La saisonnaité des zones touristiques de Rhône-Apes Bresse Pays de Gex Haut Chabais Rives du Léman Vaée verte Les Brasses Roanne Pays beaujoais Dombes Bugey Genevois- Abanais-Arve Aravis Bornes Giffre Grand massif Pays du Mont -Banc Montbrison Pays yonnais Paine de Lyon Piat rhodanien Grenobe et aggoméra- Vercorstion Saint- Etienne Mont Piat Grand Lyon hors Lyon Lyon Pays Viennois Dauphiné de a paine et des coines Chambéry Région des acs Bauges Lac d'annecy Maurienne Abertvie Beaufortin Va d'ary Tarentaise Drôme des coines Oisans Ardèche verte Vaence Royans Vercors Moyenne montagne Pateau ardèchois Vaée de a Drôme Cévennes et Ardèche méridionae Drôme provençae Ardèche Vaée du Rhône Saisons hautes pour 'empoi Nombre de zones Saisonnaité moyenne d'été 19 Saisonnaité forte d'été 10 Doube saisonnaité ; Hiver = Eté 5 Doube saisonnaité ; Hiver > Eté 4 Les empois saisonniers en Rhône-Apes 6
1- Saisonnaité de empoi dans es trente huit zones touristiques de a région En Rhône-Apes, es trois quarts des zones touristiques ont une seue saison haute, en été Dans ensembe des zones touristiques de Ain, de Ardèche, de a Drôme, de a Loire et du Rhône, empoi 1 augmente de janvier jusqu en été (e niveau maximum est atteint entre juin et septembre) et diminue ensuite jusqu en novembre 2. I en est de même pour quatre zones de Isère, une zone de a Savoie et trois zones de a Haute-Savoie. Cette saisonnaité de empoi d été est variabe seon es zones 3. Ee est de moyenne intensité dans dix neuf zones. Là, empoi varie de 7 % à 11 % entre a basse saison et a haute saison. Dans ces zones, a saisonnaité n'est pas d'abord iée au tourisme. Ee provient surtout de contrats courts, notamment pour es rempacements d'été. Ainsi dans ces zones es saisonniers 4 travaient fréquemment dans es services aux entreprises. Aieurs, ce sont souvent es services aux particuiers qui es mobiisent et notamment es activités iées aux hébergements touristiques (hôtes, campings, centres de vacances,...) 5. Dans onze zones sur dix neuf, es saisonniers empoyés dans es services aux particuiers travaient avant tout dans a restauration. Les dix autres zones présentent une variation saisonnière pus conséquente de effectif saarié avec un écart entre e minimum et e maximum supérieur à 12 %. Zones touristiques d été Variation saisonnière à variation forte de empoi (en %) Cévennes et Ardèche méridionae 23 Vaée de a Drôme 23 Pateau ardéchois 20 Rives du Léman - Vaée verte - Les Brasses 15 Drôme des coines 15 Royans - Vercors 14 Drôme provençae 13 Moyenne montagne 13 Ardèche - Vaée du Rhône 13 Pays beaujoais 12 Tous es secteurs sont pris en compte pour mesurer a variation saisonnière de empoi. Les activités proprement touristiques 5 ne sont pas es seues à expiquer cette saisonnaité d été. Le tourisme génère aussi une hausse d activité et d empoi dans certains secteurs comme e commerce. Ainsi, dans a Drôme des coines, a Vaée de a Drôme et en Ardèche - Vaée du Rhône, cette branche d activité mobiise pus de a moitié des saisonniers d été. Par aieurs, dans tous es secteurs, es entreprises recrutent du personne été afin de rempacer certains de eurs saariés partis en congés. Ainsi, pus de a moitié des saisonniers du Beaujoais travaient dans es services aux entreprises. Neuf zones de montagne situées au nord-est de a région ont deux saisons hautes, une en hiver, autre en été Pour quatre zones, a saison principae se situe en hiver. Ees offrent davantage d empois saariés à cette période qu en été (9 % à 25 % de pus). I s agit de Giffre - Grand Massif, de Oisans, du Haut-Chabais et de a Tarentaise. Les pointes d activité hivernaes peuvent