LANVALLAY PLAN LOCAL D'URBANISME PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE. Décembre 2006. 21 Bld Franklin Roosevelt CS 33105



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Transcription:

3 LANVALLAY PLAN LOCAL D'URBANISME PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE 21 Bld Franklin Roosevelt CS 33105 35031 RENNES CEDEX 02 99 22 78 00 Tel 02 99 22 78 01 Fax Em:atcanal@wanadoo.fr Décembre 2006

LANVALLAY REVISION DU P.L.U PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE Sommaire I - LA NOTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE : 5 II - LE PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE : A) - PROJET A L'ECHELLE COMMUNALE : 1 ) Pilier environnemental : 2 ) Pilier économique : 3 ) Pilier social: 7 7 7 10 13 B) PROJET A L'ECHELLE DU BOURG DE LANVALLAY : 1 ) Développement de la partie sud-ouest : 2 ) Développement de la partie est : 3 ) Développement de la partie nord-est : C) PROJET A L'ECHELLE DU BOURG DE TRESSAINT / ST JAMES : D) PROJET A L'ECHELLE DU BOURG DE ST SOLEN : 17 17 18 21 27 30 atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 2

INTRODUCTION SUR LE PROJET D AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE : La loi du 13 décembre 2000, relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains (S.R.U.), a réformé notamment les documents d urbanisme tels que les schémas directeurs et les plans d occupation des sols. Le Plan d Occupation des Sols (POS) a donc disparu au profit du Plan Local d Urbanisme (PLU), dont le contenu et les objectifs sont sensiblement différents. Afin de donner aux documents locaux une forme positive, l objet du PLU est d exprimer un PROJET D AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE de la commune. Ce projet doit satisfaire aux besoins définis à partir du diagnostic, établi aux regards des prévisions économiques et démographiques ; et il doit déterminer les conditions permettant d assurer les objectifs fondamentaux du Code de l urbanisme, visés aux articles L.110 et L.121-1. La notion de développement durable est définie dans le Code de l environnement. Elle vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le PLU présente donc : - un PROJET D AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE (PADD) : qui définit les orientations générales d aménagement et d urbanisme retenues pour l ensemble de la commune, (dans le respect des objectifs et des principes énoncés aux articles L.110 et L.121-1 notamment en vue de favoriser le renouvellement urbain et de préserver la qualité architecturale et l environnement). - éventuellement des ORIENTATIONS D AMENAGEMENT: relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Ces orientations peuvent, en cohérence avec le projet d aménagement et de développement durable, prévoir les actions et opérations d aménagement à mettre en oeuvre, notamment pour mettre en valeur l environnement, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent prendre la forme de schémas d aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics. Le PADD, est un document à vocation générale de définition des grandes orientations d aménagement et d urbanisme retenues pour l ensemble de la commune,. Autrement dit, cette pièce présente les engagements de la commune, pour les années à venir, en matière de politique d urbanisme d aménagement et qui «traduisent» ou mettent en application les «grands principes fondamentaux» d équilibre des territoires, d économie des sols, de protection et de mise en valeur des paysages et de l environnement, de diversité urbaine, de mixité sociale, etc. Le PADD reste la pièce maîtresse au sein du PLU puisque c est LE projet : les orientations d aménagement plus précises et le règlement, doivent être cohérents avec lui (c est-à-dire ne pas le contredire ou le remettre en cause : ex. : un PADD qui prévoit un développement mesuré de la commune et des documents réglementaires (zonage et règlement) qui permettent des extensions ou des densités importantes). Les concepteurs du PLU (élus et «techniciens») doivent continuellement veiller à cette cohérence, sous peine d illégalité et donc de risque contentieux. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 3

Seul le «règlement» (écrit et zonage ou littéral et graphique) est opposable. Cependant, le PADD est une sorte de contrat moral. C est le projet politique de la commune en matière d urbanisme et d aménagement. Les orientations d aménagement quant à elles, doivent être respectées «dans l esprit». Ce schéma permet de mieux comprendre le rapport entre les différentes pièces. PADD OBLIGATOIRE SE TRADUIT EN... éventuellement COHERENCE ORIENTATIONS D'AMENAGEMENT FACULTATIVES REGLEMENT éléments opposables COMPATIBILITE CONFORMITE PERMIS DE CONSTRUIRE OPERATIONS D'AMENAGEMENT LOTISSEMENTS... atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 4

Le Plan d'aménagement et de Développement Durable est l'expression du projet communal. Il a pour vocation la définition du cadre permettant un développement global harmonieux du territoire. I - LA NOTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE : A) - LA NOTION DE DEVELOPPEMENT La notion de développement peut être perçue de trois façons. - La première relève du domaine économique : elle consiste à produire de plus en plus de ressources en accumulant de la productivité et des richesses. Elle s'apparente donc à une croissance économique, et peut se calculer par des indicateurs économiques (Produit Intérieur Brut, indice de pauvreté, etc...) - La deuxième correspond à un "mieux vivre", et repose sur des indicateurs qualitatifs (indices de santé physique, offre en loisirs, etc...). - La troisième est spatial : elle correspond au développement de l'urbanisation sous différentes formes (habitats, voirie, équipement), et avec une logique de restructuration, de densification ou bien d'étalement. Le développement de la commune de Lanvallay doit répondre à ces trois conceptions complémentaires. B) - SON APPLICATION "DURABLE" Le concept de développement durable est apparu en 1990 dans le rapport Brundtland (Ministre Norvégienne mandatée par l'unesco pour réaliser une étude sur la voie à suivre en terme de développement de la population humaine à l'échelle du globe). Il peut être défini comme suit : c'est la capacité des hommes à répondre à leurs besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Ce développement durable repose sur trois piliers fondamentaux : le social, l'économique et l'environnemental. Ces trois piliers doivent être présents dans tout projet de développement durable, à des degrés divers. L'application de ce concept à la commune de Lanvallay peut se faire de la façon suivante : - Le pilier social : Le développement de la commune de Lanvallay doit se faire dans un souci de développement social harmonieux permettant la diversité sociale de la population, et son intégration à la vie communautaire : - diversité et mixité sociale mais aussi générationnelle La volonté de se doter, pour se faire, de zones d aménagement futures d habitats diversifiés: logements individuels, collectifs, en accession et en location, résidentiel ou saisonnier. - satisfaction des besoins en équipements et commerces. La cohésion sociale passe par une offre adaptée en terme d équipements et leur bonne accessibilité : ventilation des équipements sur l ensemble du territoire, et facilitation de leur mise en relation, par l intermédiaire de réseaux piétons, ou d aménagements d espaces publics. - Le pilier économique : il est souvent perçu comme central par les élus lorsqu'il est question de développement, ce pôle a donc été au centre de toutes les discussions sur le projet de développement. Il influence fortement le projet sur sa partie aménagement, mais aussi sur le développement durable. - la définition d un seuil de population acceptable : effort financier de corrélation des équipements - la programmation des zones d urbanisation (maîtrise foncière) atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 5

