Les modèles économiques de la télévision locale hertzienne en France



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Transcription:

Lesmodèleséconomiquesdela télévisionlocalehertzienneenfrance Analysecomparée Étuderéaliséeenfévrier2009,portantsur20chaînesexistanteset14 chaînesencoursdemontage. Auteurs:DidierBailleuxConsultantetTLSP(UniondesTélévisions LocalesdeServicePublic) Contacts: TLSP:Jean LucNelle0608555585jlnelle@tlsp.fr ElisabethClément0660827174e.clement@tlsp.fr DidierBailleux0607918479didier@bailleux.tv Février2009 1

SOMMAIRE 1. Synthèse...3 2. Élémentscontextuels...4 3. Laméthodologie...5 4. Lesconstats...6 4.Lesenseignements...9 6.RéférencesdeDBConsultant... 13 7.PrésentationTLSP... 15 8.Annexe:tableaudeborddeschaînes... 17 2

1. Synthèse Toutesleschaîneslocaleshertziennesnesontpasdanslamêmesituationéconomique. Sicertainesconnaissentdesdifficultésd autressontàl équilibred exploitationetnon pasoupeudedettes. Lemarchépublicitairequ ilsoitlocal,régionalounationaln offrepassuffisammentde potentielpourfinancerà100%leschaîneslocales.aujourd huienmoyennepourles chaînesétudiéesenexercice,moinsdelamoitiédeleursbesoinsenfinancementsont couvertspardesrevenuspublicitaires. o Alorsqu enmoyennepourleschaînesenexercicelecoûtd exploitationest prochede4 parmoisetparhabitantinitialisé,lesrevenuspublicitaireset diverssontenmoyenneinférieursà1,50 (et2 pourleschaîneslesplus anciennes). Latélévisionlocaleabesoin,commelapressequotidiennerégionalededeuxcouloirsde revenuspourêtreéconomiquementviable. AvecleschaînesdelaTNTunnouveaumodèleéconomiqueémergeavecdescharges d exploitationréduitesetdesfinancementspublicsaccrus. o Lapartdefinancementpublicsurleschaîneshertzienneshistoriquesesten moyennede11%alorsqu elleestde60%pourleschaînesducâblepasséessur lehertzienetde40%pourlesnouveauxprojets Lasyndicationnationalen estpaslasolutionmiraclepourassurerlaviabilité économiquedeschaîneslocales,aucontraireelleprésentedesrisquesimportants. Lesconditionsd exercicedelatélévisionlocaledoiventêtreamélioréespourassurerson développement: o o o o Poursuivrel accroissementdunombredechaîneslocalespourcréerdeseffetsde seuil Assouplirlesobligationsdeproduction Faciliterl accèsdeschaînesàtouslesréseauxélectroniquesdediffusiondes images Autoriserdemanièreexclusivelapublicitépromotionnelledesdistributeurs Cetteétudeaétéréaliséeauprèsde20chaînesenexerciceet14chaînesencoursdemontage. Ceschaînesontétéclasséesenquatregrandescatégories:leschaîneshistoriqueshertziennes, leschaînesducâblepasséessurlehertzien,leschaîneshertziennesrécentesetlesnouveaux projets. 3

2. Élémentscontextuels Unenouvelledynamiquepourlatélévisionlocale Avecsadécision,prisele19décembre2006,deréaménagerlesmultiplex 1 delatélévision numérique terrestre pour libérer de la capacité pour les chaînes locales, le Conseil Supérieurdel Audiovisuelacréeunenouvelledynamiquepourcesecteurdel audiovisuel encoresousdéveloppédansnotrepays. À partir de novembre 2007, une première vague d appels à candidatures a été lancée conduisant,àlafinde2008,àlaselectionl autorisationde19nouvelleschaînes,portant ainsilenombretotaldetélévisionslocaleshertziennesenmétropoleà51répartiessur49 canaux 2. À l automne 2008, l autorité de régulation a procédé à l audition des grands acteurs de ce secteuravantdelancerunedeuxièmevagued appelauxcandidaturesdurantl année2009. Unesituationcontrastée Siplusieurschaîneslocaleshistoriquesconnaissentaujourd huidesdifficultés,ellesnesont pas toutes dans cette situation. Sur la trentaine de chaînes hertziennes en exercice une petitedizainesontaujourd huiàl équilibred exploitationouenpassedel être. Si la pertinence de la télévision locale ne saurait être remise en question, les résultats d audience montrent qu elles ont toutes leur place dans le paysage audiovisuel, la démonstration est aujourd hui faite qu un modèle économique uniquement basé sur des financementspublicitairesn estpasviable. Desinterrogationssurlemodèleéconomique Les difficultés rencontrées par certaines des chaînes historiques et le fort recul des investissementspublicitairesremettentenquestionaujourd huilemodèleéconomiquesur lequelellessontbâties. Quelssontlespotentielsréelsdesmarchéspublicitaireslocauxounationauxdisponibles pourleschaîneslocales? Quels peuvent être les autres sources de financements? Quelle place peuvent jouer les collectivitésterritoriales? Quelleestlabonnedimensionpourleschaîneslocales,lesgrandesagglomérations,les départements,lesrégions? Faut ilmettreenœuvredesformesdesyndicationsentreleschaîneslocalesetquelles formespeuvent ellesprendre? Quelle place pour les acteurs locaux et en particulier pour la presse quotidienne régionale? 1Unmultiplexeestunensembledeplusieurschaînesdiffuséesenmodenumériquesurlamêmefréquence 2Chiffresintégrantleschaînesd IledeFrance 4

