Enquête filière bois en Alpes Sud Isère Liens entre les entreprises de 1 ère transformation (scieries) et 2 ème transformation (charpentes, menuiseries, emballage) et préoccupations organisationnelles 151 entreprises, 23 rencontrées (15%)
Enquête filière bois Alpes Sud Isère Contexte de l étude Un travail qui s inscrit dans l élaboration du CDDRA et PSADER 2012-2018 Les fondamentaux du prochain contrat : - complémentarité rural-urbain - partenariats et dynamiques collectives - innovation et expérimentation - espace ouvert Trois enjeux pour le territoire : - dynamiser le développement des économies locales pour des emplois durables - encourager le «bien vivre» en favorisant un cadre de vie de qualité - renforcer la solidarité territoriale et le vivre ensemble Quelques axes spécifiques à la filière bois dans le cadre du PSADER : CAPE : contractualisation / autonomie / proximité / éco-responsabilité Objectifs du diagnostic filière bois : - identification des entreprises de 1 ère et 2 ème transformation - identification des flux économiques et de matières - identification des attentes - cartographie globale de la filière - proposition pour le PSADER 2012-2018 Méthodologie de réalisation : Mission du 3 octobre au 16 décembre 2011. - enquête auprès des entreprises d Alpes Sud Isère et des partenaires de la filière : problématiques filière et enjeux CDDRA - mise en perspective des données recueillies avec les échelons départemental, régional, voire national. - recueil d expériences sur d autres territoires.
Enquête filière bois Alpes Sud Isère Cartographie des entreprises du territoire 31 entreprises Légende scieries charpentiers menuisiers entreprise d emballage distributeur bois 38 entreprises 31 entreprises 31 entreprises
Enquête filière bois Alpes Sud Isère Entreprises ayant participé à l étude Légende scieries charpentiers menuisiers entreprise d emballage distributeur bois 26 entretiens 5 scieries (50%) 1 entreprise d emballage (100%) 8 menuisiers (10%) 10 charpentiers (17%) 2 distributeurs Sud Grenoblois 13% Oisans 8% Trièves 36% Matheysine 40%
Les scieries d Alpes Sud Isère (1 ère transformation) 10 scieries sur la Matheysine et le Trièves Des entreprises anciennes : la plus ancienne date de 1490. En dix ans, aucune création nouvelle malgré des transmissions familiales. Quatre arrêts d activité identifiés ces 10 dernières années : Oisans, Sud Grenoblois, Trièves. Isère : baisse générale du nombre d établissements 2000 : 120 scieries 2011 : 60 scieries Des structures artisanales 2,4 ETP en moyenne par établissement (7 ETP dans la plus importante). 3 400m3 de bois achetés annuellement en moyenne (de 275m3 à 10 000m3). 1857m3 en extrapolant à 10 scieries. Isère : trois scieries industrielles : - Bois Du Dauphiné au Cheylas : 200 000m3 - Eymard à Veurey : 100 000m3 - Nier à Varces : 15 000m3 Profil des scieries d'alpes Sud Isère scierie semi industrielle 9% scierie industrielle 0% scierie artisanale 91% Données FIBRA 2011
Approvisionnements des scieries (1 ère transformation) Total des achats 17 075m3 (1919 000m3 en extrapolant aux 10 scieries.) Les essences présentes en Alpes Sud Isère Epicéa et sapin : bois construction et menuiserie. Pin sylvestre : bois d industrie et menuiserie. Frêne : bois de chauffage. Hêtre : bois de chauffage, meubles. Répartition des achats par essence Douglas (acheté hors Isère) 2% Pin sylvestre 8% Sapin 45% Epicéa 43% Mélèze 2% Les feuillus très peu recherchés par les scieurs. Quid des débouchés possibles au-delà du bois de chauffage? Source CG38, 2011
Approvisionnements des scieries (1 ère transformation) Total des achats 17 075m3 (19 000 m3 en extrapolant aux 10 scieries.) Répartition des volumes d'achats Scierie Champollion Susville 29% Scierie Lenoir Nantes en Rattiers 2% Scierie du Pré Clos Mens 9% Scierie Martin Gresse en Vercors 2% SARL Barthalay Frères Tréminis 58% Sur 5 scieries enquêtées, 4 font de l exploitation forestière ; ce qui laisse supposer des achats sur pied. Achat en forêt publique à 68%. Les contrats d approvisionnement ne sont pas fréquents. Critères d achats des bois : qualité (hors bois de chauffage), coût (achat et transport). Les entreprises n ont pas une vision précise de leur approvisionnement. Un classement des origines des bois se dessine : 1. Vercors : la qualité des bois du Vercors est régulièrement citée, supérieure aux bois d ASI. 2. Alpes Sud Isère 3. Belledonne 4. Chartreuse : un secteur mobilisé très ponctuellement 5. Autres départements : pour des essences faisant défaut sur le territoire (Douglas) et par logique de proximité (Haute Alpes).
Produits, débouchés commerciaux et dynamique des ventes des scieries (1 ère transformation) Les produits issus des scieries - du bois massif non séché - la charpente est prédominante - d autres produits à la marge : le bardage et la production de palette - les sous produits valorisés auprès d industries savoyardes (Savoie Pan, Cascades) et d artisans. NB : Cascades demande du PEFC. L entreprise Barthalay est positionnée sur des produits standards (45%) et du coffrage (30%) Les petites scieries sont sur des produits «à la carte» La scierie Champollion a trois activités à part égale : exploitation, sciage, bois de chauffage Trois scieries intégrées en Matheysine : Lenoir / Nicollet / Roux Paris Un 1 er enjeu pour l interprofession régionale FIBRA classement visuel 22% séchoir 0% La compétitivité: innovation et promotion du matériau bois. Nécessité d aller vers des produits normés et certifiés : accompagner les entreprises en individuel et collectivement. traitement 33% rabotteuse 45% Une capacité d investissement limitée malgré des besoins ressentis. Des équipements dont la performance n est pas optimale : impact sur la qualité des produits vendus. Plusieurs essais d achats mutualisés, soldés par des échecs.
