L Agriculture Biologique définition, organisation et développement



Documents pareils
La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Principaux partenaires commerciaux de l UE, (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

OBSERVATION ET STATISTIQUES

Panorama des bioénergies en Europe. Colloque Bioénergies

Kit Demande de Bourse Etude Erasmus

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise?

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves

Les stratégies commerciales et marketing de l entreprise bio BIOCONSEIL

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque

En adaptant les apports azotés aux besoins des cultures, les risques de retrouver des nitrates dans l eau sont limités.

PROGRAMME ERASMUS+ Toute mobilité Erasmus+, financée ou non par la bourse, doit faire l objet de justification sur la base des documents suivants

Mobilité de l enseignement supérieur

Prendre sa retraite en France Droits, conditions et formalités de résidence. Natasha Lavy-Upsdale Service des Relations avec les Pays-hôtes

Préparez-vous au virement SEPA

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Préparez-vous au virement

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, Irak 5% Afghanistan

4. Verdissement, une PAC plus verte

Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits

Annexe A : Tableau des exigences

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

FORMALITES DOUANIERES

La retraite pour pénibilité

Démarche «Bien manger au restaurant scolaire»

MON LAIT ISSU DE VACHES NOURRIES AUX OGM?

Guide SEPA Paramétrage Experts Solutions SAGE depuis 24 ans

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque

Fertiliser le maïs autrement

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration?

La coordination des soins de santé en Europe

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.

DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016

réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé

Vente de prestations de services et TVA intracommunautaire

Quel est le temps de travail des enseignants?

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE

PAC. ce qui change. vraiment

REJOIGNEZ LES MEILLEURS COIFFEURS D'EUROPE SANS PLUS TARDER

La fiscalité européenne de l épargne. Ce qui va changer pour vous

Réforme de la PAC Réunion d information Septembre 2014

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER?

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2013

Le contrôle et la certification en agriculture biologique

NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013

Heureusement ce n est pas une banque! Guide utilisateur. Guide utilisateur v3.3 page nobanco. All Rights Reserved.

CONTRAT DE MOBILITE POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes)

Aide pour une complémentaire santé

La couverture des risques agricoles

Âge effectif de sortie du marché du travail

PNEUS HIVER EN EUROPE

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2012

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE

Flotte Automobile (-3,5t)

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e

Notes explicatives concernant le formulaire d opposition

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE

Qui sommes-nous? Motivation Factory propose des solutions web

Bien utiliser la carte bancaire

LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE?

Carte Familles nombreuses

Bien utiliser la carte bancaire

COMMENT COMMANDER? Par courrier. En ligne sur le site Par fax. Par

Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement»

Opérations bancaires avec l étranger *

chemins, Quo Vadis? innover ou délocaliser?

ErP 2009/125/CE. Directives Eco-conception Etiquetage énergétique

GUIDE TARIFAIRE Pour les particuliers carte SIM prépayée AfoneMobile (cartes et recharges par internet et/ou par téléphone)

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

apparentés), titulaires d un diplôme ou d un titre paramédical européen, souhaitant exercer en région Nord Pasde-Calais et délivrées par les DRJSCS*

Bilan e-commercee. 24 janvier Pershing Hall. En présence de M. Eric BESSON Ministre chargé de l'industrie, de l Energie l

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

Catalogues des offres mobiles

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Agriculture biologique et qualité de l eau Une question d intérêt général

Couverture maladie universelle complémentaire

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R du Code rural)

Virement SEPA Réussir Votre Migration

Bien utiliser la carte bancaire

L assurance récoltes en France

En alsace, nous sommes fiers de :

Transcription:

L Agriculture Biologique définition, organisation et développement d

Sommaire 1 - Présentation générale de l AB 2 - Techniques de production : témoignage de Catherine Godin 3 - Les débouchés en bio? 4 - Questions / discussions 5 - Conclusions

Présentation de l agriculture biologique Historique Définitions Quelques chiffres

1 - Historique Née de l opposition d agriculteurs et de scientifiques à la fertilisation minérale et artificielle des plantes (théorie NPK) Milieu 19 ème, théorie de l exportation-restitution (Liebig) Peu avant la 1 ère guerre mondiale, HABER et BOSH invention du procédé permettant de synthétiser l ammoniac à partir de l azote de l air. OPPOSITION 1924 : concept de la biodynamie R. STEINER 1940 : testament agricole de Sir A. HOWARD En 1946, création de la «Soil Association» en GB

