le futur commence en 2014 Michel Réglementation - p. 12 Paiements Internationaux - p. 18 Sepa Phase 2 - p. 33 exclusive - p. 12 Mardi 18 Mars 2014



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Transcription:

Michel Barnier Mars 2014 Mardi 18 Mars 2014 Interview exclusive - p. 12 le futur commence en 2014 Vous êtes libérés des contraintes de la sécurisation et de l informatisation Réglementation - p. 12 Paiements Internationaux - p. 18 Sepa Phase 2 - p. 33

EDITOrial Payer n est pas joué Par Hervé Postic, directeur général d Utsit et organisateur d Universwiftnet Sommaire C est une petite révolution. La mise en œuvre des moyens de paiements paneuropéens a conduit les entreprises et les banques à chambouler la traditionnelle distinction existant entre paiements domestiques et transfrontaliers. Les lourds investissements réalisés ont permis d automatiser des traitements totalement manuels, il y a peu encore, et les choix technologiques qui ont été faits semblent ouvrir la voie à une étape supplémentaire. Les canaux d échange et les formats de fichiers totalement internationaux, comme le sont SWIFT et ISO20022, sont utilisés pour les paiements locaux et européens et rien ne semble empêcher l extension aux paiements intercontinentaux en devises. Rien? Pas tout à fait. L Europe n a pas seulement adopté des formats communs, elle a aussi harmonisé les moyens de paiement eux mêmes et standardisé leur compensation et règlement. Elle a réussi à standardiser la notation des informations échangées, à permettre le suivi des opérations. Mais cette automatisation est loin d être atteinte entre banques, dès que l on quitte l Europe ou que l on change de devise, quand elle n est pas brisée par les nombreuses contraintes règlementaires internationales ou locales. Quant à paramétrer toutes ces informations dans les applications de comptabilité et de paiement, il y a encore du chemin à parcourir. Payer loin n a jamais été aussi simple et complexe à la fois : pour le trésorier, payer n est décidément pas joué. universwiftnet Ils interviennent dans le magazine p. 3 Présentation d Universwiftnet p. 4 Programme de la journée p. 5 Au service de «Swift pour les entreprises» p. 6 Dossier réglementation Michel Barnier : les enjeux politiques d Emir p. 12 Swift et la réglementation p. 16 Dossier Paiements INTERNATIONAUX Un commerce international en croissance p. 18 Le nouveau système de paiements de Dassault Systèmes p. 20 Fiches pays p. 22 L Asie des paiements loin d être homogène p. 29 À découvrir aussi Nouveautés technologiques p. 8 À lire p.10 Saur sollicite l expertise d ACA p. 44 Carmeuse et la gestion des paiements p. 46 Ateliers Métier p. 48 Dossier SEPA phase 2 Demain ne meurt jamais p. 33 Le passage au Sepa d Europcar p. 34 L exemple de GDF p. 36 L après Sepa d Elior p. 38 Avis d experts : Le Sepa est un tremplin p. 40 Le relevé de compte en XML p. 42 Directeur de publication : Hervé Postic. Rédacteur en chef : Cécile Desjardins. Coordination : Guillemette Sordet. Direction artistique et maquette : Olivia Gasquères Universwiftnet 2014 1

Universwiftnet Universwiftnet pas Ils interviennent dans le magazine dans le rang et fier de l être! Bruno R. Trésorier anticonformiste DataLog Finance - Siret : 414 070 987 00022 - Photo : Getty Images - zaostratecrea.com - * Pensez Cash Michel Barnier, Commission Européenne Membre de l UMP, il est élu député européen le 7 juin 2009, après avoir été ministre de l Agriculture et de la Pêche dans le deuxième gouvernement Fillon. Il est Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services depuis le 10 février 2010. Laurent Bertrand, Elior Après un Master 2 en contrôle de gestion et audit et plusieurs expériences en Gestion de Trésorerie, notamment en tant que Trésorier adjoint au sein de Conforama, Laurent Bertrand rejoint Elior fin 2000. En Octobre 2011, il prend la Direction de la Trésorerie du Groupe et travaille notamment au refinancement d Elior (titrisation pan européenne, émission obligataire, crédit syndiqué), ainsi qu à l intégration de la trésorerie de filiales étrangères dans les process groupe. Thierry Chilosi, SWIFT Italien d origine, Thierry Chilosi est notamment diplômé du programme «Leadership Development» de la Harvard Business School. Après avoir commencé sa carrière chez General Electric dans le domaine de l ingénierie robotique et logicielle, il a développé une expérience de la gestion de projets complexes. Aujourd hui responsable du banking and AML initiatives Group pour l Europe chez SWIFT, ses responsabilités actuelles s étendent des stratégies de paiements au développement de produits pour le marché. CashSolutions : La suite logicielle de gestion de trésorerie et des flux financiers pour les entreprises de toute taille La gamme full web CashSolutions, en licence ou en SaaS, s intègre parfaitement et simplement dans votre système d information en garantissant un haut niveau de sécurité. > CashValue Gestion prévisionnelle de la trésorerie et suivi des encours financiers > CashPooler Plateforme d encaissements/décaissements multi-formats et multi-protocoles > CashMatching Rapprochement comptable multi-scénarios, multi-critères, multi-flux > CashRisk Gestion front-to-back du risque de change et du risque de taux John Colleemallay, Dassault Systèmes Aujourd hui Directeur de la Trésorerie groupe et des Financements du groupe Dassault Systèmes qu il a rejoint il y a six ans, John Colleemallay a auparavant été trésorier groupe du leader français de l édition Editis, et de Rémy Cointreau. Michael Girszyn, GDF Suez Ingénieur ENSIMAG option Finance, Michael Girszyn a commencé sa carrière comme consultant informatique, notamment dans les groupes Société Générale et GDF Suez avant de rejoindre ce dernier en 2006, comme responsable des systèmes d information à la direction financière. A partir de 2008, il a été en charge d activités de cash management. Il est depuis 2010 responsable du centre d expertise moyens de paiement du groupe et Payment Factory. Julien Turcas, Europcar Diplômé du DESS Finance - Trésorerie de l IGR - IAE de Rennes, Julien Turcas a commencé sa carrière en 2005 en tant que Trésorier Front Office Junior chez Assystem. Il a ensuite rejoint BIC en 2007 comme Analyste Trésorerie. Depuis 2010, il est Trésorier Senior en charge des projets transversaux pour la direction financière du Groupe Europcar. À ce titre, il est en charge de l intégration de Kyriba pour toutes les entités du Groupe Europcar, ainsi que l implémentation du Sepa et des nouveaux moyens de paiements. Découvrez CashSolutions sur www.datalog-finance.com Think Cash * Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 3

Universwiftnet Universwiftnet Programme du 18 mars 2014 Bienvenue à universwiftnet Forum annuel de la relation entre les banques et les grandes entreprises, Universwiftnet est une journée d échange et de rencontre pour tous les trésoriers du monde francophone. Sont particulièrement concernés, les responsables de trésorerie des grandes entreprises multinationales dont la fonction finance est située en France, en Belgique ou en Suisse, ainsi que leurs équipes de cash management et le back office de leur salle des marchés. Ce forum s est fixé comme objectif de former et informer sur toutes les évolutions pratiques et technologiques en cours et de porter les regards en terme de prospective sur les révolutions à venir de la trésorerie d entreprise... Créé en 2003, Universwiftnet a réuni plus de 1000 participants en février 2013, dont 600 trésoriers de 300 entreprises différentes. La programmation de ce forum est le fruit d une étroite collaboration, un an à l avance, entre Hervé Postic (Utsit), les grandes banques de la place et SWIFT. En 2014, les banques partenaires sont BNP Paribas, Deutsche Bank, HSBC et Société Générale. Grâce à la présence et au partenariat d autres banques et de nombreuses sociétés de services, éditeurs de logiciels, consultants, etc, l événement est gratuit pour les participants. Notons cette année, l implication de ABE Clearing, bfinance, Bottomline, Crédit Agricole - Paiement, LCL, CITI, DataLog Finance, ING Bank, Kyriba, Natixis, Sage, Santander, SAP, Sentenial, Slimpay, Standard Chartered Bank, Stet, Syrtals, Tessi Documents Services, Worldline, ACA, Bred, Commerzbank, Citizen Can, Datasphere, Elcimaï Financial Software, Hanse Orga, MCC, Misys, Neofi Solutions, Sungard, Alsyon technologies. Le rendez vous, placé cette année sous le signe de James Bond, se tient le 18 mars 2014, à Paris, sous les arcades du Palais Brongniart. Il s articule autour de sessions plénières, d ateliers à la carte et de temps d échanges conviviaux. Retours d expérience de trésoriers, tables rondes de spécialistes, interventions magistrales de chefs économistes, mais aussi foultitude d ateliers en petits groupes sur des aspects très technologiques, le forum est un savant dosage. En séance plénière d ouverture, Universwiftnet accueille Bertrand Dumont, conseiller de Michel Barnier, le Commissaire européen en charge du marché intérieur et des services. Sont aussi présents autour de la table ronde les trésoriers de Nexans, d Ingram ou d Europcar. A l heure de la mise en pratique des grandes réglementations financières (SEPA, EMIR, FATF 16...) mais aussi des interrogations sur le devenir de la mondialisation, Mathilde Lemoine, chef économiste pour HSBC France, intervient en conclusion de la journée pour décrypter précisément ce que les court et moyen termes seront. SeSSion plénière 8h45 - Grand Auditorium EMIR, les enjeux politiques d un règlement Ateliers 9h45 001 L homme à la balise d or : ne ratez aucune balise de votre ----- parcours XML - DataLog Finance 002 EMIRment vôtre. Témoignage de Nexans - HSBC 003 Dr NA (North America) - Citi 004 SEPA, What s next? - Sentenial 005 La sécurité c est l affaire de tous! Banques, entreprises : ----- les bons réflexes - Natixis 006 Rien que pour vos flux : la «payment factory» et les ----- ----- comptes virtuels au service des transferts pour compte de ----- - Deutsche Bank 007 L accompagnement des entreprises à l international - Crédit ----- Agricole Paiement SeSSion plénière 11h - Grand Auditorium SEPA tout, payer hors d Europe Ateliers 12h 001 Les solutions SWIFT pour EMIR - SWIFT 002 L Asie du Sud Est : des opportunités multiples face au géant ----- Chinois. Témoignage de Remy Cointreau - BNP Paribas 003 Prélèvement SEPA : les nouvelles opportunités du mandat ----- électronique Européen - ABE Clearing - Worldline 004 Exploitez la valeur SEPA, les nouveaux services - SlimPay 005 Brésil : optimisation de la trésorerie - Santander 006 Les migrations sont éternelles : à quand le relevé de ----- ----- compte en XML? - Société Générale 007 TIP SEPA 2016 : les évolutions et les formats du nouveau ----- document TIP. Témoignage d EDF ----- - Tessi Documents Services pause 12h30 DEJEUNER Ateliers 14h 001 Gestion des risques financiers : une solution STP Front to ----- Back to Accounting - Kyriba 002 Bons baisers exotiques pour la gestion onshore et offshore ----- de vos flux en devises via SWIFT - Deutsche Bank 003 Centrale de paiements et cash reporting dans le Cloud ----- - Bottomline Technologies 004 Compensation et réglement : les nouvelles opportunités ----- européennes - Stet 005 Du SEPA vers le Full XML pour l ensemble des paiements ----- - Sage 006 Paiements domestiques/transferts internationaux : -----bons baisers de Russie - Société Générale 007 UPAS : le Crédit Documentaire Import 2.0 : ----- un «Crédit Fournisseur» pour les PME-ETI? - LCL SeSSion plénière 14h45 - Grand Auditorium SEPAfini... la suite Ateliers 15h45 001 XML en Europe de l Est : vers de nouvelles opportunités ------ ING Bank 002 RMB : Opération Tonnerre. Témoignage de Schneider -----Electric - HSBC 003 Après le SEPA : Cash Pooling multidevises et optimisation ----- des flux avec Norbert Dentressangle - bfinance 004 Trésorerie et Gestion des risques financiers : les solutions ----- SAP pour optimiser vos investissements - SAP 005 Encaisser plus vite en Europe : témoignage de Richemont ----- - BNP Paribas 006 SEPA, prochaine étape : de la centralisation de trésorerie à ----- la centralisation des paiements - Syrtals 007 Le cash management en Inde - Standard Chartered Bank SeSSion plénière 17h - Grand Auditorium Demain n est pas joué pause 17h45 cocktail 4 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 5

