PÔLE EMPLOI ÎLE-DE-FRANCE

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1 ENQUÊTE BESOINS EN MAIN D ŒUVRE intentions de recrutement en 2016 BMO ÎLE-DE-FRANCE 2016 PÔLE EMPLOI ÎLE-DE-FRANCE

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3 ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION EN 2016, LES INTENTIONS D EMBAUCHE TOUJOURS EN PROGRESSION EN ÎLE-DE-FRANCE En Île-de-France, établissements entrent dans le champ de l enquête Besoins en Main d Œuvre (BMO) dont ont été interrogés en novembre et décembre 2015 sur leurs intentions d embauche pour l année L analyse des réponses permet de recenser les métiers les plus recherchés ainsi que les principales difficultés de recrutement rencontrées par les employeurs de la région. SOMMAIRE MÉTHODOLOGIE P.4 L ESSENTIEL À RETENIR P.5 LES SECTEURS QUI RECRUTENT P.7 LES MÉTIERS RECHERCHÉS P.8 LES MÉTIERS EN TENSION P.9 LES RÉSULTATS DE L ENQUÊTE COMPLÉMENTAIRE L enquête Besoins en Main d Oeuvre (BMO) comptabilise les projets de recrutement (créations ou renouvellements de postes) déclarés par les employeurs pour l année Elle résulte d une enquête par questionnaire auto-administré réalisée en novembre et décembre Le questionnement aborde l identification des métiers recherchés par les employeurs ainsi que la difficulté de recrutement associée. En 2016, le champ de cette vague est identique à celui de l enquête réalisée en Ainsi, le champ des entreprises interrogées inclut : les établissements relevant du Régime d Assurance Chômage, les établissements de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d embauche au cours des 12 mois précédant l enquête, les établissements du secteur agricole, les établissements du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, région...), des établissements p u b l i c s a d m i n i s t r a t if s (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles,...). L enquête porte sur un champ correspondant à l ensemble des établissements employeurs hors administrations de l État (Ministères, Police, Justice,...) et entreprises publiques (EDF, Banque de France,...). Cette année, en Île-de-France, établissements ont été interrogés. Près de établissements ont complété et retourné le questionnaire. Les résultats ont ensuite été redressés pour être représentatifs de l ensemble des établissements de la région. 3

4 STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE L ESSENTIEL À RETENIR LES PRÉVISIONS DE RECRUTEMENT EN NETTE HAUSSE Les employeurs franciliens prévoient collectivement recrutements en 2016, ce qui représente une hausse de 11,6 % par rapport à 2015 et un potentiel de embauches supplémentaires. La propension à recruter augmente ou reste stable dans l ensemble des secteurs d activité à l exception de l industrie manufacturière et de l agriculture. En 2016, on note une concentration de la part des établissements recruteurs, qui passe de 17,8 % en 2015 à 17,3 % en 2016 LES EMPLOYEURS FRANCILIENS PRÉVOIENT UNE STABILISATION DES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT La perception par les employeurs des difficultés pour concrétiser leurs projets de recrutement est stable : 33,2 % des embauches prévues, soit 0,1 point de moins par rapport à ÉTABLISSEMENTS ONT RÉPONDU À L ENQUÊTE LES CHIFFRES CLÉS Région Évolution Évolution France annuelle annuelle Part d'établissements recruteurs 17,3 % -0,5 pt 20,5 % -0,2 pt Projets de recrutements enregistrés ,6 % ,1 % Part de difficultés de recrutements 33,2 % -0,1 pt 32,4 % +0,4 pt Poids des projets saisonniers 18,4 % +5,5 pts 40,6 % +1,6 pt ,1 % ,2 % ,2 % ,3 % ,8 % ,1 % ,9 % ,5 % LÉGENDE Nombre de projets de recrutement en 2016 Évolution par rapport à 2015 Progression plus forte que la région Progression moins forte que la région 4

