2 ème APPEL A CANDIDATURES INTERNATIONAL POUR LE RECRUTEMENT D UN EVALUATEUR DE PROJET Le programme conjoint MDG-F Culture et développement au Sénégal dont l objectif est d appuyer la mise en œuvre des politiques nationales visant à promouvoir la culture comme moteur du développement humain durable et financé sur les Fondsen-dépôt pour l atteinte des OMD mis en place par l Espagne au niveau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) lance un appel à candidatures international pour le recrutement d un consultant chargé de l évaluation finale du projet dont la clôture est fixée au 30 septembre 2012. Délais de soumission des candidatures : Les candidatures devront parvenir au plus tard le lundi 23 juillet 2012 à 12 h00, heure de Dakar : Soit en déposant le dossier de candidature au PNUD : - Immeuble Wolle Ndiaye, Route du Méridien Président, Almadies - Centre régional du PNUD, sis Immeuble Diouldé Niane, 5 boulevard de l Est, Point E. Soit en envoyant le dossier de candidature par voie électronique à l adresse suivante : senegal.procurement@undp.org Voir ci-dessous les termes de référence de l évaluation ainsi que le profil de l évaluateur.
TERMES DE REFERENCE (TDR) POUR L'ÉVALUATION FINALE DU PROJET «Promouvoir les Initiatives et les Industries Culturelles au Sénégal : Pays Bassari et Delta du Saloum» 1. CONTEXTE GENERAL : la fenêtre «Culture et Développement «du F OMD En décembre 2006, le PNUD et le Gouvernement espagnol ont signé un vaste accord de collaboration pour un montant de 528 millions dans le but de contribuer au progrès des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et d'autres objectifs de développement à travers le système des Nations Unies. Le F OMD soutient les pays dans leurs progrès pour atteindre les OMD et autres objectifs de développement à travers le financement de programmes innovateurs avec un potentiel de reproduction et d impact dans la population. Le F OMD opère dans les pays par le biais des équipes des Nations Unies dans le pays, en promouvant le renforcement de la cohérence et l'efficacité des interventions de développement, à travers la collaboration entre les agences des Nations Unies. La modalité d'intervention employée par le Fonds est celle du programme commun. Plus précisément, 128 programmes communs ont été approuvés dans 50 pays correspondant à huit fenêtres thématiques qui contribuent de diverses manières à progresser dans la réalisation des OMD. La fenêtre thématique «Culture et Développement» a pour but de contribuer à réduire la pauvreté et la vulnérabilité dans 18 pays éligibles, avec une allocation financière globale de 95,6 millions de dollars US. Ces efforts contribuent à l'objectif OMD consistant à réduire de moitié la proportion de personnes dont le revenu est inférieur à 1,00 $ par jour d'ici 2015 en accordant une attention particulière à la participation des femmes à ces efforts. Pour le Sénégal, le projet Promouvoir les Initiatives et les Industries Culturelles au Sénégal : Pays Bassari et Delta du Saloum financé à hauteur de 6,500.000 dollars des EU, visait à contribuer sur une période de trois ans et avec l assistance des agences : PNUD, UNESCO, OMT, ONUDI, UNFPA, à une réponse collective des Nations Unies au Sénégal définie dans le Plan cadre des Nations Unies pour l Assistance au Développement (UNDAF) pour la période 2007 2011. L objectif principal était d appuyer la mise en oeuvre des politiques nationales visant à promouvoir la culture en tant que moteur du développement humain durable, en prenant en compte les composantes: Droits humains, populations vulnérables (femmes et jeunes). Les objectifs spécifiques de ce programme commun devaient contribuer à l atteinte des cinq effets suivants : (1) Les capacités productives nationales sont fortement améliorées, en termes de compétitivité, de qualité des produits, de valeur ajoutée, de créations d emplois qualifiés et d investissement. (2) Augmentation des revenus des pauvres et des groupes vulnérables intervenant dans le domaine de la culture et développement (3) La durabilité des moyens d existence des groupes vulnérables et leur cadre de vie sont améliorés à travers des actions de protection de l environnement et de valorisation des ressources naturelles (4)
Les institutions publiques ont les capacités d appliquer effectivement les principes des droits humains, de l équité de genre et du développement durable dans les politiques et les programmes dans le domaine de la culture et développement (5) Les collectivités locales et les organisations communautaires de base ont les capacités et disposent des ressources suffisantes pour participer plus efficacement au processus de décentralisation et à la gestion du développement local. En outre, le projet visait à réaliser les OMD 1, 3, 7 et 8, surtout pour les plus vulnérables, et dans l ensemble une meilleure insertion économique et sociale et une meilleure participation de la communauté des acteurs de la culture. 2. OBJECTIF GÉNÉRAL DE L ÉVALUATION L évaluation finale a une nature sommative et elle vise à : Évaluer dans quelle mesure le programme conjoint a pleinement mis en œuvre les activités prévues et obtenu les produits (outputs) et réalisations (outcomes) attendus, et mesurer en particulier les résultats de développement. Générer un volume conséquent de connaissances basées sur les faits, concernant un ou plusieurs volets du F OMD, en identifiant les meilleures pratiques et les enseignements tirés qui pourraient servir à d'autres interventions de développement au niveau national (montée en échelle) et international (reproductibilité). Evaluer au besoin les efforts de consolidation apportés par le projet au niveau des choix nationaux optimaux Par conséquent, les conclusions et recommandations issues de cette évaluation seront prises en compte dans la fenêtre thématique «Méta évaluation» crée par le Secrétariat pour dégager une synthèse de l'impact global du Fonds au niveau national et international. 3. PORTEE DE L'ÉVALUATION ET OBJECTIFS SPÉCIFIQUES L'évaluation finale s'attachera principalement à mesurer les résultats de développement et les impacts potentiels du programme conjoint en se conformant aux indications sur la portée et les critères présentées dans les présents termes de référence, ce qui permettra d'obtenir des conclusions et des recommandations pour le projet dans un délai de quatre à six mois. Les objectifs spécifiques de cette présente évaluation sont les suivants : 1. Évaluer dans quelle mesure le programme conjoint a contribué à répondre aux besoins et à et à résoudre les problèmes identifiés pendant la phase de conception. 2. Mesurer le degré de mise en œuvre du programme conjoint, son efficacité et la qualité des produits et des réalisations par rapport à ce qui a été prévu initialement ou ultérieurement officiellement modifié. 3. Mesurer dans quelle mesure le programme conjoint a obtenu les résultats de développement pour la population ciblée, les bénéficiaires et les participants, qu'il s'agisse d'individus, de communautés, d'institutions ou autre.
4. Essayer de mesurer en termes de nombre, les bénéficiaires directs des actions en renforcement des capacités techniques et financières. 5. Mesurer la contribution du programme conjoint à la réalisation des objectifs fixés pour ses différents volets d'intervention ainsi qu'à celle des objectifs globaux du F OMD au niveau local et national (OMD, Déclaration de Paris, principes d'accra et réforme de l'onu). 6. Identifier et documenter les grands enseignements tirés et les bonnes pratiques sur les sujets spécifiques de la fenêtre thématique, les OMD, la Déclaration de Paris, les principes d'accra et la réforme de l'onu dans le but de garantir la durabilité du programme conjoint ou de certaines de ses composantes. 4. QUESTIONS, NIVEAUX ET CRITÈRES D'ÉVALUATION Les critères d évaluation concernent les trois niveaux du projet conjoint à savoir la conception du projet, le processus de mise en œuvre et les résultats obtenus. Ainsi, les critères retenus sont les suivants : Niveau de la conception : Pertinence : mesure dans laquelle les objectifs d'une intervention pour le développement sont conformes aux conditions des bénéficiaires, aux besoins du pays, aux OMD et aux politiques des partenaires associés et des donateurs. Le projet répond t il aux critères pertinents d un programme conjoint? La formulation du projet est elle suffisamment claire eu égard aux objectifs visés? Est ce que la problématique du projet a été conceptualisée de manière claire? Le programme conjoint répond t il aux préoccupations du pays dans le domaine de la culture en tant que moteur du développement durable? Dans quelle mesure la programmation conjointe représentait elle la meilleure solution pour relever les défis de développement énoncés dans le document de programme? Dans quelle mesure les partenaires d'exécution participant au programme conjoint ont ils apporté une valeur ajoutée pour résoudre les problèmes de développement énoncés dans le document de programme? Si le programme a été modifié, les modifications reflétaient elles les changements nécessaires? Les indicateurs de suivi sont ils assez pertinents pour mesurer les rendements et les résultats du projet conjoint?
Dans quelle mesure la stratégie de suivi évaluation du programme conjoint était elle utile et fiable pour mesurer les résultats de développement? Dans quelle mesure le Secrétariat du F OMD a contribué à élever la qualité de la formulation du projet conjoint? Appropriation dans la conception : exercice effectif de leadership des bénéficiaires sur les interventions en matière de développement. Niveau du processus Dans quelle mesure les objectifs et les lignes d'activité du projet conjoint sont conformes par rapport aux Plans et Programmes nationaux, aux besoins identifiés (Droits humains, populations vulnérables notamment les femmes et les jeunes) et au contexte opérationnel de la politique nationale? Dans quelle mesure les autorités nationales, locales et les bénéficiaires ont été pris en considération au moment de la conception du projet? Efficience : mesure dans laquelle les ressources/apports (fonds, durée, ressources humaines, etc.) sont transformés en résultats Dans quelle mesure le modèle de gestion du projet conjoint (les ressources humaines et financières, la structure organisationnelle, le processus de prise de décisions dans la gestion, etc.) contribue t il à l atteinte des résultats prévus? Dans quelle mesure les agences participantes assurent elles une coordination entre elles ainsi qu avec le gouvernement et la société civile? Dans quelle mesure la gouvernance du Fonds au niveau du programme (Comité de gestion du programme conjoint) et au niveau national (Comité national de pilotage) a t elle contribué à rendre le programme conjoint efficace et efficient? Dans quelle mesure ces structures de gouvernance ontelles servi le développement, l'appropriation, l'unité dans l'action? Ont elles facilité la gestion et la production des produits et des réalisations? Y a t il des mécanismes de coordination efficaces pour éviter la surcharge visà vis des contreparties et des bénéficiaires? Les méthodologies de travail, les instruments financiers, etc. sont ils établis en commun par les agences et les programmes conjoints? A t on adopté les mesures les plus efficaces dans le contexte en question pour promouvoir les initiatives et industries culturelles? Quel type d'obstacles (administratifs, financiers et de gestion) le programme conjoint a t il rencontrés et dans quelle mesure cela a t il affecté son efficacité? Dans quelle mesure et de quelles façons l'évaluation à mi parcours a t elle influencé le programme conjoint? Était elle utile? Le programme conjoint a t il mis en œuvre le plan d'amélioration?
Appropriation dans le processus : exercice effectif de leadership des bénéficiaires sur les interventions en matière de développement. Niveau des résultats Dans quelle mesure la population cible et les participants se sont appropriés du projet en assumant un rôle actif? Dans quelle mesure les populations ont pris en charge les mécanismes de durabilité des actions déjà réalisées Dans quelle mesure a t on mobilisé des ressources et/ou les contreparties nationales publiques/privées pour contribuer à l'objectif et produire les impacts du projet? Efficacité : mesure dans laquelle les objectifs ont été atteints en prenant en considération leur importance relative. Le programme avance t il dans la contribution pour atteindre les résultats établis? Dans quelle mesure et de quelles manières le projet conjoint contribue aux OMD au niveau local et dans le pays? Dans quelle mesure et de quelles manières le projet conjoint contribue aux objectifs établis par la fenêtre thématique? Le calendrier des produits établis est il respecté? Les produits générés sont ils de la qualité requise? Le programme fournit il la couverture prévue aux bénéficiaires? Quels sont les facteurs contribuant au progrès ou au retard dans l obtention des produits et des résultats? Dans quelle mesure le projet a t il apporté des mesures innovatrices dans la solution aux problèmes? A t on identifié des expériences à succès ou des exemples transmissibles à d'autres contextes qui peuvent être répandus? Dans quelle mesure le projet conjoint a contribué à promouvoir le positionnement de la problématiquede la culture en tant que moteur du développement durabledans l'agenda politique du pays? Quelle est l incidence différentielle et quels sont les types d'effets produits par le projet conjoint en ce qui concerne les communautés locales et les minorités ethniques? Durabilité : probabilité que les bénéfices de l'intervention se prolongent sur le long terme. Les prémisses nécessaires pour la durabilité des effets du projet sont elles présentes?
Dans quelle mesure les visions et actions des partenaires du projet conjoint coïncident ou diffèrent elles? De quelle manière peut on améliorer la gouvernance du projet conjoint afin qu'il ait davantage de probabilités d'atteindre la durabilité dans l avenir? Dans quelle mesure les organes de décision et les partenaires d'exécution du programme conjoint ont ils pris les décisions et les mesures nécessaires pour assurer la durabilité de ses effets? Au niveau local et national : Dans quelle mesure les institutions nationales et/ou locales soutiennent elles le programme conjoint? Ces institutions disposaient elles des capacités techniques et du leadership suffisants pour continuer à travailler avec le programme ou pour assurer sa montée en échelle? Quels sont mécanismes mis en place au niveau local pour mieux rendre efficientes les actions du projet? Des capacités d'intervention ont elles été mises en place et/ou renforcées chez les partenaires nationaux? Les partenaires ont ils les capacités financières suffisantes pour faire perdurer les avantages du programme? Dans quelle mesure le programme conjoint pourra t il être reproduit ou monté en échelle au niveau national ou local? Dans quelle mesure le programme conjoint s'est il aligné sur les stratégies nationales de développement? Au niveau du pays Quelles sont les leçons apprises ou les bonnes pratiques transmissibles à d'autres programmes ou pays observées pendant l'analyse d'évaluation? Dans quelle mesure et comment le projet conjoint contribue à progresser dans la réalisation des OMD dans le pays? Dans quelle mesure et comment les projets conjoints contribuent à avancer dans la participation à la réforme des Nations Unies? Comment se développent les principes de l'efficacité de l'aide (appropriation, alignement, gestion pour des résultats de développement et responsabilité mutuelle) dans le projet? Dans quelle mesure le projet conjoint contribue à l'incidence dans le cadre des politiques publiques du pays? 5. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE Le consultant analysera toutes les sources d'information significatives, à savoir : les rapports annuels, les documents de projet, les rapports de révision internes, les documents stratégiques de développement du pays et tout autre document qui puisse représenter des preuves pour former des opinions. Le consultant pourra aussi se servir des entretiens comme méthode de collecte des données significatives pour l'évaluation.
Dans tous les cas, la méthodologie utilisée sera décrite en détail dans le rapport final de l'évaluation, de même que les instruments utilisés pour la collecte et l analyse des données, qu il s agisse de documents, d entretiens, de visites sur le terrain, de questionnaires ou de techniques participatives. 6. PRODUITS D ÉVALUATION Le consultant est responsable de la remise des produits suivants au Secrétariat du F OMD : Rapport initial(il sera soumis dans les 15 jours après que l'équipe d'évaluation ait reçu l'ensemble de la documentation sur le programme) : Ce rapport aura une longueur de 10 à 15 pages et proposera des méthodes, des sources et des procédures à utiliser pour la collecte des données. Il comprendra également une proposition de calendrier pour les activités et la soumission des livrables. Le rapport d'étude documentaire proposera des premières pistes de réflexion sur le programme conjoint. Ce rapport constituera la première base sur laquelle le consultant et les responsables de l'évaluation s entendront. Le rapport suivra les grandes lignes présentées dans l'annexe 1. Projet de rapport final(il sera soumis dans les 15 jours suivant l'achèvement de la visite de terrain et sera également envoyé au Secrétariat du F OMD) : Le projet de rapport final sera structuré de la même manière que le rapport final (voir le paragraphe suivant) et aura une longueur de 20 à 30 pages. Il contiendra également un résumé analytique d'au maximum 5 pages présentant une brève description du programme conjoint, de son contexte et de la situation actuelle, de l'objectif de l'évaluation, de sa méthodologie et de ses principaux résultats, conclusions et recommandations. Le rapport final sera distribué aux membres du groupe de référence de l'évaluation pour obtenir leurs commentaires et suggestions. Ce rapport sera structuré de la même manière que le rapport final (voir ci dessous). Rapport final d évaluation(il sera soumis dans les 10 jours suivant la réception du projet de rapport final commenté et sera également envoyé au Secrétariat du F OMD) : Le rapport final aura une longueur de 20 à 30 pages. Il contiendra également un résumé analytique d'au maximum 5 pages présentant une brève description du programme conjoint, de son contexte et de la situation actuelle, de l'objectif de l'évaluation, de sa méthodologie et de ses principaux résultats, conclusions et recommandations. Le rapport final sera envoyé aux membres du groupe de référence de l'évaluation. Il sera structuré selon les indications données dans l'annexe 2. 7 QUALIFICATIONS DU CONSULTANT/ DE L EQUIPE DE CONSULTANTS
- Le consultant doit être un universitaire ou un expert en matière de Culture et Développement avec une bonne maitrise des méthodologies appropriées à l évaluation de projets (techniques d entrevues, grille de collecte et outils d analyse qualitative et quantitative des données). - Etre familier de la promotion des initiatives et industries culturelles, des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et du «delivering as one» ainsi que de l UNDAF. - Avoir une bonne connaissance des politiques culturelles nationales, de la diversité culturelle et du patrimoine culturel en Afrique. - Avoir une bonne connaissance des deux zones du projet du Sénégal (Pays Bassari et Delta du Saloum) serait un plus. - Avoir au moins une expérience de travail de 5 ans avec le système des Nations Unies en matière de suivi évaluation des projets.