Artois Comm., terre de compétitivité



Documents pareils
Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme Paris

Bureau D Accueil des Artistes et Professionnels Etrangers (BAAPE)

de l office de tourisme 1/12

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DORDOGNE-PERIGORD. Le label d excellence

10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive»

Améliorer l organisation et la communication interne à l office de tourisme

Centre d excellence Numérique en territoire rural

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN PHASE DE DIAGNOSTIC

le Service d Accompagnement à la Vie Sociale Fondation Maison des Champs

Grand atelier éco-citoyen le samedi 19 janvier

Agence du patrimoine immatériel de l État

Bienvenue - Welcome. Parc de Nature et de Loisirs en Berry

UNE EQUIPE PROFESSIONNELLE A VOTRE SERVICE

Fiche d évaluation des actions conduites par les partenaires

Comité syndical 29 avril 2015 à Janzé

Base nautique. Hébergement : 135 lits. Base de plein air

CRT Picardie. Enquête auprès des acteurs du tourisme

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

PASS CULTURE SPORT REGLEMENT D INTERVENTION

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE BUDGET REALISE ANNEXES... 10

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

Lundi. Mardi Mercredi. Jeudi. Vendredi. LeS nouveaux rythmes à l école primaire. Exemples d emplois du temps

LE VIVAT & LES ENTREPRISES UN DIALOGUE QUI S INVENTE

DOSSIER DE PRESSE. Assises du Tourisme Vendredi 21 novembre 2014 Pied-de-Borne

SOMMAIRE. 1. Le contexte p La démarche p Les critères par activité p. 4 et 5 Pêche VTT Pédestre Équestre

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

Dossier de presse. 5 commerçants du Vignoble nantais sélectionnés pour la 1 ère étape du concours «Mon commerce a des idées»

conseil municipal L équipement des écoles en numérique va se poursuivre pendant tout le mandat.

Présentation du stand de la CoVe à l occasion de la foire Saint-Siffrein

Compte rendu de la réunion du 15 décembre

«LA FRANCE EST CAPABLE DE GRANDS ÉVÉNEMENTS. LA FRANCE A BESOIN DE SE PROJETER»

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS

Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)

Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015

Plan Climat énergie Territorial. notre défi pour l avenir du territoire!

Bilan de saison 2014 et propositions d actions 2015 Finistère > Ouest Cornouaille. Bilan de saison 2014 Agence Ouest Cornouaille Développement

L accueil comme priorité. Fréquentation des principaux sites touristiques en millions de visiteurs

Les essentiels de Côte-d Or Tourisme

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

Typologie des séjours en Bourgogne en 2007 Suivi de la Demande Touristique 2007

Guide Leader + 16 pages 12/07/05 11:20 Page 1. En Pays Portes de Gascogne l Europe est partenaire de vos projets LEADER +

Septembre N 87 L édition 2010 du Game Fair en Loir-et-Cher Profil des visiteurs et impact économique. Enquête réalisée du 18 au 20 juin 2010

La région Nord-Pas-de-Calais

e in Toutes les aides du ra r Conseil Régional de Lorraine Lo n jeune e : être -) ;-I :-D ;-)

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

I. Marché du travail et emploi salarié privé. Evolution du nombre de demandeurs d emploi (cat ABC) à fin octobre Oct Oct.

L immobilier d entreprise artisanale

TIM S.A., une aventure d Homme

Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les Deux Rives

Découvrez les Artisans d Art qui vous entourent

un lieu d exception pour goûter l art de vivre en bretagne

Contacts. la Ligue de l'enseignem. de votre MDL. Ardennes. Aube. Marne. Haute-Marne

N O R D - P A S D E C A L A I S

GUIDE DU PARTENAIRE DE L OFFICE DE TOURISME

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X PEPINIERE D ENTREPRISES

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie

Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février H00

LIVRET DE PRESENTATION

Bilan de la concertation sur le PEDT

Mme Élise MOURA souhaite que soient remis dans la délibération les tarifs du marché comportant l abonnement annuel.

implifiezletri vous Ville de Bondy GUIDE DU TRI Quelle poubelle choisir? Bouteilles et flacons en plastique Boîtes métalliques, briques, cartons

Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13. I Etat des lieux

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE

SIEEOM Grisolles-Verdun

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

La diversification agricole en Camargue

Les ateliers prospectifs s organisent autour de 2 cycles de réunions.

GRAP. dans l émergence d entreprises d économie sociale en Estrie

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Commune de SENAN Séance du 8 septembre Séance du lundi 8 septembre A 20 h 30, Monsieur Gérard CHAT, Maire, déclare la séance ouverte.

TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION

COMPRENDRE LE BUDGET MUNICIPAL

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort

Rhône Développement Initiative Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité.

COMMUNE DE VERQUIGNEUL SEANCE DU 29 SEPTEMBRE 2011 * * * CONVOCATION DU 21 SEPTEMBRE ORDRE DU JOUR

UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE. Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux»

INTERNATIONAL PROGRAM OF ENGINEERING AND CULTURE IN FRANCE

LES SERVICES A LA PERSONNE EN ARTOIS COMM.

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

Étude publique sur Montréal, métropole culturelle

DOSSIER DE PRESSE Borne électrique test. Installation de la 1 ère borne de rechargement électrique test à Arras

«Jeune : Quel engagement? Volontariat, Réseaux Sociaux, Indignation»

DE MAI À OCTOBRE 2015 EN PICARDIE. Appel à partenaires. DIRCOM RÉGION PICARDIE - Photo : Ludovic Leleu / Région Picardie

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

GREENDAYZ. Dossier Média SALON INTERNATIONAL. 10 pays 50 entreprises 6000 visiteurs. 25 > 26 Avril 2012

Communiqué : Meetinangers.com, le nouveau site internet du BDCE 3. Le Bureau des Congrès et Evènements d Angers, pour qui, pourquoi?

Règlement Intérieur des Services de Restauration Scolaire et d Accueil Périscolaire de la Ville de Jarvillela-Malgrange

Renforcer la mobilisation du droit commun

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 5 FEVRIER 2015

UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer

Cahier des charges pour la création du site internet Pays Sologne Val Sud

Démarche & ses étapes (information) III. Présentation des orientations et des actions du schéma de développement culturel d Alsace Bossue

La Girandière. Mulhouse (68) Résidences avec services pour seniors

COMPTE RENDU Visite de terrain Quartier Bas Frayol

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

Bureau de la CREA du 14 mai 2012

Le droit d espérer. Didier Chastagnier

Transcription:

n 6 4 e trimestre 2005 Les élus et agents d Artois Comm. vous SOUHAITENT une HEUREUSE ANNÉE 2006 Dossier p.3 Recherche et développement Artois Comm., terre de compétitivité

