DIRECTIVE ADMINISTRATIVE Conseil scolaire acadien provincial



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Page 1 de 5 1. Définition : Par catastrophe majeure, on entend une circonstance exceptionnelle qui bouleverserait la vie de l école durant plusieurs jours, à titre d exemple, un incendie, une catastrophe naturelle, un homicide, une explosion, etc. Dans un tel cas, il peut devenir très lourd pour les administrateurs en place de traiter à la fois avec les différents intervenants (policiers, pompiers, agents d assurances, experts en sinistre, enquêteurs, travailleurs sociaux, etc.) et avec le public et les médias. Il est donc important de mettre des procédures en place pour tenter de minimiser la pression sur les dirigeants, pour assurer la meilleure transmission de l information et pour offrir le meilleur support aux personnes affectées, qu il s agisse d élèves, de parents, de membres du personnel ou autres. En ce qui a trait aux communications comme telles, le mot d ordre est de maintenir une communication constante, transparente et pro active. Lors d une catastrophe, la situation évolue rapidement. Les porte-parole officiels et le personnel des communications doivent obtenir rapidement les renseignements précis sur ces changements. L approche de communication utilisée doit être celle de la sensibilité et de la compétence. Sensibilité: Il faut insister sur le fait que la notion de sécurité guide toutes les activités et pouvoir démontrer que le CSAP agit en bon parents de famille dans les circonstances. Compétence: Il faut faire savoir que le CSAP a un plan d intervention, que le personnel connaît son rôle et que toutes les précautions raisonnables sont prises pour réduire les impacts au minimum.

Page 2 de 5 Exemples de messages : Nous sommes conscients des préoccupations - des élèves, des parents, du personnel et de la communauté... - et faisons tout en notre possible pour... Nous sommes préparés pour faire face à la situation et mettons en oeuvre toutes les ressources disponibles pour... Nous agissons en étroite collaboration avec - les policiers, les pompiers, les enquêteurs, les sauveteurs... - et ferons en sorte de transmettre régulièrement des renseignements détaillés de la façon suivante... 2. Directive : a) Seul le directeur général, ou une direction régionale en son absence, a le pouvoir de mettre en branle le processus d intervention en cas de catastrophe majeure. b) Le directeur général devra aussitôt assigner une personne pour se rendre sur les lieux immédiatement. c) Par le biais d un appel-conférence, le directeur général réunira aussitôt l équipe d intervention de première ligne. L appel devra être bref et concis, de façon à optimiser la répartition des tâches de chacun. Dans un premier temps, l équipe d intervention comprendra les personnes suivantes :

Page 3 de 5 Directeur général Titre ÉQUIPE D INTERVENTION DE PREMIÈRE LIGNE Responsabilités C Coordination générale C Transmission de l information au président du CSAP, qui devra assurer le suivi de l information aux autres conseillers. C Au besoin, prévoir qui seront les porte-parole secondaires C Préparation du premier message aux médias Directions régionales dont l une devrait déjà être en route Directrice des finances Directeur des ressources humaines Direction de l école C Transmission de l information aux autres membres du personnel. Une direction régionale sera responsable de l information pour le site, les autres pour le reste de la province. L information doit être transmise dans un premier temps aux autres membres de l administration, qui devront à leur tour informer leur personnel. C Premier contact avec les experts des firmes d assurances, etc. C Au besoin, demander au directeur des services opérationnels de se rendre sur les lieux. C Mise en place et coordination des ressources de support disponibles pour les employés. C Revue de l impact de l incident sur les effectifs pour la prochaine semaine. C Transmission de l information aux médias par le biais de courts communiqués diffusés plusieurs fois durant la journée. C Réunion de l équipe d intervention de l école (voir procédure P230-51). C Transmission de l information aux parents. La direction pourra demander le support du comité d école consultatif et du foyer-école pour rejoindre les parents. Au besoin, prévoir un local pour les parents et les rencontrer toutes les 2 heures pour faire le point.

Page 4 de 5 d) Cette première étape doit être complétée durant les deux premières heures. e) Le directeur général doit absolument avoir deux lignes téléphoniques à sa disposition, l une pour les appels qui entrent, l une pour les appels qui sortent. f) Le directeur général devra prendre la décision de se rendre sur les lieux ou non. Il devra s assurer de pouvoir être rejoint en tout temps sur la route. Il doit aussi décider quelles sont les personnes de l administration qui doivent se rendre sur le site. g) Le directeur général doit faire annoncer l heure et le lieu de la première conférence de presse et éviter de répondre aux appels des médias. Cette première conférence de presse doit se faire si possible lors de la première demi-journée du début de l intervention. Il doit annoncer immédiatement que toutes les ressources sont affectées à l incident et qu on ne répondra à aucun appel individuel de la part des médias. Il doit également annoncer que des communiqués écrits seront transmis ponctuellement toute la journée et prévoir qu une conférence de presse aura lieu à chaque demi-journée. Enfin, il doit s assurer d entrer en communication avec l agent des communications à toutes les deux heures. h) L agent des communications doit obtenir les services d une secrétaire dès le début pour être à même de transmettre les informations dans les deux langues efficacement et rapidement. Ces communiqués porteront la mention Avis aux médias et n auront pas à être approuvés comme les communiqués de presse officiels. i) Lors d une catastrophe majeure, il est essentiel de maintenir son calme, d agir efficacement et de bien informer. j) Principalement en temps de crise, il est essentiel que les membres du personnel s abstiennent de parler aux médias, puisqu ils ne possèdent peut-être pas les toutes dernières informations et que cela pourrait avoir des conséquences graves.

Page 5 de 5 k) Il existe deux porte-parole officiels au CSAP : le directeur général et le président. Ce sont ces deux personnes qui seront à même de brosser le portrait le plus fidèle de la situation. l) Dans le cas d un événement particulièrement grave, le directeur général devrait se rendre directement sur les lieux pour assister le directeur général adjoint. Il pourra au besoin mandater d autres membres de son équipe (opérations, communication, etc.) pour prêter main forte. m) Puisque la haute direction est toujours intimement impliquée dans un cas de crise, on pourra nommer un porte-parole secondaire afin de libérer la haute direction. L agent des communications pourra aussi distribuer de l information non-protégée, verbalement ou par écrit. Toutefois, l agent des communications n agira pas comme porte-parole officielle devant les médias. Quant aux porte-parole officiels, ils doivent faire partie de toutes les réunions d information afin d avoir toujours les dernières informations. Idéalement, ils seront trois (le président, le directeur général et le porte-parole secondaire) et pourront se partager les entrevues et les conférences de presse. n) Lorsque la première répartition des tâches est complétée, il revient aux responsables sur le site de mettre en place la procédure administrative P 230-91. Responsable de la mise en oeuvre: Évaluation: Procédure administrative : P 230-91 Formulaire : Annexes : F 230-91 a A - Liste des porte-parole en situation d urgence B - Objectifs de communication pour les porte-parole