SINGLE MARKETnews Entretien avec le

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SINGLE MARKETnews Entretien avec le"

Transcription

1 ISSN #66 SINGLE MARKETnews Entretien avec le La passation électronique commissaire Barnier sur l union bancaire de marchés plus simple, meilleur marché et plus efficace Accord sur le paquet CRD IV Marché intérieur et services

2 2 Contenu Contenu Rédacteur en chef Stefaan De Rynck Commission européenne - DG Marché intérieur et services Unité A4 B-1049 Bruxelles Tél. : Fax : Rédactrice en chef adjointe Jacqueline Tordoir Tél. : Fax : Sur internet Commission européenne, 2013 Reproductions autorisées à condition de mentionner la source Pour en savoir plus index_fr.htm 3 Éditorial 4 Nouvelles en bref 8 Débats en ligne : Vos idées peuvent changer l Europe 14 Des comptes bancaires moins chers, plus transparents et accessibles à tous 18 Entretien avec le commissaire Barnier sur l union bancaire 20 La passation électronique de marchés plus simple, meilleur marché et plus efficace 22 De nouvelles règles sur les prêts de crédit hypothécaire 24 Nouveau tableau d affichage en ligne du marché unique Des «feux tricolores» numériques montrent la voie à suivre 26 Accord sur le paquet CRD IV : Adoption d un paquet législatif qui vise à améliorer les règles bancaires 19 Infractions L Europe est à vous Les photographies de ce numéro ont été fournies par : Couverture ESN ; Pages intérieures istock : p. 5, p. 6, p. 8, p. 17, p.26, EU : p. 18, p. 24, Shutterstock : p. 5, p. 6, p. 7, p. 14, p. 20, p

3 Single Market news 3 Éditorial Un enseignement important que nous avons tiré de la crise est que nous devons soutenir la monnaie unique avec un cadre institutionnel renforcé dans les domaines de la surveillance bancaire et de la résolution des défaillances bancaires. C est aussi la seule façon de contrer la fragmentation actuelle du système financier et de briser le lien entre la dette souveraine et les banques qui s est révélé terriblement destructeur pour l économie européenne. La Commission travaille d arrache-pied à la mise en place d une union bancaire. La première étape consiste à mettre en place un mécanisme de surveillance unique. Début juillet, nous proposerons le mécanisme de résolution unique. En parallèle, les États membres ont désormais adopté une position commune concernant le renforcement des régimes de résolution nationaux, qui fera l objet de discussions, et, espérons-le, d un accord avec le Parlement européen au cours des prochains mois. Les pages contiennent un entretien avec le commissaire Barnier sur les modalités et la finalité d une union bancaire. Lors de notre événement annuel sur le marché unique qui se tiendra plus tard dans l année, nous poursuivrons notre tradition consistant à débattre du marché unique avec un large éventail de parties prenantes. Au cours du «Mois du marché unique», qui se déroulera du 23 septembre au 23 octobre, nous consacrerons quatre semaines à des débats en ligne avec le grand public. Ces débats, qui font partie de notre contribution à l «Année européenne de la citoyenneté», mettront l accent sur un sujet différent chaque semaine : l emploi, les droits sociaux, les banques et le commerce électronique. Pour tout savoir sur la manière dont vous pouvez participer aux débats en ligne du «Mois du marché unique», consultez les pages Comme nous ne le savons tous que trop bien, la crise financière qui a frappé les États-Unis et l Europe a illustré les nombreuses défaillances du système financier et a également révélé les lacunes des règles prudentielles en vigueur à l époque. Les banques avaient recours à des pratiques de rémunération qui ont conduit à une prise de risque excessive. La Commission a mené des négociations longues et difficiles pour adopter la directive et le règlement sur les exigences de fonds propres (paquet CRD IV) qui établissent des règles prudentielles et des règles de gouvernance d entreprise pour les banques et les entreprises d investissement établies dans l UE. Un accord politique sur ce paquet a été conclu le 20 mars. Qu en est-il exactement? Découvrez-le aux pages Dans ce numéro, nous abordons aussi notre transition vers la passation électronique de marchés, qui constitue une bonne nouvelle pour les soumissionnaires (pages 20-21), les grandes étapes menant à la création d un marché du crédit hypothécaire à l échelle européenne avec un niveau élevé de protection pour les consommateurs (pages 22-23) et le nouveau tableau de bord en ligne du marché unique qui aide les États membres à partager et à comparer leurs progrès concernant la mise en œuvre des règles relatives au marché unique (page24-25). Saviez-vous que 56 millions de consommateurs européens de plus de 15 ans ne disposent pas d un compte bancaire? Découvrez les mesures de la Commission visant à garantir l accès de chacun à un compte bancaire aux pages Parmi les autres initiatives que nous prendrons dans les semaines à venir figurent le système bancaire parallèle et les fonds du marché monétaire, les commissions interbancaires pour les cartes de crédit et les critères de référence du marché, tels que les taux des prêts interbancaires. Nous allons également proposer une communication sur le secteur de la défense dans le marché unique. Tenez-vous informé de nos dernières actualités et abonnez-vous au Mensuel du marché unique : Jonathan Faull Directeur général, DG Marché intérieur et services

4 4 Nouvelles en bref Nouvelles en bref Financement participatif : en saisir le potentiel tout en limitant les risques Le 3 juin, la Commission a organisé un atelier sur le financement participatif. Le financement participatif est un domaine novateur de financement à un stade précoce. Le financement participatif sous la forme de prêts, de dettes, de capitaux propres ou de fonds d investissement implique des risques différents et plus importants que les modèles plus simples fondés sur des commissions. Le commissaire Barnier a déclaré : «Il est trop tôt pour savoir si le financement participatif va révolutionner la finance, et même s il perdurera dans ses formes actuelles. Mais une chose est sûre : si ce phénomène prometteur tient ses promesses, l Europe ne peut pas passer à côté ni se laisser distancer. Pour en savoir plus, consultez : en.htm?locale=fr Le taux de chômage des jeunes est le plus bas en Allemagne et le plus élevé en Grèce En mars 2013, 5,7 millions de jeunes étaient au chômage dans l UE-27, dont 3,6 millions au sein de la zone euro. Le taux de chômage des jeunes était de 23,5 % dans l UE-27 et de 24 % dans la zone euro, des taux qui affichent respectivement une hausse de 0,9 et 1,5 point de pourcentage par rapport à mars En mars 2013, les taux les plus bas ont été observés en Allemagne, en Autriche (7,6% pour les deux pays) et aux Pays-Bas (10,5%), et les plus élevés en Grèce (59,1% en janvier 2013), en Espagne (55,9%), en Italie (38,4 %) et au Portugal (38,3%). Taux de chômage des jeunes (moins de 25 ans) (%) Mars 2013 Source : Eurostat * Janvier 2013 ** Février 2013 *** 4Q 2012

5 Single Market news 5 Mesures prises par l UE pour lutter contre le chômage des jeunes Le 28 mai, la Commission a publié un mémo répertoriant toutes les mesures qu elle prend pour lutter contre le chômage des jeunes, notamment une initiative intitulée : la «Garantie pour la jeunesse». La Garantie pour la jeunesse, qui se base sur l expérience de l Autriche et de la Finlande, vise à garantir que tous les jeunes âgés de 25 ans au maximum se voient proposer un emploi de qualité, une formation continue, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois suivant leur sortie de l enseignement formel ou la perte de leur emploi. Pour la Commission, la «Garantie pour la jeunesse» est l une des réformes les plus cruciales et urgentes à mener pour lutter contre le chômage des jeunes et améliorer le passage du système éducatif au monde du travail. En savoir plus : L accord d association de l Ukraine avec l UE Le 15 mai, la Commission a adopté les propositions concernant la signature de l accord d association qui vise à approfondir les relations politiques et économiques entre l Ukraine et l UE. Celui-ci permettrait également d améliorer l accès de l Ukraine au marché intérieur de l UE. La signature de l accord reste subordonnée à des progrès tangibles de la part des autorités ukrainiennes sur certains critères. Pour en savoir plus sur l accord d association :