1 - Historique Organisation des producteurs bio Apparition de l AB en France : années 50-60 1959 : dans l ouest (BOUCHER et LEMAIRE) 1983 : création du logo AB 1988 : LOA : 1 ère mention de l AB 1990 : France = 1 er rang UE, surfaces bio 1991 : 1 er cahier des charges européen 1993 : 1 ères aides à la conversion (MAE) 2001 : création de l Agence Bio (communication) 2006-2009 : nouvelles aides : Crédit d impôt, MAE conversion, MAE maintien, aide à la certification 2009 : nouveau cahier des charges

2 - Définitions Définition réglementaire : interdiction d utilisation de produits chimiques de synthèse Claude Aubert (1970) : Agriculture basée sur l observation et les lois de la vie, qui consiste à nourrir non pas directement les plantes avec des engrais solubles mais les êtres vivants du sol qui élaborent et fournissent aux plantes tous les éléments dont elles ont besoin Définition technique : «nourrir le sol pour nourrir la plante» privilégier les méthodes préventives aux méthodes curatives. Agriculture à haute valeur ajoutée, plus autonome et plus économe

3 Quelques chiffres L Agriculture Biologique dans le monde Source Agence Bio, 2008 30,5 millions ha - 720 000 EA - 40 % en Océanie (mais 1,1% des EA) - 24 % en Europe (26% des EA) - 16 % en Amérique latine (31% des EA)

3 Quelques chiffres L Agriculture Biologique en Europe (UE des 27) Part des surfaces en Bio par rapport à la SAU nationale (2006) 14 12 10 8 6 France : 2% de la SAU en Bio 4 2 0 Autriche Lettonie Italie Estonie Grèce Portugal Suède R Tchèque Finlande Slovaquie Danemark Slovénie Allemagne Espagne RU Hongrie Luxembourg PB Belgique France Pologne Chypre Irlande Malte Source : Agence Bio 2008

3 Quelques chiffres Disparité entre les départements français % de la SAU départementale en Bio 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 600000 500000 400000 300000 200000 100000 0 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Évolution du nb d EA bio en France et des surfaces (Bio + conversion) - 557 000 ha -12 000 exploitations

3 Quelques chiffres Le contexte français 2 % de la SAU en Bio Objectifs du Grenelle : 6 % en 2012 et 20% en 2020 Consommation : En hausse constante 43% des français consomment des produits biologiques Croissance de 10% par an du marché Bio depuis 2000

3 Quelques chiffres L Agriculture Biologique en Champagne -Ardenne Fin 2007 EA SURFACES AGRICOLES TOTAL (HA) % SAU ARDENNES 43 2 343 0,8 AUBE 36 1 390 0,4 MARNE 49 1 593 0,3 HTE-MARNE 20 1 954 0,6 CHAMPAGNE- ARDENNE 148 7 280 0,5 Source : Agence Bio 2008 15 ème rang français en surface

3 Quelques chiffres Qui sont les agrobiologistes de la Marne? Une grande diversité d exploitations bio Champagne Fruits et légumes Miel Grandes Cultures Productions animales Des modes de commercialisation très variés... Une particularité : la MIXITE des exploitations uniquement une partie de l exploitation en Bio

4 Les produits bio marnais Le lentillon rosé Légumes bio Blé et farine bio

4 Les produits bio marnais Des œufs bio Vache Jersiaise Du raisin et du Champagne

4 Les produits bio marnais Association départementale des producteurs bio Association régionale

Points réglementaires et administratifs Les cahiers des charges Les contrôles La marque AB La conversion

1- Les cahiers des charges Logo européen de l agriculture biologique Logo français de l agriculture biologique Un cahier des charges européen (1991) pour les productions végétales. Règlement CEE 2092/91. Un cahier des charges européen (1999) pour les productions animales. Règlement CEE 1804/99. Un cahier des charges français (2000) pour des productions animales. Règlement REPAB - F Complémentaire mais plus strict