Edito Notre diversité est notre force! Depuis la création d Artois Comm., la volonté et l action des élus ont été fortes en matière d aménagement et de développement des zones d activités, de recherche et développement, de soutien à la création-transmission d entreprises artisanales... Récemment, l agglomération a su également saisir l opportunité de son inscription dans les pôles de compétitivité. Cette politique a comme objectif premier le maintien et même mieux, le développement de l emploi sur le territoire. Ce numéro d Identité(s) permet de s en rendre compte. Toutefois, les régions, départements, intercommunalités et communes sont confrontés à des difficultés considérables, par le fait de décisions gouvernementales très pénalisantes pour leurs moyens. Ces décisions se traduisent par un alourdissement des charges mais aussi par une baisse des recettes. Et la réforme de la taxe professionnelle payée par les entreprises, récemment votée au Parlement, viendra aggraver encore notre situation. Résultat : comme beaucoup de collectivités locales,artois Comm. voit fondre ses marges de man?uvre, alors que nous avons tant à faire! Agissant ainsi, le Gouvernement entend transférer le prélèvement de l impôt de l Etat vers les collectivités à travers les impôts locaux, et faire supporter par les ménages les taxes qui ne seront plus acquittées par les entreprises. Or, chacun connaît la faiblesse des ressources financières des foyers de notre territoire. Les services d Artois Comm. et son fonctionnement sont, hors l assainissement, gratuits pour les ménages : le budget principal de l agglomération est alimenté par des dotations, par des subventions et par la fiscalité des entreprises. Le conseil communautaire a, tout récemment, réitéré sa volonté de ne pas introduire de taxes sur les ménages. Par ailleurs, le conseil s est également prononcé pour la suppression de la directive européenne dite «Bolkenstein». S il devait être adopté, ce texte - qui constitue de fait une grave menace pour les services publics - aurait pour conséquence de mettre fin au modèle économique et social français au profit d un «modèle» ultralibéral dont il faut tout craindre, surtout pour les personnes les plus fragiles, et les territoires les plus en difficulté. On l a compris, notre ambition en faveur de l aménagement, du développement, de l emploi, des services, est réelle. Et notre volonté de nous opposer - avec force - à tout ce qui pourrait la contrarier ne l est pas moins. Cela continuera à nous animer en 2006, année au cours de laquelle tant de chantiers sont déjà programmés! Avec l ensemble des collègues élus d Artois Comm., je vous souhaite, pour 2006, santé, bonheur et joies partagées. Alain WACHEUX Président d Artois Comm. Président de la commission des Finances du Conseil général. * Par délibération du 24 novembre 2004, le conseil communautaire d Artois Comm. a décidé de déclarer le territoire «Hors zone AGCS». Il s agit par là de s opposer à la libéralisation de certains services publics prônée par l Organisation mondiale du commerce dans le cadre du nouvel Accord sur le commerce des services. HORS ZONE AGCS* p.2 Edito - Sommaire p.3 Développement économique Recherche et développement Artois Comm., terre de compétitivité i-trans, Up-Tex, MAUD, c est quoi? Plan local pour l insertion et l emploi Pour retrouver du travail à son rythme Zones d activités : Des extensions prévues Dossier p.6 Environnement Lutte contre les inondations Artois Comm. sur le front de la Clarence Espaces naturels Ecogardes : quatre «animateurs nature» à Artois Comm. La page des enfants Je trie, tu tries, il trie Et après? p.9 Habitat Un programme local de l habitat bien échafaudé p.10 Aménagement et développement rural Un OPCRA, pour quoi faire? Festival Conteurs en campagne Quand la culture s enracine dans les villages p.12 Tourisme Le beffroi de Béthune en pleine lumière Patrimoine mondial : et de deux? Som maire Journées du patrimoine Les écoliers dans la foulée des grands p.14 Culture Résidences d artistes Quand la culture vient à nous Sport Centres d initiation multisports p.15 La deuxième fête d Artois Comm. Un grand succès populaire Le portail Internet d Artois Comm. est lancé! p.16 Le conseil de développement Louvre-Lens Quel impact pour Artois Comm.? Etre acteur de son territoire p.17 Actu. des communes Annequin Exposition «A l fosse» : les mineurs (re)découverts Haillicourt Animation et opération «nettoyage» Marles-les-Mines & Béthune La gastronomie dans tous ses états Lorgies Sabine Lachapelle, une épicière qui a du talent p.19 L agglo. de A à Z - Pass Culture : 3 seulement le spectacle! - Fonds de participation des habitants : au service des associations de quartiers - Transports en commun : du nouveau - des aides pour les chambre d hôtes ou les gîtes ruraux p.20 A la découverte de... Quelques-unes des légendes d ici Identité(s) Artois Comm. hôtel communautaire, 100, avenue de Londres, BP 548 62411 Béthune CEDEX 03 21 61 50 00. Courriel : jeanmarie.ochowiec@agglo-artoiscomm.fr Directeur de la publication : Alain Wacheux. Directeur de la rédaction : Thierry Coulombel. Coordination générale : Jean-Marie Ochowiec. Ont participé à ce numéro : Michel Abdellah, Hassan Bathani, Stéphanie Berrier, Sabine Confrère, Nathanaël Cottebrune, Pierre Courquin, Nathalie Darras, Gaston Drolez, André Durieux, Pierre Ferrier, Nathalie Fossette, Patrick Hallez, Stéphane Leroy, Valérie Morel, Danièle Plouvier, Jean-Michel Szlapka, Christelle Tirman. Crédits photo : service Communication Artois Comm., Michel Abdellah, CRITT M2A, Pascal Lefebvre (PLIE). Conception et réalisation : Photogravures du Pays d Oc, Mas des Cavaliers, 34130 Mauguio. Impression : Imprimerie Léonce Deprez, zone industrielle, 62620 Ruitz. Distribution : La Poste/Médiapost. Tirage : 87 000 exemplaires. ISSN : 1767-0284. Dépôt légal : 4 e trimestre 2005. Exemplaire gratuit, ne peut être vendu. IMPRIME SUR PAPIER RECYCLE NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE. Si vous n avez pas reçu ce numéro dans votre boîte aux lettres, merci de nous en informer en téléphonant au 03 21 61 99 51. 2

Développement économique Recherche et développement Artois Comm., terre de compétitivité LES investissements d aujourd hui sont les emplois de demain. Consciente de cette réalité, la Communauté d agglomération a inscrit le soutien aux filières de recherche et développement du territoire au sein de sa stratégie de développement économique. Cet effort est aujourd hui salué : notre territoire pourrait être partie prenante dans trois «pôles de compétitivité», dont un à «vocation mondiale». Le soutien d Artois Comm. à la recherche industrielle n est pas récent. Il passe par exemple par le travail amorcé avec le pôle technologique universitaire de Béthune dans le domaine de l ingénierie des milieux urbanisés (habitat, énergie, logistique, environnement et génie civil), ainsi que par le soutien apporté à des centres de transfert réputés : le CRITT M2A (Centre de recherche et d innovation technique et technologique en moteurs et acoustique automobiles) qui offre des moyens puissants de calcul assisté par ordinateur/calcul en mécanique des fluides et simulation vibratoire, mais aussi d essais de performances moteurs et d acoustique ; Par son inscription dans plusieurs pôles de compétitivité, le territoire est aujourd hui reconnu au plan national. le CREPIM (Centre de recherche et d études sur les procédés d ignifugation des matériaux), qui travaille sur trois grands axes : les formulations ignifuges, l évaluation du comportement au feu des matériaux et la normalisation ; le LCPA (Laboratoire de chimie physique appliquée) de l Université de l Artois qui développe son savoir-faire sur la dégradation thermique des matériaux et les émissions de polluants ; le Pôle Légumes de Violaines qui rassemble 520 producteurs dans une station d expérimentation unique au nord de Paris. Ce travail est reconnu : Artois Comm., ses deux centres de transfert (CRITT M2A et CREPIM), et la faculté des sciences appliquées de Béthune sont aujourd hui acteurs à part entière du pôle de compétitivité à vocation mondiale «i-trans, le ferroviaire au cœur des systèmes de transports innovants», particulièrement pour les problèmes de sécurité et d acoustique. Parallèlement, d autres partenariats se nouent pour deux autres pôles de compétitivité (pôle textile Up Tex et pôle matériaux à usage domestique MAUD). Vous avez dit «pôles de compétitivité»? LE gouvernement a proposé la création de pôles de compétitivité pour développer des passerelles entre la recherche et les entreprises et ainsi lutter contre les délocalisations. Ces pôles doivent associer entreprises, centres de recherche, centres de formation et collectivités locales autour de projets communs innovants. Les entreprises aux projets labellisés bénéficieront d exonérations d impôts et de taxes ainsi que d allégements de charges. Une première liste de pôles de compétitivité a été arrêtée par le gouvernement début juillet. Six ont été retenus dans la région Nord-Pas-de-Calais, dont trois impliquent le territoire d Artois Comm. La communauté d agglomération soutient naturellement ces projets : elle est représentée au sein des comités de coordination des trois pôles. 3

