Approche du risque d intoxication au monoxyde de carbone en LOIRE-ATLANTIQUE



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Transcription:

Approche du risque d intoxication au monoxyde de carbone en LOIRE-ATLANTIQUE SOS Médecins Nantes 1998-2008 Présentation SOS Médecins NANTES - DDASS 44 SSE Réunion SOS Médecins-InVS 14 mai 2009

A l origine initiative de SOS Médecins... En 1991, un médecin SOS décède d une intoxication au CO lors d une visite à domicile Durant l hiver 1992-93, les associations SOS Médecins d Auxerre, Besançon, Chalonsur-Saône et Dijon décident d équiper leurs médecins de détecteurs de CO afin de : cerner la morbidité par le CO diagnostiquer ces intoxications limiter l erreur diagnostique et thérapeutique protéger leurs praticiens En 1993, la fédération nationale SOS Médecins France décide sa généralisation nationale la DGS, la fédération SOS Médecins France et 29 associations locales financent une nouvelle opération durant l hiver 1993-94 En 1993, SOS Médecins Nantes s équipe de détecteurs

et naissance d une collaboration avec la DRASS, la DDASS... En 1998, 1ère convention Toxicovigilance entre la DRASS et SOS Médecins Nantes En 1999, une première approche en 2 temps ( test sur 24 h 00, puis sur 6 jours ) sur 2031 logements est réalisée afin : de déterminer l importance du nombre de cas pour lesquels la teneur en CO est inférieure au seuil habituel de 50 ppm de déterminer, grâce à la visite technique (pour les teneurs > 10 ppm * ), les causes de l anomalie d apprécier les situations pour lesquelles la production de CO ambiant pouvait devenir importante dans la journée Les résultats : faible proportion de situations a priori critiques (1 logement à 150 ppm, 1 à 47 ppm,1 à 28 ppm, 6 entre 10 et 20 ppm, 1905 entre 1 et 9 ppm, 117 à 0 ppm) refus de visites techniques de la part des occupants * VTR égale en fait à 10 ppm sur 8 heures, mais le bruit de fond atteint parfois cette valeur (circulation automobile, tabagisme )

Les suites... En octobre 2000, SOS Médecins : remplace ses toximètres équipés désormais d une pré-alarme réglée à 30 ppm (évitant la lecture) complémentaire à l alarme calée à 50 ppm visites techniques ( DDASS, SCHS, COPR) proposées aux occupants dès 30 ppm signalements pompiers lorsque le taux est supérieur à 50 ppm A partir de 2001 la DDASS collabore financièrement : convention (2001 à 2003) «mise en œuvre du dispositif» ( seuils : 30 ppm et 50 ppm ) depuis conventions annuelles successives : mêmes seuils

Désormais, les modalités... 40 médecins équipés d un détecteur de CO Détecteurs utilisés du 1er octobre au 1er mai et réglés au seuil de préalarme de 30 ppm Fiche de liaison SOS/DDASS, SOS/SCHS ville de Nantes, SOS / Centre anti-poison d Angers : pour enquête DDASS ou SCHS si [CO] > 30 ppm, avec accord de l occupant transmission aux Pompiers, DDASS et SCHS ( situation d urgence ) si [CO] > 50 ppm signalement au Centre Anti-poison d Angers si hospitalisation ou si manifestations cliniques