- le développement spatial, avec le souci d urbanisme de qualité conforte le tissu commercial du centre-bourg, tout en permettant une offre complémentaire en périphérie - les espaces économiques du projet reposent sur des principes de sécurité, d accessibilité et de complémentarité (connexion avec les autres fonctions - habitat, environnement rural...) - Le pilier environnemental : Les grands principes de préservation de l'environnement ont servi de base au PADD : - gestion économe de l espace : extension urbaine limitée afin de préserver notamment le cadre de vie naturel, l activité agricole (économie en terme de déplacements et donc d énergie). - préservation des ressources naturelles :. préservation du cadre spécifique de Lanvallay (alliance de trois paysages : vallons boisés, bocage et bord de Rance).. l eau, par la prise en compte de la loi sur l eau (contrôle des rejets d eau...). les espaces naturels remarquables : protection de ces espaces grâce à deux outils : le classement en zone N et la désignation des boisements en EBC (Espaces Boisés Classés) afin d assurer leur pérennité. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 6

II - LE PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE : Pour chaque chapitre, les principes exposés sont repris sur une cartographie de synthèse page suivante. A) - PROJET A L'ECHELLE COMMUNALE : 1 ) PILIER ENVIRONNEMENTAL : 1. Préservation des espaces naturels remarquables (ZNIEFF, site inscrit, site Natura 2000) - conservation des espaces naturels remarquables qui bordent la Rance. le site inscrit qui se trouve sur la façade ouest de la commune s explique par la présence de la Rance dont il constitue l une des rives. Cet espace est une entité naturelle allant de Dinan à St-Malo, et remarquable pour des raisons paysagères mais aussi écologiques. Le projet du PLU vise à préserver les espaces naturels de qualité présents sur le site. Ces espaces sont : - les rives naturels de la Rance : ces espaces sont à préserver pour des raisons écologiques et paysagères, mais aussi pour le caractère inondable de certains secteurs, notamment les prairies fluviales. - les coteaux boisés : certains boisements font déjà l objet d une protection dans le POS actuel au titre des espaces boisés classés. Cette protection est maintenue dans le PLU et étendue à l ensemble des boisements situés sur les coteaux bordant la Rance. - les terrains en ligne de crête : derrière le rideau boisé implanté au plus fort de la pente, on trouve fréquemment des parcelles ouvertes (prairies naturelles) placées en ligne de crête. Ces espaces sont très sensibles sur le plan paysager, il convient donc de les conserver en l état en évitant d y implanter de nouvelles constructions. En dehors de ces trois espaces spécifiques, le site inscrit est composé de terrains agricoles ou d espaces urbanisés. Ces secteurs ne présentent pas une sensibilité forte du point de vue écologique ou paysager. Le projet les définit donc selon leur caractère actuel (urbain ou agricole), les contraintes liées au site inscrit étant suffisantes (tout projet d urbanisation est visé par les services de l Etat). le site Natura 2000 correspond à la délimitation du site classé. Cet espace écologique sensible, reconnu d'intérêt européen, devra faire l'objet d'une protection stricte dans le PLU. - préservation des espaces naturels et écologiques sensibles (ZNIEFF). la forêt de Coëtquen est repérée comme ZNIEFF. Le PLU devra donc préserver cet écosystème en interdisant l'urbanisation et en préservant l'état boisé. Cette préservation se fait via la création d Espaces Boisés Classés. 2. Préservation des espaces naturels de qualité (paysage de Lanvallay) sur l'ensemble du territoire communal : - conservation des espaces naturels en bord de Rance situés hors du site inscrit : Les trois types de milieux protégés dans le site inscrit (bois, berges et prairies en sommet de coteau) se retrouvent aussi sur la partie sud de la commune (hors site inscrit). Ils feront donc l objet du même type de protection. - préservation du bocage par des recommandations de principe (et non par des créations d'espaces Boisés Classés, inadaptés à une trame boisée linéaire). atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 7

le PADD désigne l ensemble des haies de la commune comme haies à préserver, le bocage devant être conservé dans son ensemble. La retranscription réglementaire sur le zonage se fait à tire indicatif et non par la création d EBC, ce qui évite des situations de blocage pour l activité agricole (nécessité de créer des chemins au travers de haies par exemple). - protection des nombreux boisements existants en EBC. l'analyse paysagère a localisé de nombreux boisements, le long de la Rance ou des autres cours d eau principalement. Ces petits bois sont parfois des reliquats de la forêt ancienne, qui a été progressivement émiettée par l'activité agricole. Ces boisements jouent un rôle écologique majeur, certains étant en interactions fortes avec le reste de la forêt, d autres ayant un rôle de corridor écologique. Le PADD prévoit donc de préserver l'ensemble des petits bois de la commune en les désignant en Espaces Boisés Classés. Au centre de la commune, à l ouest de St Solen, on trouve un vaste espace recouvert de bois. Le PADD propose donc d'une préservation stricte de ces bois (EBC). Outre la valeur écologique, ces boisements jouent un rôle de porte dans le paysage, permettant le passage du paysage forestier à celui de bocage. - préservation des espaces bordant le réseau hydrographique (intérêt écologique et paysagé), s'inscrivant au fond de trois vallées principales : ruisseau des Ormeaux traversant la commune en diagonale, ruisseau du Gué Parfond et ruisseau de la Mare Potier à l'extrême Est. ceci permet d'éviter la construction de bâtiments agricoles à proximité immédiate des cours d'eau, pour limiter les pollutions accidentelles mais aussi pour diminuer les risques et les dommages lors des périodes de crues. - conservation d écrans naturels en périphérie de l urbanisation : En bordure sud du bourg de Saint-Solen, une bande non construite d une centaine de mètres de largeur (constituée de prairie) crée une interface paysagère de qualité. L urbanisation de cet espace serait préjudiciable pour l image de la commune, dont Saint-Solen est la porte d entrée en venant depuis la RD 794. - préservation des zones humides et mise en place d une gestion appropriée pour conserver, voire restaurer les conditions favorables à leur préservation. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 8

