- N 33 - Novembre 2015 L essentiel YT-MAHM 24/11/2015 Le 13 novembre, l INSEE publiait les chiffres de la croissance française au 3 ème trimestre. L Histoire retiendra de cette date des évènements d une autre nature, d une toute autre gravité. Information utile mais dérisoire, le PIB national affiche une progression de 0,3% sur 3 mois, portant l acquis de croissance à un niveau renforçant la prévision annuelle minimale pour 2015 (+1,1%). Porté par le redémarrage de la consommation et surtout l accélération des investissements des entreprises, l agrégat est symétriquement plombé par le commerce extérieur. Les exportations ont en effet contribué négativement à la croissance, contrairement aux périodes précédentes. Preuve que l alignement des planètes «Pétrôle, Change et Intérêt», toujours visible, demeure indispensable à la relance. En Midi-Pyrénées, la conjoncture prend un tournant plus favorable, mélant bonne orientation du climat des affaires et signaux positifs en provenance du marché du travail. Dans le département de la Haute-Garonne, les données provisoires concernant le 3 ème trimestre font état d une hausse des créations d entreprise, après un 1 er semestre difficile. Le regain est également toujours en cours au sein de la zone Euro, en dépit d une nouvelle dégradation du commerce international. Des secteurs majeurs redémarrent dans l ensemble des pays, au premier rang desquels l industrie manufacturière et l immobilier. Dans le cas français, les marchés du neuf et de l ancien sont symptomatiques de la situation générale actuelle, coincés entre rebond passager et vraie reprise. Avec des situations de trésorerie au plus haut depuis juillet 2007 dans les grandes entreprises et les ETI, l investissement des entreprises peut repartir. Pourtant, les chefs d entreprise se montraient déjà très prudents quant à leurs prévisions en début de mois, et l actualité récente ne saurait démentir cette tendance à court terme. Si l embellie est peut-être toujours là, l emballement, lui, est loin. Les chiffres du mois +2,8% La croissance du commerce mondial prévue pour 2015, soit 0,5 point de moins par rapport à la prévision d avril -0,2% L évolution sur 3 mois du PIB japonais au 3 ème trimestre, identique à celle du trimestre précedent 4 ans Le temps passé depuis le dernier plus haut atteint par le moral des industriels de la zone Euro, dépassé en septembre +40% La progression des ventes dans la promotion neuve de logements au sein de l aire urbaine de Toulouse 2 520 Le prix de vente médian au m² pour un appartement ancien à Toulouse +0,3% La hausse du PIB en France au 3 ème trimestre, en glissement sur 3 mois 1 053 Le nombre de nouveaux établissements créés en Haute-Garonne de juillet à septembre
1/ La situation économique mondiale Net refroidissement de la confiance des industriels anglo-saxons et japonais Sources : OCDE, OMC, XERFI, Presse nationale Suite au ralentissement des économies émergentes, à la baisse des prix du pétrole et d autres produits de base, et à la grande volatilité des taux de change, les économistes de l Organisation Mondiale du Commerce ont abaissé leur prévision de croissance des échanges internationaux pour 2015 : 2,8% vs 3,3% en avril. Ils ont également corrigé de -0,1 point la prévision 2016, la ramenant à 3,9%. Les difficultés de la Chine, les récessions brésilienne et russe expliquent en grande partie cette révision. Fait traduisant la défiance grandissante des investisseurs, Goldman Sachs vient de décider de fermer le fonds «BRIC», très en vogue ces dernières années, et de le fusionner avec un fonds d investissement plus large sur les marchés émergents. La croissance du commerce reste inégale entre les pays et les régions. Après une longue période de stagnation, l Europe affiche au 2 ème trimestre la plus forte progression (2,7%) des exportations en glissement annuel, suivie par l Amérique du Nord (2,1%) puis l Asie (0,6%). Dans les économies anglo-saxonnes, même si la production industrielle mondiale s est redressée depuis le mois d août, le moral des industriels est orienté à la baisse ces dernières semaines. Aux Etats-Unis, l indicateur est tombé en dessous de sa moyenne de long terme en février et s est dégradé en septembre, touchant un point bas depuis juillet 2009. Au Royaume-Uni, la confiance demeure de meilleur niveau mais elle se détériore rapidement. Au Japon, dont le 1 er partenaire commercial est la Chine, le manque de confiance se concrétise au 3 ème trimestre dans le recul de 1,3% des investissements des entreprises, notamment industrielles. Les sociétés nippones ont massivement déstocké et ainsi contribué négativement (-0,5%) à l évolution du PIB. Ce dernier régresse de 0,2%, comme au 2 ème trimestre, marquant ainsi une nouvelle entrée officielle et technique du pays en récession. Cela avait déjà été le cas aux 2 ème et 3 ème trimestres 2014. A l instar du FMI en octobre, se fondant sur le ralentissement du commerce de marchandises, l OCDE a en novembre, à son tour, revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, portées à +2,8% pour 2015 et +3,3% pour 2016.
