OPTIQUE. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l auteur Mise à jour : 15/09/2014 1



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Cahier de l OPEQ n 136 Avril OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537

Transcription:

OPTIQUE SOMMAIRE LE MARCHÉ DE L'OPTIQUE... 2 LA RÉGLEMENTATION DE L'OPTIQUE... 5 L'ACTIVITÉ DE L'OPTIQUE... 8 LES POINTS DE VIGILANCE DE L'OPTIQUE... 12 EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR... 15 1

LE MARCHÉ DE L'OPTIQUE Le marché de l optique bénéficie de facteurs favorables : - l évolution démographique : l augmentation et le vieillissement de la population assure des débouchés à la profession (65% des dépenses de lunetterie sont fait es par les plus de 45 ans). - l évolution des mesures de prise en charge des dépenses de santé : la réforme du 1 janvier 2007 (qui autorise les opticiens à changer les lunettes de leurs clients sans ordonnance) soutient la demande en articles d optique grâce à une augmentation de la fréquence de renouvellement de lunettes. De plus, l effet conjugué de la mise en place de la CMU (Couverture Maladie Universelle) et de la prise en charge des frais de lunetterie élargie à 18 ans, dynamise le volume d activité du secteur. - l évolution sociologique : les lunettes de soleil et les lunettes griffées deviennent des accessoires de mode. En outre, la multiplication des écrans dans la vie professionnelle et les loisirs fait augmenter les risques de problèmes de vue et donc la consommation de verres correcteurs. Toutefois, même si ces évolutions permettent au secteur de résister aux difficultés conjoncturelles, plusieurs pénalisent les professionnels. En effet, les bons résultats du secteur attisent les convoitises menant à une surdensité commerciale au détriment du chiffre d affaires moyen par structure. Cette baisse est accentuée par la politique promotionnelle menée par les leaders du secteur (généralisation de la deuxième paire de lunettes gratuite) et par les stratégies commerciales de ces derniers (publicité, développement de leur propre marque ). Dans ce contexte, l évolution des différents opérateurs est variable : les indépendants isolés propriétaires d un seul magasin sont les plus impactés par cette baisse. 2

Par ailleurs, le développement d internet comme canal de distribution de lunettes correctrices et de lentilles de contact contribue à intensifier les pressions concurrentielles. Ces sites (pure player comme Sensee ou enseignes se diversifiant sur Internet comme Krys) proposent un positionnement prix très attractif (jusqu à 70% moins cher qu en magasin) qui répond aux attentes des consommateurs dans un contexte de faible pouvoir d achat. Tendances Face à la saturation des parcs de magasins d optique et à la baisse du chiffre d affaires moyen, les enseignes intensifieront leurs efforts de diversification (audioprothèse, internet). L organisation du marché - Les indépendants non liés à une enseigne tentent de résister aux pressions concurrentielles en développant une qualité de services toujours supérieure. - Les groupements coopératifs rassemblent des opticiens adhérant à une même centrale d achat. - Les franchisés s engagent, dans le cadre d un concept, à respecter une charte de qualité en échange d un savoir-faire, de conditions d achats favorables, d une enseigne et d actions de communication intensive. - Les réseaux mutualistes, rattachés aux mutuelles. 3

OPTIQUE NOMBRE D'ENTREPRISES DU SECTEUR 2013 10 153 (1) CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR (en milliards d'euros) 2011 5,612 Md (2) ÉVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR EN VALEUR (indice ICA base 100 en 2005) 2013 2012 2011 2010 2009 2008 118,0 (3) 118,0 116,6 112,8 109,2 107,1 (1) Source : INSEE, démographie des entreprises et des établissements 2013 - champs marchand non agricole, Stocks d'entreprise au 1er janvier 2013. (2) Source : INSEE, ESANE. (3) Source : INSEE, Bulletin statistique. 4

LA RÉGLEMENTATION DE L'OPTIQUE Les aptitudes professionnelles Pour pouvoir exercer son métier, l opticien doit être titulaire d un brevet de technicien supérieur d opticien-lunetier. Plusieurs dérogations permettent aussi l accès à la profession : le certificat d études de l école des métiers d optique, le diplôme de l école régionale d optique et d orthopédie de Lille, le diplôme de fin d étude de l école nationale professionnelle de Morez, le diplôme d opticien optométriste de l institut d optique théorique et appliquée de Paris, le brevet de maîtrise de la profession d opticien optométriste de la chambre des métiers d Alsace-Moselle, le diplôme d ingénieur de l école supérieure d optique d Orsay. Il n existe pas de numerus clausus (ni à la formation, ni à l installation). Une formation complémentaire d un an pour acquérir des compétences techniques ou commerciales est recommandée (Certificat de qualification professionnelle, maîtrise des sciences et techniques en optométrie, diplôme d ingénierie en sciences de la vision). L opticien procède à l examen de la vue et aux essais de verres correcteurs, éventuellement à partir d une ordonnance délivrée par un ophtalmologiste. Il doit posséder de bonnes aptitudes à la vente, savoir gérer son stock, le service après vente (change, réparations, nettoyage) et établir de bonnes relations avec sa clientèle et les autres spécialistes de santé. L environnement réglementaire Les contraintes à l installation L opticien doit être titulaire d un BTS d opticien lunetier (article L.4362-1 L.4362.2 et L1362.4 du Code de la santé publique) et faire enregistrer son diplôme à la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales afin d être inscrit sur 5