Rance La et d' Ille V ieille Rance du Montp laisir Canal Rui s seau de LVS - COMMUNE DE LANVALLAY - - PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE SAINT - PIAT le Pigeon Vert Les Sall es l es Rochereuils LE BOIS FOUGERE l es Croix Foyer de retraite Poste Le Vi aduc LE BOURG LE COLOMBIER LE MEZERAY Le Vieux Bourg l e Clos Richomme le Chesnay l e Mézeray LE BOURG les Perri éres l e Tertre Rouge Boeuf les Bregeons l e Bas Bourg la lande du Mézeray l a Métairie le petit chauchix le Cl os Hervé les Quatre routes des Landes Les Chanteries Bel Air le Doué du Bois la Ville des Souèdre La Mercerie Le Suzendé la Ville Ameline la Fosse la Roche Bas Bourg le Puits Harel Le Bourg la Croix Gohel Saint-James Saint-James les Loges Corne de Cerf la Houssaye Les Loges la Croix des Chénaux La Buttaine les Bruyères Légende : Espaces boisés à préserver la Mare la Grande Cour Pont - Perrin atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 9 le Lion d'or Can al de la d'ille et de la Marre Collet Ra nce Parfond Gué E glise du des des La Préservation des espaces paysagers proches de la Rance Pilier environnemental Parfond Conservation des espaces naturels remarquables (site inscrit, site Natura 2000 ) du Gué Parfond Gué Préservation des vallées boisées en bordure de ruisseau Mairie Ecole Salle municipale Eglise Bibliothèque Nöé Potier Terrains de sport de la mare Potier Cimetière Préservation de la ZNIEFF de la forêt de Coetquen Protection du paysage de Lanvallay visible depuis Dinan Service techniques municipaux Ormeaux Protection des boisements sur les coteaux descendant vers la Rance Prise en compte des secteurs boisés Eviter l'ubanisation des lignes de crête Ormeaux 0 m. 100 m. 200 m. Maintien à l'état naturel des berges inondables des Espace naturel en relation avec le réseau hydrographique Ormeaux Paysage naturel à préserver (ligne de crête ou bord de voie) Délimitation du site Natura 2000 (Rivière) Maintenir les espaces naturels ouverts sur la Rance Délimitation du site inscrit Haie à préserver

2 ) PILIER ECONOMIQUE : 1. L'activité agricole : Elle représente une activité économique majeure de la commune, en terme d'actifs et en terme d'occupation de l'espace. L'un des principaux enjeux du PLU est de préserver et de conforter cette activité, en l'intégrant à un projet global associant aussi l'environnement et le développement de la commune. Cette prise en compte de l'activité agricole se fait en différents points : - délimitation d'une vaste zone agricole intégrant l'ensemble des sièges d'exploitation pérennes. la totalité des sièges ont été repérés sur la carte du pilier économique par des pastilles de couleur. La signification des couleurs est la suivante, - la couleur bleue correspond à des exploitations pérenne du point de vue économique, mais aussi à des exploitations plus petites, où se pose la question du maintien à long terme (au moins 10 ans). les élus ont pris la décision de protéger l ensemble de ces sièges existants. Il seront donc classés en zone A. - la couleur grise correspond à des exploitations dont la cessation d activité est envisagé à court terme. Le PADD définit donc une vaste agricole intégrant l'ensemble des sièges de couleur bleue, mais aussi les terrains se trouvant en périphérie de ces exploitations, pour permettre une extension du bâti existant. Concernant les exploitations grises, elles peuvent faire l objet d une destination autre qu agricole (habitat après une rénovation ou un changement de destination), tout en pouvant continuer leur activité actuelle. - préservation des sièges existant en évitant des constructions nouvelles à proximité. les périmètres d'inconstructibilité de 100 mètres autour des habitations peuvent pénaliser les exploitations, il faut donc éviter de créer de nouveaux foyers d'habitat en périphérie immédiate des sièges agricoles. - limitation de l'extension des zones constructibles, afin de préserver les zones agricoles (zones d'épandage notamment). le projet prévoit de localiser les nouvelles zones d'urbanisation à l'intérieur ou en périphérie immédiate des 3 bourgs, et sous forme organisée (zones AU), il n'y a donc pas d'urbanisation linéaire le long des voies. en zone rurale, seuls certains hameaux pourront accueillir de nouvelles constructions, sans extensions sur l'espace rural (principe d'urbanisation dans les "dents creuses"). Le reste des hameaux ne pourra pas accueillir de nouvelles constructions (cas du secteur de la Touche par exemple, entouré par de nombreuses exploitations). la nouvelle réglementation des PLU impose de repérer le bâti non agricole situé en zone rurale et de l'exclure de la zone A (agricole). Cette dernière interdit en effet toute évolution du bâti qui n'est pas lié directement à l'activité agricole, et exclue notamment le changement de destination. tout projet d urbanisation devra présenter un souci d'intégration du bâti récent selon deux échelles (les critères seront explicités dans le règlement): - lointaine : orientation et traitement des abords. - proche : choix architecturaux (matériaux, couleurs, etc...). atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 10

