Observatoire de la Prévention ETUDE QUANTITATIVE VAGUE 5 - OCTOBRE 2008 Résultats détaillés Novembre 2008 Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 1
Rappel important : L'Observatoire de la Prévention est une étude qui porte sur les perceptions, attitudes, et comportements en matière de risques et de leur prévention dans différents domaines (routiers, AcVC et santé). La version disponible sur ce site ne concerne que la partie de l'étude relative aux AcVC. SOMMAIRE Le risque domestique et de la vie courante (AcVC) Sensibilité aux risques domestiques et de la vie courante Ajustement des comportements de la vie courante Comportements révélateurs en matière de risque de la vie courante Attitudes à l égard de la mairie en matière de prévention des AcVc Synthèse Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 2
RAPPEL DES OBJECTIFS ET DE LA METHODOLOGIE Rappel des objectifs de l étude. L Observatoire MACIF de la Prévention porte sur les perceptions, attitudes, et comportements en matière de risques et de leur prévention dans différents domaines: routiers, domestiques et de la vie courante (AcVC), santé. Il comporte une étude quantitative périodique (annuelle depuis 2004), visant à une connaissance précise et à un suivi des évolutions : des attitudes et perceptions relatives aux différents risques et aux situations potentiellement dangereuses ; des opinions à l égard de la prévention et de ce qu il conviendrait de mettre en œuvre pour une prévention plus efficace ; des comportements les plus révélateurs. Ce rapport présente les résultats de la cinquième mesure de cette étude quantitative réalisée en octobre 2008, un an après la précédente. Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 3
Méthodologie et échantillon. L enquête a été réalisée au téléphone, du 29 septembre au 18 octobre, auprès d un échantillon national d individus âgés de 18 ans et plus. L échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, selon les critères de sexe, âge, PCS du chef de ménage, région MACIF et catégorie de commune. Pour permettre une analyse régionale, certaines régions ont été sur-représentées (les plus importantes étant, inversement, sous-représentées). Un redressement effectué lors du traitement leur a ensuite redonné leur importance réelle. Au total, 2033 questionnaires ont été réalisés et exploités. Leur répartition par région MACIF, avant et après redressement, est la suivante : Questionnaires réalisés Echantillon redressé Centre-Ouest / Atlantique 152 142 Sud-Ouest / Pyrénées 210 226 Provence / Méditerranée 193 214 Rhône-Alpes 192 216 Centre 152 116 Loire / Bretagne 201 226 Nord / Pas-de-Calais 154 134 Centre Europe 158 175 Gâtinais / Champagne 152 104 Val de Seine / Picardie 155 128 Ile de France 314 354 TOTAL 2 033 2 033 Compte-tenu des enseignements des années précédentes, le questionnaire a été notablement remanié, les modifications les plus importantes portant sur un renforcement des aspects comportementaux et, inversement, un allègement en ce qui concerne la perception des actions de prévention. Bien entendu, les principaux indicateurs ont été conservés à l identique, de façon à en suivre les évolutions relativement aux quatre précédentes mesures réalisées en 2004, 2005, 2006 et 2007. Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 4
1. Le risque domestique et de la vie courante (AcVC) 1.1. Sensibilité aux risques domestiques et de la vie courante Quand vous êtes à la maison, pensezvous au risque d accident : 2004 2005 2006 2007 2008 Base (ensemble des 18 ans et plus) 1006 1 002 1 010 2 017 2 033 Souvent 19% 22% 21% 18% 17% Parfois 30% 31% 30% 30% 33% Rarement 25% 19% 22% 23% 19% Jamais 25% 28% 27% 29% 31% Sans réponse 1% - - - - 100% 100% 100% 100% 100% Et aux abords de la maison, dans le jardin par exemple 2004 2005 2006 2007 2008 Souvent 14 % 17 % 15% 15% 11% Parfois 30 % 27 % 25% 28% 25% Rarement 23 % 19 % 23% 22% 20% Jamais 33 % 36 % 36% 33% 43% Sans réponse - 1% 1% 2% 1% 100% 100% 100% 100% 100% Quand vous pratiquez un loisir, un sport 2004 2005 2006 2007 2008 Souvent 16 % 15 % 15% 16% 11% Parfois 31 % 31 % 29% 31% 25% Rarement 25 % 22 % 23% 21% 17% Jamais 27 % 31 % 32% 30% 46% Sans réponse 1% 1% 1% 2% 1% 100% 100% 100% 100% 100% Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 5