Zoom sur le Pôle Bois du Trièves Trait d union potentiel entre la 1 ère et 2 ème transformation SVBT 2010 : plan de relance de la plateforme - mission d assistance à la commercialisation de bois de construction secs en circuits courts. Enquête menée auprès de 385 entreprises 89% non intéressées à l époque. 2012 et marquage CE. Demande de prestations complémentaires. Emergence d une demande pour le BMR et BMA. Les scieries d Alpes Sud Isère et le Pôle. Elles n y vont pas car : - la demande ne porte pas sur le bois sec. - les coûts de transport sont trop lourds. Les besoins de la 2 nde transformation locale : en terme de valorisation des bois, elle cite le séchage couplé au rabotage. Le séchage s : une étape obligatoire pour la valorisation des bois mais une prestation insuffisante pour répondre r aux besoins de la clientèle. le. Conclusions données pour SVBT : Aller vers du bois sec raboté, coupé en longueur. Intégrer le classement mécanique. Développer des démarches commerciales. Garantir la qualité de prestations. Garantir l engagement des actionnaires.
Zoom sur le Pôle Bois du Trièves Trait d union potentiel entre la 1 ère et 2 ème transformation 2011 et après : évolutions et perspectives Acquisition de la chaufferie par la commune de St Michel Les Portes Soutien conjoint du CG38 et de la Région (80%) Dépôt d un dossier de demande de subvention par la société SVBT auprès de l UE Hangar de stockage des bois séchés. Raboteuse 4 faces Une subvention allouée par le conseil général de l Isère au Comité d Expansion du Trièves pour : - animer la filière bois - conforter et positionner le Pôle Bois du Trièves, après un état des lieux. - structurer les filières bois énergie et bois d œuvre sur le pôle bois. - accompagner le montage de projets innovants des acteurs de la filière bois avec l interprofession - conseiller et assister les collectivités. Acquisition par Bois des Alpes d une machine de classement mécanique des bois. Gestion confiée à SVBT, outil mobile.
Zoom sur le Parc Naturel Régional de Chartreuse et le C.I.B.C. Une animation de terrain et un réseau Le Comité Interprofessionnel des Bois de Chartreuse C.I.B.C. - faire la promotion collective des bois de Chartreuse avec l organisation d un stock de bois local d ossature collectif - assurer l assistance technique et améliorer la qualité des produits - porter le dossier AOC 350 adhérents : un groupe multi-compétences. Un équipement aux prestations multiples Une offre diversifiée répondant aux besoins : - bois secs et rabotés - sections standardisées - débit sur liste Une logistique claire : - une SARL dédiée à la gestion et la logistique. - confort pour le client : devis, commande et facturation... - une disponibilité des bois sous 72 heures Une réelle démarche promotionnelle : - présence dans les salons - démarche AOC - documents promotionnels Pour la petite histoire Une sollicitation des professionnels auprès du Parc en 1999. Création du C.I.B.C. en 2004. Mise à disposition d une animatrice par le Parc. Le centre de séchage fonctionne depuis 2 ans.
Produits, débouchés commerciaux et dynamique des ventes des scieries (1 ère transformation) Certification, marquage, normes : pourquoi? La France, une des plus grandes forêts européennes : importation de 3 millions de m3 de produits de sciage. Nécessité de crédibiliser les bois français par rapport aux bois importés. Certification PEFC Pour la gestion durable des forêts : certification des forêts et de la chaîne d approvisionnement. Marquage CE Les bois de structures classés selon la résistance devront obligatoirement être munis du marquage CE à partir du 1er janvier 2012. Passeport pour la libre circulation, en France et dans les pays de l Union européenne. Garantie de conformité aux exigences de sécurité indiquées dans les normes européennes et françaises. Sur Alpes Sud Isère Trois scieries sont certifiées PEFC depuis moins de 5 ans. Une scierie a le marquage CE depuis 2007. Leurs motivations : anticiper pour rester compétitif. Leurs retours : dans l attente des retombées économiques ; aucun impact sur le prix des bois ; gestion administrative lourde. Et les autres scieries? Ces démarches ne leur parlent pas. Leur ressenti : un domaine en constante évolution, difficile à mettre en place et pour quelles retombées? Leur clientèle n est pas demandeuse et il n y a pas de contrôles. La scierie Champollion a pris la certification PEFC sur son activité d exploitation forestière. La demande locale porte encore peu sur le PEFC, néanmoins les scieries entrent dans ces démarches de progression. Ces démarches ne compensent pas les problèmes fondamentaux des scieries : manque de moyens humains et matériels.
Produits, débouchés commerciaux et dynamique des ventes des scieries (1 ère transformation) Les démarches commerciales engagées par les scieries - leur atout : une relation de confiance avec la clientèle et des produits à la carte - peu de prospection : «bouche à oreille» et achats d encarts publicitaires. - des besoins commerciaux peu ressentis - seule la scierie Lenoir mène des actions de communication : affichage, journées portes ouvertes avec les chambres consulaires. Les débouchés commerciaux - trois types de clientèles : les négoces puis les particuliers et charpentiers (à part égale) Les négoces sont les clients principaux des grosses scieries. Les petites scieries travaillent avec des artisans et des particuliers. - origine géographique - négoces : dans le sud, PACA. - les particuliers : en ASI principalement et ponctuellement sur Grenoble. (marché de l auto construction) - les charpentiers : sur ASI principalement et ponctuellement sur Grenoble.