2/ Europe Manque de vigueur en zone Euro Sources : EUROSTAT, XERFI, EEG Crédit Agricole, Commission Européenne, presse nationale La zone Euro a connu une légère décélération au 3 ème trimestre (+0,3% t/t vs +0,4% au 2 ème trimestre). Globalement, la consommation intérieure, bien que modeste, a participé à cette croissance sans véritable ressort tandis que les échanges extérieurs l ont freiné (à l exception d une hausse des exportations en Allemagne et aux Pays-Bas). La production industrielle est parvenue à progresser (+0,1% sur 3 mois) en dépit du recul de 0,3% enregistré en septembre essentiellement du fait de l Allemagne. Les données d enquête d octobre confirment la reprise de l activité manufacturière, avec une perception des chefs d entreprise vis-à-vis des commandes, notamment étrangères, qui s améliore. Le moral des industriels avait déjà connu un réel réchauffement en septembre, un plus haut depuis 4 ans. La déclinaison par pays positionne l Espagne en plus forte progression de PIB, +0,8%, le pays se place à nouveau en rattrapage des années de sévère recul. La France se reprend de manière encourageante (+0,3%) après avoir marqué le pas au trimestre précédent. La déception est par contre de mise ce trimestre pour les économies allemande, en décélération (+0,3%), et italienne (+0,2%), confirmant cependant la sortie de longues années de récession au sein de la botte. Retenons que les quatre principales économies de la zone Euro affichent des indicateurs de croissance modestes mais positifs. Toujours du côté des déconvenues, le Portugal est à l arrêt (+0%), les Pays-Bas en croissance très limitée (+0,1%). D autres pays ne reproduisent pas les scenarii positifs du 2 ème trimestre ; ainsi, les PIB de la Grèce et de la Finlande reculent respectivement de -0,5% et -0,6%. Les prévisions dressées pour le 4 ème trimestre tablent sur une progression de 0,4% qui permettrait de réaliser une croissance annuelle de +1,5% à +1,6% selon les observateurs en 2015. La Commission Européenne émet des prévisions indiquant une progressive consolidation de la dynamique de croissance existante, +1,8% en 2016 puis +1,9% en 2017.