La présence à l esprit des risques de la vie courante est restée globalement stable depuis la première mesure en 2004 jusqu en 2007, à un niveau assez faible (nettement inférieur à celui des risques routiers et santé). Cette stabilité s est confirmée en 2008 en ce qui concerne la perception des risques à la maison. Mais, en 2008, la sensibilité aux risques aux abords de la maison (jardin ) et, de façon encore plus marquée lors des pratiques de sport ou de loisir, a enregistré une baisse très sensible. La conscience du risque d accident à la maison est un peu plus élevée chez les femmes que chez les hommes, ceux-ci étant par contre un peu plus sensibles au risque lors des loisirs (du fait, logiquement de pratiques d activités plus risquées). La présence à l esprit des risques AcVc est plus forte dans les classes d âge moyennes (35-49 ans), ainsi que dans les foyers de 5 personnes ou plus et ceux ayant de jeunes enfants. En termes de CSP, notons que les cadres sont moins sensibilisés que les autres catégories aux risques d accident à la maison et à ses abords. Enfin, la conscience du risque aux abords de la maison est logiquement plus forte chez ceux qui ont une maison avec jardin, alors que les personnes habitant en maison individuelle sans jardin sont peu sensibles de façon générale aux risques AcVc. Les sociétaires de la MACIF ne se distinguent pas de la moyenne nationale. Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 6
Quand vous êtes à la maison, pensez-vous au risque d accident? / Et aux abords de la maison, dans le jardin par exemple? / Quand vous pratiquez un loisir, un sport? % souvent + parfois Base A la maison Abords de la maison Loisirs, sport Ensemble 2008 2033 50 % 36 % 36 % - Homme - Femme 971 1062 47 % 54 % 34 % 37 % 41 % 31 % - 18 à 24 ans - 25 à 34 ans - 35 à 49 ans - 50 à 64 ans - 65 ans et plus 249 394 589 434 367 45 % 52 % 54 % 53 % 46 % 23 % 36 % 41 % 38 % 34 % 33 % 36 % 43 % 36 % 27 % - 1 personne au foyer - 2 personnes au foyer - 3 ou 4 personnes au foyer - 5 personnes et plus 377 622 790 239 49 % 47 % 51 % 59 % 33 % 35 % 36 % 44 % 34 % 33 % 37 % 42 % - Présence enfant < 6 ans 358 58 % 45 % 40 % - Artisan / commerçant - Cadre, prof. intel. sup. - Profession intermédiaire - Employé - Ouvrier - Retraité 102 203 287 236 389 606 50 % 44 % 49 % 50 % 54 % 49 % 49 % 36 % 46% 49 % 43 % 47 % 37 % 35 % 32 % 37 % 37 % 36 % - Appartement - Maison sans jardin - Maison avec jardin - Sociétaire Macif 672 99 1250 334 49 % 43 % 52 % 52 % 31 % 24 % 40 % 35 % 35 % 22 % 37 % 37 % Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 7
Sans changement notable en cinq ans, deux types de risques prédominent, apparaissant nettement comme les plus redoutés : l incendie et les chutes. Remarquons toutefois que la crainte de l incendie tend à diminuer régulièrement depuis le maximum constaté en 2005. De plus, nous assistons en 2008 à une baisse des craintes relatives à plusieurs autres types de dangers : chutes, électrocution, intoxication. Par contre, la crainte de la noyade remonte au niveau antérieur, après la forte diminution enregistrée en 2007. Parmi les risques que je vais vous citer, quels sont ceux que vous craignez le plus? En premier? En second? En troisième? % horizontaux 2004 2005 2006 2007 2008 1+ 2 1+ 2 1+ 2 1+ 2 1+ 2 1 er + 3 1 er + 3 1 er + 3 1 er + 3 1 er + 3 Incendie 28% 58% 31% 62% 30% 59% 30% 58% 27% 55% Chutes 26% 54% 24% 50% 23% 53% 26% 55% 22% 51% Electrocution 9% 44% 10% 43% 10% 40% 11% 42% 11% 35% Brûlure 13% 47% 11% 41% 11% 43% 11% 40% 11% 41% Noyade 13% 39% 13% 38% 14% 42% 9% 35% 14% 38% Intoxication 3% 28% 5% 30% 5% 29% 5% 31% 5% 24% Etouffement 6% 21% 4% 18% 5% 22% 5% 17% 6% 22% Les femmes redoutent plus que les hommes l incendie (59% contre 50%) et les brûlures (45% contre 36%), mais moins l électrocution (31% contre 39%) et l intoxication (22% contre 27%). Logiquement, la crainte des chutes augmente très fortement avec l âge : parmi les 18-24 ans, seulement 10% les citent en premier et 40% dans les trois premiers rangs, contre respectivement 32% et 60% des 65 ans et plus. Inversement, diminuent avec l âge : la crainte de l électrocution (41% des 18-24 ans la classent en parmi les trois premiers, contre 31% pour les 65 ans et plus), des brûlures (respectivement 49% et 33%), de la noyade (respectivement 41% et 29%). En cas de présence au foyer d un jeune enfant (moins de ans), sont davantage citées les craintes relatives aux brûlures (50% contre 39% lorsqu il n y a pas de jeune enfant), de noyade (respectivement 45% et 36%), d étouffement (31% et 20%), mais moins celles concernant l électrocution (respectivement 28% et 37%). Les chutes sont souvent redoutées par les personnes vivant en maison avec jardin (54% contre 45% pour celles vivant en appartement). Les sociétaires de la MACIF ne se distinguent guère de la moyenne, si ce n est par des citations un peu plus fréquentes de l intoxication (28% contre 23% pour les nonsociétaires). Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 8
Les dangers présentés par le fait de laisser un enfant seul, ainsi que par les chutes dans des escaliers ou d un escabeau ou d une échelle, sont bien appréhendés. Les perceptions sont plus mitigées en ce qui concerne la présence d une piscine dans un jardinla sous-estimation du risque est flagrante pour l utilisation d un outil de bricolage ou de jardinage, d un barbecue, une chute à vélo. Enquête 2008 Pouvez-vous me dire si vous pensez qu il s agit d un grand risque, d un petit risque ou que ce n est pas un risque du tout? (Base : ensemble des 18 ans et plus) Grand risque Petit risque Pas un risque NSP Un enfant de 8 ans seul à la maison 81% 17% 1% 1% 100 % Une chute dans les escaliers 73% 25% 1% 1% 100 % Une chute d un escabeau ou d une échelle 71% 27% 11% 1% 100 % La piscine dans le jardin 61% 29% 7% 3% 100 % L utilisation d un outil de bricolage ou de jardinage électrique Une chute à vélo lors des loisirs, en dehors de la circulation 45% 47% 6% 2% 100 % 40% 54% 4% 2% 100 % Un barbecue entre amis 31% 50% 18% 1% 100 % Les femmes perçoivent davantage que les hommes les dangers d une chute d un escabeau ou d une échelle (74% estiment qu il s agit d un grand danger, contre 69% des hommes), d une piscine dans un jardin (respectivement 65% et 56%), de l utilisation d un outil électrique de bricolage ou de jardinage (respectivement 49% et 42%). La conscience des risques de la plupart des situations présentées augmente nettement avec l âge : une chute dans les escaliers est considérée comme un grand risque par 67% des 18-24 contre 80% des 65 ans et plus, une chute d un escabeau ou d une échelle respectivement par 64% et 76%, une piscine dans le jardin par respectivement 42% et 67%, l utilisation d un outil de jardinage ou de bricolage par 27% et 51%, une chute à vélo par 30% et 47%, un barbecue par 18% et 37%. Il est à noter que 70% de ceux qui ont des jeunes enfants (de moins de 6 ans) pensent qu une piscine dans le jardin constitue un grand risque. Parmi les sociétaires de la MACIF, 46% jugent qu une chute à vélo lors des loisirs est un grand risque. 1.2. Ajustement des comportements dans la vie courante Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 9
