CADRE STRATEGIQUE MEMISA PROGRAMME DGD MEMISA

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1 CADRE STRATEGIQUE MEMISA PROGRAMME DGD MEMISA 1

2 TABLE DES MATIERES...2 A. PRESENTATION GENERALE DE MEMISA Données administratives de l ONG 2. Evolutions les plus pertinentes 3. Aspects organisationnels Structure générale de MEMISA Belgique 3.2. Organigrammes : voir annexe 3.3. Membres du personnel et fonction 4. Modalités et mécanismes de prise en compte permanente du renforcement de la qualité Renforcement de la qualité interne de l organisation 4.2. Les priorités assurance de qualité au niveau des projets : Plan stratégique : Guides de qualité Comités de qualité Commission des projets (CP) proprement dite : Commission thématique : Rassemblements annuels basés sur l assurance de la qualité Evaluation et formation continue du personnel Evaluation indépendante et participative Information externe pour l assurance qualité Projets de recherche opérationnelle et de recherche-action : Personnes ressources extérieures. 4.4 Labels de qualité externe cfr. Annexe 2 B. OBJECTIFS, STRATÉGIES ET MÉTHODES Objectifs stratégiques et leur pertinence au développement 1.1. Objectif général poursuivi bjectifs spécifiques poursuivis et résultats attendus Objectif spécifique 1 : renforcer la zone de santé ou le système local de santé (SYLOS) Objectif spécifique 2 : renforcer le niveau intermédiaire (N.I). du système de santé dans son rôle d encadrement, de coordination et de contrôle 1.3.Pertinence des objectifs au développement 1.4. Cohérence entre les objectifs spécifiques présentés dans ce cadre stratégique et la vision, la mission et les valeurs de MEMISA 1.5. Evolution des objectifs par rapport aux deux précédents programmes DGD 2 Modalités d exécution 14 2

3 2.1. Cofinancement par programme, volet Sud Partenaires : 2.3. Rôle de MEMISA : 2.4. Le montage budgétaire: 3 Choix et priorités Thèmes: En RDC En Inde 3.2. Secteurs CAD: 3.3. Partenaires 3.4.Groupes cibles Zones géographiques 3.6. La pertinence et la cohérence du triple choix géographique 4 Stratégies et méthodes de travail Stratégie générale: 4.2 Méthodes de suivi et d évaluation Principes de base et dimensions: Méthodes Sur le plan conceptuel Sur le plan opérationnel 4.3. Durabilité 5 Positionnement (en regard des autres acteurs) et manière dont MEMISA vise à davantage de collaborations, de complémentarité et de synergie Critères de sélection des partenaires : Identité du partenaire: Interaction du partenaire avec son environnement : Capacités du partenaire : 5.2. Le travail en réseau et le partenariat font fondamentalement partie de l approche de MEMISA dans ses actions tant au Nord qu au Sud : 5.3.MEMISA s aligne 5.4.MEMISA a une approche flexible en fonction du contexte et des opportunités : 5.5.MEMISA travaille en réseau avec d autres ONG dans un but d harmonisation des interventions : 5.6.MEMISA ne se considère pas comme la responsable des districts de santé qu elle soutient mais comme une intervenante parmi d autres 5.7. MEMISA favorise l approche intégrée sauf dans les épidémies 5.8. La collaboration multisectorielle 5.9. Recherche Thèmes Transversaux C. ANNEXES 29 3

4 A. PRESENTATION GENERALE DE MEMISA 1 Données administratives de l ONG Nom : MEDISCHE MISSIE SAMENWERKING Abréviation : MEMISA ASBL Siège social : Boulevard Léopold II 195, 1080 Bruxelles. Secrétariat: Kerkstraat 63, 1301 Itterbeek, Belgique Téléphone : (0) Télécopie : (0) Courriel : info@memisa.be Site sur la Toile : Nom de l administrateur délégué: Joseph Burgraff CSSP Nom de la personne contact pour la DGD : Dr Peter Persyn Date d agrément : - comme ONG de développement : A.M. du 13/11/ comme ONG-programme : A.M. du 14/04/ Evolutions les plus pertinentes - Passage d une ONG de type «pionnier» à une ONG professionnelle avec notamment les évolutions suivantes: - Renforcement progressif de la structure de gestion sur une base participative : Le Management Team comme bureau exécutif de l ONG avec l administrateur délégué comme pont entre le Conseil d administration et le Management Team Les 4 Départements : Projets, Affaires Générales, Communications et MEMISA en R.D.C. Les 3 Bureaux d Encadrement Technique régionaux en RDC : Gemena, Kikwit et Bunia. Le système de gestion des projets à travers des gestionnaires de dossier en Belgique et leurs homologues à Kinshasa. Création des services d appui : Logistique avec base de données sur les fournisseurs, sur les prix dans une optique de recherche de qualité en matière de médicaments, de produits et tests de laboratoire, de petit matériel médical et de consommables médicaux Comptabilité analytique Renforcement en personnel qualifié à tous les niveaux. 4

5 - Processus d autoévaluation: «Memicobel» puis «Memiplusbelle» (cfr. infra) - Projets à financement propre MEMISA : enveloppes budgétaires gérées par des partenaires au Sud en Inde et en RDC, ciblage des actions : BDOM et ITM en RDC des partenaires : WBVHA aux Indes, Dr Inge Debrouwere (Quito, Equateur). - Logique de complémentarité et de continuité entre projets à financement propre de MEMISA, projets libellés, projets d urgence et de post-urgence et programmes structurels à long terme. Chaque projet doit avoir un rôle d entraînement sur les structures de santé en place. - Diversification des interventions : humanitaires d urgence et de post-urgence. - Démarrage de l action Hôpital pour hôpital : 15 jumelages d hôpitaux belges avec des hôpitaux congolais - Screening réussi par le cabinet Price WaterHouse Coopers (PWC) en Augmentation progressive de l enveloppe budgétaire, tant des fonds propres que des différents subsides. Renforcement de l autonomie financière de MEMISA. - Elargissement du nombre des bailleurs en Belgique et en RDC : Banque Mondiale, UNHCR, UNICEF, PNUD - Ouverture géographique en Afrique: RDC, Province Orientale: Ituri, Pawa. Région des Grands Lacs : Ouganda, Burundi (en préparation) Soudan. - Collaboration intra sectorielle par travail en réseau en vue d un renforcement réciproque et pour le lobbying: Au Nord : FOMETRO (convention de collaboration établissant une véritable synergie entre les deux ONG), Be-Cause Health, CASIS, groupe des ONG de santé, MASMUT, C.M. (Wereld Solidariteit), Alliances stratégiques : Fondation Damien, Médecins Sans Vacances (M.S.V.) Au Sud : CDI-Bwamanda ASBL, BDOMs en RDC, WBVHA en Inde, Caritas en Mauritanie. - Projets de recherche avec l ITG Antwerpen, département de Santé Publique 3 Aspects organisationnels 3.1 Structure générale de MEMISA Belgique - Comme toute association sans but lucratif (asbl), MEMISA a une Assemblée Générale (AG) et un Conseil d Administration (CA). L AG est constituée de 24 membres qui se réunissent annuellement et dont les compétences sont définies dans les statuts de l organisation. Elle donne entre autres son approbation quant au 5