M E D E C IN S N A N T E S S O S M E D E C IN S S T N A Z A IR E D R A S S d es P a ys d e la L o ire 0 2 4 0 5 0 3 0 3 0 T E L : 0 8.2 6.4 6.44.44 D D A S S d e L o ire A tla n tiq u e 0 2 4 0 4 9 8 2 3 5 F A X : 0 2 40 1 7 0 5 0 0 d nantes@ w anadoo.fr sosm edecins@ aol.com D E T E C T IO N D U C O A D O M IC IL E E T P R E V E N T IO N D E S IN T O X IC A T IO N S F IC H E R E S U L T A T S a v ec d éclen ch e m en t d a la r m e ( seu il d e p ré-a lerte : 3 0 p p m ) ( seu il d e d étectio n : 5 0 p p m ) e n t d étecté : N o m et P rén o m :... A d resse :.. T élép ho ne : L o cataire P rop riétaire T yp e d u lo g em e nt : a ncie n, p lu tô t récen t e l intervention : H eure : es effectuées : P ièces T aux d e C O co nstaté il polluant suspecté : nes exposées : d es sig nes cliniq u e s en relatio n p o tentielle av ec le C O a ntérie urs o u n o n? o ui lesq uels.. n o n so n nes e x p o sées o n t-elle s été ad ressées à l H ô p ital? : o ui si o ui co m b ie n? n o n é d es p erso nn e s ho sp italisées :. N o m, p réno m, âge. S i fe m m e, gro sse sse e n co u rs?. e(s) p rév en u (s) : D ate :. H eure :... P o m p iers (si urge nce) D D A S S «service S a n té -E nv iro n ne m en t» ( N F a x : 0 2 4 0 8 9 5 2 1 7 ) : si adresse ho rs N ante s V ille d e N ante s (N F a x : 0 2 4 0 4 1 3 1 5 5 ) : si ad resse N antes V ille d e S aint-n azaire (N F a x : ) : si ad resse S ain t-n azaire C en tre-a n ti P o iso n ( N F ax : 0 2 4 1 35 5 5 0 7 ) si m an ifestatio n s clin iq ues o u h o sp italisatio n Je soussigné, N d e T E L. : do nn e m on accord pour u ne visite d u n service de l A d m in istration de la Santé afin d ap précier le risqu e sanitaire généré par des appareils de com bustion dans m on logem ent et autorise SO S M édecins à transm ettre la présente fich e ren seignée (co m p ren an t m on no m et adresse et téléph on e) à la D D A SS, à la V ille de N an tes ou Saint-N azaire et au C entre-a nti P oiso n p ou r les besoins d étu des de sécurité san itaire sur le risque d intoxication au m onoxyde de carbone. F ait à.., le.. S ignatu re :

Les résultats : la population concernée Périmètre d action de SOS médecins NANTES : agglomération Nantaise : 550 000 habitants soit la moitié du département 65 000 visites à domicile en moyenne du 1er octobre au 1er mai, soit 30 % des logements de NANTES METROPOLE et 12 % des logements du département (552 400 logements) Les profils «population/logement» ne sont pas ciblés

Répartition communale des signalements émis par SOS Médecins Nantes

Plus de 30 % des signalements * en LOIRE ATLANTIQUE émanent de SOS Médecins Nantes * hors suicides et incendies LES SIGNALANTS DE LA DDASS ET DES SCHS DE 1996 A 2008 ( en 1996 et 1997 SOS médecins NANTES signalait aux pompiers ) signalements SOS médecins nantes signalements ( pompiers, CAP, COPR, SOS St NAZAIRE ) 50 40 30 20 10 0 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 m oyenne

NOMBRE DE SITUATIONS A RISQUE CO DANS LES LOGEMENTS VISITES PAR SOS MEDECINS NANTES INCIDENCE DU RISQUE CO (739 000 logements visités par SOS Médecins Nantes) 18 16 16 17 80000 fo y e rs d é te c té s 14 12 10 8 6 4 9 9 11 11 13 7 6 6 3 9,8 75000 70000 65000 lo g e m e n ts v is ité s nb foyers détectés nb logts visités 2 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 moyenne 60000

3 visites sur 20 000 réalisées par SOS Médecins Nantes révèlent un risque CO... alors que moins d un foyer d intoxication pour 20 000 logements est déclaré en moyenne par an sur le département TAUX D'INCIDENCE COMPARES nombre de situations déclarées SOS / 10 000 logts visités nombre de situations déclarées hors SOS / 10 000 logts 44 3,00 2,50 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 moyenne

SOS Médecins Nantes relève des taux de CO supérieurs à 50 ppm dans 60 % des logements signalés TAUX DE CO DANS LES 109 LOGEMENTS SIGNALES PAR SOS MEDECINS DE 1998 A 2008 ( absence de recherche < 50 ppm en 1998 et 1999 ) 100 < [ ] < 500 ppm 25% > 500 ppm 3% 30 < [ ] < 50 ppm 38% 50 < [ ] < 100 ppm 34%