2. L'activité commerciale : très importante sur la commune, cette activité se trouve localisée très majoritairement dans le centre bourg de Lanvallay. Le projet prévoit donc de conserver l attractivité des commerces dans le centre bourg, pour renforcer son rôle de centralité. L urbanisation future de Lanvallay devra donc être réfléchie en terme de connexion avec l appareil commercial existant. 3. L'activité industrielle et artisanale : La zone d activité à l est du bourg est confortée dans le projet de PADD. Les extensions programmées à court terme (super U, requalification du pôle froid ) sont ainsi intégrées. Le PLU doit aussi prévoir l installation de nouvelles entreprises. Deux zones d extensions naturelles de la ZA sont repérées sur la carte (au nord et au sud). Ces potentialités seront bien évidemment à arbitrer au regard des enjeux de développement de l habitat, ce qui nécessite une analyse plus fine à l échelle du bourg de Lanvallay (2eme partie de ce document). De plus, le projet prévoit d'autoriser l'installation d'activités non nuisantes (notamment artisanales) dans les secteurs d'habitat, dans le centre-bourg comme dans les hameaux. Ceci permet une certaine mixité des fonctions. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 11

R ance La et d' Ille Vieille Ranc e du M ontpl aisir Canal Ruiss eau de LVS - COMMUNE DE LANVALLAY - - PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE SAINT - PIAT l e Pigeon Vert Les Salles Le Viaduc l es Rochereuils les Croix LE BOURG LE BOIS FOUGERE Le Vieux Bourg LE COLOMBIER MEZERAY le Mézeray le Clos Richomme l e Chesnay la Métairie LE BOURG l e Bas B ourg les P erriéres l e Clos Hervé les B regeons le Tertre Rouge Boeuf le petit chauchix la lande du Mézeray les Quatre routes des Landes Les Chanteries le Doué du Bois Le Suzendé La Mercerie Saint-James Bel Air la Croix des Chénaux La Buttaine la Ville des Souèdre la Ville Ameline les Bruyères Saint-James Les Loges les Loges la Fosse la Mare la Roche Bas Bourg le Puits Harel Pont - Perrin la Grande Cour Le Bourg la Croix Gohel Corne de Cerf la Houssaye atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 12 le Lion d'or C anal de la d'ille et de la Marre Collet Rance E glis e LE Parfond Gué du des de s La Pilier environnemental + Pilier économique Repérage et préservation des exploitations agricoles (interdiction d'implantation de tiers à proximité) Permettre un développement maitrisé et cohérent des principaux hameaux de la zone rurale Parfond Gué Inconstructibilité sur une majorité des hameaux ruraux, afin de ne pas créer de conflits avec l'occupation agricole de l'espace Renforcement du pôle touristique R uisseau Conforter le commerce de centre-bourg (proximité des futures zones d'urbanisation, accessibilité améliorée) Bi bliothèque Ecole Nöé Potier Terrains de sport Salle municipale Mairie Poste Eglise Foyer de retraite Prise en compte de la proximité de tiers non agricoles par un règlement ne pénalisant pas l'exploitation Création de réserves foncières pour le développement de l'activité économique Cimetière R uisseau Prise en compte de la zone d'activité existante et des projets à court terme (implantation du Super U) Service techniques municipaux Ormeaux Délimitation de vastes secteurs agricoles permettant l'évolution des structures existantes, mais aussi le développement de nouvelles activités agricoles Ormeaux Légende : 0 m. 100 m. 200 m. Formalisation de limites franches au bourg, afin de limiter l'étalement sur l'espace agricole Bâtiment d'élevage Périmètre de protection des exploitations agricoles Siège agricole en voie de mutation Zones agricoles (Rivière) Zones naturelles Zone d'activité existante Extension des zones d'activité. Intégration des projets actuels (Super U et recomposition du pôle Froid) Rance

3 ) PILIER SOCIAL : Ce pilier correspond aux grands principes d aménagement de la commune (localisation des zones d urbanisation, conditions de circulations, implantation d équipements, préservation des paysages et de la nature), c est à dire tout ce qui influe sur le fonctionnement urbain futur de Lanvallay, et donc sur le cadre de vie de ses habitants. Cette thématique sociale peut être abordée à deux échelles : l échelle communale au regard des grands équilibres de développement, et l échelle des zones urbaines pour une organisation plus fine du tissu urbain et des espaces publics (cf partie 2). Le projet à l échelle communale peut s exposer sous la forme de 4 scénarios qui permettront aux élus de construire le projet de ville et de vie qu ils souhaitent pour Lanvallay. Ces 4 scénarios, exposés ci-dessous, répondent à la particularité communale : 3 pôles urbains (Lanvallay, Tressaint et Saint-Solen) avec leurs atouts et leurs faiblesses. - scénario n 1 : développement multipolaire de la commune. Ce scénario a pour objectif de renforcer ou de créer une polarité sur chacun des 3 bourgs, en jouant sur leur spécificité et sur leurs potentialités. Cette polarisation se fait par un développement de l habitat sur les trois entités, tout en respectant l objectif de gestion économe des sols. Mais cette polarisation se fait surtout grâce à l implantation d équipements fédérateurs sur chaque site, induisant une spécificité pour chaque bourg : - Lanvallay reste le coeur administratif et fonctionnel de la commune. Grâce au renforcement de son pôle touristique (port) et à la réorganisation de son pôle scolaire, Lanvallay répond aux besoins quotidiens des habitants de la commune (équipements administratifs et scolaires, appareil commercial) et renforce son site touristique majeur, véritable vitrine tournée vers Dinan. - Tressaint et St-James peuvent recevoir un pôle enfance (implantation permanente du CLSH en lien avec les bords de Rance, et notamment son parcours sportif et son bois) - St-Solen, en relation avec la forêt de Coetquen, devient l espace de loisir majeur de la commune. L implantation d une structure associative ainsi que le développement d équipements sportifs et l amélioration de la liaison avec la forêt en font un lieu de vie pour l ensemble de la commune. Cette multipolarité ne fonctionne que si les trois entités sont reliées entre elle. Cette liaison peut être tout d abord routière, ce qui nécessite l aménagement d aires d accueil (parking notamment) en liaison avec les axes routiers existants. Ces liaisons routières peuvent être complétées par des axes piétons-cycles reliant les trois pôles ainsi que la zone d habitat diffuse du nord (St Piat et ses environs). Le tracé de ces axes sera à définir (en accompagnement des axes routiers ou non), mais la représentation symbolique de la carte montre qu ils peuvent se croiser au centre de la commune. Cet espace central serait alors au coeur des liaisons communales et à l écart des zones d habitat, ce qui en fait un site potentiel d implantation pour un équipement communal majeur en projet : une salle des fêtes. - scénario n 2 : développement différencié entre le centre (Lanvallay) et la périphérie Ce scénario reprend le même principe de répartition de l habitat sur les trois bourgs proportionnellement à leur poids démographique actuel (comme le scénario 1), mais il propose de localiser l ensemble des équipements sur le bourg de Lanvallay, dans un souci de fonctionnalité accrue (plusieurs équipements sur un même site) et de renforcement vis à vis du reste de la commune, mais aussi des communes périphériques (notamment à l est). Le pôle associatif et enfance (CLSH) peut s implanter au sud-est du bourg, dans un souci de bonne relation avec les deux autres bourgs. La salle des fêtes peut s implanter dans la partie nord du bourg, à proximité des zones d activité, pour rééquilibrer un développement fortement attiré vers le sud. Les autres bourgs fonctionnent donc comme des quartiers résidentiels de Lanvallay, avec une fréquentation de la partie centrale à faciliter. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 13

- scénario 3 : développement centralisé sur Lanvallay : Ce scénario propose de concentrer le développement de l habitat et de l activité commerciale. Ceci répond à un objectif d accroissement de l attractivité de la commune en développant son centre actuel, dans un contexte de forte concurrence entre les communes pour attirer des entreprises mais aussi des habitants. L implantation des zones d habitat sur Lanvallay nécessite de développer le sud du bourg mais aussi le nord. Seule la partie nord-est répond à cet objectif (l'extrême nord correspond au bras mort de la Rance et l est se trouve déconnecté du bourg du fait de la zone d activité). L implantation des équipements dans ce scénario est modulable : elle peut renforcer cette volonté de centralité (implantation totale sur Lanvallay comme le scénario 2) ou bien jouer la carte de la multipolarité (comme le scénario 1). Le plan illustre la deuxième solution - scénario n 4 : développement linéaire entre Lanvallay et Tressaint-St James. Ce scénario est une variante du scénario n 3, il propose de développer la commune de Lanvallay vers le sud et de réaliser une jonction avec St-James - Tressaint en développant le nord de ce bourg secondaire. Ce scénario présente l inconvénient de renforcer le glissement de la ville vers le sud et donc de la couper de son centre historique et fonctionnelle, mais aussi de remettre en cause la conservation de la coulée verte du ruisseau des Ormeaux. Finalement, le projet retenu est le numéro 1, à savoir un développement multipolaire conjugeant une extension maitrisée de l habitat, et le développement d un ou plusieurs équipements (nouvelle implantation ou extension d un équipement existant). atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 14

Rance La et d' Ille Vie ille Rance du Montpl ais ir Canal R ui ss eau de LVS - COMMUNE DE LANVALLAY - - PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE SAINT - PIAT Les Salles l e Pigeon Vert l es Rochereuils LE BOIS FOUGERE les Croix Foyer de retraite Poste Le Viaduc LE BOURG Terrains de sport LE COLOMBIER LE MEZERAY Le Vieux Bourg le Mézeray le Clos Richomme le Chesnay les Perri éres LE BOURG le Tertre Rouge Boeuf l es Bregeons le Bas Bourg la lande du Mézeray l a Métairie le petit chauchix Les Chanteries le Doué du Bois Le Suzendé l e Cl os Hervé les Quatre routes des Landes La Mercerie Bel Air la Ville Ameline la Ville des Souèdre La Buttaine Saint-James la Croix des Chénaux les Bruyères Saint-James les Loges Les Loges la Fosse la Mare la Roche Bas Bourg le Puits Harel Pont - Perrin la Grande Cour Le Bourg la Croix Gohel Corne de Cerf la Houssaye atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 16 le Lion d'or Canal de la d'ille et de la Marre Collet Rance Parfond Gué Eglise du des des La Pilier environnemental + Pilier économique + Pilier social = PADD Parfond Gué Pôle touristique Mairie Ecole Salle municipale Eglise Bibliothèque Nöé Potier Pôle scolaire Cimetière Salle des fêtes Terrain de sport Service techniques municipaux Pôle associatif (nature, sport) Ormeaux Ormeaux Pôle enfance (loisir, CLSH) Légende : 0 m. 100 m. 200 m. Bâtiment d'élevage Périmètre de protection des exploitations agricoles Siège agricole en voie de mutation Zones agricoles Zone d'activité existante Extension des zones d'activité. Secteur d'habitat existant. (Rivière) Zones naturelles Secteur d'extension de l'habitat.

B) - PROJET A L'ECHELLE DU BOURG DE LANVALLAY: Une première transcription de ces 4 scénarios à l échelle du bourg a servi de base la discussion sur différentes options de développement. Ces échanges avec les élus ont permis de définir de grandes orientations, qui ont ensuite nourri une réflexion plus élaborée sur le projet d aménagement et de développement durable du bourg de Lanvallay. 1 ) Développement de la partie sud-ouest : Le Vieux Bourg Légende : Secteur urbain existant Secteur d'extension de l'habitat Liaison piétonne à créer (tracé indicatif) Haie existante Boisement existant Secteur de densité urbaine (localisation indicative) Zone humide à préserver 4.4 ha 1.3 1.3 ha ha 4.9 ha Principes d aménagement Secteur sud-ouest La partie sud-ouest du bourg présente déjà des potentialités de développement au POS actuel, ces zones sont donc conservées dans le projet. Ce dernier affirme toutefois la volonté forte de créer une liaison piétonne irriguant l ensemble de ces zones d habitat et les reliant au centre-ville. Cette liaison doit se prolonger vers le sud pour connecter le projet de lotissement du sud, puis le secteur de Tressaint - St-James par le franchissement de la vallée des Ormeaux. L urbanisation de ce secteur devra privilégier des densités urbaines plus importantes vers l est des zones, pour formaliser l entrée dans les futurs ilôts urbains. La zone humide centrale en bordure de la haie à préservée doit être protégée et intégrée au projet d aménagement de la zone, par exemple en accompagnement d un espace vert d agrément. Le potentiel d urbanisation de ce secteur est le suivant : Surface totale : 10.6 ha. densité de 10 logements à l hectare : potentiel de 106 logements densité de 12 logements à l hectare : potentiel de 127 logements densité de 15 logements à l hectare : potentiel de 159 logements. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 17