Produits, débouchés commerciaux et dynamique des ventes des scieries (1 ère transformation) Les dynamiques de ventes - de petites structures qui ne cherchent pas forcément à se développer. - des chiffres d affaire assez stables, excepté sur 2011 (baisse). La crise économique a été assez peu ressentie. - un constat à nuancer : - un marché en flux tendu : visibilité des commandes de 2 jours à 2 mois. - 4 scieries ont arrêté leur activité sur le territoire : répercussion sur les entreprises encore en place. - certaines scieries affichent de réelles difficultés et sont pessimistes (et réalistes!) sur l avenir de leur entreprise. Les scieries et leur réseau - des structures isolées, dont le réseau est micro local : clientèle, fournisseur. - elles n affichent / n identifient pas de besoins spécifiques vis-à-vis de réseaux professionnels existants - les petites scieries ont du mal à trouver leur place dans des structures organisées. Créabois : toutes sont adhérentes. L action de Créabois semble être plus pertinente depuis 2 ans. Autres partenaires (CCI, syndicat du bâtiment, ) : ces liens restent ponctuels.
Le manque de moyens humains dans les scieries (1 ère transformation) Des entreprises unipersonnelles pour l essentiel Le chef d entreprise gère 100% de l activité ce qui peut engendrer des difficultés de gestion. Des difficultés de recrutement - conditions de travail peu attractives : locaux mal isolés, - des modes de recrutement limités (bouche à oreille) - une offre peu attractive : pas de métier qualifié, rémunération limitée Le 2 nd enjeu pour l interprofession régionale FIBRA Enjeu de qualification : professionnalisation, renforcement des savoir-faire Réponse des entreprises - investissement dans des chaînes de production - réduction de l activité - recrutement de main d œuvre étrangère Formation initiale et continue - la plupart des chefs d entreprise ont appris avec leurs parents. -peu de temps et de moyens dédiés à la formation. - des besoins non identifiés Le secteur de la scierie souffre d une réelle carence de main d œuvre. Un panel de métiers variés mais des emplois peu qualifiés proposés en ASI. Les formations de Rhône Alpes localisées dans l Ain, la Loire, la Haute Savoie. (CAP à BTS) Une scierie est dotée d un personnel administratif (0.5 ETP) Une scierie devrait mettre en œuvre le statut de conjoint collaborateur Le comptable est un réel appui pour le chef d entreprise : bien plus que les collectivités locales ou autre chambre consulaire ou syndicat
1 ère conclusion sur la situation des scieries en Alpes Sud Isère (1 ère transformation) 9 scieries artisanales 1 scierie semi industrielle Des structures qui souffrent de leur faible capacité d investissement et d une carence de main d œuvre malgré des postes en CDI. Des entreprises qui fonctionnent toute l année. Pas d emploi saisonnier. Pas de problèmes d approvisionnement au regard des petits volumes d achat Une production «à la carte», une réelle relation de confiance et de proximité avec la clientèle. Interprétation négative : des produits non conformes au marché. Production plus lente, moins de volumes débités. Interprétation positive : vers un marché de niche? Des structures isolées, peu de temps et de moyens dédiés au développement de l entreprise. De plus en plus de difficultés pour accéder à la ressource Une production standardisée, Une réelle question à l échelon départemental : comment soutenir les scieries semi industrielles? Il y aurait de la place pour 1 à 2 scierie de ce type par massif. Une réelle attention portée à la filière et ses évolutions. Implication dans les réseaux. Moyens dédiés à la formation. L artisanat en Alpes Sud Isère : la création d activité est très dynamique et 94% des établissements d ASI sont des TPE de moins de 10 salariés. L offre de services d appui au développement économique en Alpes Sud Isère : elle porte sur les dimensions foncières et immobilières. Pour les autres volets (financement, stratégie produit/marché, innovation, RH ) : réorientation vers des acteurs spécialisés. L approche RH n est globalement pas traitée
Les activités de sciage à l échelon régional (1 ère transformation) Rhône Alpes, 2ème région productrice de sciages. Une forêt globalement sous exploitée par manque d accessibilité, mais surexploitée sur les zones accessibles (29%). Une forêt convoitée pour le bois énergie et la biomasse ligneuse. Orientation vers la contractualisation : encourager les petites scieries, limiter la spéculation. Chambres d agriculture Rhône Alpes (fin 2010) Etude de marché et étude des flux des produits de sciage en Rhône Alpes (FIBRA 2011) Clientèles : industries 35% / artisans-pme 32% / distributions 27% Destination des sciages : charpente 60% / emballage 31% / menuiserie 5% L offre industrielle se développe (80% des achats de grumes). Concurrence soutenue des autres matériaux. Evolution du marché : Développement confirmé de la construction bois et habitat collectif. Emergence de nouveaux éléments constructifs et progression du BMR. Progression de la standardisation, du douglas Besoin constant d amélioration du niveau de compétences des professionnels (anticipation notamment) Préconisations pour répondre aux attentes des marchés rhônalpins : Besoin de valoriser la filière auprès des acteurs eux-mêmes Valorisation de produits finis (séchés rabotés, aboutés), rationaliser les sections. Valorisation des feuillus et douglas. Aller vers l innovation pour valoriser le bois local : techniques constructives. Développer les compétences commerciales et aller vers la mutualisation des emplois. Et à l échelon national? Un secteur artisanal et atomisé : production en petits volumes, à la carte et une qualité inférieure. Incapacité à investir : l investissement est indispensable pour la compétitivité des entreprises, générer du CA et des emplois. Nécessité de démarches de mutualisation, une meilleure visibilité et la structuration de l offre en produits sciés et de développement des pratiques et des savoir faire.