Signalements plus nombreux en novembre (mise en route des appareils) par contre incidence des phénomènes de redoux, brouillards en février non marquée ( contrairement aux constats sur le département ) REPARTITION MENSUELLE DES SIGNALEMENTS SOS MEDECINS NANTES Période 1998-2008 n b re d e s i g n a le m e n ts 40 35 30 25 20 15 10 5 0 OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER FEVRIER MARS AVRIL

Résultats des enquêtes techniques effectuées par le SCHS de la ville de NANTES, la COPR et la DDASS Le taux d acceptation des enquêtes techniques par les occupants est quasi de 100 %; quelques refus post-accidents demeurent La quasi totalité des signalements est justifiée, quelques faux positifs dont certains dus aux vapeurs d alcool mais...qui ont permis néanmoins de relever des anomalies aux niveau des installations Les visites techniques révèlent (à l instar des constats effectués sur le département et sur le territoire français) que : Les appareils impliqués sont essentiellement les chaudières et les chauffe-eau Le combustible concerné est le plus souvent le gaz de ville Les déficiences sont dues à des défauts d entretien et de vérification des installations (conduits non étanches, obstrués...) et un déficit d aération et de ventilation du logement

Quelques exemples... Le 16 avril 1998, impasse Jules Simon à Nantes, pas de signes fonctionnels évocateurs ( motif de l appel : angine chez un enfant ) détecteur SOS : 150 ppm 5 personnes exposées, 3 hospitalisées; maison particulière ( chaudière en sous-sol ) enquête technique : tirage nul dans le conduit d évacuation des gaz brûlés ( conduit non étanche ).. Le 24 octobre 1999, rue Gandhi à Nantes : convulsions d un bébé au moment du bain détecteur SOS : 92 ppm ( pièce principale ), 580 ppm ( salle de bains ) enquête technique : chaudière située dans la salle de bains vétuste et déréglée Le 20 novembre 1999, rue de Rieux à NANTES : vomissement chez un enfant et céphalées pour sa mère détecteur SOS médecins : 150 ppm 11 appartements concernés, 26 personnes évacuées, 8 personnes hospitalisées enquête technique : arrêt de la VMC double flux suite à déficience de la sécurité électrique, les chaudières individuelles ne s étaient pas mises en sécurité, refoulement des gaz brûlés ont refoulé

Quelques exemples... Le 19 novembre 2001, rue Mendès France à la Chapelle sur Erdre signes fonctionnels évocateurs détecteur SOS : 30ppm ( chambre ) 2 personnes hospitalisées enquête technique : refoulement de gaz brûlés ( 30 ppm à 8h15 et 900 ppm à 19h30,au niveau de la chaudière, compétition entre la cheminée et la chaudière, aération et ventilation du logement insuffisantes ) Le 8 novembre 2004, rue des Hortensias à Orvault signes fonctionnels évocateurs détecteur SOS : 50 ppm (1 ère chambre), 80 ppm (2ème chambre), 280 ppm (chaufferie) 4 personnes hospitalisées enquête technique : chaudière vétuste, conduit non conforme (horizontal avec coudes), mauvaise aération du local, entretiens appareil et conduit insuffisants

La symptomatologie d une façon générale, l étude des cas révèle que: Les signes cliniques évoqués lors de l appel à SOS Médecins peuvent suggérer une exposition au CO alors que les teneurs mesurées sont «faibles» a contrario, des teneurs très élevées peuvent être mesurées sans signes évocateurs annoncés par l appelant; la consultation ultérieure les révèlera souvent ( maux de tête récurrents )

Coûts de l opération Cette collaboration entre la DDASS 44 et SOS Médecins NANTES est contractualisée par conventions annuelles : DRASS des Pays de la LOIRE : 1 500 SOS médecins NANTES : 700 La ville de NANTES subventionne également SOS Médecins NANTES : 800 / an

Poursuite du partenariat... Dispositif maintenu avec SOS Médecins NANTES Dispositif étendu depuis 2005 à SOS Médecins St NAZAIRE (population potentielle concernée : 150 000 habitants) Soit, au total, une population de 700 000 habitants ( 65% de la population de la LOIRE ATLANTIQUE )