Universwiftnet Universwiftnet swiftref The global reference data utility With SWIFTRef reference data, we have all figured it out. All the data you want, up-to-date, accurate, packaged in function of your needs and budget, from a single source. For more information about our offering, visit us at www.swift.com/swiftref Au service de «SWIFT pour les entreprises» Le monde, à elle, lui suffit. Employée chez Swift, elle est en route pour Universwiftnet. Mais elle a 24 heures devant elle pour se remettre du décalage horaire et faire un tour dans la capitale Elle prend un vol Air France (AIRFFRPP) à bord d un Airbus (AIRBFR22). Le personnel de bord lui propose une sélection avantageuse de boissons, notamment une coupe de champagne Moët & Chandon (LVMHFRPP) et une bière Kronenbourg (BKROFRPP). Elle pense à la dure journée qui l attend et décide d être raisonnable : elle choisit comme rafraîchissement une bouteille d Évian (DAFIFRPP), servie dans un magnifique verre en cristal (ARCTFR22). Un homme s assoit à côté d elle. «My name is Bond, James Bond», lui dit il. Elle s installe confortablement et profite des divertissements proposés à bord. Avant le début du film, produit par Universal Studios (UMGTFRPP), elle regarde une publicité conçue par Publicis (PUBGFRPP) pour le Club Méditerranée (CMEDFRPP). Cela lui rappelle ses vacances d été en France l année précédente, à bord d un bateau Bénéteau (BNTOFRPP), pourvue d un équipement de plongée Décathlon (OXYLFR22), sereine grâce à sa couverture d assurance complète AXA (AXAFFRPP). Une fois à Paris? Elle vérifie immédiatement que son téléphone portable s est connecté au réseau Orange (FTELFRPP), avant d aller récupérer sa voiture de location chez Europcar (ECARFR22). Elle hésite entre une Peugeot (PSAGFRPP) et une Renault (RENOFRPP). Elle décide finalement de faire un geste pour la planète et loue une voiture électrique (EDFGFRPP) de Bolloré (BOLLFR22). Après un court arrêt à l hôtel Sofitel (GRACFRP2) pour déposer ses bagages Hermès (HRMSFRPP) et regarder les nouvelles sur les chaînes TF1 et Canal+ (TFIXFR2B et CNLPFR22), elle prend la direction du centre ville pour une bonne séance de shopping! Elle prévoit d acheter un cadeau d anniversaire pour sa mère chez Chanel (CHNLFR22), quelques produits de beauté pour son mari chez L Oréal (RGFIFRPP, parce qu il le vaut bien) et pour elle même une bague Mauboussin (MAUBFRPP), car les diamants sont éternels! Dans l après midi, elle passe du temps à se promener au Centre Pompidou construit par Vinci (VCFRFRPP) avec de l acier Arcelor Mittal (USINFRPP) et, rien que pour ses yeux, à visiter l exposition Picasso (PICAFR22) organisée par GL Events (GLEVFR22). De retour à l hôtel, elle se détend au bar avec un verre de whisky Chivas (PRGRFRPP) et elle se dit que SWIFT a vraiment bien réussi en France : plus de 260 entreprises du pays sont connectées, ce qui représente environ 25 % du nombre total d entreprises connectées à SWIFT dans le monde. Au fait, un faux code BIC s est glissé dans cet article, l avez vous remarqué? L équipe SWIFT France. swiftref Daily Updates 6 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 BIC IBAN LEI STP SSI National Routing- Codes How much time did you spend checking today s payments reference data? How can you keep your Standing Settlement Instructions up-to-date? How can you make your payments data SEPA compliant? As a Financial Institution, chances are high that you are challenged on a daily basis with these needs. SEPA Single Source

NOUVEAUTES TECHNOLOGIQues En direct de ABE Clearing La banque en ligne, clé du succès des services numériques? Cloud, e administration, e billets changent la vie quotidienne. L authentification de l utilisateur est devenue un enjeu majeur pour limiter la fraude ou effectuer des démarches administratives en ligne. MyBank lance une solution d identité numérique utilisant les banques en ligne. Le développement, à l échelle européenne, de cette solution de confiance, simple et économique, est prévu pour 2014. En direct de Citizen Can Associés à la Société DoGreen, qui a développé le modèle de l Economie Symbiotique, Citizen Can a créé le Symba, un projet de monnaie complémentaire inter organisations, dont l objectif est de redynamiser l économie réelle locale et de permettre de concilier richesse économique, écologique et sociale. Le Symba permet notamment de soulager les trésoreries d entreprises. Lancé en Île de France, il est financé par le Conseil Régional d Ile de France. SEPA-paiement construisez votre stratégie pour les usages de demain En direct de Elcimaï Financial Software Elcimaï Financial Software, ex Valerian, décline son produit phare Espace Banque en une version autonome dédiée au traitement des messages ebam. De l acquisition des messages par les protocoles EDI supportés (SwiftNet, ebics, PeSIT, AS2, Web, ) ou depuis la plateforme EDI existante, en passant par le contrôle des signatures, la vérification sécuritaire des pièces jointes, l archivage, le routage et la mise à disposition des messages retours, Espace Banque ebam s intègre dans toute infrastructure bancaire. En direct de Sentenial La société, experte dans les moyens de paiement lance SEPA Box, une offre packagée permettant une migration SEPA «clé en main». A destination des PME et des associations, elle inclut la formation, l outil de conversion des paiements et l assistance au démarrage. L offre SEPA Box se distingue des autres offres du marché par un programme complet d accompagnement à la migration, une redevance mensuelle fixe sans engagement minimal, aucune contrainte informatique et enfin une inscription en ligne simple et rapide. Son ambition est de prendre les entreprises et les associations par la main et de les accompagner dans leur utilisation quotidienne des nouveaux moyens de paiement : europrélèvement et eurovirement. En direct de Slimpay Comment payer en ligne directement avec son compte bancaire? La réussite d un projet de souscription digitale consiste à la rendre disponible quel que soit le canal de vente et à tout moment. La solution SlimPay permet déjà de signer électroniquement un mandat par internet, par téléphone avec un opérateur ou en vente terrain. Il est désormais possible de souscrire en mode déconnecté, en signant localement sur la tablette tactile du commercial, qui terminera la souscription de retour au bureau. En direct de Bottomline Technologies L éditeur de logiciels et fournisseur de solutions «cloud» pour les banques, les institutions financières et les grandes entreprises, Bottomline Technologies, annonce la sortie de ses produits GTData Securities Cost Control (SCC) et GTData Securities Cost Optimization (SCO). Ces deux produits consistent, pour l un, à contrôler les factures des informations financières en provenance des fournisseurs spécialisés et pour l autre, à optimiser les requêtes afin de réduire les coûts. Rendez-vous à Universwiftnet 12h00 à 12h30 Atelier en partenariat avec MyBank Prélèvement SEPA : les nouvelles opportunités du mandat électronique européen. worldline.com 8 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014