6 6 Nouvelles en bref Accord sur la modernisation de la directive relative aux qualifications professionnelles Le Commissaire Barnier s est félicité de l accord intervenu le 12 juin entre le Parlement européen et le Conseil concernant la modernisation de la directive sur les qualifications professionnelles. La directive sur les qualifications professionnelles permettra aux professionnels de créer une entreprise ou de trouver un emploi dans un autre État membre qui exige une qualification particulière pour une activité professionnelle spécifique. La modernisation de la directive comprend : l introduction d une «carte professionnelle européenne» qui offrira aux professionnels la possibilité de bénéficier d une reconnaissance plus simple et plus rapide de leurs qualifications et qui facilitera également la mobilité temporaire. Elle met aussi en place des «cadres de formation communs» et des «épreuves communes de formation». Les qualifications obtenues au titre de ces cadres de formation communs devraient bénéficier d une reconnaissance automatique dans les autres États membres. En décembre 2011, la Commission a proposé une révision de la législation existante sur les qualifications professionnelles (voir IP/11/1562 et MEMO/11/923). En savoir plus : Ensemble pour une nouvelle croissance Film sur le marché unique Il y a 20 ans, le marché unique européen voyait le jour. Les frontières s effaçaient; les liens se renforçaient. Aujourd hui, dans un monde plus complexe et incertain, l intérêt à être ensemble est devenu une nécessité. Le marché unique reste notre meilleur atout face aux défis globaux de la crise. «Ensemble pour une nouvelle croissance» est une courte vidéo sur le marché unique et son importance pour l intégration économique en Europe. Regarder la vidéo sur : documentary_film/index_fr.htm

7 Single Market news 7 De nouvelles règles pour la protection des consommateurs en cas de perte ou de vol de données à caractère personnel La Commission européenne met en place de nouvelles règles régissant la procédure que les opérateurs de services de télécommunications et les fournisseurs de services internet (ISP) sont tenus de suivre en cas de perte, de vol ou de violation des données électroniques à caractère personnel de leurs clients. L objectif de ces «mesures techniques de mise en œuvre» est de garantir que tous les clients soient traités de la même façon dans l ensemble de l UE en cas de violation des données, et de faire en sorte que les sociétés présentes dans plusieurs pays puissent avoir une approche paneuropéenne en la matière. Mme Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, a déclaré à ce sujet : «Les consommateurs doivent être informés en cas de violation de leurs données à caractère personnel, de manière à pouvoir prendre les mesures nécessaires, le cas échéant; Ces nouvelles mesures d ordre pratique assurent des règles du jeu équitables pour tous les acteurs concernés». En savoir plus : La commissaire Vassiliou salue le lancement des premiers MOOC paneuropéens au niveau universitaire Les partenaires de 11 pays ont uni leurs forces pour lancer la première initiative paneuropéenne de cours en ligne ouverts et massifs (Massive Open Online Courses - MOOC) avec l aide de la Commission européenne. Les MOOC sont des cours universitaires en ligne qui permettent à chacun d accéder à un enseignement de qualité sans devoir quitter son domicile. Quelque 40 cours, couvrant un large éventail de sujets, seront disponibles gratuitement dans 12 langues. L initiative est dirigée par l Association européenne des universités d enseignement à distance (European Association of Distance Teaching Universities - EADTU) et rassemble principalement des universités ouvertes. Les partenaires sont situés dans les pays suivants : France, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Espagne, Royaume-Uni, Russie, Turquie et Israël. En savoir plus :

8 8 Débats en ligne : Vos idées peuvent changer l Europe À l automne 2013, l ue invite tous les citoyens européens à participer à un mois de débats en ligne dans 24 langues Dans la continuité du Forum du marché unique de 2011 et de la semaine du marché unique en 2012, le «Mois du marché unique» qui proposera des débats en ligne dans 24 langues dans toute l Europe permettra aux citoyens et aux entreprises de l Europe de se rapprocher de l élaboration des politiques et de leurs droits et possibilités dans le marché unique de l UE en L expérience a démontré qu aujourd hui, les événements en ligne ont tendance à rassembler plus de citoyens que les formats de conférence classiques. Puisque 2013 est l «Année européenne de la citoyenneté», c est le moment idéal d impliquer les citoyens européens directement dans les débats en ligne sur le marché unique. Les Européens sont invités à soumettre leurs idées et à dialoguer en ligne avec les dirigeants de l UE L initiative du «Mois du marché unique» invite toute personne disposant d une connexion Internet à participer, quels que soient le lieu où elle se trouve et la langue qu elle parle. Chacun peut participer directement à une grande conversation en ligne portant sur des questions relatives au marché unique qui ont des répercussions sur la vie quotidienne et les moyens de subsistance. En tout, 96 débats en ligne seront organisés pour permettre un vaste échange paneuropéen d expériences, d idées et d informations entre les citoyens et les décideurs politiques. Ainsi, les citoyens et les entreprises pourront faire entendre leur voix, communiquer avec les autres citoyens et les décideurs, partager leurs expériences, en savoir plus sur leurs droits et les possibilités qui leur sont offertes sur le marché unique, proposer des idées nouvelles et voter en faveur des idées présentées par d autres. Les débats étant organisés simultanément dans chacune des langues de l UE, les participants pourront communiquer avec des décideurs qui parlent leur langue. 4 thèmes, 4 semaines : l emploi, les droits sociaux, les banques et le commerce électronique Des débats en ligne seront organisés dans chaque État membre de l UE, avec un thème différent chaque semaine, pendant une durée totale de quatre semaines. Ainsi, les débats portant sur quatre thèmes, qui auront lieu simultanément dans 24 langues, soit 96 débats, s inscriront tous dans le processus décisionnel européen et permettront aux participants de faire entendre leur voix. Les débats seront précédés de discussions de groupes de travail et s achèveront par un débat de clôture

9 Single Market news 9 télévisé qui reposera sur les résultats obtenus pour l ensemble des quatre thèmes. Des eurodéputés, des commissaires, des experts, des membres du Comité des régions, du Comité économique et social, et toutes les personnes qui aux yeux du public représentent «Bruxelles» s adresseront directement aux participants. Ils les informeront des droits et des possibilités qui existent, prendront en compte les idées et les expériences présentées, discuteront des problèmes soulevés et, nous l espérons, humaniseront la notion de «Bruxelles» en s adressant directement aux citoyens. Quatre thèmes de débat en rapport avec des préoccupations concrètes, impliquez-vous 1 re semaine du 23 au 27 septembre TRAVAILLER ET FAIRE DES AFFAIRES EN EUROPE Chercher du travail dans un autre pays Le taux de chômage s élève à près de 12 % dans l UE - atteignant jusqu à 26 % dans certains pays comme la Grèce ou l Espagne, soit un travailleur sur quatre. Même s il n existe pas de solution simple à ce problème, le marché unique européen offre aux travailleurs la possibilité d aller chercher du travail à l étranger ou d offrir leurs services en tant que professionnel dans l un des 28 États membres de l UE sans avoir besoin de permis de travail. Il y a toutefois certaines exceptions : les ressortissants roumains, bulgares et croates n ont pas encore accès au marché du travail de tous les pays de l UE, et il subsiste souvent des obstacles qui empêchent les chômeurs de chercher du travail dans un autre pays de l UE. Vivre et travailler dans un autre pays est un choix exaltant pour les Européens de tous les âges. Avez-vous des qualifications professionnelles spécifiques? Si vos compétences et votre expérience portent sur des secteurs dans lesquels les postes vacants sont difficiles à pourvoir, à l instar de l environnement, de la santé ou des TIC, il se peut que vous ayez un profil particulièrement recherché dans de nombreux pays européens. Et qu est-ce qui vous inciterait à chercher du travail dans un autre pays de l UE ou vous en empêcherait? de postes à pourvoir dans 32 pays et vous permet de créer un profil, d enregistrer votre CV et de consulter des informations sur les conditions de vie et de travail dans toute l Europe. EURES est également un réseau de conseillers : 900 conseillers répartis dans 32 pays travaillent avec les services publics de l emploi au niveau national pour fournir aux demandeurs d emploi des informations sur la mobilité, par téléphone, courriel ou personnellement. Si vous avez entre 18 et 30 ans et recherchez un emploi dans un autre pays de l UE, «Ton premier emploi EURES», un programme en faveur de la mobilité de l emploi, peut vous y aider. Il finance des cours de langue et les frais de déplacement de jeunes candidats à un poste et fournit une contribution financière si vous être recruté par une petite ou moyenne entreprise (PME). Le programme existe en Italie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne, au Danemark et en Suède, et dès 2014, il portera sur des emplois, des stages et des apprentissages dans d autres pays de l UE et comprendra des aides supplémentaires. Selon vous, quel rôle le soutien financier devrait-il jouer pour aider les jeunes à trouver un emploi à l étranger, et pour aider les sociétés à recruter des employés à l étranger? L apprentissage et les formations par le travail peuvent aider les jeunes à faire la transition de l éducation et de la formation au travail plus facilement. Ainsi, l UE souhaite renforcer la qualité des apprentissages et leur volume afin de réduire les niveaux très élevés de chômage chez les jeunes. Certains pays disposent de systèmes d apprentissage qui fonctionnent très bien. Toutefois, ce n est pas le cas partout en Europe. L UE a donc mis en place le programme Leonardo qui offre des stages à l étranger et l alliance européenne pour l apprentissage, permettant non seulement d améliorer la qualité des apprentissages et leur volume dans toute l UE, mais également de changer la manière dont ce type de formation est perçu. Quels sont les obstacles qui subsistent? Quelles actions pouvez-vous prévoir au niveau européen pour aborder le problème du chômage des jeunes? Que fait l Europe pour les jeunes entrepreneurs et demandeurs d emploi? EURES (eures.europa.eu), un portail sur la mobilité professionnelle, vous fournit des conseils judicieux et des informations utiles pour vous aider si vous avez décidé de mettre le cap sur l Europe. Il propose des annonces Financements et aides pour les entrepreneurs Les entreprises, et notamment les PME, qui souhaitent explorer les nombreuses possibilités offertes par le marché unique de l UE peuvent facilement se décourager lorsqu elles sont confrontées à différents obstacles : la