une liste préfectorale et obtenir un agrément de la Caisse Régionale d Assurance Maladie. Il doit également s inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés. Il n existe aucun numerus clausus limitant le nombre de magasins d optique sur un secteur déterminé. Les principaux points de la réglementation professionnelle La profession est régie par le Code de la Santé Publique ainsi que par la convention collective nationale de l optique lunetterie de détail (02.06.1986). Les opticiens jouissent du monopole de la vente des articles destinés à corriger les défauts de la vue (verres correcteurs et lentilles de contact). Depuis 2007, le rôle de l opticien a été étendu : celui-ci peut désormais procéder à des renouvellements de lunettes sans ordonnance, à condition que le patient soit détenteur d une prescription médicale pour une correction optique datant de moins de 3 ans (décret 2007-551 et 2007-553 du 13 avril 2007). La loi Consommation (loi Hamon) du 17 mars 2014 prévoit que les ophtalmologistes indiquent la valeur d'écart pupillaire du patient lors de la prescription de verres correcteurs afin de faciliter l'achat sur Internet. La loi de modernisation de l économie (LME) du 4 août 2008 (2008-776) a débouché sur des mesures portant sur : - Les délais de paiement aux fournisseurs : la LME plafonne les délais de paiement à 60 jours à compter de la date d émission de la facture (ou 45 jours fin de mois). Un plan de négociation secteur par secteur permettra de réduire encore davantage les délais de paiement en 2010. Les sanctions en cas de dépassement de ces délais sont renforcées. - Les baux commerciaux : les loyers des locaux commerciaux sont indexés sur un nouvel indice de révision des loyers (Indice des Loyers Commerciaux) intégrant 6

une méthode de calcul pondéré (calculé pour 50% sur l indice des prix à la consommation, pour 25% sur l indice du chiffre d affaires du commerce de détail et pour 25% sur l indice des prix à la consommation). Statut juridique et fiscal Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mes impôts & taxes pour connaître le taux de TVA qui s applique à votre activité ainsi que le mode d imposition de vos bénéfices. Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mon régime social pour connaître le montant des cotisations et des prestations de votre régime social obligatoire. 7

L'ACTIVITÉ DE L'OPTIQUE L installation La création nécessite un local de premier ordre (la proximité est le premier critère de choix d un opticien). Le créateur doit surtout éviter les secteurs trop concurrencés. En cas de reprise, la valeur du fonds dépend essentiellement de sa situation (emplacement, concurrence ) et de la qualité des équipements. L adhésion à un groupement coopératif permet d obtenir des conditions avantageuses. Dans le cas de la franchise, les droits d entrée peuvent être importants. Les investissements Le matériel spécialisé d optométrie est renouvelé tous les 7 à 10 ans. Les aménagements intérieurs (présentoirs, vitrines, meubles de rangement ) sont très spécifiques et coûteux. Ils sont renouvelés tous les 10 ans en moyenne. La gestion Le suivi au quotidien Le professionnel suit l évolution de son chiffre d affaires en dissociant les produits médicalisés (verres correctifs de l acuité visuelle) et les produits non médicalisés (montures, lunettes solaires, lentilles, produits d entretien ). La négociation des conditions d achat auprès des fournisseurs et la gestion des stocks (montures notamment) sont essentielles. 8

Les recettes de l activité Elles se répartissent entre les produits médicalisés remboursés (qui nécessitent une ordonnance établie par un ophtalmologiste), les produits médicalisés non remboursés (dont le volume est en forte hausse) et les produits non médicalisés. Les marges les plus élevées sont obtenues sur les verres optiques et sur les montures (80 à 85 % du chiffre d affaires d un point de vente). A l inverse, les lentilles de contact sont beaucoup moins rémunératrices. A noter que l opticien ne peut pas facturer ses prestations de services (mesure de l acuité visuelle, essais de verres correcteurs ). Par ailleurs, le marché de l optique est peu saisonnier, les ventes étant réparties d une façon relativement homogène sur l année. Toutefois, on distingue deux principaux pics d activité pour les professionnels : la rentrée scolaire (avec une hausse de la demande en lunettes de correction) et le début de l été (avec une augmentation de la consommation en volume de lunettes solaires). Les charges à surveiller Outre les achats qui représentent 25 à 30% du chiffre d affaires, les principales charges sont constituées par les frais de personnel. En effet, la spécificité de l activité contraint l opticien à embaucher du personnel qualifié pour la vente ou pour l atelier de montage. Les loyers sont également souvent élevés du fait de l emplacement qui doit être idéal. Les frais publicitaires ne sont pas à négliger (intensification de la concurrence). La maîtrise du résultat Le résultat dépend essentiellement des conditions d achat auprès des fournisseurs. L adhésion à un réseau est un facteur clé de succès (groupement 9