Développement économique i-trans, Up-Tex, MAUD, c est quoi? LES pôles de compétitivité intéressant Artois Comm. sont basés sur les savoir-faire développés dans la région depuis des décennies voire des siècles en matière de transport, de textile et d arts de la table. La sécurité et l acoustique en matière de transport sont les principaux axes de travail des centres de recherche de la Porte Nord. i-trans, les transports de A à Z L objectif d i-trans est de construire le premier pôle européen reconnu au niveau mondial pour la conception, la construction, l exploitation compétitive et la maintenance des systèmes de transport. i-trans s appuie sur la puissance de la région en la matière. Le Nord-Pas-de-Calais est en effet la première région ferroviaire de France, la deuxième pour l automobile, la troisième pour la logistique et le transport. i-trans s appuie aussi sur les potentiels en matière de sécurité et de recherche dans les transports. Or, la sécurité et l acoustique sont les principaux axes de travail des centres de recherche implantés au parc technologique de la Porte Nord (Bruay-La-Buissière). Connu au niveau international, le CRITT M2A (Centre de recherche et d innovation technique et technologique en moteurs et acoustique automobiles) a conclu plusieurs projets de recherche-développement en matière d acoustique, de vibrations et d usure des matériaux. Le CREPIM (Centre de recherche et d étude sur les procédés d ignifugation des matériaux) a, lui, signé des projets avec des industriels sur la résistance au feu des matériaux. Tous deux travaillent en étroite collaboration avec des industriels et les établissements d enseignement supérieur (la faculté des sciences appliquées et l IUT de Béthune notamment). Up-Tex, le nouveau souffle du textile Le pôle Up-Tex souhaite accélérer les recherches vers le textile technique (vêtements résistants au feu, par exemple) et la création d une nouvelle offre dans le domaine de l habillement. Artois Comm. suit la même logique avec son projet de Centre de recherche des fibres textiles et polymères pour les transports (CEFITeP), qui s appuie sur l Institut français du textile et de l habillement (IFTH), les commissions régionale et nationale textile, et les compétences des CRITT M2A, du CREPIM et de l Association plasturgie Artois Flandre (APAF). Beaucoup d entreprises de la région (constructeurs, équipementiers automobiles ) font appel aux compétences de ce type de centre. Les chercheurs du CEFITeP travailleront notamment sur le confort, la sécurité et l environnement. Le centre apportera aussi ses conseils aux petites et moyennes entreprises en matière de veille économique, c est-à-dire en suivant de près les évolutions des marchés, de la réglementation, des procédés MAUD, la vaisselle du III e millénaire L objet du pôle de compétitivité MAUD (matériaux à usage domestique) est de développer l innovation dans le domaine de la chimie des matériaux de performance pour l alimentation, les arts de la table et l usage domestique. Il s agira par exemple de créer des verres plus résistants au lave-vaisselle, des plats encore moins adhérents, des produits de lavage plus efficaces, etc. Pour tout savoir sur la direction du Développement économique d Artois Comm. : www.economie-artoiscomm.fr 4

Développement économique Plan local pour l insertion et l emploi Pour retrouver du travail à son rythme Le PLIE, plan local pour l insertion et l emploi, s adresse aux chômeurs de longue durée. Afin de les aider dans leur parcours, le PLIE prend d abord en compte tous les problèmes qui s opposent à leur retour à l emploi, et offre un accompagnement permanent jusqu à la réinsertion. Chaque personne est reçue individuellement par un référent, son «parrain». Celui-ci l aide d abord à résoudre les problèmes particuliers qui peuvent empêcher son insertion (logement, endettement ). Ensemble, les deux partenaires déterminent ensuite des objectifs à atteindre en vue du retour à l emploi (formation ). La personne accompagnée est ensuite mise en situation de travail, dans un chantier-école, une association, une administration, une entreprise Elle doit enfin rechercher du travail, mais toujours avec l aide de son «parrain», qui l accompagnera encore pendant six mois après son embauche. Pour tout renseignement complémentaire, téléphoner au 03 21 61 50 16 5 Zones d activités : des extensions prévues Le 16 novembre, les élus d Artois Comm. ont décidé d étendre et faire aménager la zone d activités légères de Lorgies (son extension porte sur une superficie de 6 hectares), le parc d activités du Moulin à Beuvry (extension de 15 ha). De même, des opérations d aménagement seront menées sur la zone d activités économiques du Long Jardin à Lapugnoy (8 ha) ainsi que sur la zone de la Porte des Flandres, située à Haisnes et Auchy-les-Mines. L opération portera là sur une superficie de 235 000 m 2. En faveur de l artisanat LA direction du Développement économique abrite, dans ses locaux de Bruay-La-Buissière, un chargé de mission recruté par la chambre de Métiers et de l artisanat du Pas-de-Calais et Artois Comm. pour le développement économique des métiers de l artisanat. Il a pour mission de contacter les entreprises dont les dirigeants ont plus de 55 ans afin de favoriser la transmission, répertorier les entreprises reprises ou transmises, déterminer les besoins des cédants (conseils juridiques, sociaux, économiques), recenser le nombre de salariés, enquêter sur les évolutions de leur métier initial, valoriser les services de la chambre de Métiers et de l artisanat et d Artois Comm., mettre en rapport cédant et repreneurs et les conseiller dans leurs démarches. Contact : Eric Dechauny au 03 21 61 45 80

Environnement Lutte contre les inondations Artois Comm. sur le front de la Clarence CETTE année, plusieurs chantiers d envergure ont été ou sont menés en différents points du territoire, afin de réduire les débordements de la Clarence et de ses affluents. D autres «points» noirs seront traités dans les mois à venir. Plusieurs chantiers d importance ont été menés cette année. D autres seront bientôt engagés. Chocques - Les premiers de ces travaux ont porté sur le renforcement des digues de la Clarence, à Chocques. Des milliers de tonnes de terre ont ainsi été déplacées du côté de l abbaye, sur une longueur de 2 km. Ces travaux répondent aux inondations du 27 août 2002. Une soudaine montée des eaux due à un violent orage avait provoqué la formation de brèches en trois endroits de la digue. Ces travaux ont coûté 138 500 HT dont 20 % sont à la charge d Artois Comm. Des actions coordonnées Marles-les-Mines - Beaucoup se souviennent des inondations de la Noël 1999, notamment dans le bas de Marles-les-Mines qui avait été submergé par 300 000 m 3 d eau. A la suite de premiers travaux réalisés par la commune, Artois Comm. a fait procéder, en 2004, à la réalisation d une zone d expansion de crue (ZEC) de 7 000 m 3, un investissement de 135 000 HT. Cette ZEC a montré son efficacité lors des crues connues l été dernier. Durant l été et l automne, d autres travaux, commandés conjointement par la ville et la communauté d agglomération, ont concerné la Clarence. Il s agissait cette fois de creuser un chenal à la rivière afin qu elle puisse La lutte contre les inondations est une des priorités d Artois Comm. s écouler sans entrave. Afin de réduire la quantité des boues à extraire, un traitement biologique avait été effectué au cours de l été. Au final, quelque 6 500 m 3 de boues ont ainsi été retirés du lit. Ce chantier, qui a été mené dans le respect de cette zone humide très riche, a coûté 132 840 HT, 20 % de cette somme étant, là aussi, à la charge d Artois Comm. Labeuvrière - Depuis le 10 octobre, d autres travaux sont en cours sur la Calonnette, un affluent de la Clarence. Il s agit de créer une autre zone d expansion de crue d une capacité de 7 000 m 3. Naissant dans le bois des Dames, la rivière traverse Lapugnoy, Labeuvrière et Chocques. A Labeuvrière, où elle reçoit les eaux de pluie de la commune, elle passe dans des tuyaux dont les diamètres varient et qui sont parfois à contre-pente! De plus, son tracé présente deux angles droits avant de passer sous l autoroute. Tout cela pose des difficultés au bon écoulement des eaux. La zone d expansion de crue (un investissement de 210 000 HT) aura pour effet de stocker le volume d une crue centennale (une crue énorme telle qu il s en produit en théorie tous les cent ans!) et ainsi d éviter les inondations sur Labeuvrière mais aussi sur Chocques et Gonnehem. D autres travaux sont annoncés sur la Clarence (Camblain-Châtelain, Chocques) et également sur le fossé d Avesnes, la Lawe et le Grand-Nocq. Nous y reviendrons dans une prochaine édition. 6