5 ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION LES SECTEURS QUI RECRUTENT La proportion d établissements prêts à recruter en 2016 se chiffre à 17,3 % soit structures. La propension des établissements à recruter augmente avec leur taille : 9 % des établissements de 1 à 4 prévoient de recruter, et 67 % des établissements de 200 et plus. GRAPHIQUE 1 A noter : un établissement de 0 salarié sur cinq est prêt à recruter, soit près de 9 points de plus que les structures de 1 à 4. (CF. GRAPHIQUE 1) STRUCTURES ENVISAGENT DE RECRUTER PROJETS DE RECRUTEMENT ET PROPORTION D ÉTABLISSEMENTS RECRUTEURS PAR TAILLE D ÉTABLISSEMENT ,8% 9,9% ,2% 18,6% ,2% ,8% ,2% ,1% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% % 0 0 salarié de 1 à 4 de 5 à 9 de 10 à 19 de 20 à 49 de 50 à 99 de 100 à 199 plus de 200 0% Projets de recrutements Proportion d'établissements envisageant de recruter en 2016 Proportion d'établissements envisageant de recruter en 2015 Les services représentent les trois quarts des projets de recrutement en Île-de-France Les activités de services rassemblent projets de recrutements soit 78 % des projets franciliens. On y retrouve principalement les services scientifiques et techniques (23,3 %) ; le domaine information-communication (11,2 %) et les autres activités de services (11 %), c est-àdire majoritairement des emplois qualifiés. Les secteurs d activité enregistrant la plus forte hausse dans les projets de recrutement sont ceux de la construction (+27,3 % par rapport à 2015, soit projets supplémentaires). Les hausses sont plus faibles dans les services (+11,5 % par rapport à 2015, soit projets supplémentaires), le commerce (+9,8 % par rapport à 2015, soit projets supplémentaires) et dans l industrie manufacturière (+6,8 % par rapport à 2015, soit 672 projets supplémentaires). Le seul secteur qui affiche une baisse dans les projets de recrutement est celui de l industrie agroalimentaire et agriculture : -3,9 % dans les projets d embauches par rapport à 2015 (soit 172 projets de recrutement en moins sur un an). (CF. GRAPHIQUES 2 & 3) GRAPHIQUE 3 RÉPARTITION DES PROJETS DE RECRUTEMENT PAR SECTEUR D ACTIVITÉ 78% 1% 3% 5% 13% GRAPHIQUE 2 LES PRINCIPAUX PROJETS DE RECRUTEMENT SELON LE SECTEUR D ACTIVITÉ Commerce de gros Transports et entreposage Construction Administration publique, enseignement Commerce de détail Hébergement et restauration Santé humaine et action sociale Autres activités de services Information et communication Services scientifiques, techniques, administratifs et soutien IAA et agriculture Industrie manufacturière Construction Commerce Services Les activités de services rassemblent projets de recrutements soit 78 % des projets franciliens

6 STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE 18,4 % de projets saisonniers sur l ensemble des recrutements prévus 18,4 % de projets saisonniers en 2016 en Île-de-France, pour 40,6 % France entière En Île-de-France, projets de recrutements le sont dans le cadre d une activité saisonnière, soit 18,4 % de l ensemble des projets. Il existe de fortes disparités entre les secteurs d activité : cette part est très importante dans l agriculture et l industrie agroalimentaire qui représentent 34,1 % des projets saisonniers, puis viennent le commerce (23,3 %) et les services (18,5 %). En revanche, elle est faible dans la construction (9,8 %) et les industries manufacturières (4,5 %) qui privilégient le recours au travail temporaire, hors du champ d étude de cette enquête. Le département enregistrant la plus forte part d activité saisonnière est Paris (23 %). A contrario, la plus faible activité saisonnière est enregistrée dans les Hautsde-Seine (10,2 %), ce département étant peu impacté par le tourisme et l activité agricole. (CF. GRAPHIQUE 4) GRAPHIQUE 4 POIDS DES PROJETS SAISONNIERS Services 18,5% Commerce 23,3% Construction Industrie manufacturière Industrie agro-alimentaire et agriculture 9,8% 4,5% 34,1% nombre de projets permanents nombre de projets saisonniers 6