10 10 barrière de la langue, les disparités des codes fiscaux et du droit du travail, le manque d information sur les marchés, une mauvaise connaissance des procédures administratives, etc. Mais une aide est disponible : les services publics offrent des informations et une aide personnalisée pour aider les entreprises à exploiter le marché unique et à réaliser leur potentiel de croissance. En tant qu entrepreneur, quel autre aspect souhaiteriez-vous voir se concrétiser? Sur le plan du financement, les PME ont accès à moins de sources de financement que les grandes entreprises qui peuvent plus facilement se tourner vers les marchés financiers pour lever des fonds. D après vous, quelles mesures pourraient y remédier à l échelle européenne? Reconnaissance des diplômes professionnels Si vous souhaitez travailler dans un autre pays de l UE, vous devrez probablement demander la reconnaissance officielle de votre certification et de votre expérience professionnelle. Afin de faciliter ce processus, l UE dispose de règles concernant les procédures et leur durée. Les connaissez-vous? Chaque pays dispose d un certain degré de liberté concernant le choix des documents que vous devrez fournir et le fait de vous demander ou non de fournir une preuve de vos connaissances linguistiques. Est-ce une entrave à la libre circulation, selon vous? Et savez-vous comment faire reconnaître vos droits? Faire des affaires dans un autre pays Depuis la mise en place du marché unique, les entreprises de l UE peuvent acheter et vendre des marchandises dans l UE. L UE garantit également la liberté de créer une entreprise ou de fournir des services. Cette liberté permet aux entrepreneurs européens de pouvoir créer une entreprise dans n importe quel pays de l UE ou de fournir leurs services dans d autres pays de l UE sans devoir s y établir, par exemple en se rendant temporairement à l étranger ou en fournissant leurs services en ligne, etc. Mais les entrepreneurs restent confrontés à des procédures administratives complexes, longues et floues sur le plan juridique lorsqu ils tentent de recourir ou de fournir des services transfrontaliers au sein de l UE. Quelles seraient les actions nécessaires pour donner aux entreprises le coup de pouce dont elles ont besoin pour tirer tous les avantages du marché unique et stimuler la croissance? Détachement de travailleurs dans un autre État membre Les règles de l UE permettent aux sociétés établies dans un État membre de détacher temporairement des travailleurs sur le territoire d un autre État membre dans le cadre de la prestation de services transnationale tout en garantissant le respect des droits des travailleurs. Le détachement de travailleurs est important pour l économie de l UE. Il est essentiel pour répondre au manque de main-d œuvre et de compétences et pour le bon fonctionnement de plusieurs secteurs, tels que le bâtiment, l agriculture et les transports. Il joue également un rôle important pour les activités de service qui demandent une main-d œuvre spécialisée et hautement qualifiée, à l instar du secteur des technologies de l information. Toutefois, la prestation de services transnationale requiert une concurrence équitable et des mesures garantissant le respect des droits des travailleurs. Selon vous, comment préserver cet équilibre? Connaissez-vous les droits fondamentaux des travailleurs détachés? Pensez-vous que les entreprises rencontrent trop d obstacles? Êtes-vous conscient du phénomène des sociétés écran? 2 e semaine du 30 Septembre au 4 Octobre vos droits À la protection sociale dans le marché unique Un aspect fondamental du marché unique est le droit à la libre circulation. L UE garantit aux citoyens européens le droit de vivre et de travailler dans un autre pays de l UE et d y bénéficier des droits sociaux sur la même base que les citoyens de ce pays. En fonction de votre situation, vous continuerez d être couvert par la sécurité sociale de votre pays d origine ou vous dépendrez de l organisme de votre pays d accueil. Mais dans un cas comme dans l autre, le droit européen vous garantit une couverture ininterrompue. Toutefois, nous savons que des améliorations peuvent toujours être apportées.

11 Single Market news 11 Vos droits en tant que travailleur Vous pouvez travailler et vous mettre à votre compte dans un autre pays de l UE. Mais savez-vous de quel pays relèvera votre couverture de sécurité sociale? Que se passe-t-il si vous vous retrouvez au chômage? Pouvez-vous acquérir suffisamment de droits à pension lorsque vous travaillez à l étranger? Le droit de l UE régit ces questions et vous garantit une couverture. Connaissez-vous vos droits? La législation de l UE clarifie vos droits à pension, les prestations familiales et le chômage, ainsi que d autres prestations sociales et droits d assurance maladie. Le principe de base est que vous êtes couvert par les programmes du pays où vous travaillez aux mêmes conditions que les citoyens de ce pays. Est-ce suffisamment clair? Y a-t-il des lacunes? Dans un contexte de chômage élevé, les dispositions relatives à la coordination des prestations de chômage sont particulièrement importantes. Elles déterminent quel État membre doit vous verser des indemnités de chômage si vous êtes un travailleur frontalier. Elles clarifient s il est possible de continuer de recevoir des indemnités de chômage lorsque l on recherche un emploi dans un autre État membre. Avez-vous déjà rencontré des difficultés pour les obtenir? En matière de fiscalité, cependant, il n existe pas de législation européenne définissant les modalités d imposition des revenus des Européens qui vivent et travaillent dans un pays autre que le leur. Ce domaine relève uniquement du droit national et des accords entre les pays visant à éviter la double imposition. Mais ces accords ne couvrent pas l ensemble des situations et varient beaucoup d un pays à l autre. Les procédures peuvent être complexes, longues ou onéreuses. Les informations s adressent souvent à des experts fiscaux. Que doit-on faire pour y remédier? Pensions En tant que titulaire d une pension (de vieillesse, d invalidité ou de survie), les dispositions relatives à la coordination vous offrent une protection considérable. Vous pouvez recevoir une pension distincte de chaque État membre où vous avez été assuré pendant au moins un an, dans la mesure où vous satisfaites aux conditions prévues par la loi nationale (par ex. en ce qui concerne l âge de la retraite ou les conditions imposées). Votre pension vous sera versée, que vous résidiez au sein de l UE ou de l EEE, sans aucune réduction, modification ni suspension. Cela s applique aux régimes de pension qui sont établis par la loi. La Commission européenne a proposé une directive visant à garantir que vous ne soyez pas non plus pénalisés en ce qui concerne vos droits à pension professionnelle. Celle-ci pourrait être adoptée avant les élections parlementaires de mai Que doit-on faire d autre? Pensez-vous que les États membres reconnaissent vos droits? Santé Qui s acquitte de votre facture médicale en cas d accident ou de maladie lors d un séjour à l étranger? Avez-vous déjà rencontré des difficultés pour avoir accès à des soins de santé dans un autre pays de l UE? Soins programmés. La législation européenne permet que le coût d un traitement médical que vous suivez dans un autre pays de l UE soit pris en charge par l organisme de votre pays, sous certaines conditions et dans certaines limites. Vous devez être soigné dans les mêmes conditions - et au même prix - que tout autre assuré local. À partir d octobre 2013, chaque pays disposera d un point de contact national qui pourra vous informer sur vos droits. Soins non programmés. Quels sont vos droits lorsque vous voyagez dans un autre pays de l UE? Avant de partir pour un séjour de courte durée - qu il s agisse d un voyage d affaires, de vacances ou d études - demandez une carte européenne d assurance maladie à votre organisme d assurance maladie. Si vous tombez malade pendant votre voyage, la carte européenne d assurance maladie vous donne accès aux soins de santé publique aux mêmes conditions que les assurés locaux. Vous pouvez également vous faire rembourser tout ou partie des soins de santé privés à votre retour dans votre pays. Prestations. Vous envisagez de vous installer dans un autre pays de l UE? En fonction de votre situation, vous continuerez d être couvert par la sécurité sociale de votre pays d origine ou vous dépendrez de l organisme de votre pays d accueil. Mais dans un cas comme dans l autre, le droit européen vous garantit une couverture ininterrompue.