La proportion de ceux qui disent prendre des précautions relativement au risque AcVc qu ils craignent le plus diminue nettement pour la deuxième année consécutive, après deux années de progression, pour retrouver presque le niveau initial, de 2004. L analyse par critères montre simplement que les plus jeunes sont particulièrement peu soucieux de prévention : seulement 48% des 18-24 ans déclarent prendre des précautions par rapport au premier risque cité contre 67% en moyenne. Par rapport au premier risque que vous venez de me citer, prenez-vous des précautions particulières? 2004 2005 2006 2007 2008 Base 1 006 1 002 1 010 2 017 2 033 Oui 58% 68% 69% 65% 60% Non 42% 30% 29% 35% 40% 100% 100% 100% 100% 100% La proportion de personnes se disant concernées par un grave accident de la vie courante qui était restée stable au cours des quatre premières mesures, à un niveau très faible relativement au nombre d accidents réellement constatés, marque une diminution en 2008. Avez-vous été concerné par un grave accident dans une maison, un jardin, ou en pratiquant un loisir ou un sport 2004 2005 2006 2007 2008 Base 1006 1002 1010 2017 2033 Vous 9 % 9 % 10% 10% 8% Une personne proche (famille, amis) 15 % 13 % 13% 15% 12% Total 21 % 20 % 20% 22% 18% Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 10
La proportion des interviewés qui déclarent avoir modifié leur comportement suite à un accident reste stable. Est-ce que cet accident vous a amené à modifier vos habitudes? 2004 2005 2006 2007 2008 Base (concerné par un accident grave) 210 202 203 439 364 Oui, radicalement 35% 40% 34% 37% 37% Oui, plutôt 11% 15% 18% 19% 18% Oui, un peu 18% 11% 13% 17% 13% Non 36% 34% 35% 27% 32% 100% 100% 100% 100% 100% Les hommes sont plus nombreux que les femmes à se dire personnellement concernés par un accident de la vie courante (11% contre 5%). Par contre, l expérience d un tel accident (qu il concerne un proche ou soi-même) a plus souvent amené les femmes à modifier radicalement leurs habitudes (44% des femmes concernées contre 30% des hommes). Seulement 53% des 18-24 ans déclarent prendre des précautions relativement au risque qu ils craignent le plus. Paradoxalement, la présence à l esprit d un grave accident de la vie courant, concernant soi-même ou un proche, diminue avec l âge : 21% des 18-24 ans se disent ainsi concernés, contre 15% des 65 ans et plus. Par contre, dans ce cas, seulement 41% des 18-24 ans déclarent avoir modifié radicalement ou plutôt leur comportement, contre 59% des 65 ans et plus. 68% de ceux qui ont un enfant de moins de 6 ans prennent des précautions par rapport au risque qu ils craignent le plus. Les sociétaires de la MACIF ne se différencient pas de l ensemble des Français. Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 11
1.3. Comportements révélateurs en matière de risque de la vie courante Seulement un adulte sur quatre prend la précaution de couper l électricité au compteur avant de changer une ampoule. Et près d un sur quatre ne le fait même pas au niveau de l interrupteur. Enquête 2008 Généralement, quand vous changez une ampoule : Vous coupez l électricité au niveau du compteur 25% Vous coupez l électricité au niveau de l interrupteur 53% Vous ne coupez pas l électricité 22% 100% Après une nette progression de 2004 à 2006, l équipement en extincteur au domicile marque le pas. Celui en détecteur de fumée ou de monoxyde d azote ne décolle toujours pas. Avez-vous dans votre logement : 2004 2005 2006 2007 2008 Un extincteur 27% 32% 36% 35% 31% Un détecteur de fumée - - - 12% 14% Un détecteur de monoxyde de carbone - - - 4% 4% Les comportements relativement au changement d ampoule sont pratiquement indépendants des critères d analyse. Par contre, pour la détention d extincteur ou de détecteur de fumée, des différences nettes apparaissent : - Les hommes se déclarent plus souvent équipés que les femmes en extincteur (34% contre 29%). - Le taux d équipement en extincteur augmente fortement avec l âge (24% pour les 18-24 ans, 36% pour les 65 ans et plus). Mais ce sont les 35-49 ans qui sont le mieux équipés en détecteur de fumée (17% contre 8% pour les 18-24 ans et 10% pour les 65 ans et plus). - Les professions intermédiaires et les employés sont les moins nombreux à avoir un extincteur (respectivement 24% et 25%), contrairement aux retraités (39%). Par contre seulement 11% des retraités disposent d un détecteur de fumée. Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 12