coopératif ou réseau de franchise). Les charges de personnel et les stocks de montures doivent être parfaitement maîtrisés. La gestion financière et les besoins en trésorerie Le professionnel doit veiller à la durée de rotation des stocks de montures, car des effets de mode peuvent rapidement en déprécier la valeur. OPTIQUE EVOLUTION DU NOMBRE DE CRÉATION 2013 2012 2011 2010 2009 571 (1) 565 518 502 537 LES RATIOS DE GESTION CLEFS Chiffre d'affaires moyen Marge brute Excédent brut d'exploitation Rotation des stocks Crédit clients Crédits fournisseurs Besoin en fonds de roulement 187 K (2) 59,94 % du CA 19,96 % du CA 66 jours de CA 13 jours de CA 64 jours de CA 32 jours de CA (1) Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements - champ marchand non agricole, Créations d entreprises. 10

(2) Source : Moyenne indicative élaborée à partir de données Insee "Données du compte de résultat et bilan pour les personnes physiques", 2009 & 2010. Données exprimées en % et jours de chiffre d'affaires. 11

LES POINTS DE VIGILANCE DE L'OPTIQUE Les principales difficultés du métier Bien que le secteur de l optique-lunetterie soit protégé par le monopole sur la vente des verres médicalisés, la multiplication des circuits de distribution tend à fragiliser la position des indépendants. La maîtrise des achats : Les commerces indépendants isolés ne peuvent pas proposer des tarifs compétitifs face aux commerces indépendants organisés. L adhésion à une centrale d achat devient par conséquent indispensable, d autant que la technicité des matériaux progressant, les coûts d approvisionnement sont à la hausse. La gestion des stocks : Les stocks de montures doivent être parfaitement maîtrisés. Les effets de mode peuvent rapidement déprécier la valeur d un stock de montures. Les charges de personnel : L activité étant très spécifique, le personnel doit être qualifié, ce qui implique des niveaux de rémunération relativement élevés. La rentabilité de chaque poste occupé doit être suivie par le professionnel. La qualité de l emplacement : La clientèle privilégiant la proximité, le choix de l emplacement est primordial. Le professionnel doit toutefois veiller à ce que les loyers ne soient pas trop élevés. 12

La dépendance au système de protection du patient : Les taux de remboursement de la sécurité sociale étant faibles, la capacité du patient à engager des dépenses pour ses soins dépend de son système de protection complémentaire. Dans un contexte de faible pouvoir d achat, les ménages choisissent des mutuelles meilleur marché et reportent pour la plupart leurs dépenses en optique. Cette dépendance du patient à sa mutuelle s accentue avec la mise en place de la réforme autorisant aux opticiens le renouvellement de lunettes sans ordonnance, effective depuis le 1 janvier 2007. Dans ce contexte, les professionnels de l optique adhérant à un groupement de commerçants proposant une bonne qualité de services et disposant d un bon emplacement sont les mieux armés pour résister au développement des nouveaux canaux de distribution. OPTIQUE EVOLUTION DU NOMBRE DE DÉFAILLANCE 2010 2009 2008 2007 2006 56 (1) 69 Nc 48 59 TAUX DE SURVIE AU- DELÀ DES 5 PREMIÈRES ANNÉES Optique, photographie Commerce et réparation Moyenne tous secteurs 84,2 % (2) 46,1 % 51,9 % 13

(1) Source : Insee, Défaillances d entreprises. (2) Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2002. 14

EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR Les principales organisations professionnelles UDO Union Des Opticiens 45, rue de Lancry - 75010 Paris Tél. : 01.42.06.07.31 - Fax : 01.42.00.00.60 http://www.udo.org SYNOPE Syndicat des Opticiens sous enseignes 185 rue de Bercy - 75 579 Paris Cedex 12 Tel : 01.46.28.01.00 - Fax : 01.46.28.07.77 http://www.synope.org SSCO Société Scientifique de correction Oculaire 3 place du vieux puits - 78830 BONNELLES Tel : 01.30.41.46.85 La presse spécialisée Bien Vu http://www.bienvu.ws Inform Optique http://www.inform-optique.com France Optique (Annuaire des fabricants, des détaillants et Mémo des marques) http://www.france-optique.com L Essentiel de l optique http://www.essentiel-optique.com 15

Le Monde de l optique 4, avenue de Tourville - 75007 Paris Tél : 01 44 42 92 84 - Fax : 01 44 42 92 11 L Opticien Lunetier http://www.opticien-presse.com Acuité (portail d information) http://www.acuite.fr 16