A lire A lire la mondialisation remise en cause? Par François Lenglet Paru en septembre 2013 chez Fayard, Collection «Documents», 15 euros. C est une provocation au royaume de la finance : en affirmant que la mondialisation vit ses derniers jours, le journaliste économique François Lenglet ne se fera pas que des amis Mais son analyse mérite réflexion. Il défend en effet que la mondialisation, née dans les années 1980 avec le système boursier mondial et la chute du mur de Berlin, a reposé sur une utopie : une planète unifiée par le libre échange, régie par le marché et la démocratie. Et trouve trois vices à la mondialisation : machine à inégalité, grande illusion et crise permanente. Mais aujourd hui, tant en France que dans le reste de l Europe ou même aux Etats Unis, le courant protectionniste remonte. Des entreprises, notamment américaines, relocalisent leurs industries dans leur pays. «L OMC tremble. Partout, le nationalisme déborde». Ce serait, selon François Lenglet, la fin d un cycle : désormais, plus personne n a honte de protéger son économie et de jouer sur sa monnaie. Faut il regretter la mondialisation? Pas pour l auteur, qui juge que, malgré son indéniable effet de rattrapage pour des pays pauvres, bien peu en ont profité. Comment sera le monde de demain? Un univers où les classes moyennes tiendront leur revanche et où le parasitisme des mafias volera en éclats. Comme dans ses chroniques radio ou télévisuelles, François Lenglet sait expliquer simplement des faits économiques complexes et parvient à nous rappeler de façon concise théories et faits économiques de ces trente dernières années. Le parcours d un littéraire au service de l économie. Né en 1961, François Lenglet est titulaire d une maîtrise de lettres modernes et d une maîtrise de philosophie. Il débute comme journaliste en agence de presse en 1983. En 1991, il entre au magazine économique L Expansion4 et y devient chef du service Économie en 1994, puis rédacteur en chef en 1997 et directeur adjoint en 1998. De 2000 à 2008, il a été directeur de la rédaction de Enjeux Les Échos, puis a rejoint le quotidien économique La Tribune, comme rédacteur en chef puis directeur de la rédaction. A partir de la rentrée 2011, il devient directeur de la rédaction de BFM Business, et éditorialiste économique sur la chaîne d information en continu BFM TV, ainsi que sur la radio RMC. En juin 2012, il quitte ces rédactions pour devenir rédacteur en chef du service France au sein de la rédaction de France 2. Depuis septembre dernier, il anime également une chronique économique quotidienne sur RTL. Il a déjà publié plusieurs ouvrages dont «La crise des années 30 est devant nous» (Perrin, 2007) ou «Qui va payer la crise?» (Fayard, 2012). Savoir conduire ses changements Transformer par les processus, le pilotage du changement étape par étape par Michel Raquin et Clément Artiguebieille 371 pages - 35. Editions Eyrolles. Pas facile de mettre en place de nouveaux processus : les plans de transformation des entreprises produisent bien souvent des résultats inférieurs aux espérances, car ils se heurtent à la «réalité du terrain»... S appuyant sur le fonctionnement réel des entreprises et de nombreux cas pratiques, l ouvrage Transformer par les processus, le pilotage du changement étape par étape livre une méthode concrète pour permettre aux managers de concilier leurs décisions stratégiques et les exigences opérationnelles, à chaque étape des projets. Il passe ainsi en revue l identification des processus de l entreprise, la construction du projet d organisation (à travers la méthode dite des «13 champs», qui constitue un cadre de réflexion dont l objectif est de «vérifier qu on n oublie rien» lors de la réorganisation d une ou de plusieurs entités opérationnelles), mais aussi la préparation et la conduite du changement et, enfin, la gestion des enjeux «politiques» de la réorganisation. L ouvrage est étayé de nombreux conseils issus de l expérience de ses auteurs : Michel Raquin, ancien responsable de l organisation du groupe LCL et aujourd hui président du «Club des pilotes de processus», et Clément Artiguebieille, manager chez WillBe group, spécialiste de la conduite du changement et du pilotage de projets d organisation. 007, seul contre tous Solo, une nouvelle aventure de James Bond par William Boyd. 21,50 parution au Seuil, le 6 mars 2014. Universwiftnet s est placé cette année sous le signe de James Bond, alors ne ratez pas la nouvelle aventure du héros, Solo, une nouvelle aventure de James Bond, qui vient de sortir au Seuil. D autant qu elle est signée du grand romancier britannique William Boyd. De Londres à Washington en passant par un pays imaginaire d Afrique de l Ouest, le grand James est fidèle à l esprit de son auteur original, Ian Fleming, mais peut être un peu moins sexiste, voire un peu plus moderne, même si l action se déroule en 1969. Pour le prochain film, il faudra en revanche attendre octobre 2016 Réduire son risque cyber La gestion du risque numérique dans l entreprise, dans la collection «Dialoguer» de l AMRAE. En vente sur le site de l association, au prix de 28 euros : http://amrae.fr/librairie. Cybercriminalité, cloud, Byod ou externalisation, les risques numériques encourus par les organisations sont aujourd hui de plus en importants. La gestion du risque numérique dans l entreprise, entend les passer en revue et donner les clefs d une meilleure gestion. Publié par l Amrae (l Association du Management des Risques et des Assurances en Entreprise) et, en théorie à destination des directeurs des risques, ce guide peut en réalité toucher un public beaucoup plus large : administrateurs, dirigeants, responsables juridiques ou financiers et bien sûr professionnels des systèmes d information sont aujourd hui tous concernés par la question du risque numérique. Fruit des travaux de la commission Systèmes d Information de l AMRAE et de l expérience d experts de CGI Business Consulting, l entité conseil de CGI, l ouvrage passe notamment en revue des questions comme : Comment identifier le risque numérique de son entreprise? Comment l évaluer? Quels sont les impacts pour l organisation et les coûts? Quelles sont les obligations en la matière, les références, les acteurs? Quelles solutions de traitement du risque numérique existent aujourd hui (contractuelles, assurantielles )? Quelles évolutions envisager? Cinq thèmes numériques majeurs sont aussi étudiés : la cybercriminalité, l externalisation, la mobilité numérique et le BYOD, le cloud computing et les réseaux sociaux... 10 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 11

RÉGLEMENTATION RÉGLEMENTATION A SAVOIR DOSSIER réglementation Que dit «emir»? EMIR (European Market Infrastructures Regulation) est une réglementation européenne entrée en vigueur le 16 août 2012, qui a pour objet la régulation des marchés de produits dérivés. Elle entre aujourd hui progressivement en vigueur et s applique à toutes les contreparties, financières ou non, qui traitent des dérivés au sein de l Union Européenne. Depuis 2013, les entités doivent confirmer les opérations de dérivés avec leurs contreparties externes et intragroupes, rapprocher leurs portefeuilles et avoir rédigé des procédures pour résoudre les différends. Depuis le 12 février 2014, il faut déclarer à des référentiels centraux les mises en place, les modifications et les échéances de toutes leurs opérations de dérivés. En 2015, les contreparties financières - et certaines non financières dont le portefeuille dépasse les seuils définis - devront passer en chambre de compensations pour certains dérivés ou alors mettre en place des accords de dépôts de garantie avec chacune de leurs contreparties. European Union, 2014 Interview du commissaire européen au Marché intérieur et aux services. Michel Barnier : les enjeux politiques d Emir «Emir constitue une opportunité pour restructurer des processus internes vers plus de transparence et d efficacité» Universwiftnet Magazine : Les coûts de mise en œuvre des obligations réglementaires, telles le Sepa ou EMIR, constituent une charge très lourde dans les budgets des directions financières. Comment convaincre les acteurs de l intérêt de ces régulations financières? Tout d abord, je ne nie pas que les coûts du passage au SEPA pour une très grande entreprise soient conséquents, mais les gains le sont aussi. Imaginez qu une multinationale réduise le nombre de comptes bancaires nécessaires à son activité quotidienne de 1000 à 100 grâce au Sepa : l économie engendrée est à la hauteur de l investissement qu elle entreprend. Sans oublier que Sepa lui offre la possibilité de rationaliser la gestion de sa trésorerie et notamment de centraliser plus de cash sur moins de comptes bancaires. Pour les acteurs plus petits, les coûts sont très faibles et les gains peuvent, à première vue, apparaître comme limités. Toutefois, Sepa fixe des standards de paiement et ouvre la porte à d autres opportunités comme, par exemple, la facturation électronique et les économies qui lui sont liées, la réduction du nombre de transactions erronées, ou encore une plus grande facilité à faire du commerce transfrontalier. De son côté, le règlement EMIR a pour objectif de rendre les marchés financiers des dérivés de gré à gré plus sûrs, plus efficaces et plus transparents. Les réformes internationales, qui imposent des nouvelles obligations, ont effectivement un coût pour les acteurs des marchés financiers, qui doivent s y conformer. Nous sommes néanmoins convaincus que les gains à long terme apportés par ces réformes en termes de stabilité financière dépassent largement les coûts à court terme. Outre les gains macroéconomiques à long terme, les nouvelles obligations imposées par EMIR peuvent également présenter des opportunités pour les acteurs de moindre taille. Par exemple, l obligation de déclaration des produits dérivés dans un référentiel central, à partir du 12 février 2014 présente, certes, un coût pour les acteurs qui doivent mettre en place des mécanismes pour déclarer leur portefeuille de dérivés et se connecter à des référentiels centraux. Mais il s agit également d une opportunité pour restructurer des processus internes vers plus de transparence et d efficacité. Il faut ici rappeler la faillite de Lehman Brothers qui a révélé l opacité, notamment au sein des banques, sur les portefeuilles de dérivés de gré à gré et sur leurs expositions aux différentes contreparties. Concernant les risques pour la compétitivité de la zone Euro, il est important de souligner que ces réformes ont été engagées dans le cadre du G20. Nous dévouons beaucoup d effort à la coordination internationale pour assurer que les engagements du G20 sont appliqués et respectés de façon équitable entre les différentes juridictions et ne créent pas distorsions. Le processus «d équivalence» prévu par EMIR est également un des outils à notre disposition. U.M. : Contrairement au Dodd Franck Act américain, la réglementation européenne «EMIR» exige que les entreprises rapportent aussi leurs contrats intra groupes. N est il pas possible de converger vers des obligations communes de part et d autre de l Atlantique? EMIR exige la déclaration de tous les produits dérivés, y compris les dérivés conclus lors de transactions intragroupe, dans l objectif d augmenter la transparence des marchés «Les gains à long terme apportés par Emir en termes de stabilité financière dépassent largement les coûts à court terme». 12 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 13

RÉGLEMENTATION Deutsche Bank RÉGLEMENTATION db.com/fx4cash des produits dérivés. Cela nécessite l enregistrement, dans les référentiels centraux, de toutes les transactions. Le Dodd Frank Act impose des exigences comparables en matière de déclaration des contrats dérivés de gré à gré dans des référentiels centraux et impose des exigences de transparence des marchés, les exemptions proposées pour les transactions intragroupes étant nettement limitées et transitoires. Notre objectif est en effet de converger vers des obligations communes de part et d autre de l Atlantique. Nous déployons pour cela beaucoup d efforts de coordination avec nos partenaires internationaux à toutes les étapes du processus de réformes. Il s agit d un exercice de longue haleine. UM : Un des objectifs d EMIR est, pour l ESMA, d avoir une vision globale des positions. Est ce possible alors que plusieurs référentiels centraux ont été validés en Europe? En Europe, les normes techniques de règlementation complétant EMIR requièrent que les contreparties à une transaction génèrent un identifiant unique de transaction pour chaque contrat dérivé, afin de permettre aux référentiels centraux d agréger et de comparer les données de plusieurs référentiels centraux. Grâce à cet identifiant unique des transactions, les référentiels centraux seront en mesure de réconcilier les données, et l ESMA (European Securities and Markets Authority), ainsi que les autorités nationales compétentes, auront une vision globale des positions en Europe. Au niveau mondial, l information sur les dérivés de gré à gré reste aujourd hui fragmentée, les données étant déclarées dans divers référentiels centraux établis dans de nombreuses juridictions. Afin d avoir une vue globale des risques existant sur les marchés de dérivés de gré à gré, le FSB (Financial Stability Board ou Conseil de stabilité financière) travaille actuellement sur les options possibles pour permettre une agrégation globale de ces données. Ces travaux internationaux sont en cours et le FSB a publié le 4 février 2014 un rapport sur ce sujet, qui fait actuellement l objet d une consultation publique. La Commission participe activement aux travaux de ce groupe. A SAVOIR Que dit le «Dodd Frank Act»? La Loi Dodd Frank (DF) Wall Street and Consumer Protection Act, promulguée le 21 juillet 2010, constitue le changement le plus radical apporté à la réglementation financière américaine depuis 1929. Son impact s étend à tous les organismes fédéraux de contrôle des institutions financières et à de nombreux organismes de l industrie financière, et elle aborde des thèmes variés tels que la protection du consommateur, les risques systémiques, la mise en place de plans de sauvetage, la rémunération des dirigeants, la protection des investisseurs, le renforcement des organismes de surveillance. Les entreprises sont particulièrement affectées par l obligation de compenser les dérivés de gré à gré. Les méthodes de paiement pour les entreprises aux Etats Unis ne sont pas spécialement affectées par cette loi, hormis la levée de l interdiction sur le paiement d intérêts sur les comptes courants détenus sur le sol américain. When it comes to choice and connectivity in cross-currency payments and receivables, one name stands out. FX4Cash delivers the best of all worlds when it comes to managing cross-currency payments and receivables. 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The services described in this advertisement are provided by Deutsche Bank AG or by its subsidiaries and/or affiliates in accordance with appropriate local legislation and regulation. Deutsche Bank AG is authorised under German Banking Law (competent authority: BaFin - Federal Financial Supervising Authority) and regulated by the Financial Services Authority for the conduct of UK business. Investments are subject to investment risk, including market fluctuations, regulatory change, counterparty risk, possible delays in repayment and loss of income and principal invested. The value of investment can fall as well as rise and you might not get back the amount originally invested at any point in time. Copyright Deutsche Bank 2014. 14 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014