2 ) Développement de la partie Est : La photo aérienne ci-dessus montre l importance des espaces boisés (petits bois ou maillage bocager) en terme de structuration de l espace. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 18

Principes d aménagement Secteur est Légende : Secteur urbain existant Secteur d'activité existant Secteur d'extension de l'habitat Secteur d'extension de la zone d'activité Secteur de densité urbaine (localisation indicative) Voie routière à créer ou à renforcer (tracé indicatif) Liaison piétonne à créer (tracé indicatif) Carrefour à créer ou à aménager Haie existante Ecran végétal à créer Boisement existant Zone humide à préserver La partie Est de la ville, à l Est de la RD 2 sur le plan, peut accueillir de nouveaux secteurs d habitat en périphérie du nouveau lotissement qui va se créer. Ces zones d habitat se réalisent en limite sud des extensions de la zone d activité, la séparation étant formalisée par le bois existant à l Est, et par une trame bocagère à créer sur le reste du linéaire. Le nouveau quartier d habitat vient s appuyer sur les masses boisées de l est, sans induire d impacts négatifs sur ces derniers. Les opérations les plus denses (logements intermédiaires ou collectif) devront s implanter aux carrefours d entrée du futur quartier, pour composer un front urbain en bordure de la RD 2. La desserte de ces habitations se réalise depuis 3 accès sur la RD 2, dont deux sont des carrefours existants. Le carrefour le plus au nord de la zone d habitat offre l un des derniers espaces libres en limite de la RD 2, le projet propose donc d y réaliser une opération d ensemble permettant de qualifier le carrefour ainsi que l entrée dans le nouveau quartier. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 19

Les deux ramifications de la zone humide cloisonnent l espace et contraignent fortement la desserte routière à l intérieur de la zone. Un franchissement de cette zone humide est autorisé sur le secteur central par un ouvrage ne remettant pas en cause la conservation et le fonctionnement de cet écosystème. Cet ouvrage devra être léger, de type sur pilotis ou passerelle. La localisation du franchissement est indicative, elle sera précisée lors des phases de conception du projet à partir de relevés topographiques précis. L urbanisation du site doit s accompagner de mesures compensatoires. Il est donc imposé à l aménageur d intervenir au nord de la zone d urbanisation future en permettant la création d une zone humide connectée aux deux fossés bordant cette zone (cf carte ci-dessous). voie à créer 1AUy2 création d'une zone humide complémentaire ouvrage de franchissement 1AUc3 voie à créer Principes d intégration des zones humides dans l aménagement du secteur est atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 20

Le potentiel d urbanisation de ce secteur est le suivant : Surface totale : 8.4 ha. densité de 10 logements à l hectare : potentiel de 84 logements. densité de 12 logements à l hectare : potentiel de 100 logements. densité de 15 logements à l hectare : potentiel de 126 logements. L extension sud de la ZA s organise depuis la nouvelle voie, en symétrie par rapport à l urbanisation existante. Elle se raccorde à la RD 2 par une voie existante, dont le gabarit devra être adapté au futur type de trafic (Véhicules lourds par exemple). Surface de l extension sud de la ZA : 3.3 ha. 3 ) Développement de la partie nord-est : atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 21

Le développement de ce quartier doit répondre à différents objectifs, plus ou moins antagonistes : - développer un nouveau pôle d habitat au nord, en assurant une greffe réussie avec le tissu existant (lien avec le coeur de ville). - offrir une surface suffisante au développement de l activité économique, notamment commerciale, dans un souci de desserte cohérente et d intégration paysagère dans le site. - permettre un développement progressif de ce quartier, occupant au final une surface très importante. La desserte de la zone : elle doit combiner la problématique routière et les modes de déplacement doux : - le projet propose de réaliser une voie de liaison entre la RN 176 au nord et la RD 794 au sud. Cette voie innerve l ensemble du futur quartier. Elle n a pas vocation à permettre un transit entre ces deux axes (ce rôle peut être joué par la voie communale à l est de la zone), mais doit permettre aux futurs résidents du quartier d accéder au centre de la ville en voiture. - les connexions routières avec le tissu urbain le plus proche ne peuvent se réaliser que sous forme d axes secondaires (contrainte topographique forte au nord, voies existantes de petit gabarit au sud). - la greffe avec la ville actuelle peut être assurée par des cheminements doux (piétons-cycle), en longeant la vallée verte existante et déjà aménagée à cette fin. - cette liaison piétonne se poursuit à travers l ensemble du quartier sous la forme d une large coulée verte s appuyant sur la végétation existante (haies ou bois) et jouant deux rôles : - liaison entre l ensemble du futur quartier, y compris la partie activité et le coeur de ville actuelle. - poursuite du long cheminement doux reliant Tressaint au bourg de Lanvallay, puis qui se prolonge au travers de ce nouveau quartier pour déboucher sur le site du bras mort de la Rance, qui doit faire l objet d une future mise en valeur dans l avenir. - les axes routiers principaux et secondaires débouchent sur la RN 176 en deux points dont les carrefours seront à aménager pour une meilleure sécurité, notamment pour le franchissement piéton vers la Rance. Ces deux carrefours sont séparés par un secteur relativement pentu qui peut être maintenu à l état naturel dans un souci de traitement paysager de l entrée de ville. - le réseau routier et la coulée verte se croisent au coeur du futur quartier, il semble donc intéressant de réaliser une place sur cet espace, véritable lieu de convivialité du futur quartier fortement lié à la coulée verte. L extension de la ZA : un projet qualifiant et évolutif dans le temps. - la zone d activité peut être innervée par deux axes routiers (l un est existant), se raccordant tout les deux sur le futur rond point de la Rd 794. Ces deux axes peuvent se prolonger vers la voie communale à l est, ce qui permet une desserte de la ZA depuis la RN 176 sans interférer avec des zones d habitat. - cette zone peut se développer au nord en deux étapes, la coulée verte pouvant en être la limite dans un premier temps. - la façade commerciale au sud devra répondre à des critères de qualité architecturale et paysagère, afin de se conformer aux exigences de la loi concernant les entrées de ville (loi Barnier). Ce scénario présenté se décompose en trois options, selon l implantation des équipements structurants (salle des fêtes et complexe sportif). atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 22