Les charpentiers d Alpes Sud Isère (2 ème transformation) Des retours limités, faute de contacts : - difficulté pour joindre les entreprises : pas de répondeur, mail, ni téléphone portable. -des entreprises qui ne se sentent pas concernées, ne sont pas intéressées : distance vis-à-vis du secteur public. 58 charpentiers identifiés, bien répartis sur l ensemble du territoire Des entreprises implantées entre 1947 et 2011. L évolution du marché de la construction bois a engendré la création de nouvelles entreprises et de nouvelles compétences au sein des entreprises dites traditionnelles. Isère : le marché de la maison bois est passé de 5% à 15% en 10 ans. Des structures artisanales Des entreprises de petites dimension (TPE) mais non unipersonnelles. Isère : le profil des entreprises de construction bois sont similaires. Activités : - ossature bois : présente dans toutes les entreprises, certaines positionnées sur ce créneau à 100%. - charpente traditionnelle : à part égale avec l ossature ou prédominante selon l âge de l entreprise. - la couverture constitue une part relativement importante de ces entreprises. - chalets d alpage : produit à la marge mais marché existant.
Approvisionnements des entreprises de charpente Les besoins (2 ème transformation) Quelques références Ce que disent les textes : - nécessité de travailler avec des bois secs, traités et répondant à des classements selon leur vocation. - pour rappel le marquage CE qui sera obligatoire au 1 er janvier 2012 fait la synthèse de toutes ces obligations. Le marché rhônalpin en construction-charpente (données FIBRA 2011) : - le 1 er client des scieries : 60% des achats. - besoins en bois secs, de plus en plus qualifiés, rabotés, arêtes abattues, PEFC, marqués CE. - progression de l utilisation du Bois Massif Reconstitué (BMR) - charpente traditionnelle : le marché du débit sur liste se maintient. - charpentes industrielles / construction bois : recherche de produits standards et reconstitués. - recherche d un mix qualité/prix rarement satisfait par les produits locaux. - la demande en bois local est inexistante : le matériau prévaut sur l origine géographique. Ce que recherchent les charpentiers d Alpes Sud Isère En terme d essences - pour les charpentes : épicéa et sapin - pour le bardage : douglas et mélèze En terme de qualité - pour les constructions bois : - bois massifs : ils doivent être secs, rabotés, pas obligatoirement PEFC - autres produits : poutres en I, lamellé collé, OSB, contre collé, BMR - pour les charpentes traditionnelles : bois vert non certifié Bois Massif Reconstitué Longue portée Moins de chutes Peu de production en Isère : nécessite de grands volumes +20% de part de marché de 2007 à 2010 en Rhône Alpes Bois massif Portée limitée (5 mètres) Des bois produits localement
Approvisionnements des entreprises de charpente Fournisseurs et origine des achats (2 ème transformation) Les scieries d Alpes Sud Isère, fournisseurs partiels de bois massifs Il faut 12 à 15m3 de bois massif pour faire une maison. Selon leur taille, les entreprises ont une vision plus ou moins précise de leur approvisionnement : de 50m3 à 400m3. Les charpentiers enquêtés travaillent assez bien avec les scieurs d Alpes Sud Isère ou le Pôle Bois. Les difficultés de la filière locale : Certaines essences font défaut aux scieries locales. Le niveau d équipement et les produits proposés ne permettent pas de répondre à toutes les attentes (séchage rabotage). L offre des scieries reste traditionnelle alors que le marché évolue. Les charpentiers compensent en travaillant avec : - d autres scieurs dont les finitions répondent aux besoins - des distributeurs (SAMSE, Point P.) pour tout ce qui est BMR (panneaux, OSB, poteaux poutre ) - des fabricants extérieurs pour les produits élaborés : parquets, terrasses
Scierie Eymard (38) Scierie à Allevard (38) Scierie à Thônes Cristal Charpente. 15m3 Charpente Merle. 400m3 Scierie (69) Home Eco. Positionné sur du Douglas. 140m3 SARL Sonzogni. 80m3. 3 artisans locaux Pôle Bois 100%. 90m3 Obiou Charpente Famille Roux Paris. Une scierie, un constructeur ossature bois et chalets alpages. 50m3
Les distributeurs bois en Alpes Sud Isère (2 ème transformation) Les groupes : exemple de la SAMSE Leader en Rhône Alpes, 3 ème en France. 4 agences sur Alpes Sud Isère. Membre de Créabois. Bois pour ossature et menuiserie : 60% de leurs achats. Achats via leur plateforme Henry Timber. Bois secs, rabotés, longs, collés. Achat en quantité pour le meilleur prix. Bois de charpente : 40% de leurs achats. Secteur sud isère : approvisionnement chez Nier, et Eymard. 40% sur liste. 60% en section standard non séchée : produit en fin de vie évolution vers le KVH (matériau spécialement conçu pour répondre aux exigences élevées des constructions de bois moderne). Clientèle professionnelle à 80%. Un distributeur indépendant sur le Sud Grenoblois : Prestobois Vente en e-commerce de bois d œuvre de la région Rhône Alpes. (construction, menuiserie, agencement) Deux ingénieurs associés. Une entreprise en phase de démarrage. Le projet : mise en relation des scieurs avec leur clientèle (particuliers- marché de l auto construction). Commande sur Internet, livraison par Prestobois / le client va directement chez le scieur. Pas de stockage : prestation logistique. L offre sera variée : PEFC ou non, bois secs ou non, bois PEFC ou non Les scieurs : toutes les entreprises peuvent être prospectées quelle que soit leur dimension. Contact pris avec le SVBT. L idée est de mailler l offre locale. Périmètre : 38-73-74 puis Rhône Alpes, voire au delà. Clientèle de particuliers à 100%
Le marché de la construction bois en Isère (données Créabois) Débouchés commerciaux et dynamique des ventes des charpentiers (2 ème transformation) Ce marché est passé de 4% à 15% en 10 ans. 105 constructeurs bois en Isère. Volume de bois consommé sur le marché isérois du logement bois : 12 700m3 Techniques de construction : l ossature bois devance le poteau poutre. Le marché de la rénovation est très présent en Isère alors que le neuf est prédominant sur le reste de Rhône Alpes. Le BBC fait son entrée dans la maison individuelle. La Charpente Merle, plus grosse entreprise visitée, développe ses activités autour de l ossature, la charpente traditionnelle et la couverture. Les démarches commerciales Le bouche à oreille est très répandu. Des démarches plus appuyées que dans le secteur des scieries : visite de chantiers, bâtiments témoins, sites Internet, édition, salons... Les budgets, compétences et le temps dédiés à la prospection restent limités. Des réalisations remarquables. Les débouchés commerciaux Des entreprises positionnées pour l essentiel sur de la charpente sur liste. Une clientèle de particuliers à 83%. Des clients de proximité. Peu de liens avec les collectivités locales : lourdeur administrative, trésorerie.