12 12 Services publics Les services publics sont essentiels pour fournir aux citoyens des services à la fois durables et accessibles. Toutefois, les frontières entre les secteurs public et privé deviennent de plus en plus floues. Comment garantir la continuité et la qualité? Y a-t-il des services que le secteur privé ne devrait pas fournir? À l inverse, les organismes privés pourraient-il fournir certains services plus efficacement ou apporter des atouts novateurs aux services publics? Comment les outils informatiques et la prestation en ligne de services publics numériques transfrontaliers peuvent-ils contribuer à créer un marché unique du numérique? Que fait l Europe pour s assurer que les services essentiels sont accessibles à tous? Que doit faire l UE, et que ne doit-elle pas faire? 3 e Semaine du 7 au 11 Octobre L Europe, les banques et vous Réponse à la crise Les conséquences de la crise financière demeurent très présentes dans le quotidien des citoyens et des entreprises. La croissance sera proche de zéro dans l UE en Et le taux de chômage est actuellement de 11,8 % dans la zone euro. La réglementation financière est plus que jamais nécessaire pour éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets. C est dans le secteur financier que la crise a commencé, et l Union européenne prend des mesures pour combler les lacunes d un système qui a failli en Nous avons également besoin des mesures visant à garantir que le secteur financier paie sa juste part et que les banques jouent un rôle dans la reprise et le financement de l économie réelle. Stimuler la confiance des consommateurs Il convient de commencer par une union bancaire, qui permettra à toutes les banques de la zone euro d être supervisées par le mécanisme de surveillance européen, sous l égide de la Banque centrale européenne. Il s agit ensuite de créer des fonds nationaux de garantie des dépôts, préfinancés par les banques afin de protéger les déposants à hauteur de euros dans tous les États membres, et de mettre en place un cadre européen pour la résolution des défaillances bancaires qui permettra de garantir que les autorités de résolution disposent des outils nécessaires pour faire face aux faillites bancaires sans recourir aux deniers publics. Quatre propositions de la Commission européenne datant de juillet de l année dernière devraient permettre de renforcer la protection des consommateurs, une fois qu elles seront adoptées : 1 Améliorer les informations fournies aux clients concernant le prix et la disponibilité des prêts hypothécaires et améliorer la surveillance des établissements qui les proposent. 2 Exiger des entités qui vendent des produits d investissement de détail qu elles fournissent à leurs clients un document d information clé qui décrit la performance attendue du produit, mais aussi les risques encourus. 3 Renforcer également la responsabilité concernant la perte des instruments financiers conservés par une banque dépositaire. 4 Mieux protéger les consommateurs de produits d assurance en établissant des règles du jeu équitables entre les différents vendeurs de ces produits, tels que les compagnies d assurance, mais aussi les banques, les courtiers ou même les sociétés de location de voitures. Une législation plus générale relative à la protection des consommateurs constitue un «filet de sécurité» pour les consommateurs, également dans le domaine des services financiers, car elle assure un niveau de protection horizontale commun au niveau de l UE contre les pratiques commerciales déloyales, permettant de combler les éventuelles lacunes des réglementations sectorielles. Vos comptes bancaires Il semble indispensable d améliorer, d une manière très concrète, la relation entre les consommateurs et leurs banques. Tout d abord, en faisant en sorte que tous les Européens aient accès à un compte bancaire de base. C est devenu indispensable pour vivre dans la société actuelle. Pourtant, aujourd hui dans l UE, au moins 58 millions de personnes de plus de 15 ans n ont toujours pas de compte bancaire; 2,5 millions d entre elles parce qu une banque refuse de leur en ouvrir un. La Commission a donc proposé une loi visant à régler ce problème et à garantir l accès à un compte.

13 Single Market news 13 Ensuite, la Commission veut permettre aux consommateurs de mieux faire jouer la concurrence entre les banques, en garantissant la transparence des frais bancaires et la possibilité de changer de banque plus facilement, ce qui est loin d être le cas aujourd hui. Ces mesures sont-elles de nature à rétablir la confiance des consommateurs? Pensez-vous que d autres mesures devraient être mises en place? 4 e semaine du 14 au 18 Octobre ACHeter, VENdrE ET COMMUNIquer EN LIGNE Vente en ligne Si vous êtes une entreprise, même petite, la vente en ligne en Europe offre de véritables perspectives, mais elle n est pas toujours facile! Vous devez être formé et connaître vos obligations en matière de TVA, de protection des consommateurs, de protection des données et trouver des prestataires de services pour la logistique et les paiements transfrontaliers Le réseau Enterprise Europe Network (EEN) existe dans tous les États membres et peut vous apporter de l aide concernant votre activité en ligne. Vos droits en tant que consommateur Le commerce électronique permet aux consommateurs d avoir accès à des biens et des services qu ils ne trouvent pas forcément dans leur pays, ou pas au même prix. La législation de l UE relative à la protection des consommateurs est précieuse pour les personnes qui effectuent des achats sur Internet, renforçant leur confiance pour réaliser des transactions en ligne et transfrontalières. Par exemple, savez-vous que lorsque vous effectuez des achats en ligne, peu importe où le commerçant est établi au sein de l UE, vous disposez d une période de rétractation pour résilier le contrat et vous avez le droit de recevoir des informations adéquates sur le produit, son prix et les conditions du contrat? Les consommateurs sont trop souvent redirigés vers le site de leur pays d origine, n ont pas accès aux mêmes offres, leur carte bancaire étrangère est refusée au moment du paiement ou les frais de livraison sont trop élevés. Et ils ne savent pas à qui s adresser en cas de problèmes Pour les contenus culturels comme les films ou la musique, l offre légale est souvent insuffisante et il est parfois impossible de télécharger des films ou de la musique dans un autre pays de l UE. Est-ce logique dans un marché unique? Après tout, la législation européenne interdit déjà les discriminations injustifiées fondées sur la nationalité ou le pays de résidence, facilite les paiements transfrontaliers et prévoit des mécanismes de règlement des différends. L Europe mène également une politique active afin de protéger les consommateurs des produits contrefaits. Le réseau des centres européens de consommateurs (ECC-NET) est disponible pour aider les consommateurs en cas de problème lorsqu ils effectuent des achats au sein de l UE. Livraisons Ne souhaiteriez-vous pas payer moins cher les livraisons entre deux pays voisins, faciliter la réception de vos colis pour vos achats en ligne et être informé de la date de réception prévue de votre colis? L Union européenne cherche des solutions à toutes ces questions. Partager vos idées, vos photos en ligne Vous communiquez avec vos amis et votre famille sur les médias sociaux? Vous partagez vos idées, vos photos et vos vidéos sur des réseaux sociaux et d autres plateformes en ligne? La plupart de ces interactions impliquent la transmission de données personnelles, et leur protection est un droit fondamental au sein de l UE. Saviez-vous que la législation européenne permet de protéger vos données privées contre les usages abusifs et d assurer la protection des libertés individuelles et le respect de la loi sur Internet? Débat de clôture : 23 octobre Un débat final de clôture retransmis à la télévision et sur Internet auquel assisteront des dirigeants de l UE de haut niveau, des représentants de la société civile, ainsi que les participants qui se sont le plus impliqués au cours du Mois du marché unique sera diffusé pour présenter ses principaux faits saillants et conclusions. En savoir plus :

14 14 Des comptes bancaires moins chers, plus transparents et accessibles à tous Les comptes bancaires sont devenus des éléments essentiels de notre vie quotidienne, que ce soit pour effectuer et recevoir des paiements, faire des achats en ligne ou payer les factures courantes (téléphone, gaz, électricité). À l heure actuelle, les citoyens ne peuvent participer pleinement à la vie en société s ils n ont pas de compte bancaire de base. Or, dans l Union européenne, 56 millions de consommateurs âgés de plus de 15 ans n ont pas de compte de paiement, d après des études récentes. La Commission prévoit de permettre à tous les consommateurs d ouvrir un compte bancaire, d en abaisser le coût et de faciliter le changement de compte bancaire 1. BANque Avantages pour les consommateurs La directive proposée vise à renforcer la concurrence sur le marché des services financiers au profit des consommateurs. Pour le garantir, tous les citoyens européens doivent d abord avoir accès à des services de compte de paiement de base. Avec la législation du marché unique, les banques peuvent désormais exercer leurs activités dans l ensemble de l Union européenne et proposer leurs services dans un État membre autre que celui où elles sont établies, mais les citoyens n ont pas les mêmes avantages, car ils sont souvent dans l impossibilité d ouvrir un compte bancaire dans un autre État membre ou de changer facilement de banque. En outre, les consommateurs paient souvent le prix fort pour les services bancaires et ne sont pas informés sur la manière dont les frais sont facturés. Les trois domaines en bref La nouvelle directive couvre trois domaines : la transparence des frais liés aux comptes de paiement, le changement de compte de paiement et l accès à un compte de paiement.