7 ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION LES MÉTIERS RECHERCHÉS Les métiers les plus recherchés offrent majoritairement des postes permanents Les métiers les plus recherchés en Îlede-France sont ceux d ingénieurs, cadres d études et chefs de projet du secteur de l informatique rassemblant intentions de recrutements (dont 1,7 % de projets saisonniers) ; suivi des artistes, professeurs d art avec intentions de recrutements (dont 39 % de projets saisonniers) ; des agents d entretien de locaux avec intentions de recrutements (dont 19,7 % de projets saisonniers) ; des métiers d aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine avec intentions de recrutements (dont 22,2 % de projets saisonniers) ; et les agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés et assimilés avec intentions d embauche (dont 8,8 % d emplois saisonniers). L emploi saisonnier n a qu un faible poids sur les projets de recrutement des métiers les plus recherchés, à l exception de ceux concernant les professionnels de l animation socioculturelle ou près d un projet de recrutement sur deux est un emploi saisonnier. (CF. GRAPHIQUE 5) Les employeurs favorisent les emplois permanents dans leurs recrutements Aides-soignants (aides médicopsychologiques auxiliaires de puériculture, assistants médicaux ) Commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise) Vendeurs en habillement, accessoires et articles de luxe, sport, loisirs et culture Aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales Agents administratifs divers (saisie, assistanat RH, enquêtes ) Professionnels de l'animation socioculturelle (animateurs et directeurs) Professionnels des spectacles GRAPHIQUE 5 LES 12 MÉTIERS LES PLUS RECHERCHÉS Nombre de projets permanents Nombre de projets saisonniers Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés et métiers assimilés Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine (y compris crêpes, pizzas, plonge ) Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) Artistes, professeurs d'art (musique, danse, spectacles) Ingénieurs et cadres d'études, R et D en informatique, chefs de projets informatiques Les emplois stables représentent 98 % à 60 % des projets de recrutements dans les métiers les plus recherchés. En 2015, les techniciens commerciaux en entreprise ainsi que les cadres administratifs, comptables et financiers faisaient leur apparition dans la liste des métiers les plus recherchés en emplois permanents. Cette année (2016), les Cadres administratifs, comptables et financiers ainsi que les vendeurs en habillement, accessoires et articles de luxe, sport, loisirs et culture, ont laissé place aux aides-soignants et serveurs de cafés, de restaurants et commis. 98 % des projets de recrutement d ingénieurs, cadres d études R&D informatique concernent des postes permanents. Ils sont plus de 97 % pour les métiers de commerciaux en entreprise ; 92 % pour les secrétaires bureautiques et assimilées et les commerciaux ; 91 % pour les agents de sécurité et surveillance (près de 84 % en 2015) ; 90 % pour les aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales ; et plus de 89 % pour les Aidessoignants (aides médico-psychologiques, auxiliaires de puériculture, assistants médicaux ). La suite du classement présente également une proportion d emplois permanents élevés variant de 80 % à 60 %. (CF. GRAPHIQUE 6) GRAPHIQUE 6 LISTE DES MÉTIERS LES PLUS RECHERCHÉS EN POSTES PERMANENTS INGÉNIEURS, CADRES D ÉTUDES, R&D EN INFORMATIQUE SONT LES PROFILS LES PLUS RECHERCHÉS Projets Projets permanents saisonniers Projets de recrutements Ingénieurs et cadres d'études, R et D en informatique, chefs de projets informatiques Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine (y compris crêpes, pizzas, plonge ) Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés et métiers assimilés Artistes, professeurs d'art (musique, danse, spectacles) Aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales Commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise) Aides-soignants (aides médico-psychologiques, auxiliaires de puériculture, assistants médicaux ) Secrétaires bureautiques et assimilées (y compris secrétaires médicales) Professionnels des spectacles Agents administratifs divers (saisie, assistanat RH, enquêtes ) Serveurs de cafés, de restaurants et commis