Option 1 : Implantation de la salle des fêtes au coeur du quartier : Le centre de vie de ce futur quartier se trouve à l intersection des principales voies de communication (routière mais aussi piétonne). Cet espace devra faire l objet d un aménagement particulier (vaste espace public) sur lequel peut se greffer un équipement public tel que la salle des fêtes. Cette option présente l avantage de connecter cet équipement à la ville existante. L inconvénient des nuisances sonores possibles vis à vis de l habitat est pris en compte puisque cet espace est entouré à l est et au sud par la zone d activité et à l ouest par la coulée verte. Le secteur d habitat de la partie nord se trouve de l autre côté de la voie et de la haie, cet espace tampon peut être renforcé. La desserte de cet équipement peut se faire par la voie à l est, sans interférer avec les quartiers d habitation. Cette voie mène ensuite aisément à la RN 176 et la Rd 794, qui irriguent l ensemble de la commune, notamment les deux autres bourgs. Cette implantation permet aussi une connection via des cheminements au reste de la commune (accès direct à la coulée verte). Cette option permet de réaliser un parking de 150 places, qui se trouve en interface avec la zone d activité. Concernant les terrains de sport, le site le plus favorable est celui en entrée de ville, en bordure de la RD 794. Cet espace présente la superficie suffisante pour implanter deux terrains de football, un vestiaire et un parking de 130 places. L accès à cet équipement doit se faire depuis la route communale perpendiculaire à la RD 794, pour des raisons de sécurité. Le plan propose d implanter les parkings et les vestiaires en retrait, pour garder un espace vert en premier plan le long de la RD 794. Option 2 : Implantation de la salle des fêtes en entrée de ville : Cette option propose d implanter la salle des fêtes en entrée de ville, comme élément urbain annonciateur de la ville. Le plan localise la salle en façade et positionne les parkings en retrait, avec un accès direct depuis la voie communale connectant la RD 794 à la RN 176. Ce site présente une très bonne desserte vis à vis du territoire communal. Ce site se trouve lui aussi en liaison avec la grande liaison piétonne de l est de la ville. Il présente aussi l avantage d être évolutif, en cas de transformation des bâtiments de l exploitation agricole au nord en équipement communal ou intercommunal (réalisation d une salle de musique par exemple). Option 3 : Implantation de la salle des fêtes en accompagnement du complexe sportif : Ce choix permet d établir un pôle d équipement important. Cette combinaison permet bien évidemment de mutualiser les places de stationnement (un seul parking de 150 places est nécessaire). Il reprend le principe d implantation en entrée de ville, en bordure du carrefour, comme élément emblématique de la commune. On retrouve les mêmes avantages en terme de desserte routière ou piétonne. Le scénario retenu est le numéro 3. Il combine les avanta ges suivants : - salle des fêtes déconnectée de l habitat (réduction des nuisances sonores) - implantation sur un site emblématique (entrée de ville), facilement accessible depuis l ensemble du territoire communal. - possibilité d extension à plus long terme (réserve pour des équipements vers le sud). atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 23

Scénario d aménagement (Option 1) Scénario d aménagement (Option 2) 150 pl 110 pl 6.9 ha 2.8 ha 1 ha Le scénario retenu est le n 3. Le potentiel d urbanisation figure dans le tableau ci-dessous. 7.4 ha 6 ha Option 3 6.5 ha Potentiel de logements Surface habitat Surface activité Densité 10 lgts/ha Densité 12 lgts/ha Densité 15 lgts/ha Surface équipements 18.1 ha 181 lgts 217 lgts 271 lgts 12.5 ha 2.6 ha 2.6 ha Potentiel d urbanisation Option 3 atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 24

de 150 pl Légende : Secteur urbain existant Secteur d'activité existant Secteur d'extension de l'habitat Secteur d'extension de la zone d'activité Coulée verte Secteur de densité urbaine (localisation indicative) Voie routière à créer ou à renforcer (tracé indicatif) Liaison piétonne à créer (tracé indicatif) Carrefour à créer ou à aménager Haie existante Ecran végétal à créer Boisement existant Place publique à créer (localisation indicative) Extension à plus long terme Salle des fêtes (représentation symbolique) Zone humide à préserver Scénario d aménagement (Option 3) atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 25

C) - PROJET A L'ECHELLE DU BOURG DE TRESSAINT / ST JAMES: Le projet présenté répond à différents objectifs qui ont émergé au cours du diagnostic et des discussions avec les élus. - développer l habitat sur ce bourg en définissant des limites cohérentes à l urbanisation (ne pas s étaler vers le nord, afin d éviter une jonction urbaine entre Tressaint et Lanvallay). - réaliser un travail de couture urbaine afin de créer du lien entre les différents noyaux urbains existants et actuellement déconnectés. - intégrer la problématique routière (passage de la RD4 qui crée une véritable coupure dans le bourg). - affirmer le projet de multipolarité en confortant le CLSH sur son site actuel. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 27