6 rapport annuel et aux comptes annuels, ceci sur base de l audit fourni par le réviseur d entreprise. L AG choisit les membres du Conseil d Administration (CA) qui, lui, définit le programme et la stratégie de MEMISA à long terme. Le Conseil d Administration, composé de 7 membres, se rassemble six fois par an et définit le programme général de l organisation ; il rend compte à l A.G. - Le CA est lié de près au «management team» (MT) qui est responsable de la gestion quotidienne. Le MT se réunit toutes les deux semaines et se compose de l Administrateur Délégué, des coordinateurs des quatre départements et du coordinateur médical. Lors de ces réunions, les affaires courantes ainsi que les affaires interdépartementales sont traitées. Des propositions pour le Conseil d Administration y sont également étudiées. - Au sein de MEMISA quatre départements ont été créés, dont trois sont situés à Itterbeek (Dilbeek) : le département Affaires Générales (AG), le département Communication et le département Projets. Le quatrième département appelé «Memicongo» se trouve à Kinshasa (R.D. Congo) et assure la coordination des différents projets dans ce pays 1. En RDC, MEMISA dispose en plus de trois bureaux régionaux d encadrement technique (B.E.T) dans les Provinces les plus concernées par nos projets : Equateur (BET de Gemena), Bandundu (BET de Kikwit) et la Province de l Est (BET de Bunia). Chaque département est dirigé par un coordinateur et dispose d une autonomie relative ; le coordinateur travaille d une façon collégiale, ceci dans le cadre des objectifs et principes généraux, d un plan stratégique annuel ainsi que des limites budgétaires. Des échanges d information entre départements s opèrent continuellement (par exemple les informations du département des projets au département des communications en vue d informer des groupes déterminés en Belgique concernant l évolution de certains projets). Dans le cadre du suivi quotidien des projets spécifiques et des programmes, des gestionnaires de dossier dans notre secrétariat à Itterbeek travaillent en synergie entre eux et avec les partenaires sur le terrain ; ensemble ils assurent la préparation, l exécution et les comptes-rendus des différentes actions. Au sein du département communications, des informations s échangent également d une manière continue avec le terrain. - Au sein des différents départements, des commissions ont été créées. C est ainsi que le contrôle annuel par notre Commissaire d Entreprise se déroule en présence d un délégué du Conseil d Administration et d un délégué du service comptabilité au sein du département des Affaires Générales ; c est la Commission de contrôle. Le Conseil d Administration a également instauré une Commission de projets qui examine et approuve les projets de différents types (à financement propre, cofinancés et libellés). A côté de cela se tiennent des réunions de la Commission thématique au cours desquelles certains thèmes sont étudiés avec l aide d experts externes (voir point 4 infra). Au sein du département communication et du département des projets se tiennent également des réunions d équipe bimensuelles où des informations sont échangées et où l on se concerte sur certaines questions à l intérieur du département. Deux fois par mois, toute l équipe du bureau d Itterbeek se réunit pour échanger des informations sous la présidence de l Administrateur délégué. - A Kinshasa, un groupe de travail au sein de Memicongo planche sur la question de l autonomisation de MEMISA en RDC. 1 le 4 département comprend également un service projets, un service affaires générales et un service communications. 6

7 - Une grande importance est attachée à l amélioration de la qualité (cfr. infra 4). Cela vaut pour les actions, pour les médicaments et le matériel médical ; mais la qualité de l organisation elle-même est l objet d une politique propre ; à cette fin, nous appliquons une méthode spécifique impliquant des groupes de travail semestriels. 3.2 Organigrammes - De MEMISA : voir annexe - De MEMISA en RDC : voir annexe 3.3 Membres du personnel et fonction MEMISA réalise les différents projets avec des partenaires sur place, même dans l urgence : MEMISA intervient sans se substituer. Les coopérant(e)s-ong de MEMISA en RDC sont engagé(e)s en vue du renforcement des capacités de leurs homologues. Le personnel de MEMISA comprend : - des salariés et des volontaires au Nord ; la plupart des volontaires au Nord travaillent sur le terrain. Voir Annexe 4. - des salariés et des coopérant(e)s au Sud 2 : Bureau de Kinshasa, MEMICONGO: voir Annexe 5. Bureaux d encadrement technique de Kikwit, Gemena et Bunia : voir Annexe 5. 4 Modalités et mécanismes de prise en compte permanente du renforcement de la qualité 4.1 Renforcement de la qualité interne de l organisation En 2003 Memisa a commencé un exercice de réflexion sur le fonctionnement global de l organisation pour des raisons internes: une organisation en croissance comme MEMISA se devait d évoluer vers une structure et une gestion plus adaptées à son échelle, et externes: les bailleurs de fonds exigent de plus en plus une gestion professionnelle. Ce processus, d abord appelé Memicobel (de Memisa Congo-Belgique), ensuite rebaptisé Memiplusbelle (littéralement «pour rendre Memisa plus belle»), a débouché sur des documents de vision, de stratégies et des procédures concrètes pour le fonctionnement interne. Ensuite Memiplusbelle devint un instrument d évaluation, de réflexion continue et d assurance de qualité de gestion. Trois membres de l équipe MEMISA ont suivi en novembre 2005 une formation de 3 jours, organisée par les fédérations ONG, pour se familiariser à l approche IKOS ( Integrale Kwaliteitszorg OntwikkelingsSamenwerking ). 4.2 Les priorités assurance de qualité au niveau des projets : - En plus du suivi à distance des projets et programmes, un des rôles du bureau de Bruxelles (et notamment du département des projets) est de stimuler la réflexion autour des grands axes stratégiques et du renforcement de la qualité du travail au sein de MEMISA et dans ses actions. Depuis 2 ans le département des projets à Bruxelles formule ainsi une liste de sujets prioritaires à creuser pour l année académique à venir. 2 Cfr. Annexe 2 et liste du personnel au Congo (annexes 4 et 5). 7

8 4.2.1 Plan stratégique : MEMISA élabore tous les 5 à 6 ans un plan stratégique pour les programmes de santé qui reprend : -les valeurs, vision et mission de l organisation -les principaux thèmes de santé publique p.ex. accessibilité des services de santé, qualité du service, développement communautaire, amélioration de la fonctionnalité du système, collaboration intra et multisectorielle, lutte contre le SIDA, la malnutrition, la malaria, la trypanosomiase... -les stratégies et les méthodes de travail -le monitoring et les procédures d évaluation -le rôle et les procédures de gestion du personnel local Guides de qualité MEMISA a élaboré un guide de qualité interne qui se concentre sur notre activité principale, à savoir le support technique aux projets. Le guide contient des documents détaillant les critères d acceptation des projets, des documents de politique sur un bon nombre de sujets de santé publique, des procédures particulières ad-hoc, des documents conceptuels et de réflexion tout comme des guides techniques couvrant l ensemble de notre domaine d action. Un autre guide est celui d achat et d utilisation des kits médicaux En ce qui concerne le management et développement de l organisation générale, nous avons rassemblé certains documents de référence dans un classeur appelé «MEMIPLUSBELLE» (cfr supra point 4.1) En ce qui concerne les sujets plus généraux en rapport avec les projets ou le management interne de l organisation, nous référons à toute une série de documents produits par les fédérations d ONG ACODEV et COPROGRAM. MEMISA est membre de ces fédérations et participe à différents groupes de travail qui se réunissent régulièrement autour de ces thèmes Enfin, nous avons à notre disposition une bibliothèque actualisée qui contient de la littérature générale sur les différents thèmes principaux liés à notre domaine d action, les rapports des évaluateurs externes, des revues de santé publique, des livres de référence, etc. Un budget est consacré chaque année à des abonnements de revues de référence Comités de qualité Commission des projets (CP) proprement dite : La CP se compose de membres de notre équipe MEMISA, notamment de deux médecins (dont l un est diplômé dans le domaine de la santé publique et l autre en anthropologie) et d un théologien du développement, ainsi que de membres du CA. La CP représente le principal pilier de la qualité et ses membres prennent toutes les initiatives dans cet objectif Commission thématique : Se compose de membres de la CP, complétée de personnes externes invitées selon leurs capacités spécifiques. Un lien est établi entre les sujets traités et la vision, les valeurs et les stratégies de MEMISA. Les documents de référence et opérationnels y sont traités et ratifiés Rassemblements annuels basés sur l assurance de la qualité - Depuis 2003, MEMISA organise annuellement «L Atelier National des Acteurs médicaux principaux» dans le programme de DGD-MEMISA en R.D. du Congo. Au cours de cet atelier, divers sujets ayant trait aux thèmes principaux de santé publique retenus dans le programme sont traités. C est également l endroit idéal pour présenter et mettre à jour des concepts et documents techniques et pour échanger. - La même chose se produit pour nos actions en Inde (West Bengal) par l intermédiaire de notre partenaire «West Bengal Voluntary Health Association» qui organise des fora pour des ONG membres de la plate-forme. - Depuis septembre 2005, MEMISA organise annuellement un rassemblement avec15 hôpitaux belges. L objectif de cette réunion est le renforcement de la qualité des missions médicales ainsi que le support financier et matériel dans le cadre de l action «hôpital pour hôpital» Evaluation et formation continue du personnel. 8

9 MEMISA a une politique d évaluation de son personnel qui se fait annuellement au moyen d entretiens de fonction. La formation continue du personnel est fonction des besoins de MEMISA, mais les demandes du personnel sont aussi prises en considération. Ouverture et flexibilité sont de mises. Cette formation continue comprend deux volets : - les formations ponctuelles : formations organisées pour ou par le monde ONG et d autres intervenants dans des matières qui sont utiles pour l amélioration de l encadrement des projets de MEMISA. - des formations formelles et diplômantes. En cas de formation diplômante d une année ou plus, l intéressé s engage au préalable à prester après sa formation un certain nombre d années pour MEMISA Evaluation indépendante et participative. Encouragés et sensibilisés par la DGD à l aspect de la nécessaire évaluation indépendante des projets, les gestionnaires de dossiers ont mis en place depuis plusieurs années un processus d évaluation des actions de MEMISA par des experts indépendants. Les évaluations se déroulent sur le terrain de manière participative si possible en cours de projet. Les rapports des évaluateurs font l objet d un suivi et d une attention particulière. Il s agit là aussi d une garantie de qualité et d ouverture en matière de politique de suivi et d exécution des projets. 4.3 Information externe pour l assurance qualité Le réseau MEMISA participe activement à quelques plateformes ou groupes: - la plateforme SIDA regroupe, sous le leadership de SENSOA, des ONG, des donneurs institutionnels et des instituts scientifiques comme l IMT d Anvers. - des groupes de travail d ONG médicales (regroupant environ 15 ONG différentes) en vue d entretenir un dialogue avec la Coopération Belge sur des sujets spécifiques comme le financement à long terme, les ressources humaines, la place des ONG médicales dans la Coopération belge (MEMISA est co-auteur du document conceptuel sur cet enjeu), - les séminaires organisés par la fédération d'ong, COPROGRAM et ACODEV. - la plateforme belge pour la santé internationale «Be-Cause Health» : MEMISA est membre du groupe pilote et est active dans les groupes de travail «ressources humaines» et «médicaments de qualité.» -Membre postulant de MASMUT (plate-forme sur les micro assurances santé) Projets de recherche opérationnelle et de recherche-action : - Des projets impliquent le Département de Santé Publique de l Institut de Médecine Tropicale d Anvers (I.M.T) Personnes ressources extérieures. MEMISA fait appel à des expert(e)s et consultant(e)s soit de différentes institutions, soit indépendant(e)s, européen(ne)s ou africain(e)s Labels de qualité externe cfr. Annexe 3 9