3/ Le fait marquant Immobilier de logement Rebond des marchés du neuf et de l ancien Sources : Club de Veille Immobilier CCI de Toulouse, EEG Crédit Agricole Les activités immobilières constituent généralement un indicateur avancé de la conjoncture économique. Celles tournées principalement vers les marchés du logement (promotion neuve, transactions dans l ancien) intègrent en outre la problématique de la politique publique en la matière. Un an après le dernier plan de relance et à l orée de la mise en place du nouveau Prêt à Taux Zéro, état des lieux des marchés locaux et nationaux. Promotion de logements neufs La reprise des commercialisations est engagée depuis l automne 2014 grâce au segment des ventes aux investisseurs privés; les autres segments (accession, ventes en blocs, résidences gérées) souffrent. Sur les 9 premiers mois de l année 2015, on enregistre une hausse des ventes nettes au détail de 29% en glissement annuel au plan national, et de 40% sur l aire urbaine de Toulouse. Le retour des investisseurs (+55% des ventes en France comme sur l aire toulousaine) est tiré par la très forte adhésion au dispositif Pinel, qui soutient plus de 50% du total des commercialisations. C est particulièrement le cas dans l aire urbaine toulousaine (+69% sur un an au 3 ème trimestre, 3 ème plus forte progression locale derrière les régions Languedoc-Roussillon et Centre-Val de Loire) où leur part dans le total des ventes culmine aujourd hui à 80%, contre 74% il y a un an. Parallèlement, les ventes à occupants sont atones et ne progressent que de 5% au plan national et de 9% localement sur les 3 premiers trimestres. Hors promoteurs, les ventes de maisons individuelles sur l hexagone rebondissent également de 16% sur un an au 1 er semestre. Concernant les mises en vente, leur progression de 14% en France et de 4% sur l aire urbaine de Toulouse ne semble pas assez soutenue pour satisfaire la demande. Le manque de foncier disponible et la hausse du nombre de recours contre les permis de construire expliquent en grande partie ces évolutions. Le cumul des autorisations de logements sur 12 mois à fin septembre est en effet en recul de 4% en France et de 18% en Midi-Pyrénées par rapport au 12 mois précédents. L offre commerciale est par conséquent en baisse sensible sur l aire urbaine de Toulouse : avec 6 882 logements disponibles fin septembre, elle diminue de 10% en glissement annuel au 3 ème trimestre, sans pour autant laisser apparaître de tensions inflationnistes. Le prix de vente moyen (3 369 /m² habitable hors parking) est stable sur un an, maintenant Toulouse au rang des métropoles «abordables», loin derrière Paris, Nice, et Lyon. Indicateurs des marchés immobiliers au 2 ème trimestre 2015 Sources : FPI, UMF, CLAMEUR, OBSERVER, INSEE, Notaires de France BDD PERVAL, OFMR
Marché de l ancien La hausse de l activité locative est nette depuis début 2015 avec une accélération marquée au 1 er semestre et un exercice estival de très bon niveau. La mobilité résidentielle se situe à nouveau au-dessus de sa moyenne de longue période et retrouve son niveau d avant crise. Toulouse représente un marché très calme et fait partie des villes où les loyers augmentent moins vite que l inflation depuis 2011. Du côté des transactions, même si les 716 000 ventes enregistrées en France sur 12 mois à fin juin 2015 sont en léger retrait comparé à juin 2014 (730 000), la reprise est réelle et devrait dégager un bilan 2015 en progression de 10%. Les récentes décisions relatives à l extension et à l assouplissement du PTZ, dans le neuf comme dans l ancien, pourrait prolonger cette tendance en 2016. En Haute-Garonne, le marché est également mieux orienté, hormis pour les terrains à bâtir. Les délais de plus-values «raisonnables» se sont allongés à entre 5 et 10 ans, provoquant l augmentation parallèle de la durée de détention : 4 à 6 ans vs 2 à 4 ans il y a 5 ans. En matière de prix des appartements, Toulouse demeure la 6 ème ville de Province aux côtés de Montpellier et Nantes, loin derrière Bordeaux, Lille, Lyon et Nice. Sources : Chambre Interdépartementale des Notaires Crédits à l habitat Le bas niveau des taux d intérêt est un élément favorisant la reprise observée depuis plusieurs mois. La remontée de 10% (soit 20 points de base) du taux moyen des crédits immobiliers au cours de l été, stabilisée en octobre (2,21%), ramène seulement l indicateur à son niveau de début 2015. La marge d ajustement est encore confortable avant de revenir à des taux déjà historiquement bas il y a 2 ans. La production de crédits nouveaux à l habitat atteint en juillet un plus haut depuis janvier 2003, soit depuis la création de la statistique. Sur les 8 premiers mois de l année, la production s avère supérieure à l année 2014 dans son ensemble. La demande de crédit à l habitat a quant à elle très bien redémarré en septembre. Sources : Banque de France
4/ Le contexte national Lente confirmation d une reprise encore fragile Sources : Banque de France, INSEE L INSEE confirme ses prévisions pour le 3 ème trimestre : après trois mois de stagnation, la croissance repart en positif, +0,3% en glissement trimestriel essentiellement porté par la reprise de la consommation des ménages (+0,3%) et l investissement des entreprises (+0,7%) confirmé en reprise depuis 5 trimestres. Les chefs d entreprises industrielles demeurent néanmoins très prudents quant à l évolution de ce dernier indicateur au cours des prochains mois : interrogés en octobre, ils anticipent une quasi-stabilité de leur investissement en 2015 (+1% par rapport à 2014). Une progression de 3% est espérée en 2016. Concernant la production manufacturière, une stabilité est enregistrée de mois à mois en septembre après +2,2% en août. Au 3 ème trimestre, elle affiche une très légère progression (+0,1%) sur 3 mois, et une hausse de 0,6% sur un an. La contribution des exportations, encore nettement positive au 2 ème trimestre, corrige à la baisse la croissance du PIB du 3 ème trimestre (-0,6%). Le manque d investissement persistant des ménages et des administrations publiques pénalise également la croissance française. Simultanément au 3 ème trimestre, les premières estimations de l emploi salarié marchand au plan national avancent une nouvelle augmentation globale de +0,1% sur un trimestre, +0,3% à l échelle d une année. L emploi sur un an progresse dans le secteur tertiaire (+1,2%) notamment sous l impulsion de l intérim (+10%). A l inverse, les effectifs salariés poursuivent leur contraction dans l industrie (-1,3%) et dans la construction (-0,8%).
