La réglementation mécanique



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Transcription:

mécanique introduction générale notions De résistance mécanique RISque SISMIque en europe, comparée à la grèce ou à la turquie, la France métropolitaine est une région à sismicité moyenne. Les séismes y sont essentiellement superficiels, leur foyer se situe dans la croûte terrestre. Ils résultent du rapprochement lent entre la plaque africaine et la plaque eurasienne et sont répartis le long des zones de failles et de plissements souvent anciennes. On dénombre en moyenne chaque année une vingtaine de séismes de magnitude supérieure à 3.5 alors que plusieurs milliers sont ressentis dans l ensemble du bassin méditerranéen. Néanmoins, la France a subi dans le passé des séismes destructeurs qui se sont produits sur le territoire national ou dans des régions frontalières. Le particulier SouHAIte une MAISon qui A LA FoRMe DeMAnDée Il faut savoir que la maison peut avoir toute forme ou architecture souhaitée par le client à partir du moment où les consignes et réglementations sont respectées telles que joints de dilatation, encadrements d ouvertures et ceinture périphérique par les aciers. LeS MAtéRIAux un matériau est une matière servant à réaliser des objets. Il est possible de définir quatre grandes familles de matériaux en fonction de la structure moléculaire et des conditions liées à l environnement (température, humidité ). DéFoRMAbILIté Les principales caractéristiques d un matériau sont : la masse volumique le module de young la limite élastique le coefficient de poisson Lorsqu une contrainte est appliquée sur un matériau ses trois principales réactions peuvent être de types : élastique (déformation réversible) plastique (déformation permanente) visqueux (déformation s étalant dans le temps) La réalisation d un essai (de traction dans le cas présenté) permet de déterminer la loi de comportement qu il sera nécessaire d utiliser pour prévoir la réaction d un matériau sous une contrainte appliquée. Matériau fragile Limite élastique Striction Matériau ductile Limite élastique Striction Matériau ductile avec palier d écoulement organiques minéraux composites metalliques Domaine élastique : la déformation augmente et diminue proportionnellement à la contrainte appliquée. Si la contrainte redevient nulle le matériau reprend ses dimensions initiales. palier d écoulement (plastique) : augmentation de la déformation même si la contrainte n évolue pas. phase plastique : la déformation n est plus proportionnelle à la contrainte lorsque cette dernière augmente. Si elle diminue la décharge est élastique (proportionnelle à la diminution de la contrainte). Une déformation irréversible demeure néanmoins même si la contrainte redevient nulle. zone d instabilité géométrique (plastique) : la déformation se concentre dans la zone de striction. La contrainte semble diminuer car l axe représente la force appliquée sur la section initiale. LeS LoIS De comportement Des lois de comportements ont donc été élaborées (élastoplastique, viscoélastique.). La plus simple et la plus utilisée d entre-elles est la loi élastique dite : LoI De HooKe Ut tensio sic vis (l allongement suit la force) φ : contrainte normale F : force normale appliquée S : surface d application : déformation L : écart entre la longueur finale et initiale L o : longueur initiale

mécanique notions De résistance mécanique LeS principales SoLLIcItAtIonS Les schémas de principe qui suivent montrent les principales sollicitations applicables à un échantillon de matériau (ici cylindrique) : LA compression Le cisaillement Suivant les dimensions de la pièce, cette contrainte aboutie à : résistance mécanique appliquée a La ConStruCtion LeS contraintes De LA construction Les constructions doivent résister à un certain nombre de contraintes extérieures (intempéries, poussées des terres) et intérieures (charges). Pour cela les éléments la constituant sont classés dans deux catégories : porteurs (refends, poteaux, poutres, planchers ) et non porteurs (cloisons, murs de remplissage ) SuR LeS éléments HoRIzontAux SuR LeS éléments VeRtIcAux LA traction LA torsion LA FLexIon SIMpLe Charges supportées par le plancher Charges d exploitation Charges permanentes Mobilier Occupants Cloisons (1) Revètements Surcharges ponctuelles (cheminée, ) Neige Vent Toiture mur niveau supérieur Planchers Charges climatiques Charges permanentes La torsion (1) Non amovibles Charges supportées par le plancher Exemple des principales sollicitations appliquées à un bâtiment charges permanentes (g) Définition. Il s agit des charges qui ne varient pas dans le temps (poids propre des murs, planchers ). Prise en compte. Elles sont majorées de 35% dans les calculs (coefficient de sécurité de 1,35). charges d exploitation (q) Définition. Il s agit des charges qui varient dans le temps (mobilier, occupants ). Prise en compte. Elles sont majorées de 50% dans les calculs (coefficient Wde sécurité de 1,5). Valeurs usuelles. Habitation : 150 dan/m 2 (garage : 250 dan/m 2 ). Bureaux : 250 dan/m 2.

mécanique résistance mécanique appliquée a La ConStruCtion LA DeScente De charge La descente de charge permet : de déterminer la sollicitation verticale de chaque élément porteur et pouvoir ainsi effectuer leur dimensionnement d évaluer la pression exercée sur le sol situé sous la fondation et donc choisir le type de fondation suivant la portance du dit sol Le principe est d évaluer pour une bande d un mètre de bâtiment les charges qui sollicitent les éléments porteurs et le sol situé sous la tranche de fondation transmission DeS charges Aux elements VeRtIcAux La surface à reprendre (planchers chargés) est découpée puis répartie sur les éléments porteurs verticaux : Un deuxième report de charge peut être nécessaire dans le cas d éléments porteurs reposant sur d autres éléments porteurs (ex : poutre reposant sur murs). Point d application Point d application Sol porteur transmission DeS charges Au SoL porteur Les charges se cumulent et atteignent leur maximum au bas de la construction. L exemple qui suit montre l accumulation des charges (excentrées en raison des planchers présents d un seul côté de la façade) s appliquant verticalement sur la façade : plancher haut chargé plancher bas chargé toiture chargée mur étage mur RDC mur soubassement fondation les éléments de refend intérieurs présentent, quant à eux, un chargement centré (planchers des deux côtés du refend). LeS charges permanentes (g) ReVêteMentS planchers (1) Sol mince ou plastique 8 Parquet 23 mm (+ lambourdes) 20 Carrelages collés /cm d épaisseur 20 Dalle flottante /cm d épaisseur 20 entrevous léger entrevous bord droit entrevous mixtes à bords évasés loi de masse 12 + 5 170 12 + 5 191 20 + 5 226 12 + 4 218 16 + 4 266 20 + 4 308 12 + 4 239 16 + 4 292 20 + 4 339 8 + 8 295 8 + 10 341 8 + 12 287 (1) Entraxe 60 cm. A noter qu il existe certains montages en entraxe 63, 64 ou 70. Pour connaître les poids morts correspondants se rapprocher de nos bureaux d études. (2) Avis technique Raid 3/09-641 Poutrelles treillis métallique RAID MuRS type de charges Valeur (dan/m 2 ) Mur usuel (3) (dan/ml). Béton banché / cm d épaisseur 22 1100 (4) Béton armé / cm d épaisseur 25 1250 (4) Enduit plâtre / cm d épaisseur 10 25 Enduit au mortier / cm d épaisseur 18 45 10 210 525 Bloc plein béton 15 315 788 20 420 1050 Bloc perforé béton 15 244 610 20 318 795 Bloc creux béton parois épaisses Bloc creux béton parois minces (3) Mur de 2,50 m de haut. (4) Pour une épaisseur de 20 cm. NB : il s agit de valeurs indicatives. 10 135 338 15 200 500 20 270 675 10 120 300 15 164 410 20 228 570 Les charges de toiture ne sont pas représentées.

mécanique LeS charges D exploitation (q) bâtiment à usage D HAbItAtIon Habitation 150 Escalier et hall d entrée 250 Balcon 350 Terrasse accessible privée 150 Terrasse non accessible 100 Grenier 250 bâtiment ScoLAIRe Salle de classe Atelier et laboratoire 250 Sanitaire collectif Amphithéâtre 350 Cantine Bibliothèque Salle polyvalente 400 Circulation et escalier LeS chaînages Le bâtiment est ceinturé horizontalement et verticalement à l aide de tirants (béton armé) qui permettent de rigidifier l ensemble : il s agit des chaînages. Le schéma qui suit présente les endroits où sont disposés ces tirants. chaînage vertical Il est en béton armé et relie au moins deux chaînages horizontaux. Il se trouve au moins : aux angles rentrants des maçonneries aux angles saillants des maçonneries de part et d autre des joints de fractionnement bâtiment De bureaux HôpItAL et DISpenSAIRe Fonctionnement Bureau Circulation et escaliers 250 Hall de réception Chambre 150 Circulation 250 Salle opération, travail 350 Ces chaînages verticaux constituent de simples liaisons et n interviennent pas comme des poteaux d ossatures. (Dtu 20.1 p.4) Cantine 250 à 350 Guichet 140 Hall et circulation générale 400 Cuisine 500 chaînage horizontal Il est en béton armé, continu et fermé. Il est obligatoire : en couronnement de murs libres en tête Sous les contraintes mécaniques et/ou thermiques les angles du plancher peuvent avoir tendance à se soulever. à l intersection des murs porteurs et des planchers DIVeRS Parking voitures particulières 250 Salle danse et spectacles 500 Loi des dégression des charges verticales Lorsqu un bâtiment à usage d habitation ou d hébergement possède plus de 2 étages, les charges d exploitation sont minorées. Section béton La section du chaînage doit permettre une mise en place correcte du béton (minimum 100 x 100 mm) en zones non sismiques et 150 x 150 mm en zones sismiques. Les chaînages verticaux empêchent ce phénomène. Section Acier Elle doit représenter au moins 4 de la section béton du chaînage avec un minimum de 1,50 cm 2 représentant 2 HA10 (pour acier FeE500).

mécanique LeS SéiSmeS ComPLémentaire Les séismes résultent principalement de mouvements tectoniques (contraintes de frottement entre roches), d activités volcaniques (remontées de gaz ou de magma), d explosions ou d effondrements de cavités (causes naturelles ou dues à l activité humaine). Épicentre (point de la surface à la verticale de l hypocentre) LeS ondes SISMIqueS ondes AgISSAnt DAnS Le SoL Elles se propagent de l hypocentre vers la surface à travers les différentes couches de sols qui les atténuent ou les amplifient. Ondes P (Primaires) - Ces ondes se déplacent par compression et dilatation des sols. ce sont les plus rapides donc les premières ressenties. Ondes S (Secondaires) - Ces ondes cisaillent les sols qu elles traversent. Elles sont donc arrêtées par les liquides notamment. ondes AgISSAnt à LA SuRFAce Elles résultent de l interaction des deux ondes de volumes (P et Les ouvrages à risque normal doivent être conçus suivant certaines règles et faire l objet de calculs justificatifs plus ou moins contraignants suivant la zone de sismicité où ils sont construits. LeS DISpoSItIonS générales Les règles générales de conception sont axées sur : Le choix Du SIte Les constructions (sauf nécessité absolue) ne sont pas autorisées au voisinage immédiat de failles reconnues actives. ReconnAISSAnce et étude De SoL LeS zones SISMIqueS Selon l arrêté du 14 mai 1991 les différentes zones sismiques pour les ouvrages à risque normal sont : zone de sismicité 1 (très faible) 2 (faible) 3 (modérée) 4 (moyenne) S) et se propagent à la surface de la terre. Elle doit être suffisamment précise pour permettre de détecter Ondes L (Love) - Ces ondes cisaillent les plans parallèles à la les sols potentiellement liquéfiables et classer le site suivant sa surface. Elles sont particulièrement nuisibles aux constructions composition (A à E). Hypocentre (point de libération de l énergie) principe De LA RégLeMentAtIon La réglementation sismique a été basée sur l analyse historique et se déplacent à une vitesse d environ 4 km/s. Ondes R (Rayleigh) - Ces ondes ont une influence complexe qui rappelle celui de la houle (déplacement qui comporte une composante horizontale et une composante verticale). approches ont permis d établir une carte d aléa sismique. Un LeS FonDAtIonS Le système de fondation retenu doit être homogène sous toute la construction ou du moins sur chaque partie autonome (séparée du reste par un joint sismique). LA StRuctuRe Les éléments structuraux doivent justifier d une ductilité LeS AccéLéRAtIonS cat. d importance zone sismique Accélération par classe (m/s 2 ) I II III IV 1 0,32 0,40 0,48 0,56 2 0,56 0,70 0,84 0,98 3 0,88 1,10 1,32 1,54 4 1,28 1,60 1,92 2,24 des tremblements de terre recensés par le BCSF (environ 7600 équilibre a ensuite été trouvé entre les impératifs économiques suffisante (afin de pouvoir se déformer sous l action sismique). 5 2,40 3,00 3,60 4,20 séismes historiques et mesurés) et l analyse sismotectonique et les données politiques pour définir le niveau de sécurité à Les structures doivent constituer des ensembles aussi (sources potentielles de tremblements de terre). Ces deux LA classification DeS ouvrages atteindre pour chacune de ces zones sismiques. monolithiques que possible. La structure doit être conçue pour que les zones critiques (rotules plastiques formées sous l action sismique) ne se trouvent pas aux jonctions des éléments structuraux. Leur RégLeMentAtIonS AppLIcAbLeS cat. I (hangars...) cat. II (maisons individuelles) cat. III (établissements) cat. IV (protection primordiales) Deux risques sont définis suivant que les conséquences d un ouvrages à risque normal formation doit être favorisée dans les éléments horizontaux endommagement de l ouvrage peuvent rester circonscrites à son Soumis à l arrêté du 20 octobre 2010 ce type d ouvrages (poutres, linteaux ). voisinage direct (risque normal) ou pas (risque spécial). comporte 4 classes : à proscrire à éviter à favoriser zone 1 Aucune exigence ouvrages à risque spécial Il s agit d ouvrages, tels que les barrages (recommandations spécifiques), centrales nucléaires, complexes pétroliers et gaziers (arrêté du 24 janvier 2011) concernant installations classées. 1 Garages, granges, entrepôts, abris animaux Maisons individuelles, ERP catégories 4 et 5, parcs de stationnement, 2 bureaux de moins de 300 personnes, établissement scolaire 3 Salles de spectacle, stades, musées, ERP catégories 1, 2 et 3 4 Hôpitaux, casernes, bâtiments contrôle aérien Rotule plastique Les différentes justifications se font ensuite à l aide de méthodes de calcul non exposées dans le présent document. zone 2 Aucune exigence eurocode 8 zone 3 zone 4 Aucune exigence Aucune exigence Règles simplifiées PSMI (1) eurocode 8 eurocode 8 Règles simplifiées eurocode 8 eurocode 8 PSMI (1) (1) Applicable dans l attente de la mise à jour en accord avec l EC8