RÉGLEMENTATION RÉGLEMENTATION swift S engage Pour LA MISE EN CONFORMITÉ UM : Est ce un domaine stratégique pour SWIFT? Nous avons récemment créé un département «Financial Crime Compliance» dédié à la mise en conformité et annoncé un plan de route en la matière. Cela représente un engagement important de SWIFT envers la communauté. En effet, le rôle de SWIFT est de fournir à l industrie les meilleures solutions, afin que les institutions puissent être en conformité avec la réglementation. Pour les institutions, le coût de cette mise en conformité est considérable et les amendes qui font les gros titres des journaux ne sont qu une partie des dépenses engendrées. Pour chaque euro d amende, il faut penser que cette somme pourrait être utilisée pour améliorer les process, afin d être en conformité avec les réglementations. Nous sommes un interlocuteur idéalement positionné pour fournir à nos utilisateurs des solutions centralisées et pour les aider à respecter ces contraintes réglementaires. Nous avons donc l intention d aider au mieux la communauté financière à adresser le défi que représente la conformité. Notre offre «Compliance» inclut aujourd hui les solutions «Sanctions Screening» et «Sanctions Testing», le Registre KYC et le service «Compliance Analytics». Thierry Chilosi, Head of Banking Initiatives sur la zone EMEA de SWIFT, nous explique les projets de la coopérative SWIFT visant à fournir des solutions centralisées et économiques et à aider ses clients dans leur démarche de lutte contre le blanchiment d argent et la fraude financière. Universwiftnet Magazine : Quelles sont les actions menées par SWIFT en matière de conformité? La conformité avec les réglementations financières constitue un défi crucial pour l ensemble de l industrie des services financiers : ce n est pas une option, c est un devoir obligatoire pour toutes les entreprises. Ces dernières années, les exigences du régulateur ont été renforcées et les pénalités financières, comme les coûts, associés à la mise en conformité, ont fortement augmenté. Construire, faire fonctionner et entretenir les services de mise en conformité engendre des coûts conséquents pour les utilisateurs, et il n y a pas d intérêt à mener seul ces actions. Nous innovons donc, en utilisant notre expertise, pour fournir des solutions centralisées et économiques afin d aider nos clients dans leur démarche de lutte contre le blanchiment d argent et la fraude financière. En tant que coopérative, nous avons élargi notre champ d activités pour inclure la conformité avec la réglementation, à la demande de nos utilisateurs qui souhaitent bénéficier de solutions collaboratives standardisées dans ce domaine. «La compliance est un engagement important de SWIFT envers la communauté» UM : En quoi consistent ces offres? «Sanctions Screening» est une solution rapide et économique à mettre en œuvre pour le filtrer en temps réel des messages SWIFT. L outil vérifie les messages par rapport à des listes de sanctions publiques comme celles de l OFAC, des Nations Unies et du HMT qui sont gérées d une manière centralisée et qui constituent une base réglementaire pour arrêter une transaction. Depuis le lancement de cette offre, en avril 2012, 148 utilisateurs dans 68 pays ont choisi d utiliser ce service, idéal pour les institutions qui préfèrent une solution hébergée pour gérer leur mise en conformité avec les sanctions. En complément, SWIFT a développé «Sanctions Testing», une offre unique permettant aux banques d évaluer l efficacité de leurs systèmes et de réduire les faux positifs. Il s agit d une application hébergée dans le cloud qui surveille constamment les listes de sanctions émises par les régulateurs et permet aux utilisateurs de tester leurs systèmes, de générer des rapports d audit, puis de perfectionner leurs filtres pour davantage d efficacité. Depuis son lancement, en septembre 2012, 10 des plus grandes institutions financières mondiales ont choisi d utiliser cette solution. UM : Quels sont les autres services «Compliance» proposés par SWIFT? En janvier, SWIFT a annoncé la création d un registre global, «Know Your Customer» (KYC), un service centralisé qui gère la collecte et la transmission des standards exigés par les banques dans le cadre de leurs processus de contrôle. Basé sur une approche collaborative à l échelle du secteur, ce service permet d aider les banques à répondre aux exigences de mise en conformité et à réduire les coûts élevés de mise en œuvre de la réglementation en matière de KYC. Il verra progressivement le jour en 2014. Nous proposons aussi un service «Compliance Analytics», afin d aider les banques à identifier les risques de fraude en analysant leurs activités SWIFT et en les comparant avec l activité globale sur SWIFT. 16 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 17

Paiements Internationaux Paiements Internationaux DOSSIER PAIEMENTS internationaux Commerce international : une croissance ANNUELLE ATTENDUE de 4% d ici 2030 mondial. Notre indice «HSBC TCI», qui mesure les anticipations à six mois des exportateurs, gagne 1 point et passe à 112. Sur les six prochains mois, la Chine reste la région la plus prometteuse en matière de commerce international mais sa part s érode actuellement par rapport à d autres régions : seulement 18% des entreprises choisissent en ce moment de commercer avec la Chine alors qu elles étaient 21% il y a six mois. Quelles sont les perspectives pour la France? A court terme, elles ne sont pas très bonnes : pour la quatrième fois consécutive, notre indice «HSBC TCI» reste en deçà de 100, pour s établir à 94. Contrairement à d autres pays européens, les entreprises françaises n anticipent pas de nette amélioration des perspectives économiques mondiales. Plus de la moitié des entreprises françaises interrogées ne voient toujours pas d embellie du contexte international. Sur le plan sectoriel, la croissance la plus vigoureuse à court terme devrait venir des secteurs des équipements de transport et des biens industriels. Les biens d infrastructures continueront à représenter la moitié des échanges à court terme. Sur le long terme? On peut estimer qu en 2030, les biens liés aux infrastructures devraient représenter près de 60% des exportations totales de la France, contre 47 % aujourd hui. Cette dynamique reflète la hausse de la demande en investissements de biens d équipement de la part des économies émergente : les exportations de ces biens vers la Chine, le Vietnam, l Inde et la Malaisie devraient doubler sur la période. La part des importations de biens d infrastructure devrait, elle, progresser de 5 points, à 47 %, essentiellement parce que les marchés émergents seront de plus en plus compétitifs dans la production de machines outils. 1 Réalisée par Oxford Economics en partenariat avec HSBC Global Research, l étude «HSBC Global Connections» compile les données de 25 pays (Hong Kong, Chine, Australie, Indonésie, Malaisie, Inde, Singapour, Vietnam, Bangladesh, Canada, USA, Brésil, Mexique, Argentine, Royaume Uni, France, Turquie, Allemagne, Pologne, Irlande, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Corée, Japon et Egypte), représentant la plus grande part du commerce mondial. Dans un rapport semestriel intitulé «HSBC Global Connections 1», le Groupe HSBC analyse les perspectives d évolution du commerce international, donnant à la fois des perspectives à court terme (6 mois, à travers le HSBC Trade Confidence Index, «HSBC TCI») mais également des perspectives moyen et long termes, à l échéance de 2030 (à travers «HSBC Trade Forecast»). La dernière édition du rapport se penche plus particulièrement sur les perspectives du commerce international liées à l augmentation des dépenses d infrastructure : des dépenses qui devraient tripler à l horizon 2030. Quelles sont les principales tendances du commerce mondial? Entre 2013 et 2030, nous anticipons une croissance annuelle du commerce mondial en deçà de 4%. De 2020 à 2030, l Asie devrait connaître la plus forte croissance du commerce de marchandises, notamment en Inde, en Chine et au Vietnam où cette hausse sera en moyenne de 10% par an. Les économies européennes les plus développées (Royaume Uni, France et Allemagne) devraient également accroître leurs exportations de biens entre 4% et 5% en moyenne par an. Quel est le principal secteur concerné par les échanges internationaux? Le commerce lié aux infrastructures représente actuellement 45% des biens échangés et devrait progresser de 9% en moyenne par an entre 2013 et 2030, pour représenter 54% des biens échangés en 2030. On peut y distinguer deux sous secteurs : tout d abord celui des biens d infrastructure (matériaux nécessaires aux projets d infrastructure) qui représente aujourd hui 21,3% du commerce international et devrait atteindre 32,9% en 2030. Le second sous secteur, celui des investissements en biens d équipement (machines utilisées par les entreprises pour augmenter leur production) devrait passer de 17,8% du commerce mondial en 2013 à 21,4% en 2030, notamment grâce à l augmentation de la consommation et des investissements technologique en Chine. Ce sont les USA qui sont actuellement les premiers importateurs sur les deux sous secteurs, mais ils seront détrônés à l horizon 2030 par l Inde et par la Chine. Compte tenu de sa taille, la Chine restera le plus important exportateur de biens d infrastructure mais l Inde deviendra le 3ème exportateur de biens d infrastructure en 2030, devant les USA (l Inde ne se classe qu au 11ème rang aujourd hui). Quelle évolution peut on attendre à court terme? Les entreprises internationales affichent partout dans le monde une confiance accrue dans les perspectives du commerce 18 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 19