15 Single Market news 15 ««[Cette] proposition va enfin donner à tous les citoyens européens l accès à un compte bancaire de base, et leur permettre de participer pleinement à la société dans laquelle ils vivent et de tirer parti des avantages du marché unique.» Commissaire Michel Barnier (Marché intérieur et services) 1 La transparence des frais liés aux comptes de paiement Tous les prestataires de services de paiement doivent fournir aux consommateurs les documents suivants : un document d information sur les frais, énumérant les services les plus couramment fournis et les frais facturés pour chacun d eux; un relevé de frais, portant sur les frais facturés par le prestataire de services de paiement au cours des douze mois précédents pour les services fournis en rapport avec le compte de paiement; sur demande, un glossaire des termes utilisés en ce qui concerne les comptes de paiement, accompagnés de leur définition. Le document d information sur les frais doit être rédigé à l aide d une terminologie normalisée et sous une forme normalisée dans l ensemble de l UE, afin de faciliter la comparaison entre les offres des différents prestataires de services de paiement. Il doit exister, dans chaque État membre, au moins un site web comparateur indépendant, qui collecte les informations relatives aux frais facturés par les prestataires de services de paiement. Les consommateurs pourront ainsi comparer facilement les conditions et les tarifs applicables aux comptes de paiement offerts. 2 Changement de compte de paiement L objectif est d établir une procédure simple et rapide pour passer d un compte de paiement à un autre. Lorsqu un consommateur demande à transférer vers un autre compte tout ou partie de ses ordres de paiement récurrents (tels que les ordres de virement ou de prélèvement), les prestataires de services de paiement doivent se charger de toutes les formalités nécessaires au changement. Les clients peuvent également demander le transfert du solde restant de leur ancien compte et la clôture de celui-ci. Les prestataires de services de paiement doivent effectuer ce changement dans un délai de 15 jours (30 jours si le changement est effectué entre des prestataires situés dans différents pays de l UE), et ce gratuitement, à moins qu il n implique des services normalement facturés par les banques aux clients. Enfin, les prestataires de services de paiement doivent fournir aux consommateurs des informations adéquates sur leur droit de changer de compte bancaire et sur la procédure à suivre à cet effet. 3 Accès à un compte de paiement Les consommateurs doivent pouvoir ouvrir un compte de paiement auprès d au moins un prestataire de services de paiement d un État membre de l UE, même s ils ne résident pas dans ce pays. Les consommateurs auront un droit d accès à un compte de paiement assorti de prestations de base, quel que soit leur lieu de résidence dans l UE ou leur situation financière personnelle. Les États membres doivent faire en sorte qu au moins un prestataire de services de paiement propose un compte de base sur leur territoire, et informer le public de l existence de ces comptes. Le prestataire de services de paiement ne peut pas invoquer la situation financière d une personne pour refuser l ouverture d un compte. La directive énumère les services essentiels auxquels ce type de compte doit être assorti, notamment les retraits, les virements et l utilisation d une carte de débit, ainsi que des prestations de banque en ligne et de paiement en ligne. Les découverts ou facilités de crédit ne seront pas autorisés pour les comptes de base.

16 16 ««En facilitant la comparaison des frais et le changement de compte bancaire, nous espérons aussi voir les banques proposer de meilleures offres et baisser leurs prix.» Commissaire Michel Barnier (Marché intérieur et services) Ces trois domaines sont étroitement liés. Les mesures relatives à la transparence des frais liés aux comptes de paiement permettent aux consommateurs d obtenir des informations complètes sur l offre disponible sur le marché et les mesures sur le changement de compte permettent aux personnes de changer de compte si une meilleure offre est disponible. Pourquoi maintenant? Des efforts ont déjà été déployés dans ces domaines : l incitation à l autorégulation du secteur, l adoption en juillet 2011 d une recommandation de la Commission sur l accès à un compte de paiement de base, etc. Toutefois, les progrès sont insuffisants. C est la raison pour laquelle des mesures juridiquement contraignantes et plus globales en matière de comptes de paiement sont nécessaires. Voici un exemple qui illustre ce propos : au mois de février de l année dernière, la Commission a publié les résultats d une «évaluation mystère» visant à contrôler l efficacité de l initiative d autorégulation dans les 28 États membres de l UE. Des clients-mystère ont testé les informations relatives au changement de compte bancaire. Huit clients sur dix ont été confrontés à des difficultés. En outre, l étude a démontré que : seuls 19 % des clients-mystère avaient été en mesure d ouvrir un compte dans une nouvelle banque et de transférer un ordre permanent en suivant le processus d autorégulation fondé sur les principes communs; les informations étaient insuffisantes : l étude a conclu que 86 % des consommateurs qui se renseignent sur un changement de compte dans une agence bancaire, en ligne ou par téléphone, reçoivent des informations d au moins une de ces sources, mais que la qualité de ces informations varie énormément. 14 % des consommateurs n ont reçu aucune information. Les employés de banque eux-mêmes n étaient pas bien informés sur le changement de compte. L étude indique que les consommateurs ont toujours des difficultés à comparer les offres et les tarifs applicables aux comptes de paiement de différents prestataires de services de paiement. En outre, dans certains cas, les consommateurs ne sont toujours pas en mesure d ouvrir un compte de paiement dans un État membre de l UE dont ils ne sont pas résidents. Répercussions sur les prestataires de services de paiement Les prestataires de services de paiement doivent fournir le service de changement de compte aux consommateurs qui le demandent et fournir des informations à cet égard sur leurs sites web et dans leurs agences. Si le consommateur doit s acquitter de frais en raison du non-respect des délais établis dans la procédure de changement, le prestataire de services devra rembourser ces frais. En outre, les consommateurs se verront proposer un système de règlement extrajudiciaire des litiges en cas de conflit avec le prestataire de services. Pour que tout cela fonctionne dans la pratique, les prestataires de services de paiement doivent utiliser la terminologie normalisée dans le format standard établi par la directive. Des termes normalisés seront définis uniquement pour les services les plus représentatifs. Pour tous les autres services, les prestataires de services de paiement continueront d utiliser la terminologie non normalisée dans les documents contractuels ou commerciaux. Ces propositions n empêchent en aucune façon les prestataires de services de paiement de proposer de nouveaux services ou de modifier les tarifs de leurs comptes de paiement. L objectif n est pas d uniformiser les produits, mais d harmoniser la manière dont les informations sur les frais sont fournies aux consommateurs sans être trop prescriptif.

17 Single Market news 17 L élément transfrontalier L objectif est de permettre aux consommateurs qui souhaitent ouvrir et utiliser un compte de paiement afin d accéder à des services de paiement de base où que ce soit dans l UE pour leurs transactions courantes. n ont pas une bonne raison d établir une relation bancaire dans ce pays. En ce qui concerne le risque d exploitation criminelle du système financier, de telles pratiques sont couvertes par la directive relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme 2. La résidence ne doit pas être invoquée pour empêcher les personnes qui ont besoin d accéder aux services de paiement. Pendant de nombreuses années, la Commission a reçu des lettres de citoyens qui se sont vu refuser l accès à un compte de paiement au motif qu ils ne résident pas dans le pays concerné. Ces consommateurs sont souvent, mais pas toujours, des travailleurs temporaires, des étudiants ou des stagiaires résidant temporairement ou partiellement dans l État membre d accueil. Il est peu probable que des consommateurs ouvrent un compte de paiement de base dans un État membre s ils 1 Le 8 mai, la Commission a publié sa proposition de directive sur la transparence et la comparabilité des frais liés aux comptes de paiement, sur le changement de compte de paiement et sur l accès à un compte de paiement de base. 2 index_fr.htm