5/ La conjoncture en Midi-Pyrénées Le climat des affaires et l orientation de l activité en région Sources : Banque de France, DARES, Pôle Emploi Les indicateurs de climat des affaires mesurés auprès des grandes entreprises midi-pyrénéennes confirment en octobre l orientation positive enregistrée depuis plusieurs mois. Qu il s agisse de l industrie ou des services marchands, suite aux variations respectivement de +1 et -1 point de l indicateur, l ICA régional se positionne à la fois au-dessus sa moyenne de long terme et également au-dessus du niveau national. Après 4 mois de forte augmentation, octobre marque une certaine stabilisation globale de la production industrielle. Des configurations cependant très différentes caractérisent les différents secteurs : - baisse d activité pour les industries agroalimentaires et les équipements électriques-électroniquesinformatiques mais également pour l industrie textile, - stabilisation à niveau élevé de la construction aéronautique et spatiale mais également de l activité caoutchouc-plastique, - progression sensible de l industrie automobile et des autres productions industrielles telles bois-papierimprimerie, industrie chimique et métallurgie. Les perspectives meilleures pour la fin de l année tiennent compte de scenarii de croissance d activité pour les branches ayant marqué le pas en octobre, notamment l agroalimentaire et les équipements électriquesélectroniques-informatiques. La significative progression d activité du mois de septembre s est fortement tassée dans les services marchands au mois d octobre mais devrait d après les prévisions se renouveler sur la fin de l année. La plupart des branches s inscrivent toujours en progression mais plus contenue, citons les activités d ingénierie, les cabinets d études et agences de communication, la réparation automobile, l hébergement mais également l édition et les activités informatiques. Des baisses d activité sont par contre observées dans les services aux entreprises concernant les prestations de nettoyage et pour les transports et l entreposage. Demandeurs d emploi Le phénomène de baisse des demandeurs d emploi observé en catégorie A au plan national se confirme en Midi-Pyrénées et en Haute-Garonne. Après un mois d août mal orienté, la baisse enregistrée en région au mois de septembre (-1,2% sur un mois) amplifie les premiers signaux positifs perçus en juin et juillet. Sur un an, la progression du nombre de demandeurs d emploi se réduit significativement, notamment en Haute-Garonne : +2,9% sur 1 an vs +6,9% sur la période précédente. En France, le recul du nombre de demandeurs en catégorie A (-0,7%) est accompagné d une augmentation des inscrits en catégories B et C (+1,4%), laissant entrevoir le transfert des personnes vers des emplois à temps partiel plutôt que la reprise d emploi à temps plein. En Midi-Pyrénées, ce phénomène est également observé mais les catégories A, B, et C confondues marquent un recul de -0,1%, tandis que la Haute-Garonne affiche une hausse de 0,1%. sur 1 mois sur 1 an Catégorie A Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre sept-15 sept-14 Haute-Garonne -0,1% 0,0% +0,1% +0,3% +0,8% -0,6% -0,1% +1,2% -0,9% +2,9% +6,9% Midi-Pyrénées -0,5% +0,3% +0,6% +0,3% +0,8% -0,5% -0,3% +1,3% -1,2% +3,1% +5,2% France -0,5% +0,4% +0,4% +0,7% +0,5% +0,0% -0,1% +0,6% -0,7% +3,1% +4,3% 