Quelles offres de contenus pour les chaînes locales? Doivent elles cultiver leurs différences, leurs ancrages locauxou doivent elles s ouvrir aussi à des contenus nationaux? DB Consultant et TLSP (www.tlsp.fr ) ont décidé de mener une étude économique du secteur permettant de dégager des enseignements de l expérience des principales chaînes aujourd huienexerciceetd étudierlesperspectivesoffertesparlesnouveauxprojets. CetteétudecomplètelacontributionfaiteparTLSPauprèsdecetteinstancedanslecadre desconsultationsquiontétéinitiéesdepuisl automnedernier. 3. Laméthodologie 20chaînesenexercicesur34EXISTANTESet14projetsprésélectionnésSUR17parleCSA, et en cours de montage, ont été étudiés. Les conclusions ont été tirées à partir de chiffres moyennés,ilsnesauraientconstitueruneanalysedelasituationdechacunedeschaînes. 4grandescatégoriesdechaîneslocaleshertziennesontétéidentifiées: o Catégorie 1(base 6 chaînes): Les chaînes historiques: chaînes de la première générationnéesàpartirde1988:tlt,tlm,tv8mont Blanc o Catégorie2(base5chaînes):Leschaîneshistoriquesducâblepasséesenmode hertzien: TV Rennes 35, Canal 15, LMTV, Angers 7, TL7 Il est important de distinguerceschaînesdecellesdelacatégorie1,carleurspartsdefinancements publics sont plus importantes et risquaient de fausser la comparaison des o modèleséconomiques. Catégorie 3(base 9 chaînes) : les chaînes hertziennes récentes : Télénantes, Nantes 7, LCM, TV Tours, 7L Chaînes crées avant 2007 (date des premiers appelsauxcandidaturestnt) o Catégorie 4(base 14 chaînes): Les nouvelles chaînes de la TNT. Services QUI SERONT autorisés suite aux différents appels à candidatures intervenus depuis novembre 2007. Ces chaînes présentent notamment la particularité de n avoir qu unediffusionentnt. Sources:comptesdéposés,déclaratifschaînes,donnéesTLSP Sur les budgets ont été pris en compte l ensemble des charges d exploitation avec les dotationsauxamortissementsmaissanslesfraisfinanciers Lesproduitsetchargesexceptionnelsn ontpasétéprisencompte Les populations servant de base aux calculs ont été évaluées à partir des données de couverturesdesopérateursauxquellesontétéappliquéslestauxd initialisationutilisés par Médiamétrie. Là où ces chiffres n étaient pas disponibles, des estimations ont été établies. N ont pas été prises en compte dans cette étude les chaînes franciliennes car nous les avonsconsidéréescommeétantplusprochesdeservicesnationauxdetélévision. 5