18 18 Entretien avec le Commissaire Barnier sur l union bancaire «La création d un mécanisme de surveillance unique est une étape importante de la construction d une union bancaire» «Commissaire Michel Barnier (Marché intérieur et services) Tommaso Padoa-Schioppa, ancien membre du directoire de la BCE, avait présagé seulement quelques semaines après l introduction de l euro en 1999 qu une union monétaire européenne demanderait un organe efficace et collectif de surveillance des banques de la zone euro. Pourquoi l union bancaire a-t-elle mis tant de temps à se concrétiser? La création d un mécanisme de surveillance unique est une étape importante de la construction d une union bancaire, qui à son tour renforcera notre union économique et monétaire. Aurions-nous pu agir plus tôt? La création de l Autorité bancaire européenne sur la base du rapport Larosière est l un des premiers projets que j ai menés à bien durant mon mandat, et même si l ABE dispose uniquement de pouvoirs de coordination et de médiation, de nombreux États membres se sont montrés réticents à créer une telle autorité européenne. C est seulement lorsque la crise a frappé que nous avons pu gagner le soutien de tous les États membres, lors du Conseil européen de juin 2012, afin de créer une réelle autorité européenne de surveillance. Le Conseil européen a également déterminé l utilisation du traité existant pour conférer des tâches de surveillance à la Banque centrale européenne (BCE). L Europe continue d être confrontée à des difficultés économiques, et dans certains États membres, le risque d un effondrement des établissements financiers ne peut être totalement écarté. Quels enseignements avons-nous tirés pendant la crise? Le principal enseignement que nous avons tiré est qu il est nécessaire d assurer la stabilité et l efficacité des marchés financiers, et donc de restaurer la confiance qu ont les citoyens dans ceux-ci. Nous devons veiller à ce que le secteur financier soutienne l économie réelle, jetant ainsi les bases d un retour à la croissance et à la création d emplois. Les nouvelles règles sur les fonds propres et les exigences de liquidité des banques, par exemple, ainsi que l obligation de compensation et de déclaration des contrats dérivés, sont essentiels pour garantir que le secteur financier pose moins de risques pour la société et pour accroître sa résistance. Quels sont les avantages du mécanisme de surveillance unique? Le mécanisme de surveillance unique (MSU) sera un outil qui contribuera à mettre fin à la spirale négative entre la dette souveraine et les banques. Une crise bancaire au sein d un pays de la zone euro peut entraîner des pressions sur les finances publiques, avec des risques de propagation au sein de la zone euro. Les tensions sur le marché de la dette souveraine et le secteur bancaire se sont mutuellement alimentées, créant de graves problèmes de financement pour les gouvernements et de nombreux intervenants sur le marché.

19 Single Market news 19 Le MSU est également essentiel pour parachever l Union économique et monétaire. Si nous souhaitons avoir une politique monétaire efficace, il nous faut un système bancaire européen unique. Et cela commence par un système européen de surveillance unique. Mais le MSU doit également réduire la fragmentation du système bancaire. La crise a débouché sur une nouvelle nationalisation des activités bancaires, avec une réduction des financements transfrontaliers et de nombreuses possibilités perdues pour les citoyens et les entreprises. Quand le nouveau système de surveillance dirigé par la BCE pourra-t-il fonctionner? Le MSU devrait être pleinement opérationnel 12 mois après l entrée en vigueur du règlement sur le MSU, durant l été 2014 je l espère. Afin de permettre une transition en douceur vers le nouveau mécanisme, la BCE et les autorités nationales de surveillance ont besoin d une certaine souplesse pour se préparer à leurs nouvelles responsabilités tout en veillant à ce que le mécanisme reste suffisamment ambitieux pour répondre aux attentes du marché. Quels États membres participeront au nouveau système de surveillance? Le MSU s applique à tous les États membres de la zone euro et est ouvert à la participation d autres États membres qui souhaitent s engager sur le chemin d une intégration approfondie en ce qui concerne la surveillance bancaire. Les États membres ne faisant pas partie de la zone euro peuvent décider de rejoindre le MSU en établissant une collaboration étroite entre leurs autorités de surveillances et la BCE. Dans ce cas, ils peuvent, sur un pied d égalité avec les États membres de la zone euro, participer aux activités du nouveau conseil de surveillance, qui est chargé de la planification et de l exécution des tâches de surveillance confiées à la BCE. À l avenir, les banques de la zone euro seront-elles contrôlées depuis Francfort? La BCE assume ses fonctions au sein d un MSU composé de la BCE et des autorités nationales de surveillance. Le règlement sur le MSU confèrera à la BCE des tâches et pouvoirs de surveillance portant sur tous les établissements de crédit situés dans la zone euro. Par exemple, toutes les banques recevront à l avenir l agrément de la BCE. Mais la BCE ne peut à elle seule se charger des tâches quotidiennes de surveillance et de l élaboration des décisions. Il lui incombera en particulier d assurer la surveillance directe des banques dont les actifs dépassent les 30 milliards d euros ou représentent au moins 20 % du PIB de leur pays d origine, ou qui ont demandé ou reçu une assistance financière publique du Fonds européen de stabilité financière (FESF) ou du Mécanisme européen de stabilité (MES). Les autorités nationales de surveillance seront quant à elles chargées des décisions individuelles de surveillance portant sur les banques plus petites. La BCE peut toutefois décider à tout moment de surveiller directement une ou plusieurs banques. Vous avez promis aux citoyens européens que l objectif final de l union bancaire était de ne plus utiliser l argent des contribuables pour renflouer les banques. Dans le cadre de la nouvelle union bancaire, qui paiera la facture en cas d effondrement d une banque d importance systémique? Nous sommes parvenus à un accord avec le Parlement et le Conseil sur des règles relatives aux exigences de fonds propres des banques, et les propositions en cours concernant les programmes de garantie des dépôts bancaires et le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances devraient bientôt aboutir. Les nouvelles règles relatives aux fonds propres et à la liquidité seront essentielles pour prévenir les crises bancaires, avec une action plus attentive de la part des autorités de surveillance. Mais si une crise survenait tout de même, nos mesures de résolution devraient garantir que chaque État membre pourra prendre des mesures préventives, par exemple dissoudre une équipe de direction ou obliger une banque à vendre des actifs. Un nouvel outil de recapitalisation interne garantirait que les actionnaires et les créanciers prennent en charge le coût d une restructuration bancaire. Si cela n est pas suffisant, notre proposition prévoit que chaque pays devra avoir un fonds national à des fins de résolution et de garantie des dépôts. Voilà les principaux outils qui permettront à l union bancaire de fonctionner pleinement. Cet été, la Commission ira plus loin en proposant un mécanisme de résolution unique qui régira la résolution des banques au sein de l union bancaire, permettant ainsi de réagir rapidement et de manière crédible à une crise bancaire, et d éviter sa propagation au sein de la zone euro. Un rôle important du mécanisme de résolution unique sera de confirmer la prise en charge des coûts de résolution par les banques et leurs actionnaires et créanciers. Si cela n est pas suffisant, et seulement à titre exceptionnel, le mécanisme de résolution unique recourra à des facilités de financement fournies par le secteur, en fonction de mécanismes de soutien public appropriés.

20 20 La passation électronique de marchés plus simple, meilleur marché et plus efficace La Commission prévoit de généraliser la passation électronique de marchés au sein de l UE en la rendant plus simple, meilleur marché et plus efficace pour toutes les parties concernées 1. Qu est-ce que la passation électronique de marchés? La passation électronique de marchés publics, ou passation de marchés en ligne, se réfère à l utilisation par les organismes publics de la communication électronique ou de transactions électroniques lorsqu ils achètent des fournitures ou des services ou lorsqu ils octroient des travaux publics. On estime que le marché européen des marchés publics s est élevé à plus de milliards d euros en 2011, soit environ 19 % du PIB de l UE. Les marchés publics constituent l une des plus grandes dépenses des États membres et une part importante du marché unique. 2. Rendre la communication électronique, y compris les procédures de passation de marchés (fournitures, services et travaux) obligatoire pour tous les pouvoirs adjudicateurs au niveau central, régional et local. 3. Adopter des dispositions plus détaillées afin d encourager l interopérabilité des procédures de passation électronique de marchés. Présentation de la stratégie 2 Voici quelques exemples de mesures qui soutiennent les acteurs de la passation électronique de marchés publics, particulièrement les petites et moyennes entreprises : La passation électronique de marchés simplifie considérablement les procédures de passation de marchés. Elle réduit le gaspillage et permet de faire baisser les prix et de renforcer la qualité en stimulant la concurrence au sein du marché unique. De cette manière, elle contribue à ce que les services soient fournis de manière plus efficace. Elle permet également de réduire les coûts. Les entités et les pouvoirs adjudicateurs qui sont déjà passés à la passation électronique de marchés indiquent avoir réalisé entre 5 % et 20 % d économies. Vers la généralisation de la passation électronique de marchés 1. Les propositions législatives suggèrent une transition progressive vers la passation électronique de marchés au sein de l UE, en rendant les moyens de communication électronique obligatoires pour certaines étapes de la procédure de passation de marchés, notamment la notification électronique des appels d offres et la disponibilité de documentation électronique relative aux appels d offres. soutien financier et technique à la création d infrastructures de passation électronique de marchés publics par l intermédiaire des programmes et instruments de financement de l UE; identification et partage de bonnes pratiques; suivi de la diffusion de la passation électronique de marchés et de ses avantages; mise en place d une vaste stratégie de diffusion visant à informer les parties prenantes des avantages de la passation électronique de marchés publics. Initiative à venir : la facturation électronique La facturation électronique devrait contribuer à une administration sans papier 3. L introduction de mesures législatives qui généraliseront la facturation électronique dans la passation de marchés publics fera du secteur public un «marché pilote» de la facturation électronique et promouvra sa plus grande utilisation dans l économie.

Document de travail des services de la Commission. Consultation sur les comptes bancaires

Document de travail des services de la Commission. Consultation sur les comptes bancaires COMMISSION EUROPÉENNE Direction générale du marché intérieur et des services Direction générale de la santé et des consommateurs 20.3.2012 Document de travail des services de la Commission Consultation

Plus en détail

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

l entrepreneuriat social

l entrepreneuriat social L Initiative pour l entrepreneuriat social de la Commission européenne Marché intérieur et services La version électronique de la présente brochure est disponible à l adresse : http://ec.europa.eu/internal_market/publications/docs/sbi-brochure/sbi-brochure-web_fr.pdf

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

La coordination des soins de santé en Europe

La coordination des soins de santé en Europe La coordination des soins de santé en Europe Droits des personnes assurées et des membres de leur famille selon les règlements (CE) n 883/2004 et (CE) n 987/2009 La coordination des soins de santé en

Plus en détail

CONTRAT DE MOBILITE 2015-2016 POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes)

CONTRAT DE MOBILITE 2015-2016 POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes) 1 CONTRAT DE MOBILITE 2015-2016 POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes) Nom légal complet de l établissement d envoi et code Erasmus

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE 26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE Helsinki (7-8 avril 2005) Les aspects sociaux de la justice La recherche de solutions juridiques aux problèmes d endettement dans une société de crédit

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS

GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS GROUPE DE CONTACT DES DIRECTEURS PREMIÈRE ÉDITION (4 Juin 2014) LISTE DE CONTROLE POUR ENGAGER UN BON CONSULTANT I. Travaux préparatoires en interne II. Critères personnels concernant le consultant III.

Plus en détail

L UNION BANCAIRE 1. LE MÉCANISME DE SURVEILLANCE UNIQUE (MSU) 1.1. PRÉPARATION

L UNION BANCAIRE 1. LE MÉCANISME DE SURVEILLANCE UNIQUE (MSU) 1.1. PRÉPARATION 1. L UNION BANCAIRE Dans la zone euro, l extension de la crise à certains marchés de dettes souveraines a illustré qu une union monétaire réclame, outre une coordination renforcée des politiques budgétaires

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Devenir un gestionnaire de personnes

Devenir un gestionnaire de personnes Devenir un gestionnaire de personnes SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Déterminer vos besoins Trouver les bonnes personnes Conserver les bons employés SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Le passage de personne d

Plus en détail

Réponse des autorités françaises à la consultation de la Commission européenne sur l accès à un compte de paiement de base

Réponse des autorités françaises à la consultation de la Commission européenne sur l accès à un compte de paiement de base Novembre 2010 Réponse des autorités françaises à la consultation de la Commission européenne sur l accès à un compte de paiement de base La France partage pleinement le souci de la Commission européenne

Plus en détail

L assurance qualité N 4. Décembre 2014

L assurance qualité N 4. Décembre 2014 N 4 L assurance qualité Décembre 2014 L es investissements dans les systèmes et services d orientation tout au long de la vie (OTLV) doivent démontrer le bénéfice pour les individus, les communautés et

Plus en détail

Information et sensibilisation des consommateurs à l égard des risques importants liés aux produits hypothécaires

Information et sensibilisation des consommateurs à l égard des risques importants liés aux produits hypothécaires Information et sensibilisation des consommateurs à l égard des risques importants liés aux produits hypothécaires Le Conseil canadien des autorités de réglementation des courtiers hypothécaires (CCARCH)

Plus en détail

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR?

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? Une question européenne mais traitée dans chaque Etat membre L avenir des systèmes de retraite et ses conséquences sur la zone euro, internationalise

Plus en détail

DOCUMENT DE CONSULTATION

DOCUMENT DE CONSULTATION COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 10.4.2015 C(2015) 2303 final DOCUMENT DE CONSULTATION Première phase de consultation des partenaires sociaux au titre de l article 154 du TFUE concernant une consolidation

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Informations utiles en vue d un séjour en Suisse

Informations utiles en vue d un séjour en Suisse Informations utiles en vue d un séjour en Suisse CH-4501 Soleure Dornacherstrasse 28A Case Postale 246 Téléphone 032 346 18 18 Téléfax 032 346 18 02 info@ch-go.ch www.ch-go.ch Table des matières Introduction...

Plus en détail

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée Juin 2013 QUESTIONNAIRE REPONSE DES AUTORITES FRANCAISES CONSULTATION SUR LES RÉSULTATS DE L ÉTUDE SUR LA SITUATION ACTUELLE ET LES PERSPECTIVES DES SOCIÉTÉS MUTUELLES EN EUROPE Question 1: Informations

Plus en détail

LES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF

LES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF LES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF La présente publication est soutenue financièrement par le programme de l Union européenne pour l emploi et la solidarité sociale PROGRESS (2007-2013)

Plus en détail

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE Source: Eurostat, 2014, sauf indication contraire Les données se rapportent aux ressortissants de pays tiers, dont le lieu de résidence habituel se trouvait dans un pays hors

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Sommaire Qu est-ce que la pension AOW? 2 A qui est destinée la pension AOW? 2 Quand aurez-vous droit à la pension AOW? 4 Résider dans un pays et travailler

Plus en détail

Foire aux questions (FAQ)

Foire aux questions (FAQ) Règlement (CE) n 924/2009 concernant les paiements transfrontaliers dans la Communauté (Règlement concernant l égalité des frais pour les paiements nationaux et transfrontaliers) Foire aux questions (FAQ)

Plus en détail

Etablissant des exigences techniques pour les virements et les prélèvements en euros et modifiant le règlement (CE) n 924/2009

Etablissant des exigences techniques pour les virements et les prélèvements en euros et modifiant le règlement (CE) n 924/2009 Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL Etablissant des exigences techniques pour les virements et les prélèvements en euros et modifiant le règlement (CE) n 924/2009 Position du BEUC

Plus en détail

Soyez membre d un conseil : une ressource pour les femmes

Soyez membre d un conseil : une ressource pour les femmes Juin 2011 Soyez membre d un conseil : une ressource pour les femmes Pourquoi être membre d un conseil Les gens siègent à des conseils pour diverses raisons. Parfois, ils cherchent une façon de redonner

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

Concours de recrutement de professeurs de français - Genève - 2006. Note d information

Concours de recrutement de professeurs de français - Genève - 2006. Note d information OFFICE DES NATIONS UNIES A GENEVE UNITED NATIONS OFFICE AT GENEVA Concours de recrutement de professeurs de français - Genève - 2006 Note d information 1. Un concours de recrutement de professeurs de français

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016

DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016 DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016 OBJECTIFS - Soutenir la mobilité internationale des étudiants lorrains au sein des cursus universitaires

Plus en détail

CONTRAT DE MOBILITE POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+

CONTRAT DE MOBILITE POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ CONTRAT DE MOBILITE POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ Nom légal complet de l établissement d envoi et code Erasmus si applicable : UNIVERSITE PARIS DAUPHINE FPARIS 009 Adresse (adresse

Plus en détail

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : ÉLÉVATION DES PLAFONDS À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2002

Plus en détail

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience «Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience UNIVERSITE PARIS 8 ENTREPRISE FNAIM Monter les salariés

Plus en détail

Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais

Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais Dans les écoles de maturité des gymnases du canton de Vaud Edition 2014 Département de la formation, de la jeunesse

Plus en détail

Année internationale de la jeunesse. 12 août 2010-11 août 2011. asdf. Dialogue et compréhension mutuelle. Nations Unies

Année internationale de la jeunesse. 12 août 2010-11 août 2011. asdf. Dialogue et compréhension mutuelle. Nations Unies Année internationale de la jeunesse 12 août 2010-11 août 2011 Dialogue et compréhension mutuelle asdf Nations Unies «Nous devons nous engager sans réserve pour que les jeunes aient accès à l éducation,

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

CAP Assurance de Protection juridique

CAP Assurance de Protection juridique Clients privés/clients entreprises CAP Assurance de Protection juridique Protection juridique globale pour tous: privalex, firmalex et contrat spécial w.cap.ch A company of Il est important d avoir des

Plus en détail

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

Étude de marché. Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN

Étude de marché. Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN Étude de marché Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN EDMS N : 1382269 MS-4034/GS Afin d être pris en considération en tant que soumissionnaire

Plus en détail

OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL À : &' 1$,'6 M. Richard Drouin, O.C., c.r. Président, Commission d examen sur la rémunération des juges 2CVTKEM,/QPCJCP DATE :

Plus en détail

Comité économique et social européen Section spécialisée "Emploi, affaires sociales, citoyenneté" Observatoire du marché du travail

Comité économique et social européen Section spécialisée Emploi, affaires sociales, citoyenneté Observatoire du marché du travail Comité économique et social européen Section spécialisée "Emploi, affaires sociales, citoyenneté" Observatoire du marché du travail Étude pilote sur la mise en œuvre au niveau national des politiques de

Plus en détail

La Régie des rentes du Québec

La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec est chargée d appliquer la Loi sur le régime de rentes du Québec et la Loi sur les régimes complémentaires de retraite. De plus, elle administre

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

with the support of EFMET cooperation partners:

with the support of EFMET cooperation partners: Recommandations à la Commission Européenne sur le rôle de l enseignement musical et de la formation musicale professionnelle dans le nouveau programme européenne pour la culture with the support of EFMET

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

Membre de la Commission européenne, chargé du Marché intérieur et des Services

Membre de la Commission européenne, chargé du Marché intérieur et des Services SPEECH/13/XXX Michel BARNIER Membre de la Commission européenne, chargé du Marché intérieur et des Services Dématérialisation de la commande publique : un levier de modernisation de l administration publique

Plus en détail

Le financement de l apprentissage informel

Le financement de l apprentissage informel Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur

Plus en détail

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER?