1- Les cahiers des charges Logo européen de l agriculture biologique Logo français de l agriculture biologique Un cahier des charges européen (1991) pour les productions végétales. Règlement CEE 2092/91. Nouveau règlement Européen depuis le Un cahier des charges européen (1999) pour 1 er les janvier productions 2009 : harmonisation animales. et disparition des règlements Règlement CEE 1804/99. nationaux Un cahier des charges français (2000) pour des productions animales. Règlement adopté en juin 2007, règlements d application Règlement REPAB en cours - F de rédaction Complémentaire mais plus strict Un nouveau logo européen à compter de juillet 2010

1- Les cahiers des charges PRINCIPAUX POINTS DU CAHIER DES CHARGES Races adaptées aux conditions de milieux Chargement limité Alimentation sans OGM, auto-production minimum 50 % Traitements alternatifs (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). 3 traitements allopathiques en moyenne/an (hors antiparasitaires) Hors-sol interdit Taille des bâtiments réglementée, gestion des effluents Mixité possible en productions animales, sur espèces différentes

2 Les contrôles Concernent tous les maillons de la filière Une fois par an + contrôles inopinés Certification renouvelée chaque année Notification annuelle obligatoire à l Agence Bio Coût à la charge du producteur et des transformateurs Par des organismes certificateurs : indépendants et agréés par le Ministère de l Agriculture

3 La marque AB Garantie pour le consommateur Respect des cahiers des charges Contrôlé par un organisme certificateur Au moins 95% des ingrédients sont bios et le reste des ingrédients fait partie d une liste «positive». L Agriculture Biologique assure une traçabilité maximale depuis le producteur jusqu au consommateur

4 La phase de conversion une période délicate Conversion = Phase de transition entre l agriculture conventionnelle et l agriculture biologique cultures annuelles : 2 ans cultures pérennes : 3 ans Difficultés : techniques culturales, investissements, rendements, débouchés, encadrement Les trois classes : - C1 (1 ère année de conversion) : aucune référence au mode de production AB n est autorisée, - C2 (2 ème année de conversion) : mention en conversion vers l AB et prix éventuellement supérieurs, - AB : marque AB, prix du marché bio.

Techniques de production Témoignage de Catherine GODIN Agricultrice à Avenay-Val d or Présidente d Agrobio en Champagne

GAEC du Batrau L exploitation : SAU totale : 279 ha, dont 60 ha de SAU Bio Productions végétales conventionnelles diversifiées : 10 cultures différentes (blé, betterave, luzerne, colza, orge, escourgeon, tournesol, Dactyle) Rotation Bio : Luz Luz (Luz ) Blé Blé (ou maïs, tournesol, jachère) Fétuque (3 ans) Blé Commercialisation via la COCEBI

1 Productions végétales Maîtrise des adventices PREVENTIF CURATIF ROTATION Engrais verts Cultures associées TRAVAIL DU SOL Matériel Date et conditions FERTILISATION ENVIRONNEMENT CONTAMINATIONS EXTERIEURES ITINERAIRE TECHNIQUE CONTEXTE PEDO- CLIMATIQUE STOCK SEMENCIER FLORE ADVENTICE MECANIQUE THERMIQUE VAPEUR MULCHING PAILLAGE SOLARISATION DIVERS

1 Productions végétales Principales difficultés techniques Maîtriser la fertilisation Gestion de la flore adventice Plages d intervention et de travail différentes Valorisation des produits Mais un ATOUT essentiel en Champagne crayeuse : la luzerne

1 Productions végétales Des rotations longues et réfléchies Rotation sur 10 ans - 20% de luzerne - 10% de trèfle jachère 9 Blé 10 Triticale 1 Luzerne Luzerne 2 8 Tournesol Blé 3 7 Triticale Blé Orge de printps Trèfle 4 Jachère 6 5

Herse étrille Outil de base Polyvalent Débit de chantier élevé Intervention sur adventices peu développées (stades plantule)

Houe rotative Polyvalent Intervention sur sol à peine ressuyé Peu efficace sur plants développés (stade intervention : fil blanc)

Bineuse Sélectivité cultures Efficace sur adventices développés Plantes saulées et céréales (écartements adaptés) Faible débit de chantier