6/ En Haute-Garonne Amélioration circonscrite Source : Pôle Etudes&Prospective CCI Toulouse, INSEE Emploi salarié départemental La déclinaison départementale des résultats encourageants de l emploi en Midi-Pyrénées au 2 ème trimestre 2015 (+0,1% en variation trimestrielle, +0,3% en annuel), entérine une progression annuelle globale de +0,4% en Haute-Garonne de l emploi salarié marchand (périmètre des activités couvertes par l INSEE). Sur un an, l industrie contribue positivement à cette progression (+0,1%) mais c est surtout le secteur tertiaire marchand (+0,6%), soutenu par l intérim (+2,9%), qui explique l évolution. A l inverse, les pertes dans la construction s accentuent de 2,1%. Sur le dernier trimestre, le rebond de l intérim est particulièrement marqué (+3,2%), l industrie et le tertiaire dans son ensemble maintiennent ses effectifs (+0%) tandis que la construction souffre (-1,1%).
Créations d entreprise L analyse de l évolution des créations d entreprise tient compte depuis décembre 2014 de la mise en place du régime de micro-entrepreneurs en remplacement de celui de l auto-entrepreneur. En conséquence directe, de nombreuses entreprises préférant le nouveau statut proposé, les créations pures hors micro-entreprises baissent au premier semestre 2015 suivant un phénomène de transfert partiel. Si l enregistrement de micro-entreprises grevait ainsi les créations du premier semestre en recul de -6,6%, la dynamique de progression de la création pure hors micro-entrepreneurs reprend timidement au 3 ème trimestre (+1,7%). A fin septembre, l évolution des créations reste orientée en retrait de 4,2%. 1er semestre 3ème trimestre (données provisoires) A fin septembre (données provisoires) Etablissements 2014 2015 en % 2014 2015 en % 2014 2015 en % Créations pures 2 637 2 463-6,6% 1 035 1 053 1,7% 3 672 3 516-4,2% Créations hors micro-entreprises Micro-entreprises Créations hors micro-entreprises Micro-entreprises 1S 2014 1S 2015 1S 2015 INDUSTRIE 144 130 26 CONSTRUCTION 371 302 34 COMMERCE 601 498 411 SERVICES 1 521 1 533 276 2 637 2 463 747 3T 2014 3T 2015 3T 2015 INDUSTRIE 49 54 18 CONSTRUCTION 135 118 9 COMMERCE 243 222 173 SERVICES 608 659 161 1 035 1 053 361 Procédures judiciaires : jugements d ouverture (CCI de Toulouse Base de données des entreprises) Le nombre de procédures judiciaire s est stabilisé au 3 ème trimestre, le phénomène se confirme encore au mois d octobre. En cumulé à fin octobre, le nombre de jugements d ouverture s inscrit en recul de 2,2% mais impacte un nombre plus important de salariés: 3 625 personnes sont aujourd hui potentiellement concernées, soit une progression de +6,7%. Jugements d'ouverture 2014 2015 Evolution 2015/2014 1er trimestre 310 335 8,1% 2ème trimestre 287 242-15,7% 3ème trimestre 253 252-0,4% octobre 109 109 0,0% Nombre à fin octobre 959 938-2,2% Effectifs impactés à fin octobre 3 397 3 625 6,7% Mémo Chiffres Clés Sources : OBSéco - Fichier des CCI, INSEE, DNSCE Au 2 ème trimestre 2015 Midi-Pyrénées Evolution sur un an Haute-Garonne Evolution sur un an Etablissements RCS 117 149 + 1.4% 52 255 + 1.8% Effectifs salariés RCS 596 716 + 0.3% 350 884 + 0.8% Taux de chômage 10.3% +0.2 pt 10.4% +0.1 pt Exportations en millions d (3T2015) 10 252 +10.3% 9 213 +10.9% Importations en millions d (3T2015) 7 055-12.7% 6 169-14.8%