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? 2/09/2008-22/10/2008 329 réponses PARTICIPATION Pays DE - Allemagne 55 (16.7%) PL - Pologne 41 (12.5%) DK - Danemark 20 (6.1%) NL - Pays-Bas 18 (5.5%) BE

Plus en détail

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE C 352/4 FR Journal officiel de l'union européenne 7.10.2014 III (Actes préparatoires) BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE AVIS DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE du 25 juillet 2014 sur une proposition de directive

Plus en détail

La création d une agence autonome présenterait les avantages et inconvénients suivants, recensés à travers l étude:

La création d une agence autonome présenterait les avantages et inconvénients suivants, recensés à travers l étude: RÉSUMÉ Contexte de l étude Le 4 septembre 2003, le Parlement européen a adopté une résolution contenant des recommandations à la Commission sur les langues européennes régionales et moins répandues les

Plus en détail

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 12.9.2012 COM(2012) 512 final 2012/0244 (COD) Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant le règlement (UE) n 1093/2010 instituant une Autorité

Plus en détail

Votre compte Sélect Banque Manuvie peut continuer à travailler... même lorsque vous ne le pouvez pas. L assurance crédit Sélect Banque Manuvie

Votre compte Sélect Banque Manuvie peut continuer à travailler... même lorsque vous ne le pouvez pas. L assurance crédit Sélect Banque Manuvie Votre compte Sélect Banque Manuvie peut continuer à travailler... même lorsque vous ne le pouvez pas L assurance crédit Sélect Banque Manuvie 1 Sans revenu, auriez-vous encore une maison? Si vous avez

Plus en détail

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity. Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations

Plus en détail

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Edition 2013-2014 Mobilités sortantes GUIDE ETUDIANT ERASMUS Student Mobility for Placements SOMMAIRE Ce que vous devez savoir sur la mobilité ERASMUS Préparer son stage professionnel en Europe Les aides

Plus en détail

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification

Plus en détail

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux INTERPOL I-Checkit Pour votre sécurité I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux criminels et

Plus en détail

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Introduction Le Groupe Co-operators limitée est détenu et dirigé par 45 membres-propriétaires de tout le Canada, issus

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Gérer votre patrimoine.

Gérer votre patrimoine. Gérer votre patrimoine. Planifier votre avenir. Nous vivons dans un monde en constante évolution. 2 Introduction Introduction 3 Gérer votre patrimoine dans un monde en constante évolution. Nous vivons

Plus en détail

Informations aux athlètes en matière de fiscalité et de finances

Informations aux athlètes en matière de fiscalité et de finances Table des matières 1. Introduction 2. Revenus 3. Dépenses 4. Impôts 5. Budget 6. Planification financière 7. Assurances 8. Épargne-retraite 9. Autres responsabilités 10. Remarques finales 1 1. Introduction

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Master en Gouvernance et management des marchés publics en appui au développement durable

Master en Gouvernance et management des marchés publics en appui au développement durable Master en Gouvernance et management des marchés publics en appui au développement durable Turin, Italie Contexte Le Centre international de formation de l Organisation internationale du Travail (CIF-OIT)

Plus en détail

La situation du Cloud Computing se clarifie.

La situation du Cloud Computing se clarifie. Résumé La situation du Cloud Computing se clarifie. Depuis peu, le Cloud Computing est devenu un sujet brûlant, et à juste titre. Il permet aux entreprises de bénéficier d avantages compétitifs qui leur

Plus en détail

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches

Plus en détail

Le comité d entreprise

Le comité d entreprise Le comité d entreprise En bref Dans les entreprises de 50 salariés et plus, le chef d entreprise est tenu d organiser la mise en place d un comité d entreprise (CE) composé de représentants élus du personnel

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière La BRI Au service de la stabilité monétaire et financière Fondée le 17 mai 1930, la BRI est la plus ancienne organisation financière internationale. Outre son siège social, à Bâle (Suisse), elle possède

Plus en détail

La mobilité des travailleurs européens : du détachement à l expatriation. Atelier de la Profession

La mobilité des travailleurs européens : du détachement à l expatriation. Atelier de la Profession La mobilité des travailleurs européens : du détachement à l expatriation Atelier de la Profession INTERVENANTS Pierre FAUCHER Expert-Comptable Rapporteur en charge du social Henri SCHMELTZ Expert-Comptable

Plus en détail

GUIDE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE AGIRC ET ARRCO LE LIVRET DU RETRAITÉ. n o 2. Le livret du retraité

GUIDE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE AGIRC ET ARRCO LE LIVRET DU RETRAITÉ. n o 2. Le livret du retraité GUIDE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE AGIRC ET ARRCO LE LIVRET DU RETRAITÉ Guide salariés n o 2 MARS 2015 Le livret du retraité Sommaire La retraite, en bref... 3 Points clés... 4 Points de repères... 8 Points

Plus en détail

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Ce projet est cofinancé par l Union européenne 2 Europe Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Prise de position

Plus en détail

Âge effectif de sortie du marché du travail

Âge effectif de sortie du marché du travail Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Âge effectif de sortie du marché du travail Merci

Plus en détail

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) 1. Le MSU est l un des piliers de l Union bancaire européenne 2. La mise en œuvre opérationnelle

Plus en détail

Ménage/Haushalt. Etude comparative des frais bancaires usuels. de Konsument. (mai 2010)

Ménage/Haushalt. Etude comparative des frais bancaires usuels. de Konsument. (mai 2010) Etude comparative des frais bancaires usuels (mai 2010) En novembre 2008, l ULC avait réalisé une étude destinée à comparer les frais bancaires usuels appliqués par six banques luxembourgeoises. Le même

Plus en détail

Le projet de système des paiements en euros

Le projet de système des paiements en euros Jean-François Pons, Fédération Bancaire Française Le projet de système des paiements en euros (SEPA) =Single Euro Payment Area Conférence de l Union des banques du Maghreb sur la carte bancaire, Hammamet,

Plus en détail

Pôle emploi international Service juridique Expaconseil. La protection sociale du salarié en poste à l étranger

Pôle emploi international Service juridique Expaconseil. La protection sociale du salarié en poste à l étranger La protection sociale du salarié en poste à l étranger La sécurité sociale française distingue deux statuts : le détachement et l expatriation. Pour résumer il est possible de dire que le détacher reste

Plus en détail

Aide pour une complémentaire santé

Aide pour une complémentaire santé Aide pour une complémentaire santé Vous trouverez dans ce dossier tout ce dont vous avez besoin pour obtenir l Aide pour une complémentaire santé, une présentation du dispositif, une demande à compléter,

Plus en détail

Facilitez vos démarches, Étudiants étrangers. renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES. www.prefecturedepolice.

Facilitez vos démarches, Étudiants étrangers. renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES. www.prefecturedepolice. Facilitez vos démarches, renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES Étudiants étrangers Pour obtenir une information ou connaître l adresse du point d accueil le plus proche de chez

Plus en détail

Le CPAS (Centre Public d Action Sociale), qu est-ce que c est?

Le CPAS (Centre Public d Action Sociale), qu est-ce que c est? Le CPAS (Centre Public d Action Sociale), qu est-ce que c est? Version n : 1 Dernière actualisation : 13-10-2006 1) A quoi sert cette fiche? 2) Qu est-ce qu un CPAS (Centre Public d Action Sociale)? 3)

Plus en détail

Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur DOCUMENT DE TRAVAIL

Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur DOCUMENT DE TRAVAIL PARLEMENT EUROPÉEN 2009-2014 Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur 3.3.2010 DOCUMENT DE TRAVAIL sur la proposition de directive relative aux droits des consommateurs - COM(2008)614/3-2008/0196(COD)

Plus en détail