Débouchés commerciaux et dynamique des ventes des charpentiers (2 ème transformation) Investissement dans les entreprises 70% des entreprises peuvent réaliser la préfabrication en atelier. (71% en Isère) Les entreprises sont toutes dotées d atelier de charpente classique. Toutes ressentent toutefois la limite de leurs équipements (diversité et performance) Beaucoup de portatif, les raboteuses 4 faces font défaut. Certaines ont investi ces dernières années sur de la mise aux normes et des bâtiments témoins. Des disparités dans les dynamiques de vente Un marché plus souple que celui des scieries : visibilité des commandes de 4 à 12 mois. L ossature bois est en nette progression. Certaines entreprises font le choix d un modèle économique non progressif. Evlution du chiffres d'affaire profil spécifique 34% stabilité 22% baisse 22% augmentation 22%
Réseaux et gestion des compétences des entreprises de charpente (2 ème transformation) Les charpentiers constructeurs bois et leurs réseaux 80% sont adhérents à Créabois. Atouts de Créabois : soirées d information et d échanges (produits, règlementation ), salons, rencontres artisans-architectes. 30% adhérents à la CAPEB : stages 20% mènent des travaux avec le CAUE : procédés techniques. Certaines sont référencées à l AGEDEN. Profil des chefs d entreprise 30% ont procédé à une reconversion professionnelle. Niveau de qualification du chef d entreprise : CAP voire BP. En ossature bois, un projet personnel d auto construction est souvent le déclic pour créer son entreprise. Les équipes techniques : Une moyenne de 4 ETP par entreprise. De l auto entrepreneur à la PME de 15 salariés. La saisonnalité et l apprentissage sont plus répandus que dans la scierie. 70% des entreprises rencontrées sont ouvertes à la mutualisation de moyens humains et matériels. La formation continue Une moyenne de 11 jours de formation par an dans chaque entreprise. (2.75 jour par ETP) La formation continue fait partie de la vie des entreprises : Home Eco met en place un plan de formation pour 2012. L apprentissage, un mode de recrutement Le bouche à oreille peut encore jouer, mais les professionnels recherchent du personnel qualifié. L apprentissage se révèle être un mode de recrutement intéressant : 40% des entreprises accueillent des stagiaires ou des apprentis. Pour certaines, l accueil d apprentis est intégré à leur fonctionnement.
Zoom sur les regroupements d artisans La coopérative éco-constructeurs du Vercors. Créée en 2009, avec 16 entreprises. 2 artisans par corps d état. Objectif : maison clé en main par des constructeurs locaux. Force de frappe pour contrer la concurrence de l agglomération. Passage par le CCMI : Contrat Construction de Maison Individuelle : toutes les garanties fournies au client. Un seul interlocuteur, respect des devis, réel engagement. Fédération Française des Artisans Coopérateurs du Bâtiment Loi 1990 : contrat de construction de maison individuelle. 5 coopératives en Isère. Statut SARL ou SA. Avantages autour de l exonération de Taxe professionnelle, d apprentissage, d impôt sur les sociétés. Les groupements momentanés d entreprises Statuts temporaire. Signature d une convention entre plusieurs entreprises, tout en gardant leur indépendance. Un mandataire commun du groupement : intermédiaire unique avec le client. Différentes formules, dont le groupement solidaire offrant des garanties à 10 ans. La CAPEB peut accompagner sur ces expérimentations : formation Feebat pour garantir les savoir faire en économie d énergie et coordination des travaux / accompagnement juridique sur les différentes formules existantes / Groupement d intérêt économique dans le Grésivaudan
Formation initiale et continue en charpente (2 ème transformation) L Isère, pôle de formation initiale et continue aux métiers de la 2 ème transformation. Greta, CFA, MFR, IMT, Compagnons, Les Compagnons sont très impliqués dans les démarches de progrès et d innovation avec le CAUE, Créabois, etc. La CAPEB et la FFB, partenaires des petites entreprises. Convention nationale avec le fonds de formation. Des sections bois dynamiques. Une réelle collaboration avec les organismes de la formation, de l emploi et de la filière. Pour les entreprises de moins de 10 salariés, les formations sont gratuites. En adhérant, les entreprises ont accès à la protection juridique plus les services techniques du Centre de Ressources Technique du Bois (Hotline) Une réelle démarche au sein de la CAPEB Isère : étude des besoins au cas par cas, équivalent d une GPEC, trait d union avec les centres de formation. Certification et marques : Pour plus de 80 % des donneurs d'ordre et prescripteurs du secteur de la construction, les qualifications constituent un outil de sélection fiable et efficace (source Ipsos). Qualibat : organisme de certification créé en 1949. Certifications «Energies renouvelables» et «Rénovation énergétique», mention «Efficacité énergétique» Label Eco artisan : établi par la CAPEB. 1 ère marque identifiant les artisans de l amélioration de la performance énergétique des logements. Délivrée par Qualibat, pour 3 ans. Entreprises d Alpes Sud Isère : Qualibat : Lagier Trièves / CMO Oisans / Charpente Vizilloise Sud Grenoblois Eco artisan : Baticime Trièves Un des enjeux actuels pour les professionnels du bâtiment aujourd hui : gestion de l interface l entre les métiers.