4. Lesconstats 3.1. L économiedeschaîneslocalesestcontrastée Toutes les chaînes locales hertziennes en exercice ne sont pas dans la même situation économique: Leschaîneshistoriques(catégorie1)ontacquisdespositionsfortes Ellesbénéficientdenotoriétés,d initialisationsetd audiencesfortes Ellesontdesniveauxderevenuspublicitairesimportants:1,49M enmoyenneparan et par chaîne, dont certaines au dessus de 2 M, soit un revenu moyen par an et par habitantinitialiséde2,09. Note: Et réduisant d une part leurs charges d exploitation et en augmentant d autrepartleursfinancementspublics(aujourd huide11%alorsquelamoyenne avec les nouveaux projets est de l ordre de 40 %) les chaînes de cette catégorie pourraientrapidementatteindrel équilibred exploitation. Leschaîneshistoriquesducâble(catégorie2)ontdesbasesdefinancementssolides Surles5chaînesétudiées3sontàl équilibred exploitation Elles bénéficient de financements publics à hauteur de 60 % de leurs budgets en moyenne Note: Dans un contexte général de replis des investissements publicitaires les financements publics jouent plus que jamais un rôle important dans la viabilité économiquedeschaîneslocales. Leschaînesrécentes(catégorie3)sontdansuneposition«intermédiaire»plusdélicate: Ellesn ontréaliséqu unepartiedeleurspotentielspublicitairesrespectifs:enmoyenne moinsd 1 paranetparhabitantcontre2,10 pourleschaînesdelacatégorie1. Elles ne bénéficient pas de financements publics importants: moins de 15 % de leurs budgets contre 60 % pour les chaînes de la catégorie 2 ou 40 % pour les nouveaux projets. Etcommeleschaînesdescatégories1et2ellesontdescoûtsdediffusiondoublésavec l analogiqueetlatnt. Note: Il est important de préciser que plusieurs de ces chaînes sont éditées et/ou contrôlés par des groupes de presse régionale qui, pour des raisons diverses et variées,nefontpasoutrèspeuappelàdesfinancementspublicsdirects. 6

Les nouvelles chaînes de la TNT(catégorie 4) sont sur un modèle offrant davantage de perspective: Elles ont en moyenne des budgets d exploitation plus réduits: 1,5 M 3 contre 2,8 M pourleschaînesdelacatégorie1.ainsi,lamoyennedeseffectifspourcettecatégorieest de 16 personnes contre 30 pour les chaînes de la catégorie 1, et elles n ont pas de publicationdeleurscoûtsdediffusionenanalogique. Ellesbénéficientd apportsendotationspubliquesimportants:39,71%enmoyenne. Note: Les nouvelles chaînes semblent avoir pris davantage la mesure de leurs marchés respectifs en adaptant mieux leurs budgets et leurs financements aux capacitésrespectivesdeleursterritoires. 3.2. Lesrevenuspublicitairesdeschaîneslocalesenexercicenecouvrentenmoyenne quemoinsdelamoitiédeleursbesoinsenfinancement Pour les chaînes en exploitation, les revenus publicitaires et divers 4 représentent en moyenne 64,63% de leurs revenus(84% pour les chaînes de la catégorie 1, 32,58% pourlacatégorie2et64,53%pourlacatégorie3). Rapportésàleursbesoinsenfinancement,lapublicitéetlesrevenusdiversnecouvrent enmoyenneque40,36%desbudgetsdeschaînesenexercice(58,02%pourlacatégorie 1,29,3%pourlacatégorie2et26,76%pourlacatégorie3) Enmoyenne,toutescatégoriesconfondues,lerevenupublicitaireparanetparhabitant pourleschaînesenexerciceestde1,46 (2,09 pourleschaînesdelacatégorie1,1,05 pourlacatégorie2et0,97 pourlacatégorie3). Quant aux nouvelles chaînes de la TNT, elles prévoient en moyenne, dès la deuxième année,unrevenupublicitairede2 paranetparhabitant. Notes: Le faible niveau de revenus publicitaires pour les chaînes de la catégorie 3 a plusieurs explications: dans plusieurs cas les budgets d exploitation sont trop importantsparrapportaupotentield audience(exemple:télégrenobleavecunbudget 2,1M pourunepopulationinitialiséede330000habitants),d autreschaînesontdes parts de financement publics très majoritaires voire uniques(télénantes et BIP TV) et enfin pour d autres chaînes la commercialisation de leurs espaces publicitaires n a pas encoredonnélesrésultatsescomptés(l7àmontpellierouangers7).mais,danstousles casdefigure,lapartdefinancementpublicitairen estrarementoptimaleaulancement, ilfautattendreentre24et36moisavantquelepotentielpuisseêtreréalisé. Avec un revenu publicitaire moyen de 1,50, nous sommes donc très en deçà des prévisionsinitialesquitablaientsurlesrevenuspublicitairesmoyensdel ordrede4 / an/habitant.le4 correspondd avantageàlamoyennedescoûtsdeschaînes. Plusieurs facteurs peuvent faire varier le montant des revenus publicitaires i) l ancienneté de la chaîne ii) la taille du bassin de population couvert (plus la taille augmentepluslesrevenussontimportants(maisaussileschargesaugmentent)maisle 3 Moyennecalculéesanslachaîne«Grand place»dontlemontantdubudgetatypique(5,9m )modifiaitlestendancesconstatées surlesautreschaînesdelacatégorie. 4Ventesdeprestations(dontproductionsdespots)oudeprogrammes 7