10 B. OBJECTIFS, STRATÉGIES ET MÉTHODES 1 Objectifs stratégiques et pertinence au développement 1.1 Objectif général poursuivi Contribuer au développement de la santé des populations pauvres de l Hémisphère Sud en tant que droit humain fondamental, par une approche holistique du bien-être prenant en compte les besoins fondamentaux de la personne dans sa communauté et ce par un renforcement du système de santé à tous les niveaux et sur le long terme bjectifs spécifiques poursuivis et résultats attendus Les objectifs spécifiques (O.S). sont décrits ci-dessous d une façon générique. Les O.S. concrets du premier triennat du programme sont détaillés dans tableau de l Annexe 7. - Objectif spécifique 1 : renforcer la zone de santé ou le système local de santé (SYLOS 3 ) Résultat 1 : L accessibilité aux soins de santé de qualité est améliorée (2 groupes d activités : l accessibilité financière aux soins, la qualité des soins) Résultat 2 : Le fonctionnement intégré de la zone de santé et du SYLOS sont renforcés (4 groupes d activités : au niveau de la communauté, au niveau du premier et second échelon, au niveau du bureau central du SYLOS ou de la zone de santé, au niveau de la collaboration intra sectorielle ) Résultat 3 : la collaboration multisectorielle est renforcée - Objectif spécifique 2 : renforcer le niveau intermédiaire (N.I). du système de santé dans son rôle d encadrement, de coordination et de contrôle Résultat 1 : le rôle régulateur du NI est renforcé (2 groupes d activités : collaboration intra sectorielle, collaboration multisectorielle) Résultat 2 : le niveau national est appuyé. Les résultats espérés peuvent être résumés comme suit: 3 Un système local de santé est un ensemble de structures devant assurer: - une responsabilité sanitaire pour une population précise, - une organisation des soins curatifs, palliatifs, préventifs, promotionnels et réhabilitatifs par des services complémentaires afin de fournir des réponses adéquates à tous les problèmes de santé en tenant compte des ressources disponibles. Ces services doivent être coordonnés afin de pouvoir assurer une bonne accessibilité des usagers aux différents échelons et une circulation optimale de l information ; - un fonctionnement cohérent des structures de gestion et de concertation permettant une appropriation par les communautés locales, les professionnels de santé et les administrateurs du système ; - des interactions constructives entre tous les acteurs concernés à tous les échelons du système, à commencer par les communautés locales en passant par les niveaux intermédiaires pour finir au niveau international. En RDC, on préfère utiliser le terme de zone de santé (rurale ou urbaine). 10

11 - au niveau du système local de santé: une couverture améliorée en soins de santé curatifs, préventifs, promotionnels et palliatifs, avec un recul de la morbidité et de la mortalité, - au niveau intermédiaire : un meilleur rôle régulateur et une plus grande efficience de la part des inspections provinciales et des niveaux intermédiaires privés non lucratifs, - une contribution générale à la santé et au développement intégral et durable tant au Sud qu au Nord dans le contexte de la globalisation Pertinence des objectifs au développement Les objectifs de ce cadre stratégique sont mis au point à partir des besoins ressentis et exprimés par la population et d une façon concertée avec les partenaires du terrain, notamment à l occasion d ateliers au niveau des zones de santé et des systèmes locaux de santé, au niveau provincial voire national (R.D.C). Cette approche part des problèmes de la population et favorise son autodétermination, par exemple à travers des comités de santé, de développement et d autres interfaces où la population peut exprimer ses besoins, particulièrement les femmes et les groupements féminins, et ce qu elle veut faire pour répondre à ses propres problèmes de santé. Une fois définis les problèmes de santé prioritaires 4, MEMISA utilise des méthodes et des moyens adaptés au contexte local : responsabilisation des populations (comités de santé gestionnaires) et du personnel du premier échelon (délégation des tâches avec supervision, renforcement des capacités, décentralisation, système financement ), mobilisation des ressources locales et organisation de la solidarité (mutuelles de santé ), technologie appropriée (notamment solaire), médicaments essentiels, etc. Sont donc impliqués de bas en haut : - la population et la société, spécialement les groupes vulnérables et discriminés comme les femmes, - le personnel de santé de niveau périphérique - les médecins chefs de zone et provinciaux et les organisations et ONG qui ont une influence au niveau périphérique et intermédiaire comme les Bureaux Diocésains des Oeuvres Médicales (B.D.O.M). en RDC, CARITAS en Mauritanie, WBVHA en Inde. MEMISA s aligne d une façon critique sur la politique nationale de santé du pays concerné lorsqu elle existe. Elle soutient les inspections provinciales. Elle participe à la réflexion sur les grands enjeux en matière de santé en faisant remonter vers les centres de décision les expériences menées sur le terrain et documentées. MEMISA dialogue avec les représentants de la Coopération belge directement (gestionnaire de dossier DGD ) et indirectement (plate-forme belge des ONG de santé); elle s aligne d une façon critique sur la politique belge de coopération en santé. Ainsi, les thèmes transversaux tels que le genre 5, le Sida, l économie sociale, la démocratie, le respect droits de l Enfant, la protection de l environnement sont pris en compte dans les limites du budget disponible et selon les possibilités locales, essentiellement la volonté de collaboration des parties intéressées. 4 Simplement à partir de la connaissance qu en ont les populations et les acteurs locaux, sans grandes enquêtes épidémiologiques. 5 Cfr. Annexe 6 : transversalisation du genre à MEMISA. 11

12 La durabilité de l action est favorisée par cet ensemble de principes et de mesures d application. Mais la durabilité financière ne peut devenir un objectif en soi : le service de santé est en effet un service à vocation sociale et la santé est un droit pour tous et toutes, à commencer pour les indigent(e)s et les groupes discriminés comme les femmes. C est plutôt de financement durable qu il faut parler et d action à long terme (cfr. infra ). 1.4 Cohérence entre les objectifs spécifiques présentés dans ce cadre stratégique et la vision, la mission et les valeurs de MEMISA Les objectifs stratégiques sont définis en cohérence avec la vision, les valeurs et la mission de MEMISA, dans la continuité avec son programme quinquennal , mais en prenant en compte des accents nouveaux (cfr. infra 1.5.). Nous référons au dossier de renouvellement d agrément de Memisa où la vision, les valeurs et la mission de Memisa sont explicitées. La vision de Memisa basée sur une approche holistique de l homme orientée vers le bien-être, doit se traduire en un modèle opérationnel. Pour Memisa, c est le modèle des Soins de Santé Primaires (SSP) formulé par l O.M.S. en 1978 dans la «Déclaration d Alma Ata», qui correspond le mieux à cette vision. En 2001, dans la «Déclaration d Anvers», la Belgique a réitéré son adhésion aux principes de ce modèle qui sont résumés ci-dessous : - Favoriser l accessibilité aux soins médicaux sur le plan géographique, financier (équité), psychologique et culturel. - Offrir les soins de santé essentiels de bonne qualité sur le plan préventif, curatif, palliatif et promotionnel aux premier et second échelons. Ceci signifie que ces soins : o sont basés sur des méthodes scientifiques et complétés par des éléments de la o médecine traditionnelle qui ont montré leur valeur et leurs indications. sont en accord avec les priorités de santé définies au niveau national, régional et local. o cadrent avec un système de santé cohérent (selon le modèle du district opérationnel ou du système local de santé). - L utilisation de méthodes et de technologies adaptées et d un bon rapport coûtbénéfices. Adapté signifie qu on tient compte du contexte local en matière de capacités techniques, de possibilités financières et en matière culturelle. Les considérations au sujet de la protection du milieu entrent aussi en ligne de compte. - La recherche d un développement durable par l appui donné à l implication, à l engagement et aux potentialités des communautés locales, dans l organisation, le maintien et le financement de leurs soins de santé. Ce processus ne peut être durable que dans une perspective intersectorielle. 1.5 Evolution des objectifs par rapport aux deux précédents programmes DGD Dans le précédent programme (K.B. 2002), MEMISA avait 6 «thèmes» ou O.S. relatifs au renforcement de la ZS aux deux échelons de soins : réseau des CS et HGR. Ces 6 O.S. s inscrivaient dans 2 types d activités et volets de cofinancement : le financement de partenaire et l envoi de personnes. MEMISA avait constitué un consortium avec le C.D.I. Bwamanda Leuven VZW dont les actions de développement en Equateur et au BDD (R.D.C.) complétaient l approche orientée vers les soins de santé de MEMISA dans un nombre limité de ZS. Le nouveau programme s inscrit dans la continuité du précédent programme mais: 12

13 - les O.S. sont orientés désormais davantage vers le système de santé : le renforcement de la zone de santé (O.S. 1) et le renforcement du niveau intermédiaire et national (O.S. 2), - dans le cadre du KB2006 les deux volets, financement de partenaire et envoi de personnes, sont regroupés, - MEMISA n est plus en consortium avec le CDI ; elle met néanmoins l accent sur le 3 résultat du nouvel OS1 : la collaboration multisectorielle orientée vers le développement et prévoie des moyens. - MEMISA intègre dans son action la Déclaration de Paris (2005), notamment l harmonisation, l alignement et l appropriation du programme par le partenaire, sa responsabilisation en termes de résultats atteints En fait, ces orientations ne sont pas nouvelles pour MEMISA mais elles ont pris une importance particulière depuis la Déclaration de Paris elle-même. - Au niveau du système local de santé: accent sur la responsabilisation des communautés et du personnel, sur la globalité et la continuité de la prise en charge du malade, sur la cohérence de la zone de santé ou SYLOS avec ses 2 échelons de soins, sur l importance de la performance, sur la qualité relationnelle et technique, sur l intégration, sur le professionnalisme, sur la santé reproductive. - Au niveau intermédiaire : insistance sur sa fonctionnalité (NI officiel, NI privés à but non lucratif) en diminuant graduellement les tâches de substitution. - Plus grande prise en compte de la collaboration multisectorielle pour agir sur les déterminants de la santé. - Mise en œuvre du lobbying : Au Sud : responsabiliser les autorités sanitaires nationales, participer à des interventions financées par des bailleurs de fonds, Au Nord : être la voix des sans voix, participer à des interventions financées par des bailleurs de fonds. - Insistance sur l évaluation-suivi, sur la recherche d indicateurs pertinents en fonction des objectifs spécifiques et des résultats à atteindre, sur la rechercheaction, sur la recherche opérationnelle (en collaboration avec les instituts de recherche). - Insistance sur la «transversalisation» (en anglais «mainstreaming») interne et externe de thèmes tels que : genre, SIDA, droits des enfants, économie sociale, environnement. - Autonomisation du Bureau de coordination de MEMISA à Kinshasa (décentralisation). - Alliances stratégiques : collaboration entre ONG ayant des objectifs communs en vue du partage d expérience pour améliorer le fonctionnement de l ONG (en interne et dans les interventions), d une plus large prise en compte de la voix des acteurs du Sud, de la définition de positions communes, notamment sous forme de chartes, de motions, de communiqués de presse, du dialogue avec différents acteurs dont la Coopération belge, les médias, du lobbying auprès des autorités et de la population belges (éducation au développement), 13

14 d améliorer la qualité des interventions et la professionnalisation de MEMISA, notamment concernant les aspects logistiques des actions, de la recherche, d une harmonisation des interventions comme par exemple mener en commun des actions dans des secteurs géographiques communs dans le Sud de concentration voire de regroupement d ONG sur le long terme. 2 Modalités d exécution 2.1. Cofinancement par programme, volet Sud 2.2. Partenaires - En Inde : WBVHA assisté d un consultant externe local (Aloysius James) et d un autre expatrié (Peter Kok). - En Mauritanie: CARITAS Mauritanie asbl, avec l IMT Antwerpen comme consultant externe pour le volet mutuelle de santé et le fonds de solidarité de Dar Naïm. - En RDC : Pour le niveau de la zone de santé : la zone de santé (représentée par le médecin chef de district MCD - et le médecin chef de zone de santé). Pour Katako-Kombe le Dr Yves Kluyskens est consultant externe. Pour le niveau intermédiaire : l Inspection sanitaire de District ou provinciale et le BDOM 2.3 Rôle de MEMISA MEMISA intervient pour le suivi et la logistique en RDC à travers : - les gestionnaires de dossier à Bruxelles et à la coordination de Kinshasa, - les services logistiques à Bruxelles, Kinshasa et les B.E.T Les coopérant(e)s-ong : ils seront au nombre de 6, la plupart des administrateurs gestionnaires. La profil de tâche, la procédure d engagement, la politique salariale font l objet de documents consultables au siège de MEMISA. La nouvelle législation y sera intégrée. La tâche du coopérant-ong et de la coopérante-ong est explicitée dans l annexe 2 qui la situe dans le contexte de l envoi de personnes au sens large. Les grands axes en sont : - renforcement des capacités des homologues, - le partenariat au sens humain et professionnel et - le retour de l information vers le Nord en termes d éducation au développement de la population et d expérience acquise («lessons learned») pour l ONG Le montage budgétaire La DGD étant le principal bailleur de fonds de Memisa pour les programmes structurels, le budget n intègre que les apports de fonds de ces deux intervenants financiers D autres projets financés par la CTB, le PNUD, la Banque Mondiale, la Fondation Damien, le CEMUBAC, la 9 FED, SANRU III (en RDC), Caritas Espagne, UNICEF, 14

15 GRET (en Mauritanie) viendront compléter le soutien à certains districts retenus dans le programme mais hors budget programme. Certaines interventions sont déjà connues et précisées, d autres sont annoncées et d autres enfin peuvent intervenir en cours de programme. Lorsqu une intervention hors programme par un acteur déterminé se produit ce qui est souhaitable vu les besoins des ZS - une entente est faite entre cet acteur d une part, Memisa et le partenaire local du programme d autre part, sous l égide des autorités sanitaires régionales (les MIPou les MID) en vue d harmoniser les 2 interventions. Le gestionnaire de dossier DGD est également prévenu et son accord est demandé si une révision des lignes budgétaires du programme est nécessaire et tombe sous le KB En tenant compte d un cadrage budgétaire raisonnable (basé sur les budgets 2007 réévalués + les enveloppes de Fometro (2 ZS) et de Solidarité Protestante (1 ZS) +majoration de 5% par année), des «paquets budgétaires» ont été déterminés pour les différents pays d intervention : RDCongo, Mauritanie et Inde. Afin d établir une enveloppe globale de 3 ans, nous avons compté pour chaque année une augmentation de 5% par rapport à l année précédente. Cependant les enveloppes globales obtenues par région ont été ventilées différemment sur les 3 années. Le cadrage budgétaire par pays et par région a été communiqué aux partenaires qui, chacun, selon leur méthode de travail, ont consulté les différents intervenants et bénéficiaires sur le terrain, ont organisé des ateliers de planification afin de déterminer et de planifier les activités et les moyens à mettre en œuvre. Il en est résulté un budget très détaillé par région, par résultat et selon les rubriques budgétaires «classiques» (investissement etc). Nous avons réuni et synthétisé les différents budgets afin d en faire une présentation «digeste» dans les schémas de présentation demandés par la DGD Pour la RDCongo : Un premier choix dut déterminer les zones de santé qui bénéficieraient d un soutien. Suite à une décision stratégique de Memisa explicitée ailleurs (cfr. infra 3.6.), sur base d une consultation de ses partenaires, de liens historiques et de sa vision, 35 ZS situées dans 6 provinces ont été retenues ; de plus l activité d intégration de la lutte contre la trypanosomiase a été prolongée à la demande de notre partenaire, le CDI- Bwamanda asbl Un second choix dut déterminer la hauteur du financement par ZS. La décision stratégique fut de : - la fixer à hauteur d environ 75000/an en Coût Opérationnel (C.O.) pour 28 ZS (appui de type «maintien»). - 3 ZS bénéficieront d un appui de type «renforcement» (financement annuel moyen de ) : Kasongo-Lunda, Mosango et Budjala. - 5 ZS auront un financement basé sur des critères contextuels : Drodro (soutien conjoint à la nouvelle ZS de Jiba), Kongolo (soutien inférieur à l appui de type maintien en raison d appuis hors programme), Kikwit-Nord (soutien renforcé à l HGR régional de KKT) et Boma Mangbetu (soutien seulement à partir de 2009 en raison d un appui du PMURR en 2008). - Les ZS de la province d Equateur du programme ainsi que d autres ZS complémentaires bénéficieront d un apport spécifique de lutte contre la maladie du sommeil, et ceci pour une enveloppe annuelle de qui sera dégressive d année en année, vu l intégration progressive de cette lutte au niveau des soins de santé primaires des zones de santé Nous avons 2 objectifs spécifiques : - le premier, au niveau des zones de santé, mobilisant environ 90% du budget - tandis que le second se limite à environ 10% Les tâches des différents bureaux de Memisa au Congo et des coopérants ont été évaluées afin de parvenir à délimiter leurs coûts opérationnels et de gestion. De même, ces bureaux et coopérants participent différemment aux 2 objectifs. 15

16 Memisa prévoit de poursuivre l envoi de ses 4 coopérants actuels. Un poste actuellement vacant est maintenu et un poste supplémentaire est créé. Tous les postes se situent en RDCongo Pour l Inde, l aide actuelle a été étendue à un nouveau district en région montagneuse, et l enveloppe annuelle se monte à environ en C.O Pour la Mauritanie, l aide actuelle a également été étendue à un nouveau district en région rurale. L enveloppe annuelle se monte à environ en C.O. Les 2 objectifs correspondent à la répartition géographique de l aide Les moyens : Ils sont définis sur une triple base : - les normes nationales officielles de santé lorsqu elles existent (en RDC le Recueil des normes de la zone de santé sert de référence). - le coût de la vie, les prix moyens pratiquées sur le marché local (pour les gros budgets sur base de 3 offres de prix) et les pratiques courantes (per diems, salaires locaux, primes locales ) - le document Memisa (consultable à Memisa) «Estimation du coût annuel moyen de fonctionnement des services de santé d une zone de santé dans le contexte de l Afrique subsaharienne». Pour certains moyens, on a considéré des enveloppes, ou des «paquets» ; pour d autres moyens, on a considéré des forfaits. Les moyens mentionnés dans le cadre logique ne sont pas exhaustifs ; on s est limité aux principaux moyens et on s est contenté parfois d ordre de grandeur. Toute la précision voulue sera apportée dans le budget et les différents cadres logiques des partenaires. 3 Choix et priorités Les choix et priorités du cadre stratégique se réfèrent au modèle des SSP auquel adhère MEMISA et ont été fixés suite à des consultations, à diverses missions par des consultants externes et des gestionnaires de dossier de MEMISA, à des ateliers locaux et régionaux voire nationaux au Sud et à un travail en réseau tant au Sud qu au Nord qui ont duré environ six mois. Les choix et priorités s inscrivent dans les politiques de santé nationales là où elles existent. En RDC, elles sont assez bien définies mais demandent encore à être concrétisées 6 ; d où l accent mis dans le second Objectif Spécifique consistant à faire remonter vers le niveau provincial et central les conclusions des activités menées sur le terrain et les recherches-actions. La politique nationale de santé en Mauritanie et aux Indes est en pleine mutation ; le programme participera au processus de réflexion et l alimentera en fonction des résultats acquis sur le terrain. Enfin les choix et priorités tiennent compte des évolutions récentes en matière de relations internationales et de management des programmes de développement tels que la Déclaration de Paris, l approche de Gestion Axée sur les Résultats, les notes stratégiques de la Coopération belge sur le HIV/SIDA, sur le Genre 3.1 Thèmes Le thème général est celui du renforcement du système de santé à tous les échelons : au niveau de la ZSR (en R.D.C). et du SYLOS (en Inde et en Mauritanie), au niveau intermédiaire (N.I)., au niveau central (M.S.P). et au niveau international. En terme de financement, l essentiel va néanmoins au niveau des ZSR et SLS ainsi qu au N.I. Les O.S. et les résultats sont détaillés au point Stratégie de Renforcement des Systèmes de Santé 16

17 MEMISA inscrit son intervention dans le cadre d un partenariat sur le long terme. Le renforcement des capacités du partenaire local, l écoute et le processus dialectique, le recherche de qualité (au niveau technique et relationnel), la contractualisation, le respect du rythme de chacun, le pilotage de l action sur base de l autoévaluation et du suivi évaluation, enfin la minimalisation de la substitution, favorisent la dynamisation, l appropriation de l action et le sens de la responsabilité (dans le sens de rendre compte) par les partenaires locaux et ainsi que la durabilité de l action dans les différentes acceptions de ce terme (institutionnelle, technique, socioculturelle, financière et écologique). Voir infra point 4. Stratégie et méthodes. En terme d efficience, les questions sont le suivantes: faut-il se concentrer sur un nombre limité de ZS ou de Sylos avec un budget de $ 3 à 5/personne/an? Faut-il couvrir davantage de personnes mais avec un budget de $ 1/personne/an, donc moins bien qu avec un budget de 3 à 5$/personne/an? La question est aussi à poser en terme de durabilité et d éthique! MEMISA se considère comme un intervenant parmi d autres: elle ne prend pas la responsabilité complète des systèmes de santé qu elle appuie. MEMISA veut servir en quelque sorte de levier au développement des services de santé. MEMISA formalise cet appui d une façon contractuelle ; par là ses partenaires savent exactement à quoi ils s engagent, ce qu ils peuvent attendre de MEMISA et les dispositions à prendre en termes budgétaire et de politique de santé aux différents niveaux. Il est évident que les activités telles que la prise en charge du SIDA (le «paquet complet SIDA») et de la malaria (ACT, MII ), la construction et l équipement de centaines de maternités, la construction de plusieurs HGR et de dizaine de CS supposent un financement hors programme Concrètement, MEMISA veut atteindre des résultats dans 39 interventions, dont 37 en RDC (O.S. 1 et 2), 1 aux Indes (O.S. 3) et 2 en Mauritanie (O.S. 4 et O.S. 5). En RDC, les zones de santé viables recevront - Soit un appui de type maintien : MEMISA y assure un financement moyen de par zone de santé d environ habitant(e)s 7 et par an (frais opérationnels seulement) - Soit un appui de type renforcement : MEMISA assurera un financement moyen de par zone de santé d environ habitants et par an (frais opérationnels seulement); ce type de renforcement interviendra dans 3 zones de santé seulement. Les financements tiendront compte des progrès accomplis dans ces ZS et de la collaboration affichée par les autorités sanitaires. En fonction de leur performance, d autres zones de santé avec appui de type maintien pourront ultérieurement bénéficier d un appui de type renforcement. Quant aux nouvelles zones de santé issues du redécoupage, elles ne recevront d appui direct du programme que dans la mesure où elles réunissent certaines conditions minimales : population suffisante, présence d un HGR, présence d un médecin ; si ces conditions ne sont pas remplies, leur appui sera indirect via les zones de santé «mères», c est à dire les zones de santé d avant le redécoupage. En Mauritanie, avec un budget de /an (en frais opérationnels seulement) et une population couverte d environ personnes, c est un budget de 2,22/personne/an qui sera mobilisé dans le cadre du programme. En effet, les partenaires mauritaniens mènent dans le cadre du KB2002 des actions dans des domaines importants tels que le fonds de solidarité (ou fonds d indigence ou fonds d équité), la mutuelle communautaire de santé et la qualité des soins ; ces actions sont documentées, notamment avec l aide de l IMT, et contribuent à développer des actions 7 L équipement des zones de santé issues du redécoupage et viables nécessite un financement hors programme. L avenir des ZS non viables fait l objet d une réflexion au niveau du MSP. 17

18 semblables dans d autres actions du programme. Cette action est à prolonger dans le nouveau programme pour qu elle porte tous ses fruits. En Inde, il s agit d un appui à un réseau d ONG de santé à hauteur de /an (en frais opérationnels seulement). Population bénéficiaire : Budget annuel moyen par habitant : 0,25. Les thèmes transversaux sont pris en considération aux différents niveaux d intervention; il s agit du genre, du SIDA, du droit des enfants, de l économie sociale et de l environnement. Des financements supplémentaires permettront d augmenter les efforts fournis par rapport à ces thèmes dans le cadre du financement programme. Les actions au niveau plus global, comme le lobbying au Nord, renforcent la solidarité et l échange d expérience dans un contexte de globalisation. 3.2 Secteurs CAD MEMISA est et reste une ONG de développement à travers l appui aux systèmes de santé. Néanmoins, la collaboration multisectorielle avec les acteurs de développement fait aussi partie des priorités de MEMISA, surtout si les actions entreprises en commun dans ce cadre ont des répercussions directes sur la santé comme des travaux d eau et assainissement. - Santé, général : Santé de base : Politique en matière de population/santé et fertilité : 13020, 13030, 13040, Partenaires (et cfr. infra 5.1.). Les partenaires directs de MEMISA sont les suivants 8 : Pour l O.S. 1 Renforcer le système de santé de zone ou le SYLOS : 8 Les partenaires indirects de MEMISA au Sud et au Nord sont: 1. En RDC : - au niveau de la ZSR: les centres et postes de santé, les HGR, les services d appui des bureaux centraux, les mutuelles de santé, les tradi-praticiens, les formations sanitaires privées, les comités de santé et CODESA - au niveau intermédiaire : les C.D.R. (Kikwit, Bwamanda, Bunia) et d autres acteurs à orientation publique non lucrative, - à tous les niveaux dans une perspective intra- et multisectorielle : Ministère de la Santé Publique, (V et VII Directions - D.E.P. -, programmes nationaux ), milieux politiques, opérateurs économiques, société civile, centrales humanitaires de fourniture de médicaments (ASRAMES ), Ambassade de l Ordre Souverain de Malte, CASIS, bailleurs de fonds internationaux (OCHA, U.E. FED, ECHO -, Cluster santé OMS, Task force malaria, OCHA, GTZ, Banque Mondiale, PNUD, CTB, COOPI ). 2. En Mauritanie : le PSDN, la MSDN (Mutuelle de santé Dar Naïm), les associations de quartier, de village, le PADB 3. Aux Indes : ONG des plates-formes, services de santé d Etat soit les niveaux suivants : block = zone de santé avec HGR et centres PHC (Primary Health Care), sub-centre avec poste de santé («clinic») tenu par un agent de santé communautaire A.N.M. (Auxiliary Nurse Midwife ou équivalent) = regroupement de panchayat (regroupement de hamlet, 4 petits villages). 4. En Belgique : - Plates-formes et groupes ad hoc: Be-Cause Health (sous-groupes Ressources Humaines et Accessibilité à des médicaments essentiels de qualité), MASMUT, CASIS, consortium des ONG médicales (sous-groupe financement durable), SENSOA à travers lesquels un lobbying efficace s exerce (influence sur les lois, influence sur la politique de santé de la Coopération belge). - Institut de Médecine Tropicale (I.M.T).) d Antwerpen (appui à la MSDNen Mauritanie, à la lutte contre la maladie du sommeil en RDC), - Monde politique : commissions sénatoriales, - Médias des deux régimes linguistiques: presse écrite, parlée, TV, Internet (site sur la toile - Société civile : à travers le service de communication. - Diaspora congolaise. - Fournisseurs : centrales humanitaires de fourniture de médicaments essentiels comme ORBI PHARMA ou de petit matériel médical et de laboratoire (Michiels). - Dans le cadre du travail en réseau avec des ONG à volet médical : FOMETRO, Fondation Damien, Mutualités Chrétiennes CM, Wereld solidariteit), MSV, , CDI-Leuven et CDI Bwamanda ASBL, CEMUBAC, Louvain- Développement,. 5. En Europe et dans le monde: CORDAID, Caritas Internationalis, O.I.M., Parlement Européen, CONCORD, centrales humanitaires de fourniture de médicaments (IDA et M.E.G. aux Pays-Bas, J.M.S. Joint Medical Store- en Ouganda) 18