Formation initiale et continue en charpente (2 ème transformation) La vision des architectes Un matériau valorisé depuis 25 ans L Isère, département traditionnel du ciment et béton Vicat. Image du bois il y a plusieurs années : archaïque, agricole. Utilisation du bois et conditions de travail Une technologie sèche, utilisable partout. Possibilité de préfabrication en atelier : travail tout au long de l année. Un matériaux sain moins éprouvant pour les ouvriers. Sensibilisation des collectivités Intégration des constructions bois dans les documents d urbanisme. Cahiers des charges : valorisation des ressources locales, coordination des corps de métiers. Visites à l étranger mélant élus et professionnels puis expérimentation locales : Méribel Lanchâtre, La Rivière, etc. Le partenariat entre Jean-Luc Moulin, architecte, et André Nicollet, scieur-constructeur bois en Alpes Sud Isère. Créabois, l interprofession accompagnatrice des entreprises locales Créé avec le CAUE et l OPAC. Les Sois & Bois : échanges techniques et créatifs autour d une visite et d une conférence débat autour de la construction bois. Les études thématiques et de filières. Documentation thématiques et démarches promotionnelles. Une structure trait d union entre l interprofession, les collectivités territoriales, le CAUE, les bailleurs sociaux, l Ageden Evolution des techniques Liens étroits entre certains architectes et charpentiers. Liens étroits avec les Compagnons : réelle évolution sur la question énergétique.
Zoom sur l expérience menée par la Chambre des Métiers et de l Artisanat des Vosges CeTIFAB : Centre technique d innovation de la filière bois artisanale centre de ressources. Mission : créer des liens entre la 1 ère et 2 ème transformation. Service à vocation nationale. 4 axes de travail : - Accompagnement des scieurs : audit et programme d actions de progrès. - Recherche sur les matériaux et systèmes constructifs bois - Projets fédérateurs 1 ère et 2 ème transformation - Accompagnement des constructeurs bois Partenaires : CRITT Bois d Epinal, Campus Fibre et autres centres de recherches. Interprofessions, organisations professionnelles, réseaux consulaires, collectivités, etc. Des journées techniques / des formations / ds informations sur la règlementation / une base de données d experts bois / des journées techniques, voyages d études, etc. Actions en cours : diagnostic scieurs et chantier démonstrateur. Evaluation du projet par l Ecole d architecture de Nancy.
Zoom sur l expérience menée par la Chambre des Métiers et de l Artisanat des Vosges Cœur de Tendon chantier démonstrateur Association de scieurs, charpentiers, constructeurs bois, d ingénieurs et d architectes autour de la problématique «construire bois avec les ressources locales, matériaux et savoir-faire». 1 er bâtiment de France à utiliser le hêtre en bois de structure. Le chantier répond à quatre questions : - ouvrir des débouchés aux scieries artisanales par la valorisation des bois locaux dans la construction - favoriser le dialogue entre amont et aval de la filière bois en formalisant une demande au travers de la prescription - proposer un procédé constructif nécessitant peu d investissement donc accessible aux petites scieries - adapter l artisanat de la 1 ère transformation aux besoins de la seconde transformation Travail sur un chantier test pour être en condition de marché public, bâtiment périscolaire, règlementation, etc. Maître d ouvrage : commune de Tendon : réelle motivation sur le projet expérimental. Maîtrise d œuvre : Haha Architecture : architecte écologique, réelle ouverture. Evaluation du projet par le Centre de recherche en architecture et ingénierie.