revenu moyen par habitant devrait logiquement diminuer mécaniquement iii) la richesseduterritoire(pib). Il est important de préciser que pour les historiques il faut prendre en compte le fait qu une part significative des revenus publicitaires est assurée par de l achat d espaces publicitaires effectués par les collectivités sachant qu il a peu ou pas de Contrats d ObjectifsetdeMoyens. Lapartdefinancementassuréeparlapubliciténationaleesttrèsfaible(moinsde5%en moyenne) 5.Etlesperspectives2009et2010nesontpasencourageantes:doubleeffet replis du marché publicitaire et progression du nombre de chaînes se partageant l ensembledecetypederevenuspublicitaires 6 ). Note: L idée qu une syndication publicitaire nationale pourrait être le moyen de compléter le financement publicitaire local apparaît aujourd hui comme peu réaliste. Construireunmodèleéconomiquedecettenatureets enremettreaumarchénational, que ce soit pour la publicité ou les programmes, est particulièrement risqué (marché extrêmement concurrentiel pour les programmes avec la multiplication des services notammentsurlatntetfortreculdesinvestissementspublicitaires). 3.3. Emergence d un nouveau modèle avec des budgets proportionnellement moins importantsetdesfinancementspublicsaccrus Entre les chaînes historiques (catégorie 1) et les nouveaux projets (catégorie 4) les budgets moyensd exploitationsontétéréduitsdemanièresubstantielle,ilssontpassésde2,8m à1,49 M 7. Pourleschaînesenexercicelamoyennedesbudgetsd exploitationestde2m paran soit3,93 paranetparhabitant. Pourleschaîneshistoriques(catégorie1)lamoyennedesbudgetssesitueà2,8M, Pourleschaînesdelacatégorie2lamoyenneestde1,58M,pourcellesdelacatégorie 3 de 1,69 M et pour les nouveaux projets la moyenne des budgets prévisionnels s établità1,49m. Note: Si les chaînes historiques ont des bassins de population plus importants, la moyenne de leurs budgets par habitant et par an sont aussi plus importants (3,92 contre 2,59 pour les chaînes de la catégorie 4) alors que le coût moyen devrait mécaniquementbaisseravecl augmentationdelazonedediffusion. Avec les nouveaux projets, on constate une montée en charge de l implication des collectivités dans les chaînes de télévision locales 8. La part des financements publics dans les budgets des chaînesestpasséede10,90%pourleschaîneshistoriquesà28,95%pourlesnouveauxprojets. 5Lapartdelapublicitéextralocalenedépassepas10%desrevenusdeschaîneslesplusimportantes(exempleTLM) 6Généralementlesrevenuspublicitairesaugmententmoinsvitequelaprogressiondunombredepersonnesinitialiséesetque l audience.ilyatoujoursundécalagedansletempsetdeseffetsdeseuil. 7Danscettemoyennelebudgetdelachaîne«Grand Place»n apasétéprisencompte(voirnote3) 8Renouantainsiavecl histoirepuisqu enfranceleschaîneslocalessontnéesdel initiativepubliqueavecleplancâble. 8

Pourleschaîneshistoriquesducâble(catégorie2)lapartdefinancementpublicestla plusforte:60,09%,etpourleschaînesdelacatégorie3elleestde14,83% Ainsilapartdesdotationspubliquesparanetparhabitantestpasséeentreleschaînes delacatégorie1àlacatégorie4de0,43 à1,03 Note: Il est important de préciser que la montée en charge des financements publics s accompagne d une implication juridique accrue des collectivités dans les chaînes locales. Cette évolution pourrait être rapproché du large mouvement engagé et qui vise à un élargissement des compétences des collectivités. Après s être impliquées dans les réseaux,lescollectivitéss intéressentaujourd huiauxservicesquiysontdiffusés. 4.Lesenseignements 4.1. Latélévisionlocaleabesoincommelapressequotidiennerégionalede2couloirs derevenuspourêtreéconomiquementviable Lemodèleéconomiquedelatélévisionlocaleestplusprochedeceluidelapressequotidienne régionale qui vit sur deux marchés(la vente au numéro dont l abonnement et la publicité) que de la radio qui ne tire des financements que des revenus publicitaires. Les coûts d édition d un service de télévision, et pas uniquement à cause des charges de diffusion, expliquent l importancedesbesoins. Pourunfinancementmixteprivé/public Le modèle de l économie mixte associant secteur public et secteur privé apparaît comme une solutionpouvantgarantiruneviabilitééconomiqueausecteurdelatélévisionlocale.cemodèle d économie mixte qui a été introduit par les chaînes locales du câble passées sur le réseau hertzienestaujourd huiéprouvé. La part de financement public devrait pouvoir s établir en fonction de la taille du projet (une petite chaîne aura moins de potentiel publicitaire qu une plus importante), des degrés d implicationdescollectivitésetdelaphasedeviedelachaîne(lesrevenuspublicitairesnesont pas optimaux les premières années). Ainsi en vitesse de croisière et en moyenne, la part de financement public devrait pour les chaînes historiques être au moins doublé (elle est aujourd huide10,9%)etêtreaugmentéaumoinsd untierspourleschaînesrécentes.pourles nouvelleschaînesdelatnt,lapartdesfinancementspublicss établitàprèsde40%.maissiles projets devaient être à l équilibre d exploitation dès leurs lancements la part de financement publicdevraitplutôtêtre,lespremièresannéesdel ordre,de70%. Note: Nous considérons qu il est important de pouvoir encourager les collectivités à s investir dans les services de télévision locaux et au delà des apports en financement leurprésencepermetàceschaînesdepouvoirremplirdesmissionsdeservicepublicvia lescontratsd ObjectifsetdeMoyens. L expérienceamontréqu iln yavaitpasd antinomieàassocierdesmissionsdeservice public à des intérêts privés. Le secteur privé et le secteur public peuvent jouer la complémentarité. 9