Paiements Internationaux Paiements Internationaux «Nous souhaitions pouvoir utiliser le même format de fichier dans le monde entier, quelles que soient les banques destinataires». John Colleemallay, Directeur de la Trésorerie groupe et des Financements chez Dassault Systèmes. Une plateforme de paiements mondiale et sécurisée pour DaSSault Systèmes Le service Trésorerie Groupe de Dassault Systèmes finalise actuellement la mise en place d une plate forme de paiements internationaux permettant l envoi de fichiers multidevises. Une solution qui va permettre à ce géant des logiciels de réduire le nombre de ses comptes bancaires, mais aussi de limiter ses frais de change et surtout, de garantir la poursuite de ses paiements en cas de sinistre ou d indisponibilité des systèmes de paiements dans l une de ses zones d activité. Très centralisé, le groupe Dassault Systèmes a déjà mis en place il y a plusieurs années un progiciel intégré de gestion unique, pour suivre l ensemble de ses activités. Au niveau mondial, ce sont trois centres de services partagés établis à Vélizy, Tokyo et Boston qui sont en charge, respectivement, de l Europe, l Asie et l Amérique. Mais le géant des logiciels, qui réalise un Courtesy of ISD Valenciennes > Photo 3D réalisée avec CATIA V6 et le laboratoire ISD de Valenciennes chiffre d affaires de 2 milliards d euros, souhaitait harmoniser ses paiements internationaux. Une réflexion devenue possible quand le format xml a été mis en place par le groupe, dans le cadre du projet européen du Sepa, en 2010. «Nous souhaitions mettre en place un système unique et sécurisé pour l ensemble de nos paiement en devises. L objectif était de pouvoir utiliser le même format de fichier dans le monde entier, pour les envois de flux, quelles que soient les banques destinataires», explique John Colleemallay, Directeur de la Trésorerie groupe et des Financements chez Dassault Systèmes. Derrière ce projet, deux objectifs clairs. «Le premier était de simplifier et faciliter nos paiements en devises : notre service comptable doit générer environ 125 campagnes de paiements par mois car nous sommes contraints d utiliser de nombreuses devises différentes» indique John Colleemallay. L idée? Réduire considérablement le nombre de fichiers, grâce à la mise en place de fichiers multidevises. L entreprise souhaite fermer des comptes en devises avec peu d activité. Sans, toutefois, devoir payer à prix fort des virements en devises à partir de ses comptes en euros ou dollars. Le second objectif poursuivi par Dassault Systèmes s inscrit dans la mise en place d un plan de continuité d activité. «Nous travaillons actuellement sur un «Disaster Recovery Plan» dont l objectif est, au niveau mondial, de nous permettre de continuer notre activité même en cas de sinistre important sur une zone : cela implique qu une autre zone puisse, très rapidement, prendre la main et assurer notamment le paiement de nos fournisseurs», explique John Colleemallay. Il fallait donc assurer une vraie solution de «back up» pour sécuriser l environnement de cash management de l éditeur. La réponse est apportée par une solution du groupe Deutsche Bank : «FX4Cash» qui permet d envoyer un seul fichier de paiements, quelle que soit la devise concernée, à partir d un compte en euros (dollars, ou yens ). «Les paiements sont ensuite triés entre les différentes devises, et réalisés dans la devise cible sur le compte du bénéficiaire final. Les spreads de change appliqués ont été négociés à l avance par Dassault Systèmes : à un coût très attractif par rapport aux circuits traditionnels» explique Cédric Derras, directeur du département Cash Management Corporates chez Deutsche Bank en France. Grâce à ce nouveau système, le groupe peut envisager de réaliser un seul fichier de virements par société, quelles que soient les devises concernées. Et donc fermer de nombreux comptes bancaires. «Outre l euro, le dollar, le yen ou la livre sterling, nous allons garder «Les investissements vers le format xml, rendus nécessaires en Europe par le passage au Sepa, peuvent aujourd hui être utilisés pour réaliser des paiements dans d autres devises». Cédric Derras, directeur du département Cash Management Corporates chez Deutsche Bank en France. quelques comptes en devises, notamment dans celles qui reçoivent également des encaissements. Mais certains comptes n ont clairement plus lieu d être», précise Anthony Lefeuvre, en charge du reporting, du contrôle des opérations de trésorerie, des systèmes et projets au sein du département Trésorerie du groupe. Concrètement, le groupe envisage la fermeture d environ un tiers de ses comptes bancaires. «Ce sont autant de frais bancaires en moins et de temps gagné dans le suivi. Mais c est aussi pour nous la garantie d une plus grande sécurité», souligne John Colleemallay. Principal point délicat dans la mise en place du projet, les tests des fichiers en format xml. «Il a fallu vérifier les champs et les formats, s assurer que Deutsche Bank puisse les recevoir et les lire, de même que les autres banques du groupe, en Europe, en Asie ou en Amérique», souligne Anthony Lefeuvre. Une phase aujourd hui quasiment achevée, même si certaines banques tierces doivent encore s ajuster. La seconde difficulté a été d ordre politique. «Il a fallu expliquer à nos banques pourquoi nous avions choisi ce nouveau système qui va entraîner des fermetures de comptes et risque de faire perdre à certaines banques une partie de nos flux d activité», reconnait John Colleemallay. Si la pilule peut être amère aux goûts de certains, pour Dassault Systèmes, les objectifs sont plus que remplis. «Le projet est profitable pour le groupe», concède John Colleemallay. «Aujourd hui, la phase de déploiement est quasiment achevée sur l Europe, mais nous allons nous rôder en Europe avant de déployer la plateforme dans les autres zones», précise Anthony Lefeuvre. Outre le gain d efficacité et les économies induites par les fermetures de comptes, le groupe sait qu il a aussi beaucoup à gagner sur ses conditions de change. «L application de taux spot et la suppression des banques intermédiaires ou correspondantes, permet aux entreprises de réduire leurs coûts, en moyenne de 25 à 75%», indique Cédric Derras. Et en termes de sécurité? Dassault Systèmes entend bien tester dans le courant de l année, en live, son nouveau plan de continuité d activité en vérifiant la capacité de Boston ou Paris à remplacer Tokyo au pied levé dans l envoi de ses fichiers de paiements. Mais peut être est ce Tokyo qui devra un jour remplacer Paris C. D. 20 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 21

Paiements Internationaux Paiements Internationaux usa & canada Les moyens électroniques se développent Ce qu il faut savoir sur les paiements aux Etats Unis et au Canada Malgré la baisse relative et absolue du volume de chèques au cours des deux dernières décennies, les chèques restent le premier moyen de paiement en volume (hors salaires) pour les transactions entre entreprises et vers les particuliers. Cela s explique par l efficacité du système de compensation des chèques et la transmission détaillée des informations relatives aux paiements via les services de Lockbox, réduisant à la fois les délais d encaissement des chèques et permettant la numérisation des informations de règlements présentes sur les avis papier accompagnant les chèques. Toutefois, les moyens de paiements électroniques B2B, les virements domestiques («Automated Clearing House» / ACH) et les règlements par Cartes Achats et Cartes Virtuelles, sont en croissance. L adoption de ces paiements électroniques et la dématérialisation des données via Electronic Data Interchange (EDI) exigent une refonte des chaînes de traitement, mais permettent la récupération de détails de paiement similaire aux chèques pour un meilleur rapprochement comptable. Les cartes d achats sont également de plus en plus fréquemment utilisées du fait de leurs avantages pour l acheteur et pour le vendeur. Les paiements électroniques B2C, y compris les versements des salaires via ACH et cartes prépayées, sont eux aussi utilisés de manière croissante. Pour les particuliers possédant un compte bancaire et disposés à partager leurs coordonnées bancaires, le paiement ACH reste la solution la plus efficace. Néanmoins, les cartes prépayées ont connu une importante croissance ces dix dernières années, notamment pour les paiements de salaires, les avantages promotionnels et les offres de rabais aux consommateurs. Trois conseils pour gérer ses paiements aux Etats Unis et au Canada 1. Optimiser les chaînes de traitement. Réaliser un examen complet de toutes les dépenses (en considérant les coûts liés aux différentes chaînes de traitement, les frais bancaires et administratifs et les remboursements de cartes) permet de justifier le passage aux moyens de paiements les mieux adaptés. 2. Créer les conditions du changement, afin de faciliter l acceptation des paiements électroniques, au travers de l ouverture d un dialogue avec les fournisseurs qui peut être combiné avec la mise en place d un programme de Supply Chain Finance, permettant à la fois d étendre les termes de paiement et d offrir l escompte dynamique pour les fournisseurs. «Les chèques restent le premier moyen de paiement» Fotolia 3. Mutualiser les chaînes de traitement : comme en Europe, la centralisation et la rationalisation des chaînes de paiements à travers les Etats Unis et le Canada accélèrent l adoption des centres de services partagés (SSC) et la révision des échanges bancaires dans la perspective d un rapprochement comptable automatisé, de la consolidation des données et de l exécution des paiements, de la réception et de l exploitation des divers reporting et de l accès aux services en ligne. Réalisé par les équipes de Citibank RUSSIE Des procédures encore importantes Quel est l intérêt du marché russe pour les entreprises françaises? La Russie offre de formidables opportunités de développement pour les entreprises françaises et internationales. Elle est devenue un relai de croissance majeur pour des groupes européens contrariés par un marché domestique atone : nombreux sont les grands groupes français où le poids de la Russie dépasse ou talonne de très près le poids de la France dans leur chiffre d affaires global. La Russie demeure aujourd hui une des 10 économies les plus importantes au niveau international avec des ressources naturelles inégalées, une population de plus de 140 millions d habitants, des compétences scientifiques et techniques parmi les plus avancées du monde et une croissance économique forte. La Russie est membre du G8 et a fait son entrée à l OMC en août 2012. Naturellement exportatrice de matières premières, ses principales importations sont les machines outils, les véhicules automobiles, les produits semi finis, les produits de consommation courante, viandes, fruits, produits d information et de communication. La Chine est le principal partenaire commercial de la Russie et au sein de l UE, l Allemagne arrive en tête. La France est le 3ème fournisseur européen et domine les marchés du vin et des boissons alcoolisées, des produits pharmaceutiques, des cosmétiques et possède une présence majeure dans les secteurs de l automobile, de l aéronautique et du spatial. Les investissements français en Russie se concentrent dans les activités financières, l industrie manufacturière (en particulier l automobile), l agroalimentaire et la grande distribution. Plus de 6.000 entreprises françaises exportent en Russie, plus de 60% d entre elles sont des PME. Près de 400 filiales de sociétés françaises ou entreprises de droit Russe sont implantées en Russie. Quelles sont les problématiques de paiement rencontrées en Russie? Malgré des opportunités incontestables de croissance, s implanter en Russie ou développer une activité depuis la France ne s improvise pas et doit être consciencieusement préparé en raison de différentes contraintes. S agissant des paiements domestiques, la banque centrale de Russie (CBR) est le principal clearer avec des filiales basées en régions et couvrant 9 fuseaux horaires sur l ensemble du territoire. Les paiements en RUB sont organisés par session à la banque centrale, qui en compte 5 par jour. La 4ème et 5ème étant après la journée opérationnelle, ie après 18h. La participation directe des banques étrangères dans le système de clearing domestique n est pas autorisée et elles doivent donc passer par une banque locale (ou la filiale locale d une banque française, à l image de Rosbank détenue à plus de 90% par Société Générale). Les formats SWIFT ne sont pas acceptés, et tous les règlements doivent être rédigés en caractères cyrilliques. Un second système de paiement proposé par la banque centrale émerge, BESP (Banking Electronic Speedy Payment System). Ce dernier est plus moderne, les paiements se faisant en temps réel et non par session. Ce système devrait devenir le principal mode de règlement domestique dans les prochaines années sans toutefois remplacer l actuel. Les règlements en devises entre résidents et non résidents sont autorisés et la transaction devra être justifiée par un passeport, c est à dire un contrat ouvert par la société résidente russe auprès de sa banque commerciale. Ce contrat reprendra les données essentielles de la transaction, à savoir l objet (commercial, prêt, emprunt, services) et sera déclaré à la banque centrale pour le contrôle des changes. Au delà de cette particularité, les formats SWIFT pour les paiements en devises sont la règle. Trois conseils pour les surmonter Ces contraintes, qui peuvent paraître lourdes du point de vue d un trésorier européen, sont tout à fait normales et font partie du quotidien d une trésorerie d une société résidente russe. Il est donc impératif de recruter un personnel russe qualifié et de s entourer d une équipe familière avec les pratiques et procédures locales. Des systèmes de contrôle au niveau du siège seront tout à fait possibles et faciles à mettre en place (MT940). Il sera important d utiliser les bons outils télématiques et notamment un système de paiement électronique par internet entièrement sécurisé. L interface avec les systèmes ERP des grands groupes sera dans la plupart des cas possible pour sécuriser davantage les paiements. Les échanges de fichiers par SWIFT via les MT101 pour les paiements en roubles sont possibles mais sont encore très peu utilisés en raison de la conversion obligatoire du fichier en caractère cyrillique. Enfin, il sera conseillé de choisir son partenaire bancaire en Russie parmi ses banques du groupe, qui bénéficie sur place d une couverture géographique la plus vaste possible et assurant l ensemble des services d une banque universelle (comme l est par exemple Rosbank, la filiale russe du groupe Société Générale). Réalisé par les équipes de Société Générale 22 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 23