engendrer de très ampes variations. Ainsi, dans es trois premières zones, empoi hiverna dépasse de moitié au moins empoi à a morte saison. Ces zones se distinguent aussi parce qu ees empoient fréquemment des saariés permanents dans es services aux particuiers aors qu aieurs is travaient putôt dans industrie, dans éducation, a santé et action sociae ou bien encore dans e commerce. Les cinq autres zones de montagne sont marquées par deux saisons équivaentes. I s agit des Aravis - Bornes, de a Maurienne, du Pays du Mont-Banc, de a zone d Abertvie - Beaufortin - Va d Ary et du Vercors. 1 tous secteurs couverts par es DADS, cf méthodoogie. 2 Pour différentes raisons, a source statistique DADS sous-estime nettement e niveau de empoi au mois de décembre. I n est donc pas pris en compte dans étude de a saisonnaité des zones touristiques. 3 cf tabeau T1 en annexe. 4 cf définitions dans a méthodoogie. 5 cf a iste des activités retenues par INSEE et a Direction du Tourisme dans a méthodoogie. 7 Les empois saisonniers en Rhône-Apes
Les dix sept zones étudiées Dans cette partie, anayse se imite aux dix sept zones (sur trente huit) es pus saisonnières de a région, c est-à-dire cees où e niveau d empoi maxima dépasse d au moins 12 % empoi minima. Dans ces dix sept zones, on recense au tota 34 500 empois saisonniers (17 900 été, 16 600 hiver) et 192 100 empois permanents (soit un ratio de 18 % 6 ). Voici a iste par département de ces zones très saisonnières (aucune zone de Ain ni de a Loire n en fait partie) Ardèche : Pateau ardéchois, Cévennes et Ardèche méridionae, Ardèche - Vaée du Rhône Drôme : Drôme des coines, Royans - Vercors, Vaée de a Drôme, Drôme provençae Isère : Oisans, Vercors, Moyenne montagne Rhône : Pays beaujoais Savoie : Tarentaise Haute-Savoie : Rives du Léman - Vaée verte - Les Brasses, Haut-Chabais, Giffre - Grand Massif, Aravis - Bornes, Pays du Mont-Banc Avertissement Dans cette partie et a suivante, es statistiques peuvent porter sur es caractéristiques des saariés (comme e sexe ou âge) au ieu de porter sur cees des empois (comme a rémunération). Dans ce cas, on cacue des pourcentages de «saariés», de «saisonniers» ou de «permanents». Mais i s agit d une commodité de angage et d une approximation. En effet, certains saariés occupent pusieurs postes DADS. C est notamment e cas de ceux qui ont travaié en même temps dans deux étabissements (à temps partie par exempe). C est aussi e cas de saisonniers qui ont travaié dans un étabissement hiver et dans un autre été. Tous ces saariés sont aors comptabiisés au moins deux fois. Ceci peut introduire un biais entre a statistique qui porte sur es empois (postes DADS) et cee qui pourrait porter sur a popuation des saariés ayant occupé ces empois. 6 cf tabeaux T2 et T3 en annexe. I donne, pour chaque zone, es ratios «nombre d empois saisonniers d été/nombre d empois permanents» et, e cas échéant, «nombre d empois saisonniers d hiver/nombre d empois permanents». Is sont, dans ensembe, bien corréés avec es taux de variation saisonnière cacués dans a première partie. Les empois saisonniers en Rhône-Apes 8
2- Le profi des saisonniers dans es dix sept zones touristiques à forte saisonnaité Des empois saisonniers massivement occupés par des jeunes et égèrement pus féminisés Six empois saisonniers sur dix sont tenus par des moins de vingt six ans contre un sur dix pour es permanents. Cette proportion dépasse même 70 % dans une zone sur deux. Ee est encore pus importante dans es empois d été puisque es trois quarts sont occupés par des jeunes de moins de vingt six ans et 44 % par des moins de vingt et un ans (en hiver, is sont seