Présentation du programme OCUP :



Documents pareils
MISE À JOUR SUR LES PROGRÈS CONCERNANT L ÉVALUATION DES PERFORMANCES (RÉSOLUTION 09/01)

Charte de l Evaluation des Formations par les étudiants

COMMISSION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DES THONIDES DE L ATLANTIQUE. GT sur les espèces. Sous-comité des statistiques

Collecte des données. Un impératif pour le succès de la gestion des pêches. L expérience canadienne de la pêche au thon rouge de l Atlantique

12-03 BFT. I ère Partie Dispositions générales

Circulaire du 24 juin 2013 relative à l organisation des missions du Centre national de surveillance des pêches (CNSP)

RAPPORT D'ACTIVITÉS DU SECRÉTARIAT DE LA CTOI Soumis par : Secrétariat de la CTOI ; mis à jour le 19 mars 2015

FLEGT Note d Information

09-10 GEN LA COMMISSION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DES THONIDES DE L'ATLANTIQUE (ICCAT) RECOMMANDE:

I) Présentation Certification e-réputation

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

STATISTIQUES DE LA PÊCHERIE THONIERE IVOIRIENNE DURANT LA PERIODE EN 2012

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

Ordonnance sur les services de certification électronique

Les Règles Contraignantes d Entreprise francophones (RCEF) Foire aux questions (FAQ) Version pour les entreprises décembre 2014

Rapport de la Douzième session du Comité d application

Briefings de Bruxelles sur le

MAREMED DANS SON CONTEXTE POLITIQUE.

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOR: MERP D. Version consolidée au 28 septembre 2011

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT d un(e) ASSISTANT ADMINISTRATIF CONTRATS-FINANCES-MARCHES (AACFM) auprès du RAF ECOFAC V du RAPAC

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

PRESENTATION COMMERCIALE

Réponse à la consultation de la Commission européenne concernant le cadre juridique actuel régissant le droit fondamental à la protection des données

Présentation du Programme PHARE

Current challenges for Audit Authorities and Groups of Auditors in ETC and IPA programmes and perspectives for the future

PROPOSITION DE TERMES DE REFERENCE SEMINAIRE DE FORMATION A L ATTENTION DES DIRECTEURS GENERAUX DES CENTRALES D ACHATS MEMBRES DE L ACAME

BOURSES SCOLAIRES. au bénéfice des enfants français résidant avec leur famille à l étranger AGENCE POUR L ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L ÉTRANGER

Situation générale

Edy K. ANTHONY Secrétariat Exécutif, OCAL

Mise à disposition d une plateforme de veille et d analyse sur le Web et les réseaux sociaux

République de Guinée. Ministère de l Economie et des Finances. Unité de Coordination et d Exécution des Projets

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT

ATTIRER les meilleurs collaborateurs

Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs?

Mot d ouverture de Mamadou Lamine N DONGO Lead Results Adviser Banque Africaine de Développement Coordonnateur de AfCoP

Décret n du 20 mai 2008

Assane SECK. Nom : SECK Prénoms : Assane Nationalité : Sénégalaise Age : 58 ans

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE

AUDIT ÉNERGÉTIQUE ET SYSTÈMES DE MANAGEMENT DE L ÉNERGIE ISO 50001: Quels sont les liens et comment évoluer de l un à l autre?

Adoptez la solution SMART pour votre aire protégée

Fonds internationaux d indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures

Dossier de candidature : "L'innovation technologique en Afrique du 21 ème siècle"

Les chartes de France Investissement

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

MANDAT CONSEIL CONSULTATIF SUR LA RÉGLEMENTATION AÉRIENNE CANADIENNE (CCRAC) COMITÉ TECHNIQUE

Restitution des tables rondes de la première journée du mardi 9 juin Table ronde n 3: «Systèmes d informations et de partage des données»

Appel à projets. Numérique éducatif DOSSIER DE CANDIDATURE. Création d un Cours en ligne ouvert et massif (CLOM, en anglais MOOC)

Prestations d audit et de conseil 2015

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim

P RO - enfance. Plateforme Romande pour l accueil de l enfance

Sommaire. Présentation OXIA. Le déroulement d un projet d infogérance. L organisation du centre de service. La production dans un centre de service

Présentation de la Carte Brune

COOPÉRATION EN ÉDUCATION

Art. 2. Les vérificateurs environnementaux, tels que définis à l article 2, point 20) du règlement (CE), relèvent du régime suivant :

Les Rencontres de Performances

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

LE BRUIT A BORD DES NAVIRES DE PECHE

Programme détaillé MASTER DE MANAGEMENT ET DE STRATEGIE D ENTREPRISE. Objectifs de la formation. Les métiers. Niveau et durée de la formation

Colloque international sur le droit de l environnement en Afrique Abidjan, octobre Annonce. Mars 2013

L égalité femmes-hommes dans le développement : alibi ou réalité? Claudine Drion Le Monde selon les femmes

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

ECE/AC.21/SC/2014/3 EUDCE /1.6/SC12/3. Conseil économique et social

Cadre logique du Programme National de Promotion des Mutuelles de Santé

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

TERMES DE REFERENCE POUR PRESTATAIRE INDIVIDUEL ET CONSULTANT

C est quoi le District Health Information Software 2?

MUTUELLES ET COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT EN AFRIQUE FRANCOPHONE : EXAMEN COMPARATIF DE DEUX MODÈLES : COOPEC ET CVECA PAR

1 Informations générales

COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN

Remplacement du système de contrôle d accès de l Enssat

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

Working Group du Sénégal sur les HIVDR Presenté par Dr. Adama NDIR

Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur

Journée scientifique 21 novembre «Base de données e-prpv Etat des lieux et perspectives Bernard Reynaud, Henri Brouchoud, Bruno Hostachy»

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

Appel à candidatures. Audit de l organisation, de la planification et du pilotage des systèmes d information

SOMMAIRE 1 LA POLITIQUE GENERALE ET LA POLITIQUE QUALITE 2 UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE FORTE ET GARANTE DE SES MEMBRES 3 NOTRE SMQ

Cadre juridique de la Protection des Données à caractère Personnel

Séminaire d information MIGRATION WINDOWS 7 ET OFFICE 2010

RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2009

Une application sur tablette tactile pour la saisie de données naturalistes sur le terrain Linhota

Stations de radios locales (communautaires, associatives, confessionnelles, éducatives)

Traduction de la lettre d introduction. 23 janvier Chères Mme. Peters et Mme. Moreno Fernandez,

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

COT & COGC de Paris Saint-Lazare

Master en Gouvernance et management des marchés publics en appui au développement durable

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

Le cadre juridique de la fibre optique au Sénégal? Baye Samba DIOP Chef service affaires juridiques ARTP Sénégal

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4)

Transcription:

Présentation du programme OCUP : Des observateurs scientifiques en permanence sur les senneurs français pour une meilleure transparence Directeur d Orthongel Conférence de la COMHAFAT sur la transparence dans les pêcheries thonières 27-28 octobre 2015 à Marrakech, Maroc

I ère partie : Introduction

Comment est né le programme OCUP? 1/2 Tout est parti d une question : Comment répondre à nos obligations d embarquement d observateur? Quand celles-ci émanent de plusieurs entités : l IRD dans le cadre de la collecte des données notre administration dans le cadre de la réglementation des ORGP les administrations des pays côtiers dans le cadre des accords de pêche les organismes de certification Et sachant que : il n y a de la place à bord que pour un seul observateur

Comment est né le programme OCUP? 2/2 Une solution logique : Un Observateur Commun Unique et Permanent Commun en étant formé pour répondre aux besoins d observation des pays côtiers, des scientifiques, des ORGP et des armements Unique avec un mandat régional reconnu par les pays côtiers, les scientifiques, les ORGP et les armements Permanent, c est-à-dire présent et actif à bord de chaque navire pendant toute la durée de ses marées

Objectifs du programme OCUP En 2012, Orthongel a donc imaginé : le Contrat d Avenir Thonier OCUP Une expérimentation avec comme objectifs : tester à bord des navires la possibilité pour des observateurs d accomplir tous les mandats d un OCUP élaborer la formation de ces observateurs et de faire reconnaître leur crédibilité par tous définir avec les autres parties prenantes les priorités, le mode de travail, les règles d indépendance des OCUP amener toutes les parties prenantes à se mettre d accord entre elles pour adopter la solution de l OCUP

Actions menées dans le cadre du programme OCUP Un programme en 6 actions + 1 : Mise en place d une structure de gestion des observateurs régionalisée avec des coordinateurs régionaux Formation d une vingtaine d OCUP des pays avec lesquels des accords de pêche ont été signés Embarquement des OCUP sur une soixantaine de marées Mise en place d outils de partage, diffusion des données et des rapports de marée Mise en place d un comité de pilotage et de groupes de travail régionaux pour le suivi du programme, partage et discussion des retours d expérience avec les partenaires Elaboration d un bilan de l expérience et promotion du modèle au sein des ORGP Mise en place d un système d observation alternatif lorsqu il n y a pas de place à bord d un navire pour embarquer l observateur

Les partenaires du programme OCUP Partenaires professionnels : Les armements, les conserveurs de thon français, FFP Partenaires scientifiques : IRD, CRO (Côte d'ivoire), CNSHB (République de Guinée), SFA (Seychelles) Partenaires techniques : OD, Bigeye, SFA, Bureau Veritas, Thalos Partenaires institutionnels européens : DPMA, DG MARE Partenaires institutionnels africains : Côte d'ivoire, République de Guinée, Sénégal Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles, Tanzanie

II ème partie : Bilan du CAT OCUP

Bilan du programme OCUP 1/8 Mise en place de coordinations régionales Formation de 4 coordinateurs régionaux (2 par océan) : une semaine chez OD à Concarneau + 1 marée de supervision chacun Formation des OCUP : Formation d une trentaine d observateurs scientifiques nationaux des pays partenaires en 3 sessions (une à Abidjan en février 2014 et 2 autres à Port Victoria en mai 2014 et juin 2015) avec tests + remise d attestations de formation. Prochaine formation prévue à Abidjan. Embarquements d OCUP : Fin 2014, 74 marées observées (soit presque 100 % des marées des navires disposant d assez de place à bord pour accueillir un observateurs) Plus de 2900 jours de mer observées Niveau de compétence des OCUP équivalent à celui des observateurs IRD En 2015, début des embarquements d observateurs nationaux

Bilan du programme OCUP 2/8 Mise au point des procédures d observation et de restitution Formulaires dédiés au suivi de l activité du navire, à l évaluation des captures et des rejets, à l échantillonnage des captures accessoires et accidentelles, aux observations d activités pouvant être illicites et à l observation des bonnes pratiques Compilation des rapports de mission standardisée et permettant une extraction facile pour chaque ZEE Elaboration de conventions avec les pays côtiers et mise au point des procédures administratives d embarquement Accord de coopération pour la mise en oeuvre du programme OCUP Accord de coopération pour l embarquement d un OCUP national Modèle d ordre de mission pour les OCUP nationaux Signature avec le Sénégal, Madagascar ; en cours avec Côte d Ivoire, Comores et Maurice

Bilan du programme OCUP 3/8 Analyse et résolution des situations pouvant être difficiles à gérer liées à la présence permanente d un observateur à bord Mise en place de codes de conduite pour les capitaines des navires et les observateurs Protocole de discussion et de signalisation immédiate en cas d observation pouvant être utile dans le cadre de procédures de contrôle

Bilan du programme OCUP 4/8 Suivi du programme 7 comités de pilotage (Orthongel-OD-IRD-coordinateurs régionaux) Etat d avancement du programme par océan Analyse des problèmes à bord et recherche de solutions Analyse des demandes de collectes de données supplémentaires pour des programmes scientifiques Validation des protocoles, formulaires et conventions 3 groupes de travail régionaux Cape Town (Afrique du Sud), 17 novembre 2013 Colombo (Sri Lanka), 31 mai 2014 Madrid (Espagne), 25 février 2015 Echanges avec les partenaires des pays côtiers, avec les ORGP, réunions ouvertes à d autres parties prenantes (pays non encore partenaires, scientifiques, ONG)

Bilan du programme OCUP 5/8 Mise en place d un outil de suivi du programme Le site web OCUP http://www.orthongel.fr/ocup.php

Bilan du programme OCUP 6/8 Mise en place d un outil de partage et d accès aux données Un seul site internet pour accéder : à la planification des embarquements aux données observées et aux rapports Accès sécurisé Un mot de passe par utilisateur

Bilan du programme OCUP 7/8 Promotion du modèle OCUP, diffusion des résultats de l expérience

Bilan du programme OCUP 8/8 Bilan de l expérimentation Oeil électronique Programme complémentaire qui vise à permettre aux observateurs OCUP d observer une marée d un navire incapable de les embarquer Schéma validé : ensemble de 4 caméras se déclenchant au largage du skiff + développement d un logiciel de visualisation dédié au travail d observateur avec affichage de la trace GPS Intégration des rapports et des données dans la procédure du CAT OCUP 8 navires équipés, 10 marées couvertes en phase de test + 1 grand navire (pouvant embarquer un observateur) équipé pour réaliser une (ou plusieurs) marée(s) avec le double système d observation

Et maintenant On continue! Volonté des armements d atteindre une couverture d observation de 100% dès 2015 (un des volets de la «Tuna Transparency Initiative» de la flotte européenne) Intérêt marqué de nombreux pays côtiers avec lesquels des accords de pêche ont été conclus pour faire former des observateurs régionaux et les embarquer The End? 1 ère étape vers une pérennisation du schéma OCUP Il est indispensable que les ORGP adoptent des recommandations sur la reconnaissance par celles-ci (donc par leurs parties contractantes) de la compétence et de la légitimité des observateurs OCUP qu ils soient embarqués dans le cadre de programmes visant à répondre aux dispositions réglementaires d une ORGP (ex. moratoire en Atlantique) ou dans le cadre des accords de pêche

quels challenges devant nous La pérennisation de l embarquement permanent d OCUP dépend : De la capacité des parties prenantes de s accorder sur le financement du système Etat du pavillon Etat côtier Recrutement et formation des observateurs 50% 50% Acheminement de l observateur 100% Hébergement et restauration de l observateur 100% Salaire de l observateur dans le cas d un accord de pêche 100% * Salaire de l observateur dans les autres cas 100% Assurance de l observateur 100% Matériel nécessaire à la mission 100% Frais de débriefing en fin de marée 100% Frais de participation de l AR au débriefing 100% Frais de validation et de diffusion des rapports 100% * En règle générale, les accords communautaires prévoient une contribution des armements (de 20 /jour) De la faculté du gestionnaire des observateurs à leur garantir un travail à plein temps afin de les professionnaliser tout en répondant aux attentes des pays côtiers en matière de présence à bord d observateurs nationaux

III ème partie : un modèle à défendre!

Observateur ou contrôleur? 1/3 Que désignons-nous sous le terme d observateur? On peut distinguer 4 fonctions possibles pour un observateur Observateur scientifique Observateur de suivi Contrôleur. Auditeur. Evaluation Monitoring or transparency Compliance Certification

Observateur ou contrôleur? 2/3 Compatibilité des rôles et sont incompatibles Les données nécessaires à et sont collectées par a besoin de la coopération de Humain ou électronique? doit être humain car il doit réagir en temps réel à toute situation nouvelle, mais l électronique peut améliorer son travail est de préférence humain et originaire d un pays côtier car il s agit d établir une relation de confiance + c est un emploi possible L électronique évite que ce soit la parole de contre celle de Observateur scientifique Observateur de suivi Contrôleur. Auditeur.

Observateur ou contrôleur? 3/3 La réponse que pourra donner le programme OCUP? Un observateur OCUP Science, transparency, good practices + des caméras Compliance Lancement du CAT «Optimisation de l Observation Electronique»

Le modèle OCUP 1/3 Les solutions apportées par le modèle OCUP : Des observateurs scientifiques pour améliorer les connaissances Collecte presque exhaustive des statistiques de pêche Meilleure couverture des évènements rares Possibilités d opérations scientifiques opportunistes (marquage) Des observateurs nationaux pour construire la confiance : Une formation exigeante pour disposer d observateurs compétents et responsables originaires des différents pays avec lesquels des accords de pêche ont été signés Un suivi par une coordination régionale qui encadre les observateurs nationaux tout en faisant le lien entre armements européens et institutions africaines (administrations ou instituts de recherche) Des observateurs indépendants nommés par leur administration (PNO) mais également considérés comme un membre indispensable de l équipage

Le modèle OCUP 2/3 Les solutions apportées par le modèle OCUP (suite) : Des observateurs à mandat régional : Seule solution compatible avec l activité des senneurs Seule solution pour que l activité soit transparente quelque soit la zone où le navire se trouve Pas de refus d embarquement par une planification préalable Gain en termes de couverture pour tous Une transparence à tous les niveaux Des observateurs choisis par les parties prenantes Une interface web permettant de suivre les embarquements Des debriefings communs à la fin de chaque embarquement Des règles de validation et de diffusion de l information clairement établies Un accès sécurisé aux rapports et aux données via l interface web

Le modèle OCUP 3/3 Les solutions apportées par le modèle OCUP (fin) : Un programme collaboratif : Suivi des embarquements par toutes les parties Un comité de pilotage pour s adapter rapidement Un dialogue permanent avec des intervenants clés au sein d un réseau reliant tous les partenaires Des réunions de travail régionales tous les ans pour améliorer le modèle Une coopération (administrative et scientifique) des différents pays dans le cadre d une approche régionale Un coût supportable pour chacun des partenaires Par une répartition optimale : la gestion par les armements (opérationnalité), la formation et la concertation par des financements régionaux (développement) et le salaire des observateurs par leurs administrations nationales (indépendance)

Comparaison : avant OCUP 1/2 Conflit Senneur I Marée 1 Marée 2 Marée 3 Manque Senneur II Marée 1 Marée 2 Marée 3 Formats différents Statistiques de pêche + Rapports Formats différents Manque Formats différents Obs n al pays A Obs n al pays B Obs n al pays C Obs DCF-UE PNO pays A PNO pays B PNO pays C IRD Pays A Pays B Pays C France Manque

Comparaison : avec OCUP 2/2 Senneur I Marée 1 Marée 2 Marée 3 Planification Senneur II Marée 1 Marée 2 Marée 3 Statistiques de pêche + Rapports standardisés OSNMR pays A OSNMR pays B OSNMR pays C OSNMR UE Formation OCUP + accréditation ICCAT Obs n al pays A Obs n al pays B Obs n al pays C Obs DCF-UE PNO pays A PNO pays B PNO pays C IRD Pays A Pays B Pays C France Validation OCUP + accès sécurisé Filtre par ZEE Filtre par ZEE Filtre par ZEE

Un aperçu de la planification 8 APPD + 2 accords privés 9 navires (soit 63 marées) 2 mois de moratoire ICCAT 10% de couveture par la DCF Objectif de 26 OSNMR (8 formés à ce jour) (3) (4) (2) (2) (2) (4) (2) (2) (5)

1/3 Quelles opportunités pour la COMHAFAT? Si elle le souhaite, quelles actions la COMHAFAT peut envisager pour promouvoir le modèle OCUP? Une déclaration commune d adoption du principe des observateurs nationaux à mandat régional et de leur accréditation par l ICCAT Principe d accréditation : le Secrétariat tient une liste d observateurs scientifiques nationaux (OSN) désignés par les CPC et dont la formation et les compétences sont définies par un cahier de charge a minima défini par le SCRS. Principe de régionalisation : les OSN accrédités par le Secrétariat de l ICCAT et embarqués sur un navire de pêche dans le cadre d un programme de l Etat du pavillon, d un programme d un Etat côtier ou d un programme de l ICCAT, sont automatiquement reconnus comme observateurs scientifiques nationaux à mandat régional (OSNMR) par toutes les CPC. Principe d optimisation : la reconnaissance du caractère régional de l OSNMR permet à celui-ci de continuer sa collecte d information tout au long de son embarquement, quelle que soit la zone (ZEE ou eaux internationales) fréquentée par le navire et aux Etats côtiers dont les eaux ont été exploitées de disposer de toutes les observations faites dans sa ZEE.

2/3 Quelles opportunités pour la COMHAFAT? Si elle le souhaite, quelles actions la COMHAFAT peut envisager pour promouvoir le modèle OCUP? (suite) Encourager les Ministres des Pêches africains des CPC de l ICCAT à proposer, co-opter ou soutenir une proposition visant à reconnaître les principes précédents d OSNMR. Organiser avec l UE en marge de la plénière de l ICCAT à Malte, un sideevent visant à informer les autres parties prenantes (CPC et observateurs de l ICCAT) sur l intérêt du modèle OCUP et des OSNMR. Présentation d un diaporama sur le modèle OCUP Projection d Interviews des partenaires du projet OCUP et d OSNMR Session de questions auxquelles les partenaires présents du projet OCUP pourront répondre Cocktail pour faciliter la discussion

3/3 Quelles opportunités pour la COMHAFAT? Si elle le souhaite, quelles actions la COMHAFAT peut envisager pour promouvoir le modèle OCUP? (fin) Adresser à l UE une demande de financement d un programme de renforcement des capacités des pays de la COMHAFAT à former et encadrer des OSNMR : Volet Formation Formation de coordinateurs régionaux adjoints dans chaque port de débarquement Formation des observateurs à l utilisation des images des caméras Formations de nouveaux OCUP Extension de la formation aux pays non francophones Volet opérationnel Prise en charge des déplacements des coordinateurs Installation de poste de visioconférence pour les debriefings Volet institutionnel Organisation de réunion de travail régionale annuelle Mise en place d un GT pour harmoniser les différents programmes d observation Mise en place d un GT pour étendre le modèle OCUP à d autres flottilles/engins

Straddling observers for straddling stocks! Plus d infos Sur : http://www.orthongel.fr/ocup Auprès de : a.relot@oceanic-dev.com monin.amande@bigeye.fr mgoujon@orthongel.fr Merci pour votre attention