Retour de la deuxième transformation : les menuisiers et entreprises d emballage Profil des entreprises : Implantées entre 1973 et 2005. Des TPE dont 66% en structures unipersonnelles. Activités de niche : mobilier de laboratoire et emballage industriel à façon. Activités traditionnelles (menuiserie) : fabrication, achat revente et ponctuellement de l emballage. Des entreprises isolées peu engagées dans des démarches de réseaux. Peu de démarche de formation professionnelles. Ouverture sur la question de l apprentissage. Equipement des entreprises : Des besoins ressentis en renouvellement de matériel. La menuiserie Univers bois a une capacité de stockage mais doit réaliser un stock de bois. La menuiserie Jacquet Desmoulins a une capacité de stockage de 30m3. Les deux entreprises Jacquet-Desmoulins et Menuiserie du Valmonthey vont fusionner et partager un atelier et leurs outils en 2012. Les deux entreprises : Montagne Art et MFM partagent un atelier depuis le début d année 2011. 50% des entreprises enquêtées sont ouvertes à la question de la mutualisation
Retour de la deuxième transformation : les menuisiers et entreprises d emballage L approvisionnement : Activités de niche Donati, mobilier de laboratoire Jef 38, emballage industriel : des résineux de faible qualité, chez Nier et Eymard pour les traitements phytosanitaires - exportation internationale. Activités traditionnelles des achats en petites quantités : de 5 à 8m3 en bois secs. Achats en feuillus et résineux. les scieries : ce mode d approvisionnement est exceptionnel : nécessité d espace de stockage, limite de trésorerie, approvisionnement en fonction des commandes. Le prix du bois a augmenté, elles sont moins chères. distributeurs fournisseurs : qualité adaptée aux besoins. Fourniture de bois secs et exotiques. Produits et débouchés commerciaux : Activités de niche Donati : laboratoires France 50% Rhône Alpes 35% Isère 15% Jef 38 : connectique haute température, échangeurs thermiques, machines, outils Activités traditionnelles Les particuliers : prédominants, à l échelle du pôle principalement puis sur Grenoble voire au-delà. Les collectivités : seule la menuiserie jacquet-desmoulins se positionne sur les marchés publics. La plus value locale = prestations à la carte mais image de l artisan onéreux face aux industriels. Des besoins ressentis sur la prospection : difficulté de tirer son épingle du jeu face aux grandes enseignes (Tryba ). Dynamique des ventes : Pour tous, la crise a été ressentie notamment avec l augmentation du prix des bois en 2010. Activités de niches : visibilité inférieure à 3 mois. Chiffres d affaire stables après une forte baisse en 2008 (-50%) Activités traditionnelles : une moyenne de 3 à 4 mois. Il y a quelques années on était à 12 mois. Les chiffres d affaire restent cependant assez stables, voire en légère augmentation.
Retour croisés scieries-charpentes - Les entreprises locales sont assez traditionnelles, positionnées sur de la production à la carte (charpente sur liste) : - pertinentes pour le marché de la rénovation, moins pour la construction où le standard est de plus en plus présent. Attention, les négoces investissent le marché de la liste. - Le marché tend vers plus de qualification et de normalisation des produits. Les entreprises locales ne sont pas équipées pour répondre à ces demandes : - des besoins ressentis en investissement pour les scieries afin qu elles puissent répondre à minima aux besoins des charpentiers : séchage, rabotage. - Le BMR est en pleine progression, notre offre locale ne correspond pas : - aucun travail sur les procédés de fabrication, même pour les charpentiers qui travaillent en étroite collaboration avec des scieries (Roux Paris). Cf. CMA des Vosges. - A ce jour la plus value dans la construction bois, c est le matériaux, pas encore l origine des bois. - les démarches de marque tendent vers la valorisation des ressources locales. L offre PEFC commence à se développer - La concurrence n est pas locale mais sur Grenoble. En ASI, il semble y avoir du travail pour tous. Toutefois des besoins ressentis en : - prospection commerciale pour certaines structures - accompagnement vers la formation pour suivre les évolutions techniques et de marchés. - accompagnement pour mutualiser les moyens humains et matériels.
Innovation - R&D sur la 1 ère et 2 ème transformation La politique du conseil général en matière de R&D, perspectives autour du bois. Un état des lieux sur la situation des entreprises de 1 ère et 2 ème transformation. Plan de modernisation et adaptation des scieries : - objectif : aider les scieries à se développer et à s adapter aux marchés actuels; - audit auprès de15 scieries de taille moyenne pour un diagnostic de secteur. - accompagnement individuel dans une 2 ème phase de développement. Grands axes d accompagnement des scieries : recrutement / commercial / équipements. 2 ème transformation : Recherche et développement : le conseil général s engage dans une démarche d accompagnement allant au-delà des besoins immédiats des entreprises. En 2012, avec Créabois, un travail de prospective sur les organismes de recherche va s engager. Les pistes sont très larges à ce jour aucun cadre précis n est donné : procédés constructifs, valorisation de la ressource, etc. Le CAUE au cœur des réflexions sociologiques et techniques Grenoble, EcoCité post carbone : Presqu ïle Scientifique, campus GIANT avec 3 pôles de recherche. Atelier Revel : Comment concevoir une communauté prête pour l'après pétrole dans un contexte rural? En lien avec la FACIM, travaux portés par le CAUE avec l'ecole Polytechnique de Grenoble et l'ecole Nationale Supérieure d'architecture de Grenoble. Questionnement sur les autres utilisations du bois : le bois liquide en remplacement de plastiques issus du pétrole : biodégradabilité, imperméabilité, recyclabilité, possibilité de l'usiner... tout en gardant la chaleur du bois au toucher.
Innovation R&D sur la 1 ère et 2 ème transformation L animation chimie environnement en Alpes Sud Isère et la Métro. 2007 Pôle de compétitivité Axelera positionné sur la chimie verte et/ou durable. Deux constats : la chimie = 2000 emplois sur les plateformes de Pont de Claix et de Jarrie. peu de partenariats entre les industriels et les scientifiques de la région grenobloise. Grenelle de l'environnement : opportunités d'innovation et de renforcement de la filière chimie. Prise de conscience : la chimie locale peut s ouvrir sur les secteurs avals et les éco-activités (chimie, environnement, énergie, traitement des déchets, ). Outil = pôle de compétitivité Axelera et poste d animation filière chimie environnement créé en 2007. Le 12 avril 2012, une journée Axelera dédiée au bois : Innovation technologique dans la filière bois : matériaux et produits issus de la biomasse bois le 12 avril 2011 42 entreprises mobilisées et 24 organismes de recherche et formation. Besoins identifiés : limiter l utilisation de matériaux issus du pétrole pour valoriser les bio ressources. Le bois, bio ressource : lignine et fibre. Des débouchés dans différents secteurs dont l orthopédie et l appareillage. Introduction de la farine de bois dans la composition du PVC. Possibilité de valoriser les déchets des industries papetières. Mise en œuvre : déchets des papeteries riches en lignine : un débouché pour ces nouveaux matériaux.