1 Productions végétales Rendements Très variables, car très fort impact : Des potentialités du / des sols Du climat Des précédents culturaux (rotations) Exemple Céréales : de 20 à 60 qtx/ha sur même parcelle, même rotation = du simple au TRIPLE Rendement moyen : de 30 à 40 qtx/ha

Economie On peut gagner sa vie en produisant Bio

Les débouchés des produits Bio

I. LES MODES DE COMMERCIALISATION La Vente directe La Vente Directe : A la ferme, marchés, paniers / caissettes, AMAP, vente de pain, etc. Un lien direct entre le producteur et le consommateur

I. LES MODES DE COMMERCIALISATION Circuits de vente indirects La vente indirecte en circuits courts : Magasins de proximité, boucheries, restauration collective, boulangeries La vente indirecte en circuits longs: GMS, réseaux de magasins spécialisés... Buts: atteindre un grand public, limiter les importations...

I. LES MODES DE COMMERCIALISATION La Vente directe Où trouver vos produits Bio locaux dans la Marne? Marché forain : Reims, Châlons, Vitry, Epernay Marché Bio : Sarry, Reims (place Museux) Vente directe à la ferme chez les producteurs Salons et Foires (Fagnières Nature, Wadelincourt, Chaumont ) + Printemps Bio Magasins Bio spécialisés : Natureva, Satoriz, Rayons Verts, Biocoop, La vie Claire Épiceries fines Grandes surfaces

II. LES FILIERES BIOLOGIQUES EN REGION CHAMPAGNE-ARDENNE 1. LES GRANDES CULTURES Circuits de commercialisation en région Les coopératives bio La commercialisation individuelle Le dispositif collectif Perspectives de marché 2. L ELEVAGE

II. LES FILIERES BIOLOGIQUES EN REGION CHAMPAGNE-ARDENNE 3. LA RESTAURATION COLLECTIVE Enjeux Contexte Organisation régionale Évolution des repas en région

II.3 RESTAURATION COLLECTIVE Les Enjeux Un débouché porteur de sens Changer radicalement le mode d approvisionnement de nos collectivités Atteindre la «cuisine du Quotidien» Enjeux économiques et sociaux Relocaliser les approvisionnements Développer l économie locale, notamment en milieu rural Contribuer à la santé publique Sensibiliser le jeune public et les parents à une consommation responsable Enjeux environnementaux Préserver l environnement Préserver la qualité de l eau

II.3 RESTAURATION COLLECTIVE Contexte national La RC Bio est devenu priorité nationale et se développe dans toute l Europe Ex: Lorient, Lons, Rome, Munich (projet Eau), etc. Les objectifs du Grenelle sont ambitieux 20% de produits bio dans la restauration des collectivités en 2012 Aujourd hui, la part de ces produits bio en RC est de 1%... Tout reste à faire! C est pourquoi...

II.3 RESTAURATION COLLECTIVE Caractéristiques de la filière Comment mettre en place un repas Bio dans son établissement? MBCA Samuel MAIGNAN Le surcoût et la subvention du Conseil régional Des exemples en région : villes de Reims, Charleville, Aÿ 10 lycées, CFA

II.3 RESTAURATION COLLECTIVE Organisation régionale Manger Bio en Champagne-Ardenne (MBCA) Outils développés: Catalogue de produits biologiques régionaux Complément de gamme Biocoop en cas de ruptures régionales Partenariat avec STRUBY pour la livraison Système centralisé pour commandes, devis, etc. Calendrier de dates de livraison Catalogue d animations

II.3 RESTAURATION COLLECTIVE Caractéristiques de la filière Manger Bio en Champagne-Ardenne Contact : FRAB - Samuel MAIGNAN 03.26.64.96.81 s.maignan@biochampagneardenne.org

Conclusion L AB = une agriculture durable Viable et vivable Aux niveaux économique, environnemental et social

L AB est : Une agriculture productive et produisant des produits de qualité Qui rémunère ses producteurs Dont le prix payé par le consommateur comprend la protection de la Biodiversité, de la qualité de l Eau, le moyen le plus sûr de ne pas consommer d OGM

Merci de votre attention Place aux questions

Contacts Pour plus d informations : Claire VANHEE Chambre d agriculture de la Marne Tel : 03.26.64.90.21 claire.vanhee@marne.chambagri.fr www.marne.chambagri.fr www.biochampagneardenne.org