Espaces naturels Ils exercent désormais sur les 58 communes de l agglomération Ecogardes : quatre «animateurs nature» à Artois Comm. AUTREFOIS employés sur la communauté du Bruaysis, quatre écogardes exercent désormais leurs missions informer, surveiller, conseiller, observer sur les 58 communes d Artois Comm. S ils ont un rôle de surveillance, les écogardes organisent également des sorties nature, entre autres choses Informer Afin de sensibiliser tous les publics à l environnement, les écogardes organisent des sorties vertes ainsi que des actions en milieu scolaire, et participent à différentes manifestations locales. Par leur présence sur le terrain, ils apportent Collecte des déchets amiantés Attention! LES six déchetteries d Artois Comm. sont équipées afin d accueillir, en quantité raisonnable, les déchets en amiante non friable (amiante lié) : plaques ondulées, plaques support de tuiles, produits de cloisonnement, gaines d aération Afin de garantir un accueil dans les meilleures conditions de sécurité, la réception de ces des informations utiles (aux élus comme aux agriculteurs) en matière de risque d inondation, de ruissellement et d érosion. Surveiller Les écogardes veillent à la bonne application de la législation en matière d environnement, même s ils n ont aucun déchets se fait uniquement durant deux demi-journées par semaine : les jeudi et samedi de 9 h 20 à 13 h 20 dans les déchetteries de Béthune, Bruay-La-Buissière et Calonne-Ricouart ; les jeudi et samedi de 14 h à 18 h dans les déchetteries de Ruitz, Marles-les-Mines et Haisnes-les-La Bassée. pouvoir de police. Cette surveillance s exerce sur les sites sensibles, les rivières notamment. Cela leur permet de signaler à qui de droit les rejets polluants ou les travaux à engager sur les berges, par exemple. Conseiller Par leur «occupation» du terrain, les écogardes sont aussi en mesure d aider le service chargé de la lutte contre les inondations dans la définition des actions à mener, et d identifier les zones ayant une valeur écologique. Ils peuvent également apporter leur assistance aux communes pour les procédures de remembrement et de plantations, à la demande de celles-ci. Observer La préservation de l eau, de l air, de la faune et de la flore, la prévention des risques, intéressent les écogardes au plus haut point. Par leurs observations, ils alimentent les banques de données locales et régionales. 7

Collecte sélective La page des enfants Je trie, tu tries, il trie et après? Depuis un an et demi, toutes les familles des 58 communes qui composent Artois Comm. doivent trier leurs déchets. Ceux qui ne peuvent pas être recyclés, c est-à-dire qui ne pourront plus être réutilisés (les restes de repas, tous les emballages sales ) sont à jeter dans le contenant noir (poubelle ou sac). En revanche, les déchets qui peuvent être recyclés, c est-à-dire transformés (les papiers et cartons, les journaux et les magazines, les bouteilles, flacons et sacs en plastique, les cannettes en aluminium, les briques de jus de fruit ) sont à déposer dans le contenant (poubelle ou sac) de couleur jaune. Le recyclage, c est magique! Chacun de ces objets va connaître une nouvelle vie. Il sera en effet transformé en un objet nouveau, pareil ou différent du précédent. Par exemple, les bouteilles et flacons en plastique pourront devenir des vêtements polaires. Les papiers et cartons redeviendront papiers et cartons. Les Au centre de tri, beaucoup d opérations de séparation des déchets sont effectuées à la main. films et sacs en plastique seront recyclés en sacspoubelles, etc. Magique, non? Mais avant de partir dans les usines de recyclage, les déchets «jaunes» sont séparés par famille au centre de tri. Attention à ne pas se tromper! Parce que les habitants de ses 58 communes (contre 16 avant) doivent trier leurs déchets, Artois Comm. a dû complètement refaire son centre de tri, installé sur la zone industrielle de Ruitz. Les déchets recyclables arrivant en vrac, il faut les séparer. Cette séparation est faite de manière automatique, dans de grosses machines appelées «cribleurs». Mais la séparation est surtout réalisée à la main. C est pour cela qu il faut faire très attention à bien trier ses déchets, et à ne pas mettre d objets sales dans sa poubelle ou son sac jaune. Un seul déchet impropre dans une poubelle ou un sac peut polluer tout un chargement! Tous les objets triés vont retrouver une nouvelle vie. 8

Habitat S il est accepté, un peu plus de 8 millions de travaux et d aides diverses sont prévus Un programme local de l habitat bien échafaudé LE conseil communautaire a adopté, en automne, son programme local de l habitat. Ce projet (1) engagera les communes de l agglomération dans un vaste programme de construction et de réhabilitation de leurs logements, et de diverses mesures d accompagnement. Sur six ans, Artois Comm. pourrait ainsi engager 2,7 millions d euros par an qui se transformeraient, du fait des subventions (Etat, Région, Département, etc.), en un peu plus de 8 millions d euros de travaux effectifs (2). Le PLH est composé de trois phases : diagnostic (état des lieux), définition d orientations, définition des objectifs et actions à mener. Pour le territoire, ces objectifs sont au nombre de vingt et un. En ce qui concerne le parc mis en location, il est par exemple prévu de développer l offre Rénovation des cités minières Les élus rappellent l Etat à ses devoirs AL APPEL de l Association des communes minières (ACM), plus d un millier de manifestants, dont une centaine d élus de toutes les tendances politiques de l ex-bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, ont défilé devant le ministère de l Economie et des Finances, le 16 septembre. Il s agissait de rappeler l Etat à ses engagements. «Sans GIRZOM, pas de rénovation!», rappelait une pancarte. En effet, l Etat attribue des crédits spécifiques, dits «GIRZOM» groupement interministériel pour la rénovation des zones minières. Or, pour l ACM, le compte n y est pas, en logements très sociaux (40 par an). De favoriser la réhabilitation du parc social existant (200 logements HLM) et du parc privé (hors SOGINORPA : 600 logements / an). L accession à la propriété sera facilitée par la vente de logements «institutionnels» (ceux des organismes HLM : 100 / an) et la loin de là. Ses élus estiment que l Etat est redevable de quelque 80 millions d euros. Et cela alors que 8 300 logements n ont jamais bénéficié d une rénovation, que près de 100 km de voiries minières restent encore à traiter dans le Nord-Pas-de-Calais (elles doivent l être avant leur remise aux communes). Fin septembre, l Etat s engageait à verser l argent qu il avait promis, soit 54 M. Restent les quelque 40 M encore réclamés par les élus au titre des augmentations de coûts enregistrées depuis 1998-1999. Des discussions devraient s engager en janvier. location-accession (achat sans apport : 50 logements / an). Parmi les autres actions, on citera la lutte contre l habitat indigne, une priorité pour Artois Comm., qui entend que les familles soient relogées durant le temps de la réhabilitation. Il s agira aussi de répondre aux besoins des personnes âgées et des handicapés par la construction de logements facilement accessibles et proches des services et commerces. L accent sera aussi mis sur la rénovation des logements privés, dans le cadre d opérations programmées d amélioration de l habitat Nous reviendrons en détail sur ce vaste chantier dans nos prochaines éditions. 1 - Le projet de PLH est transmis au préfet puis au comité régional de l habitat pour validation. 2 - Ce chiffre ne tient pas compte des actions engagées au titre de l Agence nationale de renouvellement urbain ou d autres crédits spécifiques (SOGINORPA, établissements pour personnes âgées dépendantes ). 9