Paiements Internationaux Paiements Internationaux INDE CHINE Le développement de systèmes de compensation efficaces Un nouvel acteur majeur du commerce international Quelles sont les problématiques de paiement rencontrées en Inde? La gestion de trésorerie est confrontée en Inde à de multiples difficultés : le territoire est très vaste, il y a de nombreux systèmes et zones de compensation, mais aussi des restrictions en matière d investissements en capital, ainsi que des réglementations sur les mouvements de devises et la gestion des liquidités. D un système traditionnel de compensation principalement basé sur les effets papier, impliquant des risques de sécurité, des coûts et des délais de traitement importants, la gestion de trésorerie en Inde a connu un renversement de paradigme lors des dix dernières années. Des efforts continus et délibérés ont été effectués pour mettre en place des systèmes de compensation électroniques plus efficaces, comme RTGS, NEFT, ACH, CTS, IMPS, Speed Clearing pour n en citer que quelques uns, soutenus par différents canaux et la technologie. Trois conseils pour les surmonter S appuyer sur une banque comme Standard Chartered Bank qui associe une connaissance approfondie du marché local et du cadre réglementaire à des systèmes globaux pour gérer ses liquidités, ses paiements et ses recouvrements internes et transfrontaliers. Compte tenu de la taille du pays, le nombre d implantations des partenaires bancaires est aussi important pour couvrir le pays dans son intégralité. L approche consultative de Standard Chartered Bank permet de proposer des solutions de pointe, une convergence améliorée des services de trésorerie et de commerce, et une intégration avancée des flux de traitement tant au niveau banque que client, appuyées par des systèmes dorsaux sécurisés et robustes au niveau international. Enfin, il est important de s appuyer sur une équipe de recherche dans le domaine du marché des changes pour prendre des décisions bien avisées et étayées en ce domaine. Réalisé par les équipes de Standard Chartered Bank Quel intérêt pour les entreprises françaises d aller en Chine? La Chine est incontestablement très attractive pour les entreprises françaises. Après avoir attiré les marques de prêt à porter et les industriels pour ses capacités de production à bas prix, le pays attire aujourd hui aussi pour son immense marché intérieur. Spécialistes du luxe, publicitaires ou assureurs français se retrouvent tous en Chine pour profiter de plus de 1,3 milliard de consommateurs et de plus d un million de millionnaires en dollars. Jusqu à récemment, investir ou commercer avec la Chine était très complexe, principalement à cause des démarches avec l administration Chinoise. Heureusement, depuis quelques années, la Chine a entrepris un mouvement d ouverture vers les entreprises étrangères, notamment à travers la simplification de leurs démarches administratives. La «Free Trade zone» de Shanghai, l internationalisation du Renminbi et la création d un système de compensation des paiements efficace (CNAPS) sont des exemples concrets de cette politique de positionnement de la Chine comme acteur majeur de scène du commerce international. Quelles sont les problématiques de paiement rencontrées en Chine? Les banques asiatiques et plus particulièrement les banques Chinoises sont généralement assez en avance sur l acceptation du format de paiement XML ISO 20 022 en V3 (pain.001.001.03). Il est donc possible d effectuer des paiements à partir de logiciels de trésorerie standards. Néanmoins la gestion des noms des bénéficiaires se révèle très complexe à l usage car les systèmes de paiements internationaux n acceptent que les caractères latins alors que l orthographe exacte du bénéficiaire est en caractères chinois. La monnaie chinoise est aujourd hui traitée dans un cadre réglementé en Chine continentale («CNY») mais également sur des places offshore comme Hong Kong ou Londres où elle se négocie librement («CNH») et où les entreprises françaises ont maintenant accès à tous les instruments leur permettant de gérer efficacement les risques de change et de taux en monnaie chinoise, que ce soit dans le cadre de leurs activités commerciales mais également sur des opérations de bilan ( injection en capital, remontée de dividendes ; prêt inter compagnie...). Ces marchés offshore qui permettent une livraison physique de la monnaie chinoise coéxistent donc encore avec un marché onshore ainsi qu avec des marchés d instrument Non Deliverable (NDF et NDO). Fotolia Trois conseils pour surmonter les problématiques de paiement : Gestion du nom du bénéficiaire : Comme vous ne pouvez pas utiliser de caractères chinois dans vos fichiers XML, il faut demander directement au bénéficiaire d un paiement son nom exact en caractères latins, nom reconnu par les systèmes de paiement chinois. Ne pas oublier le code «CNAPS» dans vos paiements domestiques en Chine. Il s agit d un code d identification sur le système de paiement CNAPS délivré par la Bank of China. Ce code est composé de 12 caractères et doit être indiqué dans la balise «Clearing system member Id». Préférer le Renminbi (RMB) pour négocier avec vos fournisseurs. En payant vos fournisseurs en Renminbi (RMB), vous réduisez le coût de conversion de vos paiements pour vos fournisseurs. Pour simplifier vos démarches, vous pouvez ouvrir un compte en Renminbi en France. Réalisé par les équipes d HSBC 24 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 25