4.2. Desbudgetsd exploitationadaptésàlatailleetauxcapacitésdesterritoires Ilfautquelesbudgetsdeschaînessoientadaptésauxpotentielsdesterritoiressurlesquelselles sont diffusées, que ce soit les capacités de financements publics ou les revenus publicitaires disponibles. Pour limiter leurs charges d exploitation les chaînes peuvent se centrer sur des contenus locaux basiques (informations et services) et c est ensuite avec l augmentation de leurs revenus et de leurs capacités que ces mêmes chaînes peuvent élargir leurs offres de contenus. Ce n est pas l élargissement des offres de programmes qui vont accroître les recettes publicitaires. L expérience a montré que l élargissement de l offre de contenus induit généralement une augmentation des charges dans une proportion plus importante que l accroissementdesrevenusquiysontliés. Parailleurs,lamiseenœuvredenouveauxoutilsnumériquesetunemeilleurepolyvalencedes moyens humains doivent permettre de contenir les effectifs des chaînes dans des proportions assezréduites(16personnesenmoyennepourlesnouveauxprojets). En moyenne on pourrait déterminer trois zones de budgets pour les chaînes en vitesse de croisière: Zonedepopulations Budgetmoyen Inférieurà500000habitants Inférieurà1000000habitants Supérieurà1000000habitants Inférieurà1,5M Inférieurà2M Comprisentre3et3,5M Note: Ces chiffres ne sont que des indications, ils ne tiennent pas compte des cas particuliers,maisilspeuventservirdebasepourétablirdesbudgets 4.3. Accentuerlecaractèrelocaletcomplémentairedeschaînes C estdansladifférenciationaveclesautresservicesdetélévisionexistantsetenparticulierdans leurs ancrages locaux que les chaînes de proximité pourront construire leur succès. Dans un univers extrêmement concurrentiel, il faut savoir être différent et proposer une offre qui soit une véritable alternative. Les chaînes locales n ont rien à gagner à vouloir ressembler à des servicesnationauxexistantsdontellesn aurontjamaislesmoyens. Pourundéveloppementdelapublicitélocale Les chaînes locales doivent développer leurs revenus publicitaires locaux. Elles doivent êtres capablesattirerlesgrosdistributeursetles«petits»annonceursquiinvestissentlocalementen presse ou en radio. Pour cela elles devraient obtenir l autorisation exclusive(en télévision) de diffuser des campagnes de promotion des distributeurs. La mise en œuvre d une telle dispositionestunmoyendegarantirauxchaîneslocalesunecertainevisibilitésurleursrevenus publicitaires. Rappelons que la publicité pour la distribution a été autorisée à partir du 1 er janvier2004pourleschaîneslocalesetthématiquessuruneduréede24moisavantl ouverture auxservicesnationaux.cettemesuren aétésansaucuneffetsurlesrevenusdeschaîneslocales etthématiques. 10