8 STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE LES MÉTIERS EN TENSION Les métiers des services à la personne et de l informatique se caractérisent par une tension forte. Les secteurs de la construction et de l industrie agroalimentaire et agriculture présentent une concentration importante des projets jugés difficiles (près de deux emploi sur cinq). Dans le secteur des services et celui de l industrie manufacturière, un peu plus d un tiers des projets de recrutement est jugé difficile. A contrario, le domaine du commerce est celui qui affiche la proportion de recrutement diffi cile la plus faible avec un peu plus d un emploi sur quatre jugé difficile. Le métier d assistante maternelle présente une tension relativement forte avec un peu plus de huit recrutements sur dix jugés difficiles. De même, le secteur de l informatique qui requiert des qualifications pointues (chefs de projets, ingénieurs,...) affiche un pourcentage de recrutements jugés difficiles important (64,1 %). Ce constat est en outre à rapprocher d un volume significatif de recrutements potentiels dans le domaine. (CF. GRAPHIQUES 7 & 8) Volume de recrutement GRAPHIQUE 7 PROPORTION DES PROJETS DE RECRUTEMENTS JUGÉS DIFFICILES SECTEURS À FORTE PROPENSION À RECRUTER Avec des projets plus importants que la moyenne et des difficultés de recrutement relativement plus faibles Commerce de détail Autres activités de services Transports et entreposage Administration publique, enseignement SECTEURS TENDUS Avec des difficultés plus prégnantes malgré de forts volumes de recrutement Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien Hébergement et restauration Construction Commerce de gros Information & communication Santé humaine et action sociale 0 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% Taux de difficulté Aides à domicile, aides ménagères, ingénieurs et cadres informatique sont les profils les plus difficiles à recruter Note de lecture : La taille des points est proportionnelle au nombre d établissements concernés. Pour illustration, les services scientifiques représentent établissements pour un volume de recrutement de et un taux de difficulté de 31 %. SECTEURS À PLUS FAIBLE BESOIN SECTEURS EN DIFFICULTÉ Qui recrutent relativement peu mais qui ont des besoins difficiles à pourvoir GRAPHIQUE 8 LISTE DES MÉTIERS* LES PLUS SOUVENT ASSOCIÉS À DES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT Projets de recrutements Taux de tension Poids des recrutements saisonniers Assistantes maternelles ,7 % 3,0 % Ingénieurs et cadres d'études, R et D en informatique, chefs de projets informatiques ,1 % 1,7 % Aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales ,1 % 9,7 % Employés de maison et personnels de ménage ,7 % 10,0 % Ingénieurs et cadres technico-commerciaux ,9 % 0,4 % Ingénieurs et cadres d'études, recherche et développement (industrie) ,7 % 1,0 % Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés et métiers assimilés ,3 % 8,8 % Serveurs de cafés, de restaurants et commis ,1 % 31,4 % Cuisiniers ,8 % 27,2 % Commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise) ,0 % 2,7 % Cadres administratifs, comptables et financiers (hors juristes) ,5 % 2,4 % Employés de l'hôtellerie ,2 % 25,1 % * Uniquement sur les métiers qui recensent plus de 1 % des projets de recrutements du territoire 8