Paiements Internationaux Paiements Internationaux CORÉE DU SUD MALAISIE Des réseaux de compensation très efficaces Quel est l intérêt d aller en Corée du Sud? Patrie d un des plus grands secteurs de l automobile et de technologie du monde, la Corée du Sud affiche une population de 51 millions habitants et un PIB de 1.400 milliards de dollars. Le pays est aujourd hui le quatrième partenaire commercial de la France en Asie (après la Chine, le Japon et Singapour) et, à l inverse, la France est le deuxième fournisseur européen de la Corée, occupant le septième rang parmi les investisseurs étrangers en Corée. Près de 250 entreprises françaises sont présentes en Corée, bénéficiant d un accord de libre échange signé en 2011 avec l Union Européenne. Quelles sont les difficultés de paiement qui peuvent y être rencontrées? La Corée du Sud est l un des pays les plus avancés en termes de technologies dans le domaine de la finance et de la banque. Divers réseaux de compensation et des nouvelles technologies sont utilisés pour augmenter l efficacité des opérations quotidiennes des entreprises : les paiements en temps réel sont par exemple fournis par la plupart des banques. Mais le pays a une devise réglementée : les South Korean Won (ou KRW) sont librement négociables (spot et forward), mais leur règlement physique ne peut s effectuer que dans le marché onshore. Pour chaque transfert international, la preuve documentaire des transactions commerciales sous jacentes doit être soumise à la banque centrale (BOK). Par ailleurs, les acheteurs exercent souvent un pouvoir d influence important, en désignant la banque de paiement. La plupart des entreprises coréennes ouvre alors des comptes bancaires à la banque désignée par l acheteur, ce qui conduit à une multitude de comptes pour les encaissements. Enfin, les rapatriements de liquidités ou les transferts de cash peuvent être difficiles. En effet, si le cash pooling entre plusieurs entités est possible, les prêts inter compagnies créés par le cash pool sont soumis à une forte réglementation par le National Tax Service : nécessité de documentation, taux d intérêts prédéfinis, pénalités pour entités qui prêtent et empruntent en parallèle. Trois conseils pour réussir : 1. Faites appel à vos banques internationales et leurs experts FX pour vous accompagner sur les questions de rapatriements de cash, par exemple sous forme de dividende ou de prêt inter compagnies. 2. Bénéficiez de solutions innovantes : un service comme Deutsche Bank s «Nostro collect» basé sur des comptes virtuels permet d encaisser auprès des banques partenaires, sans nécessité d ouvrir un compte courant auprès de ces banques. Les encaissements passent directement sur votre compte principal auprès de Deutsche Bank, en offrant rapidité et facilité de réconciliation grâce à l identification du payeur fourni, réduction des soldes dormants et des comptes courants. Fotolia Le gouvernement favorise les paiements électroniques Quel est l intérêt pour les entreprises françaises d aller en Malaisie? La Malaisie est le second partenaire commercial de la France au sein de l ASEAN. Son PIB a atteint 307 milliards de dollars en 2012, pour une population de près de 30 millions d habitants. Près de 260 entreprises françaises sont aujourd hui installées dans ce pays qui présente une structure de coûts compétitive et des ressources en main d œuvre qualifiée, attirant ainsi des centres d approvisionnement régionaux, les centres de services partagés ainsi que des centres de gestion de trésorerie. Le pays affiche un climat politique stable et le gouvernement a mis en œuvre des mesures pour ouvrir davantage l économie. La perspective de la conclusion prochaine d un accord de libre échange avec l Union européenne devraient améliorer davantage l accès des entreprises françaises au marché malaisien et diversifier les échanges. Parmi les initiatives clés lancées par le gouvernement, la Politique nationale pour l automobile (NAP) 2014, qui permettra à la Malaisie de se positionner comme une unique base de production et centre de commercialisation de véhicules économes en énergie (EEV) : cette politique est conçue pour inciter les multinationales du secteur à mettre en place leurs activités en Malaisie et en offrant simultanément de meilleures possibilités pour les fournisseurs locaux à travailler avec des marques mondiales. Par ailleurs, pour inciter à la création des centres de gestion de trésorerie, divers avantages fiscaux ainsi que des flexibilités dans l application de la réglementation de change ont été définis. Quelles sont les difficultés rencontrées en termes de paiements? Les flux entre résidents et non résidents sont soumis à une réglementation de change, comme expliqué dans les tableaux ci-dessous. Par ailleurs, le paysage bancaire du pays est en train de changer. Les espèces ou chèques étant encore largement utilisés, beaucoup d entreprises travaillent avec plusieurs comptes auprès des banques locales pour accélérer leurs encaissements. Pour rendre le système bancaire plus efficace, la banque centrale a donc lancé une initiative visant à promouvoir les paiements électroniques, et augmenté les frais pour les virements papier. Trois conseils pour réussir : 1. Bénéficiez de l initiative «électronique», en migrant vers des instructions électroniques, via des plateformes globales Swift ou électronique bancaire. Pour faciliter la concentration des soldes auprès des banques locales pour les encaissements de chèques restants, bénéficiez de solutions multi bancaires (comme «MyClear Direct Debit»). 2. Automatisez les paiements multidevises grâce aux plateformes innovantes (comme FX4cash) qui combinent le processus de change avec le paiement. 3. Privilégiez une structure de cash pool entre résidents : au cas où un non résident doit être intégré, vérifiez les possibilités de reporting, afin de contrôler la limite de change pour le groupe. 3. Malgré les restrictions réglementaires, un «cash pool» peut toujours être bénéfique : mettez en place un système paramétrable qui intègre les contraintes réglementaires et fournit le reporting requis par la banque centrale, pour un pool local ou même cross border sous une structure de «Consolidated Management of Funds». Flux résident vers non résident FCY, sans change Aucune limite MYR, avec change MYR 50 million par groupe par an pour des entités avec emprunt local Sinon, aucune limite Flux non résident vers résident Réalisé par les équipes de Deutsche Bank Non résident, partie du groupe Aucune limite Hors groupe MYR 100 million par groupe et par an Réalisé par les équipes de Deutsche Bank 26 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 27

Paiements Internationaux Paiements Internationaux Une Asie des paiements loin d être homogène Wim Grosemans, responsable des produits de paiements internationaux au sein de Cash Management chez BNP Paribas Véritable patchwork en matière de paiements internationaux, l Asie contraint les entreprises à s adapter. Certains pays sont très réglementés et contrôlés tandis que d autres fonctionnent sur le modèle des économies occidentales. Pas facile pour un trésorier français de se lancer à l assaut de l Asie. Si les responsables opérationnels ou directions des ventes envisagent un développement homogène sur le continent oriental, les trésoriers doivent eux faire face à un vrai patchwork : il y a presque autant de devises que de langues et, surtout, autant de zones de paiements que de pays. Concrètement, nous distinguons trois challenges. Tout d abord, la problématique de devise nonconvertible qui s applique, par exemple, au Vietnam ou à la Corée du Sud. «On peut envoyer des fonds au Vietnam sans souci, quelle que soit la devise et les convertir localement, sous conditions strictes en monnaie locale», explique Wim Grosemans, responsable des produits de paiements internationaux au sein de Cash Management chez BNP Paribas. Dans la pratique, la plupart des entreprises confient leurs virements vers ces pays «fermés» à une banque bien établie. Si l expérience cliente est relativement simple, le traitement de ces virements est plus complexe. Tout en respectant les besoins de documentation et reporting vers le pays, la banque effectue un paiement depuis la France en devise forte, comme l euro ou l US dollar, vers une banque locale qui garantit le paiement et le montant en devise locale. Ensuite? Deux difficultés majeures communes à toute la zone. Le décalage horaire. C est une évidence, mais ce n en est pas moins un vrai problème En effet, lorsque les trésoriers français arrivent à leur poste à 9 heures du matin, il est près de 17 heures dans l Asie de l Est. Et donc trop tard pour effectuer un paiement «jour J», compte tenu du temps en général nécessaire pour suivre la chaîne de validation des paiements. Sauf organisation spécifique, la plupart des paiements vers l Asie se feront donc au moins à J+1. Le traitement des kanji et autres caractères asiatiques. Si la traduction des alphabets (cyrilliques ou autres) peut déjà être compliquée, la traduction en caractères occidentaux des idéogrammes chinois nécessaire aux ordres de paiements est extrêmement complexe. Et ce, dans les deux sens. Car si un caractère chinois ne s écrira phonétiquement que d une façon en lettres latines, à l inverse, une syllabe latine pourra s écrire au moyen de caractères chinois très différents. Donc un defi pour s assurer qu un paiement sera réalisé au profit de son juste bénéficiaire. Sans oublier que les homonymies sont nombreuses dans les pays d Asie. Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 29

Paiements Internationaux Paiements Internationaux La banque locale fera suivre le paiement en devise locale vers la banque du bénéficiaire. «Cela exige une mise en musique précise pour gérer le risque de change mais aussi une excellence opérationnelle pour suivre le règlement et le paiement». La chaîne peut être très consommatrice en termes de temps : il faut parfois compter jusqu à 5 à 7 jours pour que les fonds parviennent au bénéficiaire «Si les opérations sont récurrentes, il faut anticiper pour réduire les délais». Souvent utilisé pour régler de petits montants comme des coûts opératoires ou des salaires en local - ce modus operandi est moins adapté à d importants transferts. Si plusieurs solutions s offrent, les virements en EUR ou USD sont les plus utilisés, le débouclage se faisant alors en local. Deuxième problématique : transférer des fonds vers les pays (en devise locale) «semi-régulés», parmi lesquels peuvent être notamment rangés l Inde, la Chine ou la Thaïlande (typiquement des pays économiquement plus importants). Il y a certes un accès plus liquide à la devise encore que des conditions strictes s appliquent Les entreprises sont souvent confrontées à la nécessité de régler des transactions commerciales en local ou bien de financer structurellement leurs activités sur place. «Il y a bien moyen d utiliser la devise en local et de couvrir son risque de change, mais des règlementations particulières et très contraignantes peuvent s appliquer, avec par exemple, l obligation de délivrer de nombreuses preuves ou informations sur le bénéficiaire avant de pouvoir payer». L Inde est très représentative : si la roupie indienne est partiellement convertible sous conditions strictes - on peut même se faire livrer la devise au sein d une banque européenne -, les paiements vers l Inde sont eux très complexes. «Les transferts vers l Inde sont soumis à des procédures de conformité extrêmement délicates, au risque d être stoppés ou renvoyés». Il faut ainsi indiquer sur un ordre de paiement si le règlement intervient au titre d un acompte, pour la totalité ou le solde d une opération. «Certaines banques demandent même les numéros de téléphone des bénéficiaires des virements. Cela signifie que les entreprises européennes doivent adapter leurs procédures pour répondre aux exigences indiennes», indique Wim Grosemans. En clair, s il est plus facile de gérer la devise de ces pays, l entreprise n a pas de droit à l erreur quant à la documentation et la qualité des instructions de paiement. «Il faut s assurer, dès le départ, que toutes les informations nécessaires ont été fournies, et que les règles ont été correctement suivies toute au long de la chaîne, pour qu il n y ait aucun doute sur le respect des règles, et ce pour l ensemble des participants et des banques correspondantes parfois très frileuses». Sinon? «Le paiement sera bloqué et ce sera d autant plus compliqué à arranger par la suite», indique Wim Grosemans, qui souligne qu en plus, «les régulations changent très régulièrement dans ces pays qui ne sont pas tous stables politiquement. Il faut suivre les évolutions de très près. Les procédures chinoises sont par exemple sur le point de changer, avec une évolution importante au niveau système de clearing local (CNAPS2)». Enfin, dernière problématique, le rapatriement des fonds. Dans certains cas, l entreprise pourra être limitée dans ses possibilités, en particulier quand l entreprise est présente en local. La gestion des liquidités en local est complexe. «Dans le cas du Vietnam : il est déjà difficile de rapatrier des fonds vers la France, en EUR ou USD, et impossible en monnaie locale car non-convertible, souligne Wim Grosemans. On ne peut pas comme ça l intégrer dans un cash pool cross border. Il y a des solutions avec peu ou beaucoup de contraintes». Dans les pays moyennement régulés comme la Thaïlande, le pooling domestique est autorisé alors que les activités crossborder sont restreintes. Les solutions se portent alors vers un sweeping domestique et une conversion manuelle du change au niveau régional. Dans les pays les plus régulés? Seules des solutions locales sont envisageables sous des conditions très strictes comme en Inde. Les principales devises utilisées pour les paiements dans le monde Décembre 2013. Source : SwiftWatch. Autant dire qu il vaut mieux faire appel à une banque bien implantée au niveau local. «C est souvent un vrai challenge que de faire le lien entre les contraintes réglementaires et administratives de ces pays et le formatage, en back-office des paiements. Nous sommes récemment intervenus pour aider un de nos clients à boucler une acquisition en Chine. Il avait tout d abord besoin d autorisations spécifiques pour mener cette opération qui relevait du «Foreign Direct Investment» (documentation auprès du ministère du commerce de la République Populaire de Chine - MOF COM), mais ensuite, le paiement était extrêmement sensible car il fallait réaliser trois transferts en RMB vers les trois propriétaires de l entreprise, des personnes physiques Or ces opérations ne sont pas autorisées, dans le cas général par la Banque Centrale de Chine (People s Bank of China) et le SAFE (State Administration of Foreign Exchange). Nous avons dû mettre en place des procédures très précises pour aligner toutes les opérations depuis les validations jusqu au clearing, afin que les fonds soient disponibles en un temps très court, et au moment précis où le président de l entreprise européenne allait signer l acquisition», indique Wim Grosemans. Ces problématiques sont évidemment moins délicates dans les pays dérégulés, avec bien évidemment le Japon, l Australie et la Nouvelle-Zélande, mais aussi Singapour ou Hong-Kong. «Les systèmes de paiement de ces pays sont très proches de ce que nous connaissons en Europe : devises libres, faciles à gérer», indique Wim Grosemans. Plusieurs de ces devises figurent d ailleurs dans le Top 15 des échanges mondiaux (voir graphique). «Les entreprises gèrent souvent en direct (et en central) leur risque de change sur ces pays, car il peut être substantiel», indique Wim Grosemans. Mais attention, même si l exécution et le règlement sont bien gérés, il ne faut pas se croire en Europe! Les transferts vers l Europe en Yen ou dollars singapouriens ne sont en réalité pas soumis aux règles européennes «Ces transactions ne sont pas protégées par la Directive (européenne) sur les Services de Paiements : cette dernière ne couvre que les opérations réalisées dans des devises européennes au sein de la zone économique européenne», souligne Wim Grosemans. En clair, les délais d opération ne sont pas légalement fixés et les entreprises peuvent souvent perdre des jours de valeur et subir des frais conséquents! Mieux vaut donc traiter avec une institution qui contrôle bien ses banques correspondantes. Autant dire qu on est loin de la «zone unique des paiements asiatiques» dont rêvent plus d un trésorier. Il existe bien un système de clearing en dollars américains à Hongkong, pour autant le dollar peut-il aujourd hui prétendre régner sur l Asie? Certains verraient bien, plutôt, le RMB prendre de l importance et devenir LA devise asiatique à visée mondiale. Mais la monnaie chinoise a encore besoin de franchir quelques étapes vers la liberté pour pouvoir y prétendre réellement. Il faut se faire une raison : le SEPA asiatique n est pas pour demain. 30 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 31