Note:Seulcetassouplissementpourraitpermettreauxchaîneslocalesdebénéficierde financements publicitaires significatifs venant de la distribution. Aujourd hui l ouverture de la publicité télévisée à la distribution ne profite qu aux seules chaînes nationales. 4.4. Lasyndicationnationalen apparaîtpascommelasolutionmiraclepourassurerla viabilitééconomiquedeschaîneslocales Lepotentielpublicitairenationaln offrequedesperspectiveslimitéespourleschaîneslocales. Lapartdunationalreprésenteaujourd huienmoyennemoinsde5%desrevenuspublicitaires des chaînes locales. Il y a peu de chance que cette part augmente à court ou moyen terme de façon substantielle, à cause d une part du ralentissement des investissements publicitaires et d autrepartl augmentationdunombredechaînessepartageantcetypederevenus. Parailleurslamiseenœuvred unesyndicationdeprogrammessurlemodèleusprésentedans lecontexteactueltropderisques:marchédesprogrammesextrêmementconcurrentielavecle développement de la TNT et fort recul des investissements publicitaires. On ne peut conditionnerlesuccèsdeschaîneslocalesàceluid une19 ème nouvellechaînenationale. Pourunesyndicationrégionalemontante Si la syndication nationale est un modèle risqué et offrant peu de perspectives, la syndication régionale présente de son côté plusieurs avantages. Elle permet d une part d optimiser les revenus publicitaires: elle touche plus facilement les annonceurs de dimension régionale (les plusgrosinvestisseursdanslesmédiaslocaux),etd autrepartellepermetlamiseenœuvrede véritables synergies de moyens, que ce soit dans la production de contenus ou le partage de moyenstechniquesvoirehumains.cetypedesyndication,quilaisseàchacunedeschaînessa pleine identité, permet d une part d abaisser certaines charges d exploitation et d autre part d optimiservéritablementlesrevenuspublicitaires(exemplegiegrandouest) Note: Par ailleurs la syndication régionale permettra la création de chaînes sur des territoires de dimension réduite avec notamment la mise en œuvre à terme de décrochageslocaux,cequipermetd optimisertouteslescapacitésdur1. 4.5. Donneràlatélévisionlocaleuncadrepropiceàsondéveloppement Nepascasserladynamiqueengagée IlestimportantqueleCSApoursuivelesappelsàcandidaturesvisantàaugmenterlenombre de chaînes. Il ne faudrait pas casser la dynamique qui a été crée et en particulier auprès des collectivités territoriales qui, rappelons le, sont dans des processus de décisions longs et engageants. Nous estimons qu il est nécessaire d envoyer dès maintenant un signe fort en direction de tous ceux qui ont des projets ou l intention de se positionner sur certains d entre eux. 11

Accroître le nombre de chaînes et créer un maillage national c est assurer une plus grande pérennité à l ensemble constitué. Au delà de la mutualisation des coûts de diffusion du multiplexe R1, un plus grand nombre de chaînes optimise les retombées économiques des formes de collaborations inter chaînes (synergies de coûts et syndication commerciale). C est aussienvoyerunmessagefortaumarchépublicitaire. Latélévisionlocalenedoitpasêtrelavariabled ajustementduschémaderéorganisation duréseauhertzien Il ne faudrait pas que dans le schéma d arrêt de la diffusion analogique les chaînes locales fassent les frais d un certain nombre de choix et qu elles en soient les variables d ajustements. Ellesontaujourd huidescapacitésquipeuventêtremisesàdispositionsurlemultiplexer1aux côtésdeschaînesdeservicepublic.cettepositionoffreuneinitialisationoptimaleetlà oùdes capacitéssurler1n étaientpasdisponibles,ilseranécessairedetrouverd autresfréquences. Leschaîneslocalesdoiventêtreconsidéréesaveclemêmeniveaudeprioritéquel ensembledes autresservicesqu ilssoientissusdel universdelatélévisionoudestélécommunications. Unediffusionmultiréseauxetmultiécrans Ilestégalementimportantqueleschaîneslocalespuissentêtresprésentessurtouslesréseaux ettouslestypesd écranspermettantd accéderauxdifférentsservicesexistantsouàvenir.cette diffusion multi réseaux et multi écrans permet de suivre l évolution des modes de consommationdesimagesetdepouvoirainsiélargirl audiencedeschaîneslocales. L adoptiondel amendementmodifiantlaloide86etobligeantlesopérateursderéseauxfilaires àprendreenchargelescoûtsdetransportetdediffusiondeschaîneslocalesdepuisleurssites d éditionapporteaujourd huiunegarantiedereprisedeschaînessurcetypederéseaux 9. Maisilestimportantqueleschaîneslocalespuissentaussiêtresprésentessurlesréseauxdela mobilité et en particulier sur celui de la future TMP. Les services de proximité sont en effet particulièrementadaptésàlamobilité. Uneréglementationassoupliesurlesobligationsdediffusion Larèglequiimposeaujourd'huileschaîneslocalesàconsacrer50%deleurtempsdediffusionà desprogrammeslocauxétaitdéjàprésentepourleschaîneshistoriques(catégorie1).larègle des20%enpremièrediffusionaétéintroduitepourlesnouvelleschaîneslocalesdiffuséesen modenumérique(catégorie4).sachantqu'auparavantlarèglesurladuréeminimum d'émissionsenpremièrediffusions'exprimaitenvolume(12heuresminimumparsemaineen premièrediffusionavecunminimumd'uneheurequotidienne).ellepourraitêtrepénalisante pourunsecteurquipeineàtrouversonéquilibreéconomique;cemodedecalculpeutaussi inciterleschaînesàréduireleursplagesdediffusionhorairespourresterdanslesquotasdonc dediminuerleserviceapportéauxtéléspectateurs. 9L article34 2delaloin 86 1067du30septembre1986 12