9 ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION RÉSULTATS DE L ENQUÊTE COMPLÉMENTAIRE Pour la septième année consécutive, une enquête complémentaire au questionnaire BMO (2 432 établissements interrogés ) a été mise en place. L objectif est d approfondir les questions relatives aux difficultés de recrutement et ainsi avoir de la visibilité sur les perspectives des employeurs à moyen terme. L analyse des réponses des employeurs fait l objet de la suite de cette présentation. L enquête BMO exhaustive permet de disposer d une vision territoriale précise des intentions d embauche des employeurs franciliens, de leurs difficultés de recrutement en volumétrie ainsi que du caractère saisonnier de chaque intention. Cependant, elle n offre pas de visibilité sur les motifs de recrutement, la typologie des contrats proposés ou bien encore les raisons des difficultés avancées par les employeurs. La mise en place d une enquête complémentaire téléphonique permet de disposer d éléments de réponse à toutes ces interrogations. Plus d un établissement recruteur francilien sur deux a l intention de recruter en CDI. Le surcroît d activité ponctuel est la principale raison mise en avant par les employeurs franciliens pour justifier un projet de recrutement (36,8 % des réponses), suivi des remplacements suite à des départs définitifs avec 25,6 % des projets, aux nouvelles activités (22,8 %) puis, remplacements ponctuels de avec 14,8 % des projets. Concernant la nature des contrats de travail envisagés par les employeurs franciliens, deux types de contrats sont mis en avant. Il s agit d une part des contrats à durée indéterminée (CDI) avec près de 51 % des employeurs qui l évoquent ; et d autre part, du contrat à durée déterminée (CDD) de moins de 6 mois envisagé par 31 % des établissements franciliens recruteurs. L e s r e c r u te m e nt s e n CDI s o nt majoritairement utilisés pour une nouvelle activité (69,4 % des recruteurs envisagent ce type de contrat) et des remplacements de départs définitifs (82,4 %); et dans une moindre mesure lors d un surcroît d activité (34,2 %). Les CDD de moins de 6 mois sont principalement utilisés lors d un remplacement ponctuel (58,4 %), (CF. GRAPHIQUE 10) GRAPHIQUE 10 NATURE DES CONTRATS ENVISAGÉS PAR LES EMPLOYEURS FRANCILIENS RECRUTEURS 60% 50% 43,7% 51% 40% 30% 31% 35,9% 20% 10% 0% 20,4% Contrats de moins de 6 mois Ile-de-France 17,9% Contrats de 6 mois ou plus hors CDI France entière Contrats en CDI LE CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE (CDD) DE MOINS DE 6 MOIS ENVISAGÉ PAR 31 % DES ÉTABLISSEMENTS FRANCILIENS RECRUTEURS Plus d un établissement recruteur francilien sur deux a l intention de recruter en CDI 9

10 STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE Un établissement francilien non recruteur sur deux invoque la conjoncture comme motif de non recrutement (deux sur trois en 2015). Les employeurs qui n annoncent pas d embauche ont également été interrogés sur leur politique de recrutement. La raison principale de non recrutement est l absence de besoin, du fait d un effectif suffisant (plus de 80,6 %). Les raisons conjoncturelles arrivent en deuxième position avec près de 52,4 % des employeurs qui avancent cet argument. Plus d un employeur sur deux ne souhaite pas recruter en raison d une situation financière insuffisamment solide (52,5 %). (CF. GRAPHIQUE 11) L ABSENCE DE BESOIN EST LE MOTIF PRINCIPAL DE NON RECRUTEMENT POUR 80,6 % DES ÉTABLISSEMENTS GRAPHIQUE 11 MOTIF DE RECRUTEMENT PAR LES EMPLOYEURS FRANCILIENS RECRUTEURS ( % PROJETS) 0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % 35 % 40 % 45 % 50 % 60 % 36,8 % POUR FAIRE FACE À UN SURCROÎT D ACTIVITÉ PONCTUEL 25,6 % POUR DES REMPLACEMENTS SUITE À DES DÉPARTS DÉFINITIFS DE SALARIÉS 22,8 % SUITE À UNE NOUVELLE ACTIVITÉ 14,8 % POUR DES REMPLACEMENTS SUITE À DES ABSENCES PONCTUELLES DE SALARIÉS L inadéquation entre les attentes des employeurs et le profil des candidats est la principale raison des difficultés de recrutement des recruteurs franciliens Lorsque les employeurs sont interrogés sur les principales raisons qui expliquent leurs difficultés à recruter, le premier motif mis en avant est l inadéquation entre le profil du candidat et le poste proposé (83,8 %), suivi par la pénurie de candidats (70,2 %). En troisième et quatrième motifs évoqués, on retrouve les difficultés liées aux conditions de travail (50,4 %) et les difficultés liées à un manque de moyens financiers (32,3 %). (CF. GRAPHIQUE 12) Inadéquation des profils et pénurie de candidats constituent les principales difficultés de recrutement GRAPHIQUE 12 NATURE DES DIFFICULTÉS DES EMPLOYEURS FRANCILIENS RECRUTEURS (Plusieurs réponses possibles) Difficultés liées à un manque de moyens financiers (budget, charges lourdes ) 32,3% Difficultés liées à vos procédures internes de recrutement (disponibilité, trop de démarches...) Difficultés liées à un déficit d'image (de l'entreprise, du secteur, du métier proposé) 14,5% 19,4% Difficultés liées à la nature du poste proposé (distance, horaires, pénibilité, salaire ) 50,4% Pénurie de candidats 70,2% Candidats au profil inadéquat (manque d'expérience, de diplôme, de motivation) 83,8% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 10