19 - en RDC : la zone de santé - en Mauritanie : Caritas Mauritanie ASBL (actions PSDN et PADB) - en Inde : WBVHA (actions South 24 Parganas et Darjeeling) Pour l O.S. 2 Renforcer le NI du système de santé dans son rôle d encadrement, de coordination et de contrôle : - en RDC : Inspection provinciale et de district, BDOM - en Mauritanie et en Inde, la situation actuelle est marquée par la réforme du Ministère de la Santé ; elle ne permet pas d établir un partenariat direct avec lui. Le NI existant est du type privé à but non lucratif (Caritas Mauritanie, WBVHA en Inde, BDOM en RDC) Groupes cibles Groupes cibles directs, les partenaires locaux : - comités de gestion des zones de santé et des SYLOS - au niveau intermédiaire : le niveau intermédiaire d Etat les BDOM (en RDC), Caritas en Mauritanie, WBVHA en Inde Groupes cibles indirects : toute la population de la ZS ou du SYLOS avec une emphase mise sur les groupes vulnérables suivants : femmes enceintes, enfants en dessous de 5 ans, malades chroniques (notamment les sidéens, les épileptiques, les hypertendus et les diabétiques ), indigents, vieillards, handicapés moteurs et mentaux, adolescent(e)s (Nouakchott) En plus en Mauritanie, le PSDN et le PADB et en Inde les ONG de la plate-forme WBVHA. 3.5 Zones géographiques 9 MEMISA intervient dans 3 secteurs géographiques : - deux en Afrique : Afrique centrale et Région des Grands Lacs, où MEMISA a des engagements «historiques», et République Islamique de Mauritanie et - un en Asie : Indes, West-Bengal. Dans ces 3 secteurs, MEMISA a exécuté précédemment 2 programmes avec la DGD. 3.6 La pertinence et la cohérence de ce triple choix géographique s explique comme suit : Droits humains et lutte contre la pauvreté : 3 situations sociales différentes qui mettent au centre la santé comme un droit humain fondamental et comme un élément déterminant de la lutte contre la pauvreté: - En RDC : le contexte de misère généralisée provoque un difficile problème d accessibilité financière. - En Mauritanie : aux problèmes de pauvreté s ajoutent des clivages raciaux larvés. - Aux Indes : dans ce pays émergent, la misère et «l apartheid» séculaire («Dalits») constituent un défi majeur. Dans ces 3 pays se posent des problèmes de SIDA, de genre, de démocratie et de droits humains. 9 Cfr. annexe 1. 19

20 Dans ces 3 pays, MEMISA peut compter sur des partenaires fiables : les BDOM en RDC, Caritas en Mauritanie, WBVHA en Inde. De plus la société civile y est fortement représentée et MEMISA, grâce à son infrastructure en RDC et lors des missions de suivi dans les autres pays, peut dialoguer avec elle (notamment à l occasion des ateliers d évaluation et de planification) Ces 3 pays sont à un tournant de leur évolution sur le plan politique et économique Les actions dans ces trois pays s enrichissent mutuellement (volet Sud-Sud) Les 3 actions enrichissent l expérience de MEMISA puisqu elle l amène à adapter sa vision et sa stratégie à des contextes différents ; ceci suppose de la flexibilité, un bon suivi et la volonté d apprendre de la part de MEMISA MEMISA peut mettre ensuite son expertise variée à la disposition du lobbying au Nord (volet Sud-Nord) Plus-value de MEMISA et des partenaires (indissociable): - Mauritanie, PSDN : qualité relationnelle des soins, fonds d indigence. - Indes, South 24 Parganas : travail en réseau. - R.D.C. : organisation d un niveau intermédiaire non étatique non lucratif performant (Bureau de coordination de Kinshasa, BET dans 3 régions), système des forfaits, mutuelle de santé de Bokonzi, intégration de la lutte contre la trypanosomiase, travail en réseau, interaction intervention post-urgence intervention structurelle à long terme. MEMISA a une culture de partenariat appréciée et ne réalise ses actions que via des partenaires locaux. Les actions de Memisa sont surtout rurales avec une proximité par rapport du terrain. MEMISA opère une réflexion interne régulière sur son fonctionnement en lien avec ses partenaires. 4. Stratégies et méthodes de travail 4.1 Stratégie générale La stratégie générale adoptée par MEMISA se base sur le concept des Soins de Santé Primaires (voir 1.4). L accent est mis sur le bien-être ; sur le service à finalité publique en vue de favoriser l émergence et le développement de systèmes de santé à deux échelons sous l autorité du niveau intermédiaire d Etat ; sur la complémentarité avec le partenaire local basée sur le dialogue et le suivi évaluation. L éventail des stratégies opérationnelles qui s en dégagent est repris dans l annexe Conséquences pour la politique de partenariat : MEMISA respecte son partenaire, lui confie la réalisation du programme dans un cadre contractuel et renforce son partenaire. MEMISA s aligne, collabore et soutient le MSP et le système de santé du pays à travers son partenaire local. MEMISA délimite clairement les responsabilités de ce partenaire (convention de partenariat). MEMISA respecte le rythme du partenaire, l appropriation d un programme s inscrivant nécessairement dans le temps. Un programme d appui aux systèmes de santé est nécessairement une action à long terme qui demande un voire plusieurs cycles de programmes Conséquences pour le management des ressources humaines : 20

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