Nous préconisons de revenir à minima à l ancien mode de calcul et de revoir la définition des contenuslocauxpourl élargir(permettantnotammentdefavoriserlacirculationdescontenus entreleschaîneslocales). Autoriserlapublicitépromotionnelledesdistributeurssurleschaîneslocales Pour garantir une part de financement publicitaire significative aux chaînes locales il faut qu elles puissent bénéficier de l exclusivité TV de la diffusion des campagnes promotionnelles des distributeurs. Aujourd hui l ouverture de la publicité télévisée à la distribution ne profite qu aux seules chaînes nationales. Si les services nationaux privés ont obtenu des assouplissements de leurs règles de diffusion de la publicité il paraît normal que les chaînes locales puissent aussi bénéficier d une évolution de leur cadre juridique pour soutenir leur développement. Pour cela elles devraient obtenir l autorisation exclusive de diffuser des campagnes de promotiondesdistributeurs. RéférencesdeDBConsultant Entantqueconseilindépendant,DidierBailleuxintervientauprèsd entreprisesoude collectivitésayantdesprojetsdanslacréationouledéveloppementdeservicesaudio visuels. DidierBailleuxaparticipéàlacréationdeplusieurschaînesdetélévision:CanalJ,Voyage,et PathéSport,avantd avoirétédirecteurgénéraladjointdecesdeuxdernières. UneexpertisedansledomainedelaTVlocale Co auteurd uneétudesurlestélévisionslocalesréaliséeavecnpaconseiletcarattvmien 2002et2003,DidierBailleuxaétéchargédudossierdelatélévisionrégionaleenIledeFrance pourlecompteduparisien(groupeamaury).didierbailleuxintervientaujourd huientantque conseilauprèsdelavillededijon,desconseilsgénérauxdelamoselle,ducheretdelacorrèze surlamiseenœuvredeprojetsdechaînesdetélévisionlocales. 2008: Réalisationd uneétuded opportunitéetdefaisabilitépourlamiseen placed unetélévisionlocaledansledépartementducher,mission réaliséepourlecompteduconseilgénéral Missiondeconseilpourl agglomérationdugranddijon:études préalablesdefaisabilité,montagejuridiqueetfinancierduprojet,grillede programmes,rédactiondudossiercsaetassistanceàmaîtrised ouvrage pourlamiseenplacedelachaine. Assistanceàmaîtrised ouvragepourlacréationd unechaine départementalepourlecompteduconseilgénéraldelamoselle:montage juridiqueetfinancierduprojet,grilledesprogrammes,rédactiondudossier CSA,miseenœuvredelachaine MissiondeconseilpourlachaineEQUIDIA:projetdemiseenœuvre d unediffusionenhautedéfinition 13

MissiondeconseiletréalisationdudossierdecandidatureCSAdela chaînelocaletv185associantlachaînedemaintvetl AireUrbainede BelfortMontbéliard MissiondeconseiletréalisationdudossierdecandidaturepourleCSA delachaîneestereltvportéparlachaînedemain.tvsurlazonede Cannes/Fréjus/SaintRaphaël MissiondeconseilauprèsduConseilGénéraldeCorrèzeetdelaville d Albi:rédactiondescontributionsàlaconsultationpubliqueduCSA organiséeenpréalableauxappelsauxcandidaturespourl attribution d autorisationsdetvlocalesentnt 2007: MissiondeconseilauprèsdelachaînethématiqueEQUIDIAenvuedesa candidaturepourl attributiond uneautorisationsurlatélévisionmobile Personnelle(TMP)etréalisationd undossierdecandidatureavecl Equipe TVetLesEchos Coorganisateuravecl IDATEetlesyndicatTLSPdesAssisesdela télévisionlocaleausénatle9juillet2007 Missiondeconseilauprèsdeladirectiondudéveloppementdujournal LeParisienpourlacréationd activitésdediversificationaudiovisuelles MissionconseilauprèsduConseilGénéraldelaCorrèzepourlacréation dunechaînedetélévisiondépartementale MissionconseilauprèsdelasociétéBacMajesticpourlamiseenœuvre d uneactivitédevidéoàlademande PrésidentdelasociétéZoolooKids,sociétéassociantdesproducteurs françaisdedessinsanimésetexploitantenvidéoàlademandeleurs catalogues. 2006/2005: MissionconseilauprèsduParisienpourlacréationd unechaînerégionale eniledefrance.etudedefaisabilité,montagefinancieretjuridiqueduprojet, définitiondelagrilledesprogrammes,rédactiondudossiercsa. Réalisationavecl IDATEd uneétuded opportunitépourlacréation d unechaînedetélévisionlocaledépartementaleenmoselle. RéalisationpourlecomptedeCanal+,FranceTélévisionetFrance Télécomd uneétudesur«lesincidencespourlesecteurdelatélévisiondu développementdesréseauxhautdébitetdelatnt». Missiondeconseilenmarketingetcommunicationpourlelancement delachaînedetélévisionaljazeerachildren schannel(qatar),via LagardèreImagesInternational. 14