- L équipement augmente avec la taille du foyer, qu il s agisse de l extincteur (25% pour les personnes vivant seules, 38% pour les foyers de 5 personnes ou plus), ou du détecteur de fumée (respectivement 7% et 19%). - La détention d extincteur varie de façon inverse à la taille de la commune (40% dans les communes rurales, 24% en agglomération parisienne). - Enfin, l équipement est beaucoup plus faible chez ceux qui vivent en appartement, pour l extincteur (19%, contre 38% pour ceux vivant en maison individuelle) ou de détecteur de fumée (respectivement 8% et 16%). En outre, les propriétaires sont mieux équipés que les locataires (36% des propriétaires ont un extincteur et 15% un détecteur de fumée, contre respectivement 23% et 11% des locataires). Les sociétaires de la MACIF ne se différencient pas des autres Français. Dans un domicile sur quatre, l installation électrique est susceptible de présenter des risques, car datant de plus de quinze et n ayant pas fait l objet d un diagnostic. Il n y a aucune différence à cet égard selon les différents critères d analyse. Enquête 2008 De quand date votre installation électrique : Moins de 15 ans 54% 15 ans ou plus - il y a eu depuis un diagnostic par un spécialiste - il n y a pas eu diagnostic - ne sait pas Ne sait pas 7% 39% 13% 24% 2% 100% Parmi les foyers dont un des membres est âgé de 65 ans ou plus, seulement un sur cinq s est équipé de façon à réduire les risques de chute. Enquête 2008 Avez-vous, chez vous, des équipements ou des aménagements ayant pour but de réduire le risque de chute? Base (interviewé ou conjoint âgé de 65 ans ou plus) 381 Oui 21% Non 79% 100% Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 13
Si les parents de jeunes enfants sont assez prudents en ce qui concerne le rangement des produits dangereux (près d un sur quatre toutefois ne prenant pas suffisamment de précautions à cet égard), c est loin d être le cas pour les prises électriques ainsi que l équipement anti-chute des fenêtres en étage. Enquête 2008 Est-ce que chez vous : Base (au moins un enfant de 6 ans ou moins) 358 Tous les produits dangereux sont rangés hors de portée des enfants 77% Il y a des cache-prise sur toutes les prises électriques 34% Certaines fenêtres sont en étage 73% - elles sont équipées de dispositifs pour empêcher les chutes 30% - elles n en sont pas équipées 43% Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 14
1.4. Attitudes à l égard du rôle de la mairie en matière de prévention des AcVc Qu il s agisse des accidents domestiques ou de ceux liés aux loisirs sportifs des enfants, une personne sur deux souhaite un rôle accru de sa mairie en matière d information de prévention. Enquête 2008 Souhaiteriez-vous que le maire de votre ville donne davantage d informations de prévention : Des accidents domestiques 51% Des accidents liés aux loisirs sportifs des enfants (skate, vélo, roller ) 52% Il n y a aucune différence selon les différents critères d analyse. Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 15
Synthèse Risque AcVc Les évolutions constatées en 2008 sont plutôt négatives : - la présence à l esprit des risques aux abords du domicile et lors de la pratique de sports ou loisirs est en diminution ; - les craintes à l égard de plusieurs types de risque (incendie, chutes, électrocution, intoxication) sont moindres et la propension à prendre des précautions à l égard des risques les plus redoutés a baissé ; - le souvenir d un grave accident dans l entourage est également moins fréquent. - Les taux d équipement en matériel de sécurité (extincteur, détecteur de fumée ou de monoxyde de carbone) stagnent. De plus, plus spécifiquement, les dispositifs permettant d éviter les chutes au domicile des personnes âgées, les cache-prise électriques ou les protections de fenêtres dans les familles avec de jeunes enfants, restent insuffisamment diffusés. Et la perception des dangers liés à l emploi d un outil de bricolage ou de jardinage, d un barbecue, du vélo lors des loisirs, reste très faible. Notons enfin le peu de précautions prises pour changer une ampoule. Observatoire MACIF de la Prévention - Etude quantitative vague 5 - Octobre 2008 16