Le projet présenté propose un développement maitrisé de l urbanisation sur la partie ouest. Un espace de 2,5 ha peut recevoir une urbanisation nouvelle, sa desserte étant relativement contrainte. Il n existe en effet que trois fenêtres de desserte routière, la connection avec le cheminement piéton allant vers Lanvallay empruntant un accès au sud-ouest de la zone. Cet espace présente une forte sensibilité paysagère depuis la RD4, notamment pour les véhicules venant du nord, il est donc souhaitable de clore cet espace au nord en conservant, voir en confortant la haie existante. Le cheminement se divise ensuite en deux, pour desservir d une part le CLSH qui devient un lieu d animation majeure du bourg, et d autre part la partie est du bourg, de l autre côté de la RD 2. Le CLSH présente des potentialités d aménagement et d extension sur le site actuel. Le projet propose de réaliser une secteur d habitat à proximité de ce dernier, sous la forme d une opération groupée avec une offre particulière en logement (logements intermédiaires ou petits collectifs). Le franchissement piéton de la départementale doit se réaliser dans des conditions optimales de sécurité, il est donc recommandé de réorganiser le carrefour d entrée sud de la zone agglomérée, avec un traitement routier incitant les automobilistes à ralentir. Ce carrefour d entrée de bourg devra permettre de desservir les 2 pôles urbains situés de part et d autres de la RD 2. Le cheminement piéton se poursuite ensuite via le chemin creux existant. Le projet d aménagement de la zone 1AU9 doit répondre aux critères de la Loi Barnier, la Rd 2 étant classée voie à grande circulation. Une étude L 111.1.4 a donc été réalisée (cf. document orientations d aménagement ). Les principales directives d aménagement de la zone sont les suivantes : - traitement paysager des abords de la voie : pour éviter une vue directe sur l'arrière des lots depuis la départementale, la zone devra être bordée par une bande plantée d une dizaine de mètres de largeur, sur laquelle pourra éventuellement être réalisé un cheminement piéton-cycle en site propre. Les constructions devront s implanter àun minimum de 10 mètres de cette bande verte, soit un retrait minimum de 20 mètres du bord de la voie. - l accès routier à cette zone d habitat ne pourra se faire directement depuis la départementale. Il est donc nécessaire de desservir la zone depuis la voie secondaire menant vers le hameau de la Ville des Souedre. Le potentiel d urbanisation de Tressaint est le suivant : Surface totale : 7.6 ha. densité de 10 logements à l hectare : 76 logements. densité de 12 logements à l hectare : 91 logements. densité de 15 logements à l hectare : 114 logements. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 28

Scénario d aménagement Les Loges / Saint James Rupture de pente Bel Air des La Buttaine Saint-James la Croix des Chénaux Saint-James CLSH (pôle enfance) Les Loges les Loges atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 29

D) - PROJET A L'ECHELLE DU BOURG DE ST SOLEN : Le projet présenté s efforce de répondre aux enj eux révélés par le diagnostic, à savoir : - une dichotomie très forte entre deux tissus urbains distincts : le bâti dense et à l alignement du centre-bourg, et le tissu pavillonnaire en périphérie du bourg (principalement à l est). - une croissance importante sur la dernière décennie, consommatrice d espace et induisant des ruptures dans le tissu urbain. - une absence de centralité véritable, l aménagement du coeur de bourg autour de l église étant essentiellement routier. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 30

Ce projet s appuie sur une approche concentrique du développement du bourg, avec un objectif clairement affiché d urbaniser les espaces interstitiels en périphérie directe du coeur de bourg, avant de poursuivre une urbanisation plus excentrée. Deux espaces au nord du noyau central permettent de concrétiser cet objectif. Le premier se trouve en périphérie d une ferme actuellement en activité, et s étend sur une surface de 4 ha. La desserte de ce secteur peut se réaliser depuis deux accès, ce qui permet de créer un axe de dérivation évitant la place de l église. Le projet propose de privilégier une opération urbaine particulière sur la façade nord-ouest de cette zone, avec une offre de logements alternative au lotissement pavillonnaire. Cet espace peut présenter une morphologie s inspirant de celle des hameaux anciens, c est à dire une orientation particulière des lignes de faîtage (principalement est-ouest), une implantation à proximité des voies et une certaine densité. Le plan illustre la volonté de traiter de façon particulière cet espace en reprenant l organisation du hameau de la Mézeray, au nord de St-Solen. La réglementation du PLU permet à l activité agricole de se poursuivre, puis l urbanisation du site lors de la cessation de son activité. Le deuxième secteur se trouve au nord-est du bourg, en arrière d une rangée de constructions existantes. Ce site d une surface de 3 ha s étend principalement d est en ouest, il peut donc s organiser autour d une voie centrale rejoignant le lotissement le plus récent réalisé à l est. Eglise le Bas Bourg Parking Espace vert +bassin de rétention des eaux pluviales Un troisième site présente un potentiel important en terme de développement et d aménagement : celui au sud-ouest de l église. Cet espace constitué d un parking et d un terrain de jeu est le seul espace public du bourg, mais sa confidentialité et son aménagement peu qualifiant en font un espace peu fréquenté, un peu en marge. Le PADD propose donc de mettre cet espace au coeur de la ville, en l ouvrant sur l extérieur par des liaisons routières (au nord) et piétonnes (entre l église et l ancienne mairie). L espace central peut être aménagé en conservant un parking au nord, bordant un espace vert public (petit parc). Le parking doit être aménagé en cohérence avec les espaces publics bordant l église et la mairie (création d un plateau piétonnier). Cette centralité basée sur des espaces publics doit aussi s appuyer sur un projet d habitat. Une opération de logements peut ainsi venir en limite de la rue principale du bourg, afin de marquer l entrée de la place aujourd hui trop confidentielle. Les espaces libres se situant au sud-est de cette zone peuvent faire l objet d une urbanisation nouvelle. Le plan fait figurer des espaces de densité plus importante en entrée des futures zones d habitat centrales. A la périphérie du village, l urbanisation peut être moins dense (cas de la zone 1AU11 par exemple). Le potentiel d urbanisation de Saint-Solen est le suivant : Surface totale : 12 ha. densité de 10 logements à l hectare : 120 logements. densité de 12 logements à l hectare : 144 logements. densité de 15 logements à l hectare : 180 logements. atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 31

Scénario d aménagement Saint Solen atelier du CANAL 080204LVSPADD1206 (mis à jour RS).lwp) 32