DOSSIER sepa phase 2 Par Hervé Postic, directeur général d Utsit et organisateur d Universwiftnet Demain ne meurt jamais (ou le report de la end date) Dans le futur, la demande locale dessinera l offre mondiale. La consommation de produits laitiers progresse rapidement dans les pays émergents ; rien qu en Chine elle devrait tripler d ici 2020*. A l image de ces rizières devenues vertes prairies, le marché mondial subit des changements profonds. Mais quels impacts auront ces évolutions sur votre activité? Nos équipes, implantées dans plus de 60 pays, vous aident à appréhender les tendances les plus significatives de ces pays émergents. Découvrez les opportunités d un monde en mouvement. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.hsbc.fr/entreprises La Commission Européenne a pu surprendre le microcosme SEPArisien en proposant, imposant même, un report de six mois de la date de fin des opérations nationales, repoussée du 1 er février au 1 er août 2014. Ce report a le mérite de donner un cadre légal à toutes les solutions de contournement ou de prolongation qui avaient été envisagées, programmées ou mises en œuvre. Bien sûr, tous auront remarqué que la date choisie est plus propice à la surveillance du trafic sur les autoroutes du sud de la France que dans les tuyaux interbancaires, et que les retours des bronzés passionnent plus que ceux des «est ce Dédé?». Mais laissons là les esprits chagrins, applaudissons à deux mains cette initiative et essayons de la rendre utile. Les derniers mois de 2013 ont vu une très forte croissance de la migration, principalement due à la montée en puissance des grands émetteurs. Mais le début 2014 a confirmé l existence d un plafond qu il semble impossible à crever. Tout laisse à penser que les petits émetteurs ne sont pas encore jetés à l eau, mais ont ils perçu les enjeux de la migration? La communication classique a échoué, c est un choc de communication qu il faut initier, fondé sur une chasse dont aucun ne pourra réchapper. La bascule des grands volumes donne enfin l opportunité de «couper les tuyaux» sans prendre de risque inconsidéré, en ayant pris le soin de dire, les yeux dans les yeux, à chaque directeur financier, entrepreneur ou président d association qu il met son activité en péril. Seuls les chargés de clientèle des banques peuvent le faire, ils doivent donc se mettre en route. Mais il convient de les aider. Si le virement SEPA est simple, il n en va pas de même du prélèvement. La gestion des séquences, la complexité et l hétérogénéité des informations en retour ont conduit à de grandes difficultés. Le traitement particulier des COM du Pacifique, les banques «inatteignables» alors qu elles l étaient, les comptes bancaires «indébitables» alors qu ils l étaient, et tant d autres éléments, ont aussi parasité les migrations des grands émetteurs Tirons en ensemble une expérience : le prélèvement SEPA est complexe, mettons tout en œuvre pour atténuer cette complexité ou la masquer, aux yeux des créanciers comme des débiteurs. Certaines banques s y sont attelées depuis quelques mois, imitons ces bonnes pratiques. Et, de grâce, supprimons le code BIC de toute communication à destination des «petits» émetteurs et des particuliers. C est à un pacte de simplicité que les banques sont appelées. Ce n est qu à ces deux conditions, communication adaptée et simplification maximale, que les six mois supplémentaires auront été utiles. Si nous ne les remplissons pas, nous donnerons raison à tous ceux qui pensent que le report était inutile et que les banques continueront à trouver des solutions «en cachette». Comme si demain ne mourrait jamais. FÉVRIER Lu Ma Me Je Ve Sa Di 27 28 29 30 31 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 01 02 AOÛT Lu Ma Me Je Ve Sa Di 28 29 30 31 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 HSBC France - Société Anonyme au capital de 337 189 135 euros - SIREN 775 670 284 RCS Paris - Siège social : 103, avenue des Champs-Élysées - 75008 Paris. Banque et Intermédiaire en assurance immatriculé auprès de l ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance - Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 www.orias.fr) sous le n 07 005 894. * Source : Financial Times du 29 Mai 2011 Fotolia - blas 33

SEPA phase 2 sepa phase 2 business : l impossibilité de payer les constructeurs automobiles si le format SEPA SCT n était pas implémenté. Quelles ont été les grandes étapes du projet? Nous avons vraiment démarré en mode «projet» en septembre 2012 pour finir courant janvier 2014, c est à dire avant la end date du 1 er février 2014. Concrètement, nous avons commencé par établir un état des lieux détaillé dans chacun des pays concernés : il fallait comprendre les besoins des banques et voir si elles étaient en mesure d établir une interface avec notre système de trésorerie. Ensuite, nous avons demandé à nos équipes informatiques de s assurer que notre ERP comptable était compatible avec la norme SEPA. De fait, les premiers fichiers que nous avons soumis à nos banques en France, puis sur la zone Sepa - ne pouvaient être traités. Il a donc fallu re-paramétrer notre ERP pour établir des fichiers «compliant». Cette partie technique du projet a duré de septembre 2012 à mars 2013. Nos premiers fichiers SCT ont été émis en production en mars 2013. Nous avons eu peu de rejets, et nous avons donc progressivement augmenté les volumes de transactions. Nos premiers SDD en production datent de fin octobre 2013. Ce projet a été entièrement mené en interne, à l exception de la conversion de la base de donnée BBAN en BIC / IBAN. Où en êtes vous aujourd hui? Les problèmes d acceptation de format de nos banques au Portugal et en Espagne sur le SCT puis le SDD ont été résolus. L expérience acquise sur la migration des premiers pays permet une montée en puissance plus rapide pour ces deux pays. Nous aurons ainsi migré les flux à 100% sur le SCT et le SDD d ici au 15 mars 2014 pour tous les pays (le prolongement de la phase de transition nous ayant apporté un peu de flexibilité). Interview du trésorier d Europcar «La banque globale est devenue possible grâce au Sepa» Julien Turcas, trésorier en charge des projets transversaux au sein du groupe Europcar, revient sur le projet de passage au SEPA mené par le leader de la location de voitures en Europe. «Le projet d Europcar International avec Société Générale a été initié par une présentation des règles de fonctionnement de ce nouveau moyen de paiement à tous les interlocuteurs concernés (trésoriers, juristes, IT, maîtres d ouvrage). Dans un second temps, le retour d expériences d autres corporates a permis d affiner l orientation du projet et les développements requis pour interfacer l ERP. La finalisation du projet est passée par les tests avec les équipes d implémentation, qui assurent un suivi ciblé.» Isabelle Colonna de Lega, Payments & Cash Management Sales Manager Société Générale Quel bilan faîtes vous de ce projet? Ce projet nous a permis de mettre à jour nos bases clients et fournisseurs puis de réaliser un état des lieux exhaustif de nos flux dans tous les pays de la zone Sepa. Nous avons également optimisé en temps, en coûts et en efficacité dans les envois d information aux clients : mandats SDD envoyés par mail... Aujourd hui, le Sepa nous ouvre de nouvelles portes. Nous allons regarder attentivement les «DD BtoB» : nous les utilisons déjà en Allemagne mais une généralisation pourrait être intéressante, la plupart de nos clients étant des entreprises. Enfin, nous allons désormais lancer des appels d offres bancaires européens afin de rationaliser le nombre de nos banques. Grâce au SEPA, il est possible d avoir non pas une banque par pays, mais une banque par flux, voire une banque globale. C. D. Quand avez vous lancé votre projet SEPA? Le projet a démarré au deuxième semestre 2012 sur l initiative de la Direction Financière, dont dépend la Trésorerie groupe et avec, dans un premier temps, un objectif purement réglementaire. Il fallait être prêt pour les nouveaux formats afin de pouvoir garantir la poursuite de notre activité : payer nos fournisseurs et encaisser les règlements de nos clients sous forme de prélèvements. Nous avons travaillé sur les 6 pays concernés pour lesquels nous avions déjà mis en place une centralisation de trésorerie (avec, également, la Grande Bretagne, mais qui n était pas concernée par le passage au SEPA). Il s agit de la France, l Allemagne, l Espagne, l Italie, la Belgique et le Portugal. Quelles ont été les principales difficultés que vous avez rencontrées? Notre principale difficulté a été de faire entendre notre voix sur ce sujet d apparence technique. La Direction Financière a convaincu à la fois les services informatiques et la Direction Générale de l importance de ce sujet pour le groupe Europcar. Nous avons lancé des alertes assez tôt en interne pour «populariser» les normes SEPA et lancer le projet afférent, mais du fait du manque de communication institutionnelle sur le sujet SEPA, peu de monde était au courant de ces changements. Convaincre de l importance du changement de format a pris du temps. Nous avons dû illustrer le SEPA à partir de cas concrets 34 Universwiftnet 2014 Universwiftnet 2014 35