Innovation - R&D sur la 1 ère et 2 ème transformation Le Plan Stratégique Forestier du Grésivaudan Un axe dédié à l innovation. Contrat de projet Etat-Région 2007-2013 L action de l Etat se traduit par un soutien : - à l effort d équipement des entreprises de première transformation du bois. L action de la Région pour la valorisation des espaces forestiers et de la filière forêt-bois passera par : - l appui aux projets de modernisation et de développement des entreprises du secteur de l exploitation forestière et de première transformation du bois à travers des aides au conseil et des aides à l investissement ; - l accompagnement des dynamiques collectives d entreprises d exploitation forestière et de première transformation du bois - l appui aux projets locaux de soutien à une forêt multifonctionnelle et une filière locale forêt-bois ; - l appui aux initiatives des acteurs institutionnels regroupés dans des démarches de type interprofessionnel, -le soutien aux études préalables équipements correspondants - le soutien à des bâtiments utilisant le bois dans une technique innovante, - le soutien à des logements sociaux valorisant le bois de construction.
Conclusions de l étude et liens avec les enjeux et objectifs du CDDRA Alpes Sud Isère Enjeux Alpes Sud Isère (travaux printemps 2011) Données issues de l étude Préconisations pistes pour le prochain PSADER Actions engagées sur Alpes Sud Isère Cadre régional PSADER contractualisation autonomie proximité écoresponsabilité Expériences extérieures à retenir
Conclusions de l étude - liens avec les enjeux et objectifs du CDDRA Alpes Sud Isère Accompagner le développement d une économie responsable pour des emplois durables - accompagner le positionnement et la promotion des entreprises. - accompagner la performance des entreprises par l investissement collectif ou individuel. - accompagner les démarches collectives. - évaluer les potentiels constructifs des feuillus, au-delà des débouchés bois énergie? un réseau de 150 entreprises, majoritairement des TPE. 100% des scieries en situation délicate. 50% des charpentiers traditionnels enquêtés en perte d activité. 100% des constructeurs bois en progression. 100% des entreprises affichent des besoins en : - équipements (investissement-renouvellement). - prospection, commercialisation et qualification. - mutualisation des moyens. des répercussions sur le fonctionnement de la filière : - inadéquation entre l offre et la demande - des entreprises positionnées sur un marché localisé un contexte favorable aux démarches d innovation. les feuillus non valorisés dans le bois construction. - évolutions du Pôle Bois de St Michel Les Portes (697 000 subventions régionales dont 128 800 CDRA) - programme du conseil général de l Isère. - écriture de la CFT Oisans-Matheysine-Sud Grenoblois. (7000 subvention CDRA) Axes PSADER : contractualisation proximité écoresponsabilité CIBC et centre de séchage en Chartreuse. CeTIFAB dans les Vosges. Espace Bois Jura : groupement de commandes par contrats d approvisionnement.
Conclusions de l étude - liens avec les enjeux et objectifs du CDDRA Alpes Sud Isère Participer au bien vivre sur le territoire en favorisant un cadre de vie de qualité - accompagner les démarches de formation des entreprises pour répondre aux enjeux d aujourd hui et de demain. - développer les échanges professionnels autour de la construction bois par l expérimentation. - le marché de la maison bois est passé de 5% à 15% en 10 ans en Isère. - le marquage CE devient obligatoire au 1 er janvier 2012. - les produits de sciage locaux sont 30% plus chers que les produits importés. - une dynamique de création d entreprises de charpente et construction bois. - des démarches et expériences remarquables : lien architectesprofessionnels. - un enjeu lié à la coordination des corps de métiers. Association «Pour bâtir autrement» et son futur centre de formation à l éco construction. (10 000 subvention CDRA) Axes PSADER : autonomie proximité écoresponsabilité Le CeTIFAB dans les Vosges. Plateforme nationale de la construction durable, Grand Projet Rhône Alpes. Bois des Alpes.
Conclusions de l étude - liens avec les enjeux et objectifs du CDDRA Alpes Sud Isère Renforcer la solidarité territoriale et le vivre ensemble - développer des échanges entre les services de développement économique local, les animateurs de CFT et l offre de services et d accompagnement sur Grenoble. - construire une offre de formation continue décentralisée sur le territoire Alpes Sud Isère. - aucune offre d accompagnement et de formation pour les scieurs. - offre de formation initiale et continue en charpente et construction en Isère. - les services d accompagnements des entreprises localisés sur la région grenobloise. - les services de développement économiques locaux non adaptés aux besoins des TPE de la filière. - des démarches engagées autour de l innovation dans la filière bois. - construire des actions de coopération sur les savoir-faire de la 1ère transformation. Association «Pour bâtir autrement» et son futur centre de formation à l éco construction. (10 000 subvention CDRA) Axes PSADER : contractualisation - autonomie proximité éco-responsabilité Le CeTIFAB dans les Vosges. Plateforme nationale de la construction durable, Grand Projet Rhône Alpes. C.I.B.C. Echanges avec le Pays du Grésivaudan sur le volet innovation.