Bienvenue à la nouvelle chef des soins infirmiers!



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Transcription:

VOL. 17, N O 1 HIVER 2015 présenté par Bienvenue à la nouvelle chef des soins infirmiers! Debra Bournes s est jointe à l Hôpital en octobre 2014 à titre de chef des soins infirmiers et vice-présidente des Programmes cliniques (Santé mentale, Obstétrique, Gynécologie et Soins aux nouveau-nés, Télémédecine et Équipe de santé familiale). Elle dirige aussi les professionnels de la santé réglementés à l Hôpital. Elle apporte plus de 20 ans d expérience de leadership en soins infirmiers, et elle est motivée à appuyer des initiatives et innovations en matière de soins centrés sur la personne, de leadership, de formation et de recherche. Avant de se joindre à l Hôpital l automne dernier, Debra était infirmière en chef de l Ontario au ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Elle a également été directrice des Nouvelles connaissances et de l Innovation en soins infirmiers au Réseau de santé universitaire de Toronto. Elle a toujours mis l accent sur la promotion des soins centrés sur la personne et la création de milieux de travail de qualité. Debra a déménagé à Ottawa peu avant de commencer à l Hôpital. «Je suis très enthousiaste d entreprendre ce nouveau chapitre avec la solide équipe d infirmières de l Hôpital, lance Debra. Tout le monde a été très accueillant, ce qui a facilité la transition.» Elle a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise en sciences infirmières à l Université de Toronto, et son doctorat à l Université Loyola de Chicago. Ses travaux sur la recherche et la pratique orientées par la théorie en soins infirmiers, sur la recherche en soins de santé et sur le leadership ont été publiés à de nombreuses reprises et sont reconnus mondialement. Ils ont également mené à des collaborations entre des organismes provinciaux de soins de santé et des syndicats infirmiers en matière d embauche et de maintien en poste d infirmières. En 2008, elle a reçu le Prix de distinction de la Faculté des sciences infirmières Lawrence S. Bloomberg de l Université de Toronto, ainsi que le prix d excellence de l Association des hôpitaux de l Ontario pour son leadership en soins infirmiers. En 2009, l Association des infirmières et infirmiers autorisés de l Ontario lui a remis le prix du leadership en recherche sur les soins infirmiers pour son travail visant à instaurer une culture axée sur la recherche parmi les professionnels de la santé. Il peut être difficile de garder contact avec les infirmières d un organisme aussi vaste. Debra vous invite donc à la suivre sur Twitter (@DBournesDebra) ou à suivre «TOH Nurses» dans Facebook, Twitter, Instagram et Pinterest. «Les infirmières devraient pouvoir facilement contacter leur chef. Je commence à utiliser Twitter et j espère que nous pourrons collaborer grâce à cette technologie, du moins jusqu à ce que je puisse vous rencontrer en personne!» L AUTOMNE DERNIER, DEBRA BOURNES (DEUXIÈME DE À PARTIR LA DROITE), A PROFITÉ DE SES TOURNÉES DANS LES UNITÉS POUR DIFFUSER SUR TWITTER SES FÉLICITATIONS POUR LE TRAVAIL ACCOMPLI DANS LE CADRE DE LA DERNIÈRE ÉTUDE DE PRÉVALENCE DES INDICATEURS DE SOINS INFIRMIERS AUPRÈS DE CHAQUE PATIENT HOSPITALISÉ. Sécurité des patients Compassion au-delà des murs de l Hôpital L approche douce et persuasive Réduire les césariennes précoces Démystifions la documentationn

Nouvelles des soins infirmiers REVU ET COORDONNÉ PAR LE SOUS-GROUPE RESPONSABLE DES NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS, RELEVANT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA COMMUNICATION EN SOINS INFIRMIERS LE BULLETIN NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS EST UN COMMUNIQUÉ TRIMESTRIEL RÉDIGÉ PAR DES INFIRMIÈRES ET DESTINÉ AUX INFIRMIÈRES DE L HÔPITAL D OTTAWA DANS LE BUT : D INFORMER LES INFIRMIÈRES AU SUJET DES NOUVEAUX PROGRAMMES ET PROCÉDÉS, DES ACTIVITÉS À VENIR ET DES NOUVELLES TENDANCES EN MATIÈRE DE SOINS AUX PATIENTS, DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SOINS INFIRMIERS Message de la chef des soins infirmiers et vice-présidente des Programmes cliniques jour. Ce sont des messages très inspirants que j ai entendus au cours de cette courte période, et malgré les difficultés, tant de possibilités s offrent à vous pour faire une différence! Sachez que j ai à cœur de vous aider à fournir des soins personnalisés et efficaces aux patients et à leur famille, de créer un milieu qui améliore votre qualité de vie au travail et de favoriser la création d initiatives en matière de pratique, de leadership, de recherche et de formation qui améliorent votre expérience et celle des patients. DE RECONNAÎTRE LES RÉALISATIONS PARTICULIÈRES D INFIRMIÈRES OU DE GROUPES D INFIRMIÈRES, Y COMPRIS DES INITIATIVES VISANT À AMÉLIORER LA QUALITÉ DES SERVICES, DES PROJETS DE RECHERCHE, DES ACTIVITÉS DE FORMATION, DES PUBLICATIONS AINSI QUE DES PRÉSENTATIONS DANS LE CADRE DE CONFÉRENCES INTERNES ET EXTERNES DE PROMOUVOIR LA CAMARADERIE ENTRE LES INFIRMIÈRES DANS L ENSEMBLE DE L HÔPITAL DE PERMETTRE AUX GENS DE RÉAGIR AUX ENJEUX SI LE BESOIN S EN FAIT SENTIR. RENSEIGNEMENTS COPRÉSIDENTES BARB KYD-STRICKLAND, POSTE 16663 MAGGIE KENNEDY, POSTE 71546 RÉDACTRICE EN CHEF MAGGIE KENNEDY, POSTE 71546 MEMBRES CATHY ADAMSON BRYAN FEENSTRA GILLIAN REID-MCDONALD TRADUCTION ET RÉVISION SERVICE DES COMMUNICATIONS DE L HÔPITAL MISE EN PAGES ET IMPRESSION SERVICES D IMPRIMERIE DE L HÔPITAL DISTRIBUTION BÉNÉVOLES DE L HÔPITAL DEBRA BOURNES CHEF DES SOINS INFIRMIERS ET VICE-PRÉSIDENTE DES PROGRAMMES CLINIQUES Chaque nouveau départ vient avec des possibilités et des défis... J entame mon cinquième mois à titre de chef des soins infirmiers, et tout ce que je vois, entends et apprends en soins infirmiers à l Hôpital me fascine et m inspire! J ai rencontré des infirmières de tous les secteurs et je compte en rencontrer bien d autres en 2015. Je me suis rendue dans les unités de soins, les cliniques et à la Célébration annuelle des réalisations du personnel infirmier. On m a présentée à plus de 250 infirmières à un souper organisé par l Association des infirmières et infirmiers de l Ontario. J ai aussi participé à des réceptions de départ à la retraite et rencontré de nouvelles infirmières ainsi que des étudiantes. J ai écouté ce qui était important pour vous en discutant avec des infirmières qui jouent, officiellement ou non, un rôle de chef de file en soins infirmiers. De plus, j ai participé aux discussions avec celles qui font partie du Comité sur la pratique clinique en soins infirmiers, du Groupe de travail sur l infirmière de pratique avancée, du forum des infirmières enseignantes, de la Pratique professionnelle en soins infirmiers, du Groupe de travail sur les politiques, procédures et protocoles de soins infirmiers, et du Groupe de travail des gestionnaires cliniques. J ai remarqué des points communs dans ce que vous m avez dit. Vous êtes satisfaites de votre travail. La possibilité d interagir avec les patients et d apprendre ce qui est important pour eux et leur famille, puis d agir en conséquence, vous revigore et vous permet de donner le meilleur de vous-même. Qui plus est, vous êtes fières de ce que vous faites et souhaitez créer un milieu où tout le monde est heureux et motivé de venir travailler chaque Enfin, j ai constaté (à maintes occasions) que, dans tous les secteurs de l Hôpital, on s assure d offrir une expérience positive aux patients et à leur famille. L engagement à l amélioration de l expérience des patients est manifeste dans les paroles et les gestes de tous ceux que j ai rencontrés : le Conseil d administration, l équipe de la haute direction, les directeurs, les chefs de division et de département, les gestionnaires, les chefs des professions de la santé, les professionnels de la santé au point d intervention, les professionnels de l administration, ainsi que les équipes des Communications, de Nutrition et Alimentation, de la Gestion des installations, de l Entretien ménager, des Finances, et de Sécurité et Stationnement, et j en passe! «Sachez que j ai à cœur de vous aider à fournir des soins personnalisés et efficaces aux patients et à leur famille» Je suis impatiente d en apprendre plus et de travailler avec vous (nous avons du pain sur la planche!) afin de concrétiser la vision de l Hôpital : offrir à chaque patient des soins de calibre mondial et des services exceptionnels avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. Au plaisir! Debra Bournes Chef des soins infirmiers et vice-présidente des Programmes cliniques 2 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1

Ne laissez pas une documentation inadéquate nuire aux patients ou à votre carrière Nous ne le répéterons jamais assez : la qualité de la documentation des soins peut avoir des répercussions sur la sécurité des patients et votre responsabilité professionnelle. La politique de l Hôpital, Éléments essentiels de la documentation des soins infirmiers (n o 00038), exige que les infirmières consignent au dossier au moins une note narrative par quart de travail. Scénario de documentation 1 : Pour clarifier le type d information à consigner dans les notes d évolution intégrées, le sous-groupe responsable de la documentation du Comité sur la pratique clinique en soins infirmiers s est penché sur les questions fréquentes, a obtenu de la rétroaction des infirmières cliniciennes et a créé trois scénarios. La majorité des éléments de l évaluation et de la journée du patient figurent sur la feuille de cheminement M. X est un patient depuis trois mois à votre unité et est connu de tout le personnel. Vous êtes responsable de ses soins aujourd hui, et il n y a pas de fait nouveau ou important à signaler. Lors d une journée normale, M. X se lève, prend une douche, mange tous ses repas, bavarde avec le personnel au poste de soins infirmiers et socialise avec des visiteurs. Jusqu ici, vous avez consigné l information ci-dessous dans la feuille de cheminement, le registre des tournées horaires et la fiche de transfert de responsabilité : Transfert de responsabilité Tournées horaires Évaluation de la tête aux pieds Soins du matin (douche, rasage) Élimination de l urine et des selles Consommation des repas Mobilité, incluant la distance parcourue par M. X dans l unité Comme ces renseignements se trouvent dans la feuille de cheminement, vous n avez pas besoin de les inclure dans les notes d évolution intégrées, mais vous devez consigner une note narrative semblable à la suivante : M. X a passé 4 heures (de 10 h à 12 h et de 13 h à 15 h) au poste de soins infirmiers à socialiser avec le personnel. Sa fille lui a rendu visite de 15 h 30 à 16 h 30. Ils ont discuté dans la chambre de M. X et se sont promenés dans l unité. En vertu de la politique, les notes narratives des notes d évolution intégrées peuvent comprendre notamment ce qui suit : Évaluation de l efficacité de l analgésique administré Des changements de l état respiratoire Réaction aux interventions réalisées Réaction du patient aux enseignements reçus Description et résultat des événements indésirables Soutien social et émotionnel fourni Autres évaluations ou faits qui ne sont pas consignés dans la feuille de cheminement ni dans d autres formulaires de documentation des soins. Groupes de travail en soins infirmiers et personnesressources GROUPE DE TRAVAIL SUR LE MODÈLE DE PRATIQUE INFIRMIÈRE CLINIQUE EVELYN KERR POSTE 16060 CONNIE TWOLAN POSTE 82228 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA COMMUNICATION EN SOINS INFIRMIERS LISA FREEMAN POSTE 16979 PRATIQUES EXEMPLAIRES EN SOINS INFIRMIERS LISA FREEMAN POSTE 16979 RECHERCHE EN SOINS INFIRMIERS KATHY MOMTAHAN POSTE 16035 SOPHIA GOCAN POSTE 16158 JULIE MCKECHNIE POSTE 75998 POLITIQUES ET PROCÉDURES IRENE OLIVEIRA POSTE 16339 NIKKI PYL POSTE 79379 GROUPE DE TRAVAIL SUR L APPLICATION DES CONNAISSANCES EN SOINS INFIRMIERS EVELYN KERR POSTE 16060 ROBIN DEVEY POSTE 19897 SEMAINE DES SOINS INFIRMIERS EVELYN KERR POSTE 1606 SUSIE BLAIR (AIIO) SBLAIR@LHO.ON.CA AIIO / PPSI CHERYL ANNE SMITH POSTE 1789 FRANCES SMITH 613-731-1314, POSTE 260 COMITÉ SUR LA PRATIQUE CLINIQUE EN SOINS INFIRMIERS EVELYN KERR POSTE 16060 AMY CHESLEY VANDEKEMP ACHESLEY@LHO.ON.CA RECRUTEMENT, MAINTIEN EN POSTE ET RECONNAISSANCE CHERYL ANNE SMITH POSTE 17894 ROBIN DEVEY POSTE 19897 FORMATION KIRSTI WEEKES POSTE 78439 BARB BLAIR POSTE 12639 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA GESTION GINETTE SAUMURE POSTE. 71510 ANGELA RYAN POSTE. 17655 INFIRMIÈRES DE PRATIQUE AVANCÉE FILOMENA DE SOUSA POSTE. 81908 LINDA HAMELIN POSTE. 74186 PLANS CLINIQUES BARB D ENTREMONT POSTE 71898 DOCUMENTATION CLINIQUE INFORMATISÉE DES SOINS INFIRMIERS BARB D ENTREMONT POSTE 71898 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE DE L INFORMATIQUE EN SOINS INFIRMIERS BARB D ENTREMONT POSTE 71898 Pour en savoir plus ou pour toute question, communiquez avec un membre du Service de la pratique professionnelle en soins infirmiers au 14314. Vous trouverez le deuxième et le troisième scénario dans les prochains numéros des Nouvelles des soins infirmiers. NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 3

Service de la pratique professionnelle en soins infirmiers DEUX BUREAUX PRINCIPAUX : CAMPUS GÉNÉRAL, BUREAU 1351 613-737-8899 POSTE 78760 CAMPUS CIVIC, 1 ER ÉTAGE ÉDIFICE PATERSON 613-798-5555 POSTE 14976 VICE-PRÉSIDENTE EXÉCUTIVE PAR INTÉRIM, SOINS INFIRMIERS ET PRATIQUE PROFESSIONNELLE DEBRA BOURNES POSTE 78749 SECRÉTAIRE DE DIRECTION KIM HAUGHN POSTE 78749 DIRECTRICE, PRATIQUE INFIRMIÈRE CLINIQUE EVELYN KERR POSTE 16979 ADJOINTE ADMINISTRATIVE DE L INFORMATION NATALIE LAPOINTE POSTE 14976 ADJOINTE PRINCIPALE, PROJETS SPÉCIAUX DIANE FILLION POSTE 71366 Une légende de l Unité 7 Est prend sa retraite Jean Wheeler, IA, ne savait pas où la mèneraient les soins infirmiers lorsqu elle a obtenu son diplôme en 1960. «Bien avant que l Unité 7 Est soit surnommée 7Awesome, les infirmières allaient chercher les cendriers pour les médecins et les patients, et les vidaient tout au long de leur journée», raconte Jean, qui évoque le passé avec ses collègues. «Je me souviens d un patient dont le masque cervical de trachéotomie portait des traces de brûlure. Étonnamment, les gens ne se faisaient pas sauter! Je ne croyais certainement pas travailler encore à 75 ans! Mais j ai eu une très belle carrière.» Elle a pris sa retraite vers la fin novembre, après 31 années remarquables en soins infirmiers. Nos meilleurs vœux de retraite, Jean! De l équipe de l Unité 7 Est COORDONNATRICES PLANS CLINIQUES BARB D ENTREMONT POSTE 71898 FORMATION EN SOINS INFIRMIERS KIRSTI WEEKES POSTE 78439 AMÉLIORATION DES SOINS INFIRMIERS ROBIN DEVEY POSTE 19897 PRATIQUES EXEMPLAIRES EN SOINS INFIRMIERS LISA FREEMAN POSTE 16979 RECHERCHE EN SOINS INFIRMIERS ET ASSOCIÉE DE RECHERCHE CLINIQUE KATHY MOMTAHAN POSTE 16035 RECRUTEMENT, MAINTIEN EN POSTE ET RECONNAISSANCE EN SOINS INFIRMIERS CHERYL ANNE SMITH POSTE 17894 COORDONNATRICES ADJOINTES PRACTIQUE PROFESSIONNELLE EN SOINS INFIRMIERS ET INTERPROFESSIONNELLE JENNIFER BENNETT POSTE 71967 PRATIQUE INFIRMIÈRE CLINIQUE TRISHIA JONATHAN POSTE 19970 FORMATION EN SOINS INFIRMIERS NANCY FRAZER POSTE 16097 CONSEILLÈRE EN RESSOURCES D APPRENTISSAGE, CENTRES D EXCELLENCE EN SOINS INFIRMIERS JENNIFER JACKSON POSTE 16897, 73204 OU 82409 ADJOINTE ADMINISTRATIVE EN INFORMATIQUE LOUISE KLAASSEN POSTE 78760 AGENTE DE FORMATION DES COMMIS MAGGIE KENNEDY POSTE 71546 GESTIONNAIRE, MODÈLES DE PRATIQUE INFIRMIÈRE CLINIQUE ET DE SOINS INTERPROFESSIONNELS SALMA DEBS-IVALL POSTE 73105 FACILITATRICE, MSIP DIANE BOISJOLI POSTE 71968 COORDONNATRICE, RECHERCHE SUR LE MPIC ELHAM SADEH POSTE 71996 SECRÉTAIRE, MODÈLES DE PRATIQUE INFIRMIÈRE CLINIQUE POSTE VACANT POSTE 72238 JEAN WHEELER, IA, A REÇU SA BROCHE DE L ÉCOLE D INFIRMIÈRES DE L HÔPITAL CIVIC D OTTAWA EN 1960. Votre carnet-santé fête ses 10 ans! Par le sous-groupe de représentation des patients du Comité sur la pratique clinique en soins infirmiers Dix ans déjà se sont écoulés depuis que le Comité sur la pratique clinique en soins infirmiers a lancé l outil aux patients appelé Votre carnet-santé. Cet excellent guide aide les patients à organiser les renseignements sur leur santé et à y conserver toutes les directives connexes. C est aussi un bon moyen de consigner des renseignements et de les communiquer aux membres de l équipe multidisciplinaire lors d une visite à l Hôpital. Nous encourageons les patients à le remplir eux-mêmes pour les aider à se rappeler d importants détails. Le carnet contient des sections pour tout noter, des allergies aux vaccins, de même qu un espace pour les examens diagnostiques et les rendez-vous. Le carnet-santé est disponible en français et en anglais (P468F ou P468E). Parlez à votre gestionnaire clinique ou infirmière enseignante pour en obtenir des exemplaires. 4 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1

Des infirmières des Soins intensifs accrochent leur stéthoscope Deux IA, Lucie Forget et Carrie McDermott, ont fêté leur retraite avec des amis à la fin de 2014. Lucie a travaillé en soins infirmiers pendant 35 ans et est arrivée à l Hôpital en 1991. Carrie prend sa retraite après 40 ans en soins infirmiers. Elle travaillait à l Hôpital depuis 1997. Félicitations pour ces carrières exceptionnelles! Nous vous souhaitons nos meilleurs vœux, ainsi que de nombreuses années de repos bien mérité! De l équipe des Soins intensifs du Campus Général CARRIE MCDERMOTT (ASSISE EN AVANT, À DROITE) A FÊTÉ AVEC SES COLLÈGUES LE DÉBUT D UNE NOUVELLE AVENTURE, APRÈS 40 ANS DE TRAVAIL EN SOINS INFIRMIERS. LUCIE FORGET (AU CENTRE) A FÊTÉ LE DÉBUT DE SA RETRAITE APRÈS UNE CARRIÈRE DE 35 ANS EN SOINS INFIRMIERS. Moins de sondes urinaires = moins de risques d infection Par les IA Irene Oliveira, Ioanna Genovezos, Barbara Blair et Nikki Pyl, et les Dres Krista Wooller et Delvina Hasimja Les taux de cathétérisme, surtout de cathétérisme inutile, ont diminué grâce à une initiative qui remet en question les idées préconçues quant au besoin de poser une sonde urinaire. «Dissiper les mythes sur l utilisation des sondes a été tout un défi», explique Nikki Pyl, infirmière enseignante en médecine générale au Campus Général. «L incontinence, l immobilité, la confusion, la démence et l obésité ne sont pas des motifs acceptables pour la pose d une sonde urinaire.» Comme la sonde urinaire augmente les risques d infection pour le patient, les équipes de Médecine générale des campus Général et Civic ont lancé une initiative d amélioration de la qualité pour changer les choses. En voici les objectifs : indicateur de la qualité des soins infirmiers parce que les infirmières contrôlent bon nombre des lignes directrices pour prévenir ces infections. Réduire l utilisation inutile de sondes urinaires chez les patients hospitalisés. Enseigner aux infirmières et aux médecins les motifs valides d utilisation d une sonde urinaire. Créer une ordonnance préimprimée pour l utilisation d une sonde. Les résultats sont impressionnants : le taux global de cathétérisme est passé de 22 à 13 %, et celui de cathétérisme inutile, de 33 à 11 %. Avant l initiative, environ la moitié des patients avaient une sonde urinaire sans raison valable. Voici quelques renseignements généraux sur l utilisation d une sonde : Une infection des voies urinaires entraîne de l inconfort et le recours à des antibiotiques, entraînant alors une résistance aux antibiotiques. Une infection peut prolonger le séjour, ce qui se traduit par une augmentation des coûts. Un patient ayant un une sonde urinaire a tendance à rester au lit. L immobilité augmente le risque de lésions cutanées et provoque un déclin général de la santé. Les prochaines étapes consistent à veiller à la durabilité de l initiative, à régler les problèmes cernés dans la phase 1, et à souligner l importance des indicateurs de soins infirmiers concernant les sondes. Réduire le taux d infection des voies urinaires associée à une sonde, qui constitue un Chaque jour d utilisation d une sonde urinaire augmente le risque d infection de 5 %. NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 5

Des outils d évaluation proactifs pour réduire les risques de chute Par le Groupe de travail sur la réduction des risques de chute Saviez-vous que près de 4 000 personnes âgées au Canada meurent chaque année en raison d une chute? Cela représente environ 11 chutes par jour. Les chutes ont des répercussions négatives sur la personne, ses amis, sa famille, les professionnels de la santé et le système de santé. L Hôpital a donc mis en œuvre une stratégie de réduction des risques de chute fondée sur les données probantes en soins ambulatoires pour aider de façon proactive les patients à reconnaître les risques de chute et à éviter de se blesser en tombant. Cette stratégie comprend notamment une grande affiche, des documents pour les patients, des lignes directrices pour le personnel clinique et une nouvelle politique sur la réduction des risques de chute (n o 01373). Une autoévaluation validée, «Maintenez votre autonomie : Évaluez vos risques de chute», a été créée pour aider les patients à évaluer leurs risques de chute et les inciter à demander les ressources et le soutien nécessaires afin de prévenir les chutes à la maison. Cette autoévaluation, élaborée par l Hôpital, est actuellement utilisée dans différents centres communautaires de santé et de mieux-être. Elle facilite la transition entre les cliniques externes de l Hôpital, Santé publique Ottawa et la collectivité. L affiche bleue et jaune accrocheuse intitulée «Risquez-vous de faire une chute?», incite les patients à s autoévaluer et à demander de l aide au besoin. «Un guide de prévention des chutes» est à la disposition des patients et des visiteurs. Il présente de nombreuses mesures simples pour réduire les risques de chute à la maison. L affiche et les documents sont disponibles dans les cliniques externes et les salles d attente de l Hôpital. Pour en savoir plus sur les mesures et la stratégie de réduction des risques de chute et où obtenir les documents et l affiche, consultez la politique de l Hôpital sur la réduction des risques de chute (n o 01373). CATHY MCCUMBER, INFIRMIÈRE SPÉCIALISÉE EN GÉRIATRIE ET MEMBRE DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA RÉDUCTION DES RISQUES DE CHUTE, PRÉSENTE LES NOUVELLES AFFICHES QUI INVITENT LES PATIENTS À ÉVALUER LEURS RISQUES DE CHUTE. Quoi de neuf à la Formation en soins infirmiers? Avez-vous reçu une approbation de financement pour une formation en soins infirmiers? Si oui, notez que depuis le 1 er décembre 2014, vous devez remplir la demande de remboursement dans iexpense, une nouvelle application libre-service. Les infirmières doivent aussi l utiliser pour les remboursements de la certification spécialisée de l Association des infirmières et infirmiers du Canada et des droits de scolarité. L icône iexpense se trouve sur tous les ordinateurs de l Hôpital. Le Service des finances offre une formation dans ELM, comprenant un guide de référence et une courte vidéo : Oracle iexpense - Creating an Expense Reimbursement (ELM-1250). Les documents de référence pour les infirmières qui ont reçu une approbation d aide financière de la Formation en soins infirmiers se trouvent dans monhôpital à Départements et équipes à Finance à iexpense à Documents de référence généraux. Vous devez continuer de soumettre un formulaire NUR82 pour demander l aide financière avant de participer à la formation. Vous trouverez ce formulaire dans monhôpital à Services aux employés à Formation et perfectionnement à Soins infirmiers à Possibilités d aide financière. Pour l approbation préalable du financement, envoyez le formulaire NUR82, signé par votre gestionnaire ou subordonné direct, à la Formation en soins infirmiers, C.P. 305, Campus Général. Les infirmières qui soumettent un formulaire NUR82 recevront une lettre de réponse indiquant, le cas échéant, le montant octroyé et les directives de remboursement. Les formulaires NUR82 reçus après la formation ne seront pas acceptés. Pour en savoir plus sur l aide financière disponible, consultez la page de la Formation en soins infirmiers dans monhôpital à Services aux employés à Formation et perfectionnement à Soins infirmiers à Possibilités d aide financière. Inscrivezvous dès maintenant! La Formation en soins infirmiers et la Pratique professionnelle en soins infirmiers offrent de la formation continue aux infirmières. Inscrivez-vous maintenant aux journées de perfectionnement en soins infirmiers qui ont lieu d ici juin. Faites vite, car les places sont limitées et s envolent rapidement. Les journées de perfectionnement portent sur divers sujets pour répondre aux besoins du personnel infirmier de l Hôpital. Pendant ces journées, des cliniciens et des médecins enseigneront aux infirmières les connaissances et compétences requises pour offrir des soins de qualité fondés sur des données probantes. Vous n avez pas à remplir de formulaire NUR82 puisque ces journées sont gratuites pour le personnel clinique de l Hôpital. Pour en savoir plus et vous inscrire, visitez monhôpital à Services aux employés à Formation et perfectionnement à Soins infirmiers à Ateliers et cours de soins infirmiers à L HO. 6 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1

Bébé peut-il attendre jusqu à 39 semaines? Réduire les césariennes précoces donne de meilleurs résultats Les mères et leur bébé ont de meilleurs résultats depuis la mise en œuvre d une initiative visant à abaisser le taux de césariennes itératives de convenance (CIC) sous la barre des 10 %. «Les accouchements prématurés sont liés à des résultats indésirables, comme des hospitalisations prolongées et la morbidité respiratoire des nouveau-nés», explique Maggie Newing, responsable des soins cliniques à l Unité des naissances du Campus Civic. «Le report d une césarienne planifiée se traduit généralement par de meilleurs résultats pour la mère et son bébé.» Avant 2012, la plupart des accouchements prématurés à l Hôpital avaient lieu aux 37 e et 38 e semaines de gestation, et plus de 50 %, avant 39 semaines. La recherche montre qu une CIC effectuée avant la 39 e semaine en l absence de motifs médicaux ou obstétriques est directement liée à des risques néonataux, comparativement aux naissances entre la 39 e et la 40 e semaine. «La responsabilisation et les vérifications continues sont les stratégies les plus efficaces pour modifier cette pratique, affirme Maggie. L atteinte d un taux inférieur à 10 % est une grande victoire pour la sécurité des patients. Les naissances par césarienne itérative de convenance se font maintenant au bon moment et au bon endroit.» Nous remercions particulièrement Maggie Newing; Claudia Smith, responsable des soins cliniques, Unité des naissances du Campus Général; la D re Jessica Dy, Département d obstétrique et de gynécologie; Chantal Menard, IA, gestionnaire clinique, Centre de santé pour les femmes; Jenna Rainey, adjointe administrative; et tout le personnel des unités d obstétrique des deux campus. Afin d aider à régler ce problème, le personnel des unités des naissances des campus Général et Civic ont élaboré un projet visant à ramener à moins de 10 % le taux de CIC, dans l espoir d atténuer les risques de résultats indésirables. Ce projet comprend trois phases : les deux premières comportaient la formation des médecins et la production de rapports sur les accouchements précoces réalisés par chaque médecin. Ces mesures ont apporté une baisse des taux de CIC, sans pourtant atteindre l objectif. Durant la phase 3, actuellement en cours, la surveillance prospective cerne les césariennes prévues pour des motifs inappropriés. Voilà ce qui a mené à l atteinte de l objectif fixé, car les responsables des soins cliniques examinent désormais toutes les semaines le dossier de chaque patiente pour vérifier si une césarienne précoce a été planifiée pour un motif médical ou obstétrique. En l absence d un tel motif, on contacte le médecin pour faire reporter la césarienne à une semaine ultérieure. LA PHASE 3 A PERMIS D ATTEINDRE L OBJECTIF D AMENER CE TAUX SOUS LA BARRE DES 10 %. SOURCE DES DONNÉES : BORN ONTARIO. Bravo au personnel de l Unité de chirurgie d un jour au Campus Riverside! Par Cathy Watson, gestionnaire clinique du bloc opératoire et des unités de Chirurgie d un jour, de Soins postanesthésiques, de Lithotritie et de Préadmission au Campus Riverside Félicitations à l Unité de chirurgie d un jour au Campus Riverside d avoir été nommée finaliste pour le Prix annuel de l équipe de soins infirmiers 2014. Ce prix récompense l unité de soins qui incarne le mieux les valeurs de l Hôpital : compassion, engagement à la qualité, collaboration et respect de la personne. Nous sommes fiers de Virginia Vezina, infirmière enseignante pour le bloc opératoire et les unités de Chirurgie d un jour, de Soins postanesthésiques, de Lithotritie et de Préadmission au Campus Riverside. Elle est l ange gardien du personnel et des patients. Grâce à ses solides connaissances et à son expertise, Virginia est un modèle et mentor pour tous les membres du personnel. Le patient qui l a nommée a déclaré : «Vous êtes une infirmière spéciale! Merci de votre disponibilité constante et du soutien et des encouragements que vous m avez offerts durant cette année difficile.» Quatre infirmières ont été nommées individuellement pour le prix Sue Robblee de pratique clinique 2014, qui souligne le travail d infirmières cliniciennes qui rehaussent l image professionnelle des soins infirmiers. Félicitations aux infirmières autorisées Brigitte Larivière, Elaine Marchand et Kelly-Anne Morphy de l Unité de chirurgie d un jour, ainsi qu à Monica Bonnah de l Unité de préadmission. Félicitations à tout le monde! Je suis très fière de vous. Même si notre équipe n a pas remporté de prix, vous êtes des gagnants à mes yeux, et les mises en nomination démontrent que vous l êtes aussi pour nos patients et leur famille. Merci pour tout ce que vous faites au quotidien. NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 7

Changement de décor : allons nous balader! Partie 2 de 2 Par Jennifer Dale-Tam, infirmière enseignante en Chirurgie générale et bariatrique, en Urologie et en Traumatologie Avoir un groupe varié qui a des besoins différents est un défi pour tous les enseignants. Le groupe d orientation en traumatologie de l automne dernier était composé d infirmières de la génération X (nées entre 1960 et 1980) et de la génération Y (nées entre 1980 et 2000). Les personnes de la génération X sont souvent plus indépendantes, autonomes, prudentes et conscientes des obstacles lors de la résolution de problèmes. Elles sont des immigrantes numériques. De son côté, la génération Y est composée de personnes optimistes axées sur le travail d équipe qui attendent une rétroaction immédiate. Ce sont des natives numériques. En règle générale, les deux générations aiment effectuer plusieurs tâches à la fois. Voilà mon inspiration pour ma nouvelle idée. Comme ce fut un succès la dernière fois, j ai proposé de nouveau au groupe d infirmières d aller à l extérieur, mais cette fois-ci pour une balade. Elles ont aimé l idée, car il faisait beau. J ai emmené le groupe le long d un parcours prédéfini traversant un quartier tranquille tout en tenant une période de questions, suivie de l étude de cas d un patient hospitalisé en traumatologie qui incluait tous les éléments de l orientation. L objectif principal de cette promenade était d interagir grâce à un apprentissage actif et d utiliser l environnement pour susciter des discussions. L objectif secondaire était de revigorer le groupe, qui était resté assis pendant longtemps. Encore une fois, les commentaires ont été positifs! Une infirmière a trouvé l expérience «très énergisante grâce à une promenade durant laquelle les sujets de l orientation ont été abordés. Nous avons toutes été revivifiées par l air frais.» Le fait d accomplir plusieurs tâches en même temps durant la promenade et de réfléchir de façon critique a suscité l intérêt des deux générations. L une des leçons que j ai apprise a été de planifier un trajet qui évite le bruit distrayant du trafic. Je mets maintenant au défi tous les enseignants d utiliser des moyens novateurs et interactifs de susciter l attention de leur groupe tout en favorisant l acquisition et le maintien des connaissances et compétences. Grâce à de nouvelles méthodes d enseignement, nous pouvons atteindre notre objectif d offrir des soins sécuritaires et efficaces aux patients avec l aide d un personnel qualifié. 4 précisions sur la documentation 1 À l Hôpital, nous ne tenons pas les dossiers en fonction des exceptions. Les infirmières doivent consigner dans la partie la plus pertinente du dossier médical du patient leurs observations, leurs évaluations, les mesures prises, les résultats et le plan de soins. 2 Soyez concis. Évitez les énoncés subjectifs et ambigus, comme «le patient demande souvent des analgésiques» ou «le patient est agressif». Énoncez les faits décrivant le comportement, les gestes et les paroles du patient. Exemple : «Le patient a demandé des analgésiques à 8 h, 8 h 30, 9 h 15 et 10 h.» 3 Ne consignez rien en double pour gagner du temps et réduire les risques d erreur. Par exemple, il est courant d inscrire que «le patient a été admis à 7 h 15» dans les Notes d évolution intégrées. Or, cet énoncé est inutile si l infirmière a rempli le compte rendu au chevet du patient et signé le transfert de responsabilité. La documentation en double peut donner lieu à des incohérences dans le dossier et nuire à votre crédibilité devant un tribunal. 4 Consignez le résultat de vos interventions. Par exemple, lorsque vous administrez des analgésiques, indiquezen l efficacité selon vous et le patient. Démystifions la documentation Par l équipe de la Pratique infirmière clinique Merci à tous ceux et celles qui ont rendu visite à l équipe de la Pratique infirmière clinique à notre kiosque d information pendant la Foire des techniques infirmières d octobre 2014. Nous avons été heureuses de faire la lumière sur certaines idées fausses sur la documentation en soins infirmiers. Voici quelques autres ressources à consulter pour en apprendre davantage sur les exigences en matière de documentation : Politiques sur monhôpital : Éléments essentiels de la documentation en soins infirmiers (n o 00038) Abréviations, symboles et acronymes dans les documents cliniques (n o 00202) Normes concernant les notes cliniques (n o 00203) Ressources de l Ordre des infirmières et infirmiers de l Ontario : Norme d exercice : La tenue de dossiers http://www.cno.org/ Global/docs/prac/51001_ documentation.pdf Interactive Learning Modules cno.org à Standards & Learning à Outils éducatifs à Learning Modules à Documentation BARB D ENTREMONT, AVEC L ÉQUIPE DE LA PRATIQUE INFIRMIÈRE CLINIQUE, A RÉPONDU À DES QUESTIONS SUR LA DOCUMENTATION EN SOINS INFIRMIERS PENDANT LA FOIRE DES TECHNIQUES INFIRMIÈRES D OCTOBRE 2014. 8 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1

La téléoncologie : des soins à proximité Il peut être éprouvant, psychologiquement et financièrement, pour les patients atteints du cancer de se présenter à de nombreux rendez-vous dans une ville éloignée. C est ici qu intervient le programme de téléoncologie, permettant aux patients de recevoir des soins de suivi près de chez eux. Grâce à ce programme, les patients peuvent communiquer avec leur équipe de soins par vidéoconférence, réduisant ainsi le fardeau financier, l inconfort et le temps de déplacement. passer des examens d imagerie médicale et d autres tests à l hôpital local, ce qui permet de rester à proximité. «Ce sont ces témoignages qui motivent les équipes d oncologie et de télémédecine à travailler avec diligence, dit Veronika. Nous espérons ainsi rendre le cancer moins pénible.» *Les noms ont été modifiés à des fins de confidentialité. «Dans l ensemble, les patients sont très satisfaits des rendez-vous par téléoncologie», affirme Veronika Uriev, infirmière auxiliaire autorisée spécialisée en téléoncologie, qui collabore avec des oncologues pour créer des protocoles cliniques et s assurer que les rendez-vous se déroulent bien. «Je ne fournis pas souvent des soins en personne aux patients. Je contribue plutôt à la création d un système qui permet à bon nombre d entre eux d avoir facilement accès aux soins. C est un travail très créatif et fascinant.» Pour fournir des soins comparables aux rendez-vous en personne, des infirmières spécialisées offrent du soutien sur place au bureau de télémédecine. «L infirmière qui travaille au bureau de télémédecine s assure que tous les documents, comme l Échelle d évaluation des symptômes d Edmonton, sont remplis et à notre disposition pour chaque rendez-vous», indique le D r Martin Chasen, premier oncologue médical et médecin en soins palliatifs à utiliser la télémédecine à l Hôpital. «La coordination est essentielle pour offrir des soins de calibre mondial.» Les programmes d oncologie psychosociale et de bien-être au-delà du cancer fournissent aussi aux patients des services de télémédecine, comme des séances de counseling et d information, visant à les soutenir et à les outiller. Les patients sont reconnaissants du programme. «Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui s occupent de la télémédecine!» lance *Donna, l épouse d un patient. L équipe d oncologie médicale de l Hôpital suit son mari, *Gerald, depuis son diagnostic de cancer métastatique l an dernier. Donna et Gerald, qui vivent à Timmins, alternent entre des rendez-vous de télémédecine et en personne. «Nous sommes heureux de pouvoir avoir des rendez-vous dans notre localité, ajoute Donna. Se rendre à Ottawa prend neuf heures aller simple!» Il devenait de plus en plus difficile physiquement et financièrement pour Donna et Gerald de se rendre à Ottawa. Grâce à la télémédecine, Gerald a pu KATIE NICHOL, IA (À GAUCHE) ET OLGA TSORTOS, IA (À DROITE), DU PROGRAMME DE SOUTIEN ET DE SOINS PALLIATIFS, TRAVAILLENT AVEC VERONIKA URIEV, INFIRMIÈRE AUXILIAIRE AUTORISÉE SPÉCIALISÉE EN TÉLÉONCOLOGIE, AFIN DE FOURNIR AUX PATIENTS DES SOINS À PROXIMITÉ GRÂCE À LA TÉLÉMÉDECINE. Le saviez-vous? En décembre 2014, l équipe de télémédecine de l Hôpital a célébré son 30 000 e patient! Félicitations à tous ceux qui travaillent au Programme de cancérologie du Campus Général et au Centre de cancérologie Famille Irving Greenberg, contribuent à cette merveilleuse solution de rechange et en assurent le succès. NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 9

La compassion des infirmières au-delà des murs de l Hôpital Unies par l esprit des Fêtes, des infirmières de tout l Hôpital se sont surpassées pour soutenir des personnes, des familles et des groupes qui avaient besoin d un coup de pouce. Voici des histoires touchantes qui démontrent la compassion, le soutien et le dévouement des infirmières de l Hôpital envers les patients et la collectivité durant le temps des Fêtes. La généreuse équipe de l Unité de soins coronariens du 7N au Campus Général s est donné une tradition annuelle : organiser un tirage de paniers-cadeaux afin d amasser des fonds pour un organisme de bienfaisance. Cette année, les membres se sont fait concurrence en équipe pour créer et vendre leurs paniers. Ils ont aussi organisé une vente de pâtisseries. En tout, ils ont recueilli plus de 1 100 $ au profit de Nelson House. L UNITÉ DE SOINS CORONARIENS 7N A AUSSI ORGANISÉ UN CONCOURS AMUSANT : LES PARTICIPANTS DEVAIENT DEVINER QUI ÉTAIENT LES CARDIOLOGUES ET MEMBRES DE L ÉQUIPE INTERPROFESSIONNELLE DONT LA PHOTO ÉTAIT CACHÉE PAR UN MASQUE DU PÈRE NOËL OU DU RENNE AU NEZ ROUGE. KELLY CORMIER ET SALMA SHEIKH, IA DE L UNITÉ DE SOINS CORONARIENS 7N, MONTRENT FIÈREMENT LES PANIERS PRÉPARÉS PAR L ÉQUIPE POUR LE TIRAGE DES FÊTES. L équipe du 8Ouest au Campus Général a organisé une collecte d articles de toilette (p. ex. déodorant, savon et crème à raser) pour les patients de l unité. «Cette petite touche de confort supplémentaire fait vraiment toute la différence pour nos patients», explique Keri Zacher, IA, qui a participé à l organisation de la collecte. L équipe a aussi tenu une vente de pâtisseries au profit de la Fondation des maladies du cœur et de l AVC. Le personnel de l Unité de soins intensifs au Campus Général a préparé et livré des paniers pour trois familles défavorisées de notre collectivité pendant les Fêtes. Les paniers contenaient des cadeaux pour toute la famille et un souper complet de dinde. Cette tradition annuelle, lancée il y a 14 ans par Sheila Casey, IA, venait au départ en aide à une seule famille. Depuis, grâce à la collaboration des Bergers de l espoir ainsi qu à la générosité et à la gentillesse de ses membres, l équipe des Soins intensifs égaie le temps des Fêtes de trois familles. Le sapin de Noël de l unité était décoré d anges portant l âge et la description de chaque membre des trois familles. Pour remplir les paniers, les employés ont choisi un ange et ont acheté des cadeaux ou des vêtements, ou ont recueilli des articles presque neufs. Au fil des ans, l équipe a soutenu des familles qui vivent des moments éprouvants, comme la perte d un parent ou d un conjoint, et des nouveaux arrivants au Canada, des étudiants et des patients atteints d une maladie grave ou chronique. L an dernier, l équipe a été très touchée et honorée d aider une adolescente de 16 ans dont le seul souhait était d avoir un sapin de Noël à la maison. 10 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 LES ANGES DU SAPIN DES SOINS INTENSIFS INDIQUENT L ÂGE ET LES PRÉFÉRENCES DES MEMBRES DE CHAQUE FAMILLE QUE L ÉQUIPE SOUTIENT POUR LE TEMPS DES FÊTES : (DE GAUCHE À DROITE) JEAN-BAPTISTE YAMEOGO, PRÉPOSÉ AUX SOINS; LINDA FERRO CHARTRAND, IA; TIERRA BAKER, IA; CATHERINE DEFALCO, IA; ET MARIE-CLAIRE NYIRAGASANI, PRÉPOSÉE AUX SOINS.

L Unité de soins intermédiaires en neurosciences du Campus Civic a uni ses efforts dans l esprit des Fêtes pour aider des familles de la collectivité. «Ensemble, nous avons recueilli des cadeaux à mettre sous le sapin et de la nourriture pour préparer un festin de Noël. Comme de petits lutins, nous avons cuisiné des biscuits et organisé une vente de pâtisseries qui a permis d amasser plus de 1 000 $. C était incroyable de voir notre équipe se rassembler ainsi dans l esprit de Noël», déclare Kindell Tolmie, IA à l unité. Le 5NE au Campus Général a parrainé deux patientes, qui sont mères monoparentales d enfants de moins de huit ans. Les dons en argent des infirmières ont servi à acheter des cartes-cadeaux et des articles pour chaque enfant. Les deux familles étaient enchantées et reconnaissantes de recevoir un beau panier de jouets, de vêtements et de cartes-cadeaux! LES LUTINS DE LA VENTE DE PÂTISSERIES DE L UNITÉ DE SOINS INTERMÉDIAIRES EN NEUROSCIENCES (DE GAUCHE À DROITE) SONT LES INFIRMIÈRES AUTORISÉES LINDA LEGER, CORAL SPENCE, LYDIA MACDONNELL ET KINDELL TOLMIE À L OCCASION DES FÊTES, L ÉQUIPE DU 5NE A RECUEILLI DES ARTICLES ADAPTÉS AUX BESOINS DES FAMILLES DE DEUX PATIENTES. Avec l aide de la gestionnaire clinique Melissa Nicastro, l équipe de soins ambulatoires du Campus Civic a «adopté» trois familles durant la période des Fêtes. «Nous tenions à aider des familles de notre collectivité», explique Amy Chesley-Vandekemp, IAA. L équipe a recueilli suffisamment de dons pour offrir à chaque famille des jouets, des vêtements, de la nourriture et plus de 100 $ en cartes-cadeaux de Shopper s Drug Mart, Tim Hortons et Walmart. À vous de développer votre leadership! Nous avons besoin de vous! Le Projet de leadership en soins infirmiers cliniques, élaboré par le Groupe de travail sur le leadership en soins infirmiers en collaboration avec la Pratique professionnelle en soins infirmiers, cherche des chefs de file. «Ce projet a pour but d identifier, de former et de développer de nouveaux leaders parmi les infirmières cliniques.» explique Diane Fillion, adjointe principale, Projets spéciaux, et facilitatrice du Projet de leadership clinique en soins infirmiers. «Nous sommes enchantés d offrir également des occasions de leadership aux infirmières cliniciennes.» Deux ressources contribuant au développement du leadership sont à la disposition des infirmières cliniciennes : 1 Le «Nursing Leadership FluidSurvey» : Ce questionnaire sert à identifier de nouveaux leaders en soins infirmiers à l aide d une auto-évaluation. Il permet aux infirmières de nommer des collègues qu elles considèrent comme étant des leaders en soins infirmiers cliniques. En retour, ces collègues seront invitées à remplir le questionnaire. Quinze minutes suffisent à y répondre et il est obligatoire pour les IA et les IAA qui souhaitent participer au Projet de leadership en soins infirmiers cliniques. 2 Le «Leadership Practice Inventory (LPI)» : Cet outil d évaluation du leadership, élaboré par James M. Kouzes et Barry Z. Posner, permet aux participants d évaluer à quelle fréquence ils font preuve de leadership et du même coup, de mieux situer leurs forces et leurs faiblesses. Les participants ont aussi accès à des ressources en ligne. Pour recevoir un identifiant afin de vous connecter au LPI, remplissez le questionnaire «Nursing Leadership FluidSurvey» ou écrivez à leadershipsoinsinfirmiersppsi@lho.on.ca. Pour accéder au questionnaire FluidSurvey ou le LPI, ou pour en savoir plus, visitez monhôpital à Départements et équipes à Pratique professionnelle en soins infirmiers à Projet de leadership en soins infirmiers cliniques. NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 11

Février : Mois de la recherche en soins infirmiers Par Kathy Momtahan, IA, Ph.D., responsable de la recherche et du Groupe de travail sur la recherche en soins infirmiers Quelle place la recherche en soins infirmiers occupe-t-elle dans votre pratique? Pendant le Mois de la recherche en soins infirmiers (et tout au long de l année), prenez le temps de vous poser ces questions : Comment savez-vous que vous offrez des soins fondés sur des données probantes? Comment restez-vous à jour quant à la recherche dans votre domaine? Dirigez-vous un projet de recherche ou faitesvous partie d une équipe de recherche? Lisez-vous des articles de revue? Dans leur ouvrage Nursing Research, publié en 2012, Denise F. Polit et Cheryl Tatano Beck définissent la recherche en soins infirmiers comme «une exploration systématique visant à élaborer des données probantes fiables sur des enjeux importants en soins infirmiers, notamment la pratique, le perfectionnement, l administration et l informatique». De nombreuses ressources sont à votre disposition pour vous aider à participer à la recherche. Après tout, nous sommes un grand centre universitaire en sciences de la santé! Consultez monhôpital à Départements et équipes à Pratique professionnelle en soins infirmiers à Recherche. Vous y trouverez des liens et des documents qui vous aideront à vous lancer. 1 Lisez un résumé inspirant des activités de recherche d infirmières de l Hôpital dans le Rapport de recherche en soins infirmiers 2014 Activités actuelles et passées de la recherche en soins infirmiers. 2 Découvrez les réalisations en recherche en soins infirmiers dans le Rapport annuel de la recherche en soins infirmiers. 3 Le Groupe de travail sur la recherche en soins infirmiers a créé un document intitulé A Guide to Conducting Nursing Research at TOH, que vous trouverez utile si vous souhaitez entreprendre vos propres recherches. Nous espérons que vous avez déjà participé aux activités du Mois de la recherche en soins infirmiers, par exemple en assistant à un atelier ou à une séance scientifique sur le sujet. Si vous désirez en apprendre davantage ou vous joindre au Groupe de travail sur la recherche en soins infirmiers, communiquez avec Kathy Momtahan, à kmomtahan@lho.on.ca ou au 79706, ou avec une des coprésidentes du groupe, Sophia Gocan, à sgocan@lho.on.ca ou Julie McKechnie, à jmckechnie@lho.on.ca. Avez-vous lu des articles de revue récemment? Avez-vous souligné le Mois de la recherche en soins infirmiers en lisant des articles de revue? Apprenez à en évaluer la qualité avec l ouvrage Reading Research: A User-Friendly Guide for Health Professionals de Barb Davies et Jo Logan, professeures de sciences infirmières à l Université d Ottawa. La simulation in situ améliore la sécurité des patients La formation par simulation bien effectuée dans les unités de soins plutôt qu au Centre de compétences et de simulation connaît un grand succès auprès des infirmières et de l équipe interprofessionnelle. La simulation in situ permet de cerner les risques latents pour la sécurité, comme une organisation ou une conception inefficace, ou des lacunes dans la formation ou l entretien, pouvant avoir de graves conséquences sur la sécurité des patients. Ces risques ne sont pas aussi évidents lors d une simulation au Centre de compétences et de simulation. «La simulation en milieu de travail permet de s exercer au sein d une équipe, pas seulement avec des personnes ayant la même profession», explique Kim Tardioli, infirmière auxiliaire autorisée et superviseure au Centre de compétences et de simulation. Elle permet aussi de mettre en pratique des procédures et des compétences en cas d urgence. «Selon les infirmières, l exercice dans un environnement contrôlé avec l équipe complète leur donne confiance en cas d urgence, ajoute Kim. La sécurité des patients est au cœur des soins que nous fournissons. Après une simulation, les infirmières se sentent outillées afin de repérer et de signaler les risques latents pour la sécurité, qui pourraient nuire aux patients.» Jusqu à présent, les simulations in situ ont eu lieu à tous les campus et dans certaines unités, comme les Soins intensifs, la salle de travail et d accouchement, les cliniques externes et en Médecine générale. D autres simulations auront lieu à l Urgence et au bloc opératoire. 12 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 EN PLEINE ACTION : LE PERSONNEL PARTICIPE À DES SIMULATIONS IN SITU À L UNITÉ 5NO ET AUX SOINS INTENSIFS.

6 résultats impressionnants du sondage sur les infirmières spécialisées en diabète 1 1 354 Nombre de consultations de nouveaux patients aux campus Civic et Général en 2013-2014 2 29 % à 18,5 % Diminution de la proportion de patients signalant une faible glycémie durant leur hospitalisation 3 30 % Augmentation du nombre de patients qui se disent satisfaits du traitement de l hypoglycémie 4 60 % à 36 % Diminution de la proportion de patients signalant une glycémie supérieure à la normale durant leur hospitalisation 5 60 % à 80 % Augmentation de la proportion de patients qui ont exprimé être confiants des connaissances des médecins en matière de diabète et qui se sentaient en sécurité à l Hôpital 6 73 % à 97 % Augmentation de la proportion des patients qui ont exprimé être confiants des connaissances des infirmières en matière de diabète et qui se sentaient en sécurité à l Hôpital Des patients en sécurité grâce aux infirmières spécialisées On estime qu entre 20 et 30 % de tous les patients hospitalisés à l Hôpital ont le diabète. Les infirmières spécialisées en diabète améliorent leur sécurité en veillant à ce qu on applique en tout temps les pratiques exemplaires de prise en charge du diabète. Le rôle des infirmières spécialisées en diabète comprend de nombreuses tâches : Enseigner aux patients atteints de diabète les différentes comorbidités possibles liées à leur maladie en phase aiguë. Prévoir les soins de suivi pour veiller à ce que la transition de l hôpital à la maison se fasse en toute sécurité. Après le congé du patient, s occuper des appels et lettres de suivi pour aviser son fournisseur de soins primaires de tout changement à son plan de prise en charge du diabète. Collaborer avec l IPA de la Division d endocrinologie et du métabolisme pour fournir une formation continue formelle et informelle au personnel. Ces dernières années, l Hôpital a engagé plus de ces infirmières spécialisées, et élaboré et instauré des stratégies à l appui des pratiques exemplaires de prise en charge du diabète, notamment les ordonnances préimprimées et normalisées d insuline et les rapports d administration des médicaments pour le diabète. En plus de soutenir les patients et le personnel, et de promouvoir l utilisation de ces outils, l équipe d infirmières spécialisées en diabète a veillé au succès de ces initiatives. Le diabète accroît le risque de maladies pouvant entraîner une hospitalisation. Même si le diabète est rarement la principale cause d une hospitalisation, ses nombreuses comorbidités compliquent les soins. Une bonne prise en charge du diabète réduit directement les risques de complications et la durée du séjour. Pour en savoir plus, communiquez avec Filomena De Sousa, IPA, Endocrinologie et Métabolisme, fdesousa@lho.on.ca or 81908, ou avec Edith Cloutier, infirmière spécialisée en diabète, edcloutier@lho.on.ca ou 71103. «Nous reconnaissons l importance des communications axées sur le patient, explique Edith Cloutier, infirmière spécialisée en diabète. Nous espérons avoir une influence NOS INFIRMIÈRES SPÉCIALISÉES EN DIABÈTE SOUTIENNENT positive dans toutes nos LES PATIENTS ET LE PERSONNEL ET LES PATIENTS DANS L ENSEMBLE DE L HÔPITAL. DE GAUCHE À DROITE : interactions avec les patients et KATHLEEN DEVECSERI; ROSEMARY BASA; FILOMENA DE leur famille.» SOUSA (IPA EN ENDOCRINOLOGIE ET MÉTABOLISME); ANNE FOURNEY ET EDITH CLOUTIER. Nouvelle année, nouveaux sujets de communication Le plan de communication 2014-2015 en soins infirmiers est déjà bien avancé! Nous communiquons des renseignements aux infirmières au moyen de méthodes éprouvées, comme le courriel et les médias sociaux, et de nouveaux outils, comme kiosque mobile. L année a commencé par un nouveau thème palpitant pour janvier : la réduction des risques de chute pour tous nos patients. Consultez le calendrier ci-dessous pour connaître les thèmes de communication prévus d ici l été. Si vous souhaitez participer à la planification des activités mensuelles, contactez la responsable du mois en question. Votre rétroaction et votre participation sont importantes, et nous vous en sommes reconnaissants. Pour en savoir plus sur le Groupe de travail sur les communications en soins infirmiers, communiquez avec Lisa Freeman lfreeman@lho.on.ca; 16979. Mois Sujet Responsable Coordonnées Février Recherche en soins infirmiers Kathy Momtahan kmomtahan@lho.on.ca 16035 Mars Pratiques exemplaires : douleur Susan Madden smadden@lho.on.ca 72690 Avril Pratiques exemplaires : plaies de pression Toba Miller tmiller@lho.on.ca 75484 Mai Semaine des soins infirmiers Maggie Kennedy magkennedy@lho.on.ca 71546 Juin Collaboration interprofessionnelle Diane Boisjoli dboisjoli@lho.on.ca 17339 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 13

Combler les lacunes de communication entre infirmières et résidents Par Kiley Lacelle, gestionnaire clinique au B2, Campus Civic, et Maureen McGrath, gestionnaire clinique au 7E, Campus Général Comment résoudre le problème de communications inefficaces entre infirmières et médecins quand les chirurgiens passent leurs journées au bloc opératoire et que les médecins sont en pleine tournée pendant que les infirmières font le compte rendu au chevet du patient? Le personnel de première ligne au B2 et au 7E avait souligné cette difficulté il y a deux ans dans un sondage pour le programme de sécurité des patients créé par l unité (CUSP). Les équipes de chirurgie générale du programme CUSP des deux campus étaient convaincues qu il fallait y remédier pour concrétiser la vision de l Hôpital et offrir de meilleurs soins. Des médecins, des résidents, des infirmières, d autres professionnels de la santé, des commis d unité et des représentants de la haute direction se sont réunis pour trouver des moyens d améliorer la communication. Depuis, deux nouvelles stratégies ont été mises en œuvre avec succès, permettant de réduire de plus de 60 % le nombre d appels aux résidents entre juin et décembre 2014. 1 Tournées interprofessionnelles quotidiennes du matin Les tournées quotidiennes ont lieu entre le compte rendu au chevet du patient et la pause du matin. Toute l équipe interdisciplinaire passe en revue chaque patient pour discuter des objectifs du jour et des obstacles au congé. «Nous faisons le point sur l état du patient et nous assurons d être tous d accord avec le plan quotidien», explique Katelynn Carroll, responsable des soins cliniques au 7E. «Nous faisons également une tournée le soir pour assurer la continuité entre les quarts de travail.» 2 Cahier de communication interprofessionnelle Le nouveau cahier de communication sert à consigner les demandes non urgentes que l équipe de médecins doit examiner. «Les résidents doivent consulter le cahier plusieurs fois par jour. Ainsi, tout le monde a un portrait actuel de la situation», ajoute Katelynn. Ces stratégies assurent que tous les professionnels de la santé se conforment aux plans de soins des patients, en plus de favoriser des relations amicales entre les professionnels de la santé. Les patients atteints de MPOC respirent mieux grâce à un nouveau programme Un nouveau programme s adresse aux patients atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Il s agit d une collaboration entre l Hôpital et la Fondation canadienne pour l amélioration des services de santé. Ce programme d amélioration de la qualité de 12 mois, lancé en septembre 2014, comprend l élaboration, la mise en œuvre et l évaluation du Programme communautaire pour personnes atteintes d une MPOC. Il vise à optimiser la prise en charge de la MPOC en améliorant la coordination de tous les intervenants et la communication entre eux pour les MEMBRES DE L ÉQUIPE DU PROGRAMME COMMUNAUTAIRE POUR PERSONNES ATTEINTES D UNE MPOC (DE GAUCHE À DROITE) : WENDY LAFRAMBOISE, IPA, ÉDUCATRICE AGRÉÉE EN MALADIES RESPIRATOIRES; DEBBIE SHALA, IA, ÉDUCATRICE EN MPOC; SHERRY DAIGLE, GESTIONNAIRE CLINIQUE; ET DRE JACKIE SANDOZ, PNEUMOLOGUE (ABSENTE DE LA PHOTO). 14 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 patients réadmis à l Hôpital en raison d une exacerbation aiguë de MPOC. «Ce type de programme réduit le nombre de visites à l Urgence et le taux de réadmission des patients atteints de MPOC», explique Wendy Laframboise, IPA et responsable du programme. «Nous sommes heureux du succès du programme en ce qui concerne le soutien aux patients et familles.» L équipe du programme a collaboré avec les services cardiopulmonaires, des partenaires communautaires ainsi que les unités de médecine et l équipe de pneumologie de l Hôpital pour perfectionner les systèmes de communication, de formation et de recommandation qui améliorent la continuité des soins. Elle reçoit également l appui des membres de l équipe de réadaptation pulmonaire : Colleen Kenney, IA, éducatrice en MPOC; Dr Peter Henderson, psychologue clinique; et Joanne Gauthier, infirmière enseignante. Les participants au programme reçoivent de l information sur leur prise en charge de la MPOC, dont un plan d action et une lettre à l intention de leur fournisseur de soins primaires, de même que des recommandations pour la réadaptation pulmonaire, le soin des poumons, les programmes d abandon du tabac ou les soins palliatifs pour la planification préalable des soins. Le programme prévoit aussi une visite à domicile et des appels de suivi, ainsi qu une ligne d information téléphonique. «C est merveilleux d avoir des services de suivi et d information pour nos patients atteints de MPOC», déclare Amanda Burns, IA à l unité 6NO. «Savoir qu ils peuvent appeler un éducateur en MPOC, du lundi au vendredi, est un immense soulagement pour eux et leur famille.» Critères d admissibilité au Programme communautaire pour personnes atteintes d une MPOC : avoir reçu ou être en attente d un diagnostic de MPOC (par spirométrie) avoir reçu un seul diagnostic pulmonaire de MPOC (emphysème ou bronchite chronique) vivre à 25 km ou moins de l Hôpital dans la collectivité (c.-à-d. pas dans un établissement de soins de longue durée ou pour personnes âgées) être disposé à être référé. Pour en savoir plus ou si vous avez un patient admissible à ce programme, communiquez avec Wendy Laframboise, IPA, à wlaframboise@ lho.on.ca ou 75080.

L approche douce et persuasive pour mieux soutenir les patients aux Soins transitoires À l Unité de soins transitoires, les infirmières et autres membres du personnel de première ligne qui ont suivi la formation sur l approche douce et persuasive se sentent plus aptes à prendre soin de patients ayant des troubles cognitifs. «Les sondages d évaluation du personnel dénotent une augmentation de la confiance en soi après la formation et un an plus tard. C est rassurant de constater une amélioration et de voir les avantages pour les patients», déclare Marney Cooper, infirmière enseignante aux Soins transitoires des campus Général et Civic. La formation a été offerte au personnel clinique qui travaille auprès de patients ayant des troubles cognitifs comme le délirium, une lésion cérébrale acquise et tout type de démence. Jusqu à maintenant à l unité, 132 infirmières, ergothérapeutes, travailleuses sociales, physiothérapeutes, assistants en réadaptation, gestionnaires cliniques, préposés à l entretien ménager et employés de soutien administratif et des services de nutrition ont suivi la formation. Le programme d attestation de 7,5 heures enseigne des stratégies et des techniques pour Gérer l encombrement de l équipement médical et des effets personnels des patients est tout un défi. Il est difficile pour le personnel de l entretien ménager de bien nettoyer et de désinfecter une chambre où traînent divers objets, ce qui peut mener à la propagation des infections. Pour garder en ordre les chambres et réduire au minimum les risques d infection, on a mis des bacs de plastique à la disposition des patients dans toutes les unités de soins du Campus Général. Après son admission, chaque patient reçoit un bac pour y ranger ses effets personnels. Ainsi, le personnel de l entretien ménager peut nettoyer sans obstacle des endroits clés comme les tables de chevet et de lit, les rebords des fenêtres, la toilette, la douche et l étagère de la salle de bain. calmer les comportements perturbateurs associés aux troubles cognitifs. Il met l accent sur les capacités du patient plutôt que sur ses faiblesses et utilise une approche centrée sur la personne. L approche douce et persuasive est une initiative canadienne, fondée sur des données probantes, utile à tout le personnel de première ligne. Elle complète la vision de l Hôpital, qui est d offrir à chaque patient des soins de calibre mondial et des services exceptionnels avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. «Le personnel formé affirme se sentir plus apte à repérer les déclencheurs de comportements perturbateurs et à déployer des stratégies efficaces de communication, explique Marney. Il adopte des réactions appropriées et respectueuses devant ces comportements et désamorce rapidement la situation.» La formation est offerte à l occasion de la journée de perfectionnement en soins infirmiers en gérontologie. Inscrivez-vous dans monhôpital à Services aux employés à Formation et perfectionnement à Soins infirmiers «Les infirmières adorent ces bacs», affirme Jeff Lepine, gestionnaire clinique de l unité 8Ouest. «Il est plus facile de se déplacer dans la chambre quand les effets personnels sont bien rangés. Les infirmières n ont donc pas à déplacer des livres, des vêtements et des cadeaux afin de faire de la place pour les interventions ou l équipement de soins.» Vu le succès des bacs au Campus Général, ils seront bientôt adoptés au Campus Civic. Le bac sera aussi identifié avec une étiquette portant le nom du patient et le suivra de l admission jusqu au congé. à Ateliers et cours de soins infirmiers à L HO. Pour en savoir plus sur l approche douce et persuasive et sur ses avantages, visitez ageinc.ca. SADO BARRE, IA (À GAUCHE), REBECCA BERNAL, IAA, ET RUBY JALHAN, IAA, DU SECTEUR A3 AU CAMPUS CIVIC, PRATIQUENT L APPROCHE DOUCE ET PERSUASIVE. Des bacs transparents pour en finir avec l encombrement Par Jeffrey Lepine, gestionnaire clinique de l unité 8Ouest; Elena Pascuet, coordonnatrice, Sécurité des patients, Qualité et Expérience du patient; Sary Buchmayer, spécialiste, Représentation des patients; et Sue Batista, directrice, Entretien ménager et Transport Nous sommes tous responsables de réduire l encombrement Encouragez les patients à participer. Demandez-leur de renvoyer à la maison tout article non essentiel et de toujours ranger leurs effets personnels dans le bac. N encombrez pas les chambres avec des fournitures. N oubliez pas que les bacs appartiennent à l Hôpital et qu ils doivent y rester. NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1 15

Anticoagulants et cathéters épiduraux Signalez toute modification pour assurer la sécurité des patients Par le D r Chris Pysyk (anesthésiologiste et président du Comité de la qualité et la sécurité des patients du Département d anesthésiologie) et Susan Madden (IPA, Service de contrôle de la douleur aiguë) Il est crucial de signaler au Service de contrôle de la douleur aiguë (SCDA) toute modification apportée aux médicaments anticoagulants d un patient ayant un cathéter épidural. «Le risque de formation d une thromboembolie veineuse ou d un caillot sanguin est plus élevé que la normale chez les patients ayant subi une opération», précise Susan Madden, IPA au SCDA. Après une opération, un patient reçoit généralement un médicament pour prévenir la formation de caillots sanguins, habituellement de l héparine de faible poids moléculaire comme l énoxaparine. Cependant, lorsque l état du patient exige une plus forte dose d anticoagulant, notamment pour traiter une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire, le risque de saignement dans l espace épidural augmente et peut causer des troubles neurologiques, comme la paralysie. Voilà pourquoi il est essentiel de communiquer au SCDA toute modification aux anticoagulants des patients ayant un cathéter épidural. Selon des rapports du système d apprentissage sur la sécurité des patients, cela n a malheureusement pas toujours lieu. «Pour le patient, l absence de communication avec le SCDA au sujet des modifications aux anticoagulants complique son plan de traitement et représente un risque lors du retrait du cathéter», explique Susan. Comment prévenir les risques pour les patients ayant un cathéter épidural? Lisez la politique n o 00061 : Douleur (aiguë) : Analgésie épidurale (par perfusion ou analgésie épidurale contrôlée par le patient), sur la prise en charge d un patient ayant un cathéter épidural et qui reçoit de l héparine de faible poids moléculaire en prophylaxie de la thromboembolie veineuse. Signalez toute augmentation de la dose de l anticoagulant au SCDA avant d administrer le médicament. Familiarisez-vous avec les risques associés à l utilisation d un cathéter épidural avec : une augmentation de la dose d héparine de faible poids moléculaire (énoxaparine, tinzaparine) une nouvelle ordonnance d héparine intraveineuse une nouvelle ordonnance de rivaroxaban (Xarelto) ou d apixaban (Eliquis) une nouvelle ordonnance de dabigatran (Pradaxa) une nouvelle ordonnance de clopidogrel (Plavix) ou de ticagrelor (Brilinta) une nouvelle ordonnance de warfarine (Coumadin). Pour en savoir plus, communiquez avec le SCDA en cliquant sur l icône du service de repérage (Locating and Paging) sur tout ordinateur de l Hôpital. La vérification de la sécurité HEAL réduit les chutes Par les membres du Groupe de travail sur la réduction des risques de chute La vérification HEAL, effectuée durant le et comprend des outils d évaluation du risque, transfert de responsabilité et le compte rendu des stratégies universelles de prévention et des au chevet du patient, contribue à réduire la interventions personnalisées pour les patients fréquence des chutes pour tous les patients. hospitalisés à risque. Les deux infirmières qui effectuent la vérification HEAL lors du compte rendu au chevet du patient et du transfert de responsabilité ne doivent pas oublier d y faire participer le patient! Parlez-lui des risques de chute et donnez-lui des exemples pour les réduire. Les chutes sont les incidents les plus fréquemment signalés à l Hôpital chez les patients hospitalisés. Les recherches montrent que le risque est plus élevé lorsque les patients se déplacent dans leur environnement. Le Programme de réduction des risques de chute se penche sur la nature complexe des chutes Que signifie l acronyme HEAL? H E A Haute alerte : Médicaments à risque élevé Équipement et environnement : Vérifier les cordons et les câbles qui pendent, s assurer que les aides à la mobilité sont à la portée du patient, garder les effets personnels (p. ex. lunettes, appareils auditifs) à portée de main, vérifier que le lit est à la position la plus basse et que la sonnette d appel est accessible Allergies et bracelet d identification L Liquides et tubulures 16 NOUVELLES DES SOINS INFIRMIERS VOL. 17, N O 1