11 ENQUÊTE «BESOINS DE MAIN D ŒUVRE» EN ÎLE-DE-FRANCE STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION Les employeurs franciliens mentionnent le recours à Pôle emploi pour surmonter leurs difficultés de recrutement. Six employeurs franciliens recruteurs sur dix envisagent de faire appel à Pôle emploi pour résoudre leur problème de recrutement. La formation des candidats venant de l extérieur est une autre solution avancée par près de six recruteurs sur dix confrontés à des diffi cultés d embauche, confortant ainsi le lien entre formation et accès à l emploi. 29,1 % d entre eux se disent prêts à différer leur embauche, 19,8% à sous-traiter une partie de leur activité et près de 38,3 % à recourir à l intérim, à des contrats d apprentissage (CF. GRAPHIQUE 13) 62,8 % DES RECRUTEURS ENVISAGENT DE FORMER DES SALARIÉS DE L EXTÉRIEUR GRAPHIQUE 13 SOLUTIONS ENVISAGÉES PAR LES EMPLOYEURS FRANCILIENS RECRUTEURS (Plusieurs réponses possibles) Rendre l'offre d'emploi plus attractive, améliorer les conditions de travail (horaires, salaire, avantages) 35,9% Faire appel à d'autres intermédiaires spécialisés (cabinets de recrutement, missions locales, centre de formation, écoles) Faire appel à Pôle emploi 66,5% 63,4% Sous-traiter une partie de votre activité, délocaliser 19,8% Faire appel à des profils différents de candidats (personnes de l'étranger, personnes retraitées, personnel non diplômé) 46,1% Recourir à d'autres types de contrats (intérim, apprentissage, alternance, stagiaires, contrats de qualification) 38,3% Différer l'embauche 29,1% Former des candidats venant de l'extérieur 62,8% Former des déjà présents dans l'entreprise 43,3% Autres 65,5% GRAPHIQUE 14 0% 20% 40% 60% 80% VERS QUELS DOMAINES VOS BESOINS EN MATIÈRE DE COMPÉTENCES VONT-ILS ÉVOLUER? (Plusieurs réponses possibles) Les services aux entreprises Les services à la personne Le développement durable 27,0% 31,5% 42,5% Les nouvelles technologies, avec 71,2 % des réponses, restent le domaine principal des besoins en matière de nouvelles compétences, suivies des services aux entreprises avec 42,5 % des réponses, le développement durable (31,5 %) et les services à la personne (27 %). (CF. GRAPHIQUE 14) Les nouvelles technologies 71,2% Autres 12,3% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 11

12 Direction Régionale Île-de-France Immeuble Pluton 3 rue Galilée Noisy-le-Grand Tél. : Direction de la communication Pôle emploi IDF - Avril 2016 Pour en savoir plus sur les métiers qui recrutent en Île-de-France PÔLE EMPLOI ÎLE-DE-FRANCE