RéalisationdudossierdecandidatureCSApourunediffusionenTNTde l EquipeTV 2004: CréationdeZoolooKids,sociétéexploitantenvidéoàlademandeun cataloguededessinsanimésassociantdesproducteursfrançais 2003 2004: Conceptionetanimationd unséminairepourl INA,consacréaux développementsdelatélévisionsurlesréseauxhautdébit. ChargédemissionpourMoviesystem,sociétéleadersurlemarchédela vidéoàlademande(vod) Missiondeconseilpourl ACCeS(associationdeschaînesducâbleetdu satellite):accompagnementjuridiqueettechniqueavecla transpositiondesdirectiveseuropéennesditesdu«paquettélécom». 2002: Réalisationd uneétudedefaisabilitésurlacréationetl exploitation d unechaînedetélévisionlocalepourleparisien Réalisationd uneétudeprospectivesurledéveloppementdeschaînes detélévisionlocales,initiéeparcarattvmietnpaconseil. PrésentationTLSP TélévisionsLocalesdeServicePublicestunsyndicatprofessionnelquiregroupeàcejour56 télévisionslocalesdans30départements.cestélévisionsreprésententenviron7millionsde téléspectateurs(avecdemainile de France19millions),450salariéspermanents,etunchiffre d affairescumulédeprèsde20millionsd euros.http://www.tlsp.fr TLSPestaniméparJean LucNellesonprésidentetElisabethClémentsadéléguéegénérale. TLSP regroupe les télévisions de proximité d initiative locale qui partagent des valeurs et des objectifsdeservicepublicquelsquesoientleurssupportsdediffusionetleurformejuridique. Lesacquisdel union ServicepubliclocaletréglementationTLSPdéfendlatélévisiond initiativelocalequivalorisele territoire et favorise le sentiment d appartenance des habitants. Le parti pris éditorial de ces chaînesestdeservirlelocalpourl ensembledespartiesconstituantleurterritoire.l UTLCdans laloid août2000pourlecâble,puistlspdanslaloidejuillet2004,ontdéfendulamiseenplace du contrat d objectifs et moyens, un cadre qui clarifie les relations entre les collectivités territorialesetleséditeursdechaînes,etquiestassujettid unetvaà5,5%. TLSPavecl Aviccaafortementparticipéauxprincipalesavancéesdelaloi: LaTVAà5,5%surlescontratsd objectifsetdemoyens Lasuppressiondelataxepublicitéaupassageetforfaitaireendessousd unseuilminimum L élargissementdespossibilitésdemontagesjuridiquespourlatélévisionlocalehertzienne: les SEM (sociétés d économie mixte), EPCC (établissements publics de coopération culturelle)etscic(sociétéscoopérativesd intérêtcollectif) 15

L obligationdetransportetdediffusionàtitregratuitsurlecâble,ouparadslpourla télévisionlocaled initiativepublique Création d une unité de programmes destinée aux chaînes locales«réaction en chaînes» www.rec VOD.fr. Ceportailoffreunnouveaumodèledemutualisationdeprogrammesde type "remontant", il est ouvert à l'ensemble deschaîneslocales existantes et constitue un catalogue permettant à chacun de ses adhérents de bénéficier d'une dizaine d'heures de programme chaque mois pour un prix très faible. Ces programmes sont diffusés sans aucunecoercitionhoraireendirectiondesadhérentsausystème. ImplicationdeTLSPdanstouteslesnégociationssocialesdusecteurdelaTélédiffusion. Implicationdanslesinstancesconfédéralesdusecteur:SASTLAsurladiffusionnumérique, GieTLAPub,TLF(TélévisionsLocalesdeFrance). 16