Aménagement et développement rural Un OPCRA pour quoi faire? ARTOIS Comm. et le comité de pilotage «l agriculture, un partenaire pour le développement du territoire»* souhaitent rendre plus visible l action agricole de la collectivité. Cet objectif oblige à actualiser et compléter les données et les inscrire dans une perspective à moyen et long termes. L association Université verte, par le biais de son Groupe de recherches et d études concertées sur l agriculture et les territoires (GRECAT), propose un outil adapté aux collectivités territoriales : l observatoire permanent du changement rural et agricole. Avec le soutien de la chambre régionale d Agriculture et du Conseil régional, cet outil a déjà été expérimenté sur d autres territoires. Il est mis en place sur celui d Artois Comm. depuis le 14 novembre. Un outil d aide à la décision La création de l observatoire répond à quatre objectifs : compléter et actualiser la connaissance du monde rural et agricole ; Avec l OPCRA, le territoire se dote d un nouvel outil en faveur de l agriculture suivre et évaluer les actions mises en œuvre par la collectivité et anticiper ainsi les futurs objectifs et les moyens à mettre en place ; assurer la diffusion d informations auprès des publics et partenaires ; recenser les dynamiques et les projets locaux. Comme précisé ci-contre, le travail d acquisition des données se déroule en deux temps. * Le comité est composé d élus de l agglomération, de représentants du monde agricole et rural, d organismes consulaires. Trois questions à... Eric Comont, responsable du GRECAT Question - Qu est-ce que le GRECAT? Réponse - Cet organisme pluridisciplinaire il est composé d agronomes, d économistes, de gestionnaires, de géographes..., provenant de différents milieux, enseignement supérieur (universités et grandes écoles) et de la chambre régionale d Agriculture, a été créé en 1996 à la demande des professions agricoles, des chercheurs mais aussi du Conseil régional. Et l OPCRA? L OPCRA est un des outils que nous proposons afin de valoriser les données groupées dont nous disposons. Par exemple, le dernier recensement général agricole date de 2000, et ses données sont quantitatives et très peu qualitatives. Il faut donc des informations actualisées et plus complètes. L intérêt de l OPCRA est d être une structure permanente qui analyse les dynamiques agricoles et rurales en continu, afin de bâtir et suivre un projet agricole à l échelle d une intercommunalité. Et comment cela fonctionne-t-il? En plus de la collecte des données statistiques, nous donnons, à travers des commissions locales, la parole aux élus locaux, à des exploitants, dont une femme d agriculteur en activité, à des représentants du monde associatif rural... Cette enquête a débuté à Maisnil-lès-Ruitz le 14 novembre et se poursuivra jusque février 2006. A partir du mois de janvier, nous allons aussi interroger des «personnes ressources» : des élus d Artois Comm., un représentant de la chambre de commerce et d industrie, des porte-parole des industries agroalimentaires, etc. Les résultats de cette enquête seront connus en avril. Contact : service Aménagement et développement rural 03 21 61 51 83 10

Aménagement et développement rural Festival Conteurs en campagne Quand la culture s'enracine dans les villages LA culture n'est pas réservée aux seuls habitants des villes. Partant de ce constat, Artois Comm. a décidé l'année dernière d'apporter son soutien au festival Conteurs en campagne, initié par la Fédération des foyers ruraux du Nord et du Pas-de-Calais en collaboration avec des associations locales. Cette année, le territoire a ainsi accueilli cinq rendez-vous contés, évidemment également accessibles aux urbains, dont l'événement phare de ce festival, la Nuit des conteurs. Randonnée Un nouveau circuit - Si la randonnée pédestre vous séduit, découvrez le sentier d'ecques, itinéraire de promenade et randonnée pédestre (PR) labellisé par la FFRP. Ce circuit de 12 km, créé par Artois Comm. en collaboration avec le comité départemental de randonnée pédestre, le Conseil général, les communes de Lapugnoy, Lozinghem, Marles-les-Mines, Allouagne et l'amicale laïque de Lapugnoy, a officiellement été inauguré le 9 septembre. Le sentier d'ecques : 12 km, environ 2 h 30. Départs : Lapugnoy (parc de la Clarence) ou Marles-les-Mines (terrain de moto-cross). Variantes : au départ de Lapugnoy (4 km) ou au départ de Marles-les-Mines (8 km). Balisage : trait rectangulaire de couleur jaune. 11 Adaptation de nouvelles noires à La Couture, Hamlet revisité à Caucourt, histoire d'un musicien sorcier canadien à Labeuvrière, délire né de lieux très singuliers à Cambrin. Ce petit résumé des représentations données ici met en appétit. Il est révélateur de la volonté des initiateurs du festival : singularité dans le choix des lieux de représentation (les villages) et éclectisme dans les textes. Une formule qui fait de ce festival un rendez-vous très renommé, et aussi bien prisé par le public rural qu'urbain. La démonstration en a une nouvelle fois été donnée lors de cette 13 e édition, notamment lors de la Nuit des conteurs du 17 septembre. Il est vrai que l'invitation était particulièrement tentante. Il s'agissait cette fois de prendre le bus pour rencontrer des conteurs disséminés dans des endroits non dévoilés de la route du Patois. A leur grande surprise, les visiteurs du soir ont été accueillis devant le dolmen de Fresnicourt, à l'église de Caucourt, dans un estaminet de Rebreuve-Ranchicourt ainsi qu'à Houdain, dans l'un des rares endroits au monde où les morts sont au-dessus des vivants : le cimetière du bourg. Bref, si vous ne connaissez pas encore ce festival, notez d'ores et déjà qu'il sera de retour pas loin de chez vous à l'automne 2006. La fête - Suite à la candidature d'artois Comm., le comité départemental olympique et sportif a décidé d'organiser la fête départementale de la randonnée 2006 sur le territoire de Beuvry. Cet événement, attendu par l'ensemble des randonneurs (équestre, pédestre, cyclo, canoë-kayak), aura lieu le 10 septembre 2006.

Tourisme Le beffroi de Béthune en pleine lumière LES Béthunois (et les autres) ont de quoi être fiers de leur beffroi, symbole de vaillance et de fidélité de la ville à la couronne de France lors de la Guerre de Cent Ans. Il est depuis le 17 juillet classé au patrimoine mondial de l UNESCO, tout comme vingt-deux autres beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie. Ils rejoignent leurs frères belges classés depuis 1999. Cette distinction permettra de faire connaître largement ce beffroi chargé d histoire au-delà de nos frontières. Mais ce n est pas tout. Vous avez certainement remarqué qu à la tombée de la nuit, en fin de semaine, le beffroi et la Grand Place prennent un tout autre visage grâce à la mise en lumière du beffroi par l artiste Krijn de Koning et des façades par Verney-Caron. La ville s est vue décerner récemment, par l Association française de l éclairage, la Lampe d Or 2005, soit le premier prix des illuminations permanentes pour le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. Ce prix couronne l originalité du projet, l intégration du beffroi dans la valorisation par la lumière de la Grand Place, le concept d architecture lumière (les éclairages sont constamment en mouvement), le jeu audacieux des couleurs et la renommée internationale de l artiste Krijn de Koning. Patrimoine mondial : et de deux? C EST ce qu ose se dire l association Bassin minier UNESCO 2005, qui souhaite que la même bonne nouvelle de classement au patrimoine mondial lui soit annoncée. L association porte en effet le dossier de candidature de l ex-bassin minier à l inscription sur la liste de l Organisation des Nations unies pour l éducation, la science et la culture dans la catégorie «paysage culturel évolutif» et mobilise autour de sa démarche. Il ne s agit pas pour elle de présenter un site mais l ensemble d un territoire avec toutes ses caractéristiques patrimoniales, humaines et historiques. L association vient de franchir une étape dans le chemin qui mène à l UNESCO puisqu elle a finalisé le dossier de candidature et l a déposé il y a quelques semaines auprès de l Etat français. Cet élan est soutenu par les intercommunalités du bassin minier qui ont signé un protocole avec l association lors de l édition 2004 de Tourissima. Contact : Permanence BMU 2005, 4, rue Vasco-de-Gama, 62750 Loos-en-Gohelle, tél. 03 21 70 34 74 ; fax : 03 21 78 90 22 ; bmu2005@wanadoo.fr ; www.bmu2005.com 12

Tourisme Journées du patrimoine DU 19 au 23 septembre, soit la semaine qui a suivi le week-end des Journées du patrimoine, 44 classes de CM2 (1 052 élèves) ont pris part aux journées du patrimoine scolaires organisées par le service Tourisme d'artois Comm., en collaboration avec l'office de tourisme et les syndicats d'initiative (SI) du territoire. Des sorties éducatives axées sur la découverte d'expositions et de sites historiques étant à leur programme, cette opération a naturellement été soutenue par l'inspection de l'education nationale. Du côté de Béthune, les «chères têtes blondes» ont ainsi eu droit à une visite commentée du moulin Buret, à Beuvry. Elle a été suivie d'un détour par l'exposition «Gens de terre, gens de mer» présentée à l'hôtel de Beaulaincourt, dans la cité de Buridan. Leurs collègues du Bruaysis sont, eux, «descendus» au musée de la Mine et ont découvert une exposition d'anciennes lampes de mineurs. A Houdain, c'est à Hervé, créateur de l'opérette, et au «Houdain insolite de 1850 à 1950» qu'on s'intéressait. Les écoliers dans la foulée des grands Les écoliers du secteur d'auchel ont eu l'occasion de gagner le chevalement du Vieux II de Marles-les-Mines, aussi pour y découvrir d'anciens appareils photographiques. Dans le Bas-Pays, ils étaient conviés à redécouvrir la tradition de la Sainte-Catherine. Leur escapade s'est poursuivie par la participation à un atelier d'écriture de poésies. Enfin, dans le versant nord-est de l'agglomération, il était question de «la colombophilie d'hier à aujourd'hui». Une occasion, pour les élèves du ressort du SI de la Porte des Flandres, de rencontrer des «coulonneux» passionnés. Internet Toutes les richesses du territoire en un seul clic ALLER à la rencontre de l'histoire et du patrimoine de Béthune et du Vert Pays d'artois par le biais de son architecture, de son patrimoine minier, de ses musées... Se détendre en parcourant ses chemins de randonnée (pédestre, équestre, cyclotouristique) ou en pratiquant l'une des nombreuses activités de tourisme et de loisirs (sports aériens, golf, animations nature)... C'est ce que propose le site Internet de Béthune et du Vert Pays d'artois. Savourer les douceurs et goûter aux charmes proposés (virtuellement) par les restaurateurs et hôteliers du territoire, se faire concocter un séjour surprenant par ses acteurs du tourisme, consulter la rubrique «agenda» ou «se divertir» pour savoir que faire ce week-end ou ce soir..., voilà ce que l'on trouve encore en se connectant sur www.tourisme-artoiscomm.fr 13

Culture Résidences d artistes Quand la culture vient à nous ARTOIS Comm. entend favoriser l accès à la culture à tous. Cette volonté passe par les «résidences d artiste». Le créateur reste ainsi plus ou moins longtemps dans un endroit et s en inspire pour créer son œuvre. Quatre résidences d artistes ont ainsi été mises en place sur le territoire. n est pas retranché inspire la quiétude. On est loin du tumulte de 14-18. L artiste a intitulé son œuvre «Le camp de l ermitage : entre calme apparent du sous-bois et résurgence d un passé agité, une façon de recycler l histoire». A chacun, maintenant, de choisir son «camp» en le découvrant (prévoir des bottes). Pour la visite, téléphoner à la mairie de Beuvry, au 03 21 61 82 90. Les autres résidences d artistes sont en cours ou vont débuter à Bruay-La-Buissière et Gosnay, à Houdain, à Bruay-La-Buissière et Divion. Nous y reviendrons dans une prochaine édition. Durant l été, à la suite de beaucoup d autres occupants, Gilles Bruni a installé son campement dans le parc de la prévôté de Gorre, à Beuvry. Durant la Première Guerre mondiale, l endroit a servi de base arrière aux soldats anglais. Il en porte encore les traces : éclats de bombes, cartouches, trous d obus... Ces stigmates ne pouvaient laisser l artiste indifférent. Durant l automne, à l aide d éléments naturels pour l essentiel, le plasticien s est évertué à donner sa vision du site. Et voilà le lieu à nouveau empli de tranchées, de casques, de trous, d un reste d avion... Seule différence - et de taille -, ce camp qui Sport Centres d initiation multisports Le plein d activités pour les jeunes de 6 à 14 ans LES centres d initiation multisports ont rouvert leurs portes le 13 septembre, pour la deuxième année consécutive. Ils resteront ouverts jusqu au 30 juin 2006. Les jeunes âgés de 6 à 14 ans peuvent s initier, à raison d une heure et demie par semaine et d une activité par trimestre, à des sports tels que l escrime, le tir à l arc, le badminton, le full-contact, le golf, le VTT, etc. Les participants sont encadrés par des techniciens du sport habilités par la direction départementale Jeunesse et Sports. Bon à savoir : certains de ces centres fonctionnent pendant les petites vacances scolaires, chaque après-midi de 14 h à 17 h. Le montant annuel de l adhésion est fixé à 15 pour les enfants d Artois Comm., à 30 pour les enfants hors agglomération. Règlement par chèque bancaire, en espèces ou à l aide du «ticket loisirs» de la Caisse d allocations familiales d Arras. Des places sont encore disponibles dans certains centres. Pour tout renseignement complémentaire, contacter le service des sports d Artois Comm. au 03 21 61 50 45 ou au 06 30 22 94 56. Les centres d initiation multisports fonctionnent à Auchel, Beuvry, Cauchy-à-la-Tour, Essars, Givenchy-les-La Bassée, Haisnes-les-La Bassée, Hersin-Coupigny, Labeuvrière, La Comté, Noyelles-les-Vermelles, Richebourg et Ruitz. 14

Culture La deuxième fête d Artois Comm. Un grand succès populaire LA fête d Artois Comm. avait deux objectifs : offrir un temps de détente à chacun et permettre à tous de mieux connaître l agglomération et ses services. Les 24 et 25 septembre, les animations n ont pas manqué. Tir à l arc, javelot, structures gonflables, trampoline, promenade à poney ou en traîneau à chien, canoë-kayak, concerts, danses, etc., tout cela pouvait s enchaîner avant et après le (superbe) spectacle pyrotechnique du samedi soir. Et le public n a pas boudé son plaisir. La découverte des différents services d Artois Comm. était tout aussi intéressante, parfois amusante. Pêle-mêle, l on pouvait ainsi participer au concours sur le patrimoine (tourisme). Effectuer une ou plusieurs randonnées (aménagement et développement rural). Découvrir quelques-uns des produits en plastique «Made in AC» (développement économique). Taquiner la truite (assainissement). Créer une mini-fusée ou un petit robot (politique de la ville). Si l on est un enfant, dessiner (culture). Apprendre à connaître le cycle de l eau ou le devenir des objets recyclables (environnement). Découvrir le fonctionnement d un camion-benne (collecte) ou d un hydrocureur. Ou encore rencontrer les écogardes derrière leurs nichoirs... Si vous y étiez, tant mieux. Si vous n y étiez pas, vous avez sans doute raté quelque chose. En tout cas, rendez-vous l année prochaine! Le portail Internet d Artois Comm. est lancé! Pour être branché : www.artoiscomm.fr et voilà! TOUJOURS dans le souci de mieux se faire (re)connaître, Artois Comm. s affiche désormais sur l Internet, de jour comme de nuit, 7 jours sur 7. Le portail d Artois Comm. est une vitrine qui permet de tout savoir sur la communauté d agglomération, son fonctionnement, ses missions, les ambitions qu elle porte et désire faire partager. Le portail ouvre aussi des fenêtres particulières sur ce qui fait la richesse et la diversité de son territoire : tourisme (lire par ailleurs), économie (un site qui ne s adresse pas qu aux seuls investisseurs potentiels), communes, SIG (pour accéder aux cartes de votre commune ou d une autre)... «artoiscomm.fr» est aussi un outil de dialogue, un espace de démocratie participative. Le «forum» permet ainsi l échange entre le public et la collectivité. Il est complété par des lettres d informations (générale, tourisme, économie) à laquelle ou auxquelles chacun peut s abonner. 15

Le conseil de développement Louvre-Lens : quel impact pour Artois Comm.? L IMPLANTATION du Louvre à Lens devrait avoir des retombées non négligeables pour l ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais et notamment dans l ex-bassin minier. Artois Comm. bénéficiera certainement de ces retombées, en matière économique, d image, de fréquentation touristique, hôtelière, de pratiques éducatives et culturelles, etc, tout comme les communautés d agglomération voisines de Lens-Liévin, d Hénin-Carvin et du Douaisis. Pour créer une dynamique populaire autour du Louvre-Lens, les porteurs du projet ont souhaité associer les conseils de développement de ces territoires comme relais en direction de la population. Des groupes de travail ont été mis en place. Il leur appartient de définir des objectifs, de faire des propositions. Ainsi, le 14 mai 2006, le site du futur Louvre-Lens marquera le point d arrivée pour les marathoniens de «la Route du Louvre» qui seront partis de Lille quelques heures plus tôt. Symbole de la coopération entre Lille-Métropole et le bassin minier, cette manifestation sera la première d une longue série. Le conseil de développement est une force de proposition pour l agglomération Etre acteur de son territoire LES conseils de développement sont des instances de réflexion et de proposition représentatives de la «société civile» des territoires. Il est en effet composé d élus mais aussi de représentants du monde économique, des services publics, des syndicats et des groupements associatifs. A ce titre, ils sont donc régulièrement consultés par les communautés d agglomération dont ils sont issus ; lors de l écriture des «projets de territoire» du programme local de l habitat, par exemple. Chacun peut participer aux réunions plénières du conseil de développement et/ou aux commissions thématiques (transport, emploi, environnement, logement, santé et, bientôt, Louvre-Lens) et ainsi être une force de proposition pour les élus d Artois Comm. Le conseil de développement était associé à la Fête d Artois Comm., les 24 et 25 septembre. Ses représentants ont répondu aux questions des visiteurs concernant le rôle de cette instance et sa place au sein d Artois Comm. Contact : Christelle Tirman, Tél. 03 21 61 50 47 ; courriel : conseildedeveloppement@aggloartoiscomm.fr 16

Actu des communes Annequin Exposition «A l fosse» : les mineurs (re)découverts AU départ, des photographies sur la vie d anciens mineurs silicosés dues à Gérard Jouffray. Au final, un centre historique minier en plus petit avec tout ce qu il faut pour (re)découvrir la mine et les mineurs. Voilà résumée l exposition «A l fosse» présentée début novembre salle Chavatte. Non, les anciens mineurs n ont rien oublié de leur travail, d une part essentielle de leur vie même si elle ne fut pas forcément la plus agréable. Il en est ainsi de Michel Caron, ancien ingénieur des houillères (photo). Lui a reconstitué une maquette de l ancienne fosse 9 montrant ses installations de jour comme de fond telles qu elles existaient jusqu en 1964. Un travail de plus de 10 000 heures qui facilite la compréhension. Non loin de là, les explications données par deux anciennes «gueules noires» étaient tout aussi intéressantes. Martial Ansart, de Sains-en-Gohelle, avait emmené avec lui sa collection impressionnante d outils. Et Jean Latosi, de Vendin-le-Vieil, sa maquette d une taille (galerie) mécanisée et ses scènes de mineurs du début du XX e siècle. Pour l occasion, ils travaillaient en équipe afin de donner la vision la plus fidèle possible de leur métier. Tous les visiteurs, qu ils soient venus de la cité, du village ou d une peu plus loin, ont beaucoup appris et apprécié. Haillicourt Animation et opération «nettoyage» Haillicourt Annequin 17 FIN octobre, une vaste campagne d information sur l environnement et les déchets s est déroulée sur les terrils du 6. Elle était destinée aux adolescents du centre communal de la jeunesse. En compagnie des écogardes d Artois Comm., ils ont d abord découvert la flore qui a élu domicile sur la friche, ainsi que le cycle du carbone. Le lendemain, en compagnie d un ambassadeur du tri, ils se sont intéressés au tri sélectif. Les deux jours suivants, les jeunes filles et jeunes gens ont été occupés au ramassage de tout ce qui traînait sur le site. Quelque 40 m 3 de déchets en tout genre, dont presque un tiers de bouteilles de verre, ont ainsi été évacués.

Actu des communes Marles-les-Mines & Béthune La gastronomie dans tous ses états LES deux derniers week-ends de novembre ont été très gastronomiques. D abord avec le salon Soupes et Jardins organisé à Marles-les-Mines. Ensuite avec l incontournable Gaspat Tour. Ça sentait bon les légumes, les 12 et 13 novembre à la salle Gentils de Marles-les-Mines, où se déroulait la deuxième édition du salon Soupes et Jardins organisé par le syndicat d initiative de la région d Auchel. Plusieurs centaines de visiteurs ont dévoré des yeux les bons produits, venant de la région ou de plus loin, qui leur étaient proposés. Chacun pouvait aussi déguster les soupes confectionnées par les futures toques blanches du lycée professionnel Alphonse-Daudet de Barlin, ou recueillir de précieux conseils auprès des associations de jardiniers présentes. Le week-end suivant, à la salle Olof-Palme de Béthune, l office de tourisme de Béthune et du Béthunois présentait la 6e édition de Gaspat Tour, le salon de la gastronomie, du patrimoine et du tourisme. Un rendez-vous incontournable qui permettait, là aussi, de faire de bonnes emplettes. Mais il donnait aussi l occasion d aller à la rencontre des hauts lieux gastronomiques du Béthunois et de savourer les amuse-bouches concoctés par de grands chefs régionaux. Les milliers de visiteurs qui Béthune avaient fait le déplacement pour l occasion ne diront pas le contraire. Marne-les-Mines Lorgies Lorgies Elle a repris l unique alimentation du village Sabine Lachapelle, une épicière qui a du talent CELA fait un peu plus d un an maintenant qu Isabelle Lachappelle a repris le magasin à l enseigne Vival, le seul commerce alimentaire du village de Lorgies (rue du Bietz) où l on trouve tout ce qui est nécessaire au quotidien. Alors que rien ne la disposait à devenir épicière, elle a décroché, en octobre de cette année, le premier prix du concours Talents dans la catégorie «dynamique rurale». Quand on la volonté et qu on est bien épaulé... Question - Qu est-ce qui vous a poussé à vous lancer? Réponse - J étais serveuse dans un restaurant, et mon mari, boulanger. Mais on voulait mener une vie de couple normale. Venant de la restauration, il fallait que je garde le contact avec le client. On a appris, par le bouche à oreille, que le magasin était à vendre. Et comme l on voulait quelque chose qui ne soit pas trop loin d où on habitait (Laventie) et que le village de Lorgies est en pleine expansion... Q - Qu avez-vous fait ensuite? R - On a d abord eu de premiers renseignements au bus de la création d entreprise. J ai ensuite été accompagnée par la boutique de gestion ESPACE, à Bruay-La-Buissière. On a un bon suivi avec eux. Ils encadrent bien, même maintenant. Et puis est venu ce prix du concours Talents, à l échelon de l arrondissement. Q - Et ça se passe comment? R - La boutique a évolué depuis l ouverture, le 2 octobre 2004. Je diversifie : dépôt de pain, gaz, fleurs pour les fêtes... Je vois de nouvelles têtes tous les jours. Il y en a qui venaient que pour le pain. Maintenant, ils prennent autre chose avec. Je n ai pas de clients qui sont déçus. 18

L agglomération de A à Z 19 Pass culture : 3 seulement le spectacle! Chère la culture pour les jeunes? Plus maintenant. Avec le Pass Culture, lancé par Artois Comm. en partenariat avec Culture commune, la Comédie de Béthune, les villes de Béthune et de Bruay-La-Buissière, certains spectacles sont désormais accessibles pour 3 seulement. Le Pass s adresse aux moins de 25 ans habitant l agglomération. Il permet, par exemple, de découvrir une chorégraphie de grande notoriété ou d écouter le dernier chanteur à la mode. Le Pass Culture est disponible auprès des services culturels ou centres animation jeunesse de certaines communes, dans les lieux de spectacle (Comédie, Poche et théâtre municipal de Béthune, au Temple de Bruay-La-Buissière), à la mission locale Fonds de participation des habitants : au service des associations de quartiers Le fonds de participation des habitants (FPH) permet de financer les «petits projets» des habitants ou des associations de quartiers classés en «politique de la ville». Par exemple, fêtes de quartier, animations festives, sorties collectives, formation des bénévoles Le budget du FPH, composé d aides financières de la Région (70 %) et de la ou des commune(s) concernée(s), est le plus souvent géré par une association. Les subventions accordées par le FPH ne peuvent dépasser 70 % du coût de l action. Il existe six FPH en Artois Comm. Quatre sont intercommunaux : celui du territoire Centre (communes de Bruay-La-Buissière, Haillicourt et Houdain), celui du territoire Ouest (Calonne-Ricouart, Divion et Marles-les-Mines), celui du territoire Sud (Barlin et Hersin-Coupigny), celui du territoire Est (Auchy-les-Mines et Haisnes-lez-La Bassée). Deux ont une vocation communale : celui de Béthune et celui d Auchel. Pour plus de renseignements, contacter le service " Politique de la ville " d Artois Comm., au 03 21 61 50 00. Transports en commun : du nouveau Artois Comm. et la Communauté de communes de Noeux et environs (CCNE) ont décidé de rejoindre le Syndicat mixte de transports (SMT) de Lens-Liévin/Hénin-Carvin à compter du 1 er janvier prochain. Cette décision est importante dans la mesure où elle aura pour effet principal de rétablir totalement la liberté de circulation entre les territoires des deux structures intercommunales de l arrondissement de Béthune. Ainsi, les Béthunois ou les Barlinois, par exemple, pourront se rendre sans problème à Noeux-les-Mines. A l inverse, les habitants de cette commune ou ceux qui s y rendent pourront gagner n importe quel point du territoire d Artois Comm. Nul doute que les personnes âgées ou handicapées, notamment, apprécieront. Plus largement, les usagers pourront à terme voyager avec un seul titre de transport de Cauchy-à-la-Tour à Leforest, de La Couture à Vimy, etc. Des aides pour les chambres d hôtes ou les gîtes ruraux La communauté d agglomération a mis en place une politique de soutien financier visant au développement de l hébergement touristique. Cette aide s adresse aux collectivités ou particuliers désirant créer un hébergement de type chambre d hôte ou gîte. Plusieurs conditions doivent être remplies pour y prétendre : le porteur du projet doit bénéficier de l aide accordée par le Conseil général, le projet doit se situer dans une commune d Artois Comm. de moins de 5 000 habitants et porter sur la création de gîte(s) ou de chambre(s) touristique(s), le projet doit obtenir le label «Gîtes de France», «Accueil paysan» ou «Tourisme et handicap». Pour tout renseignement complémentaire, contacter le service Aménagement et développement rural, au 03 21 61 51 83.

A la découverte de... Quelques-unes des légendes d ici NOTRE territoire est porteur de nombreuses légendes, parfois vieilles de plusieurs siècles. Sont-elles de pures inventions ou reflètent-elles une vérité même partielle? On laissera à chacun le soin de se faire une opinion sur les quatre histoires qui suivent. L âne de Buridan - Jean Buridan, qui allait devenir philosophe et recteur de l Université de Paris en 1327, est né à Béthune en 1298. Il a émis la théorie selon laquelle le choix se porte difficilement sur le bien qui semble le meilleur. Pour illustrer ses propos, on cite la légende de l âne de Buridan. Celui-ci hésita longuement entre un seau d eau et un boisseau d avoine. Ne sachant que choisir, il finit par mourir de faim et de soif. La table des fées de Fresnicourt-le-Dolmen - Une légende rapporte qu à certaines périodes de l année, les fées (surnommées les demoiselles blanches) se réunissent autour du dolmen pour y célébrer des rites anciens. Leurs silhouettes apparaissent entre les ombres avant de former une ronde autour des pierres couchées, dansant au son d une musique qui semble venir du sol... Malheur aux voyageurs égarés ou aux simples promeneurs qui, envoûtés par les sortilèges, pénètrent à l intérieur de leur cercle. Les demoiselles blanches, dit-on, les entraînent dans leur monde dont l entrée serait située sous le dolmen. Le gal de Gauchin - Une légende fait de ce bloc de grès de 120 kg, une pierre d infamie voire de pénitence, un délateur qui allait frapper la nuit à la porte des maris trompés. Un officier américain, Henry Selden Bacon, estima que le gal avait trop vagabondé de la sorte lors de la Première Guerre mondiale. Et, en 1925, il décida de son... enchaînement définitif. La chartreuse du Val Saint-Esprit à Gosnay - L origine du Val Saint-Esprit est attachée à une légende. «La Comtesse Mahaut (interprétée par Jeanne Moreau dans la série les «Rois Maudits» récemment diffusée sur France 2) tenait à ce que les mœurs de sa suite soient les plus pures et les plus exemplaires qu il soit. Elle s aperçut un jour qu Alix, sa jeune et jolie camériste, était enceinte. La coupable, refusant de dénoncer son amant, fut condamnée à être enterrée vivante dans un jardin clos, face au château de Gosnay. Le parc où avait eu lieu le supplice fut dès lors troublé par de fréquentes apparitions nocturnes des spectres qui jetèrent l épouvante dans le vallon, que l on disait le val des mauvais esprits». Pour les contrer, la comtesse d Artois s en remit à son aumônier, Thierry Larchier d Hérisson (d Hirson), qui fut évêque d Arras. Il lui suggéra de construire un monastère. Telle est l origine de la chartreuse des hommes, selon la légende. Qui rapporte aussi que «dès l arrivée des premiers religieux en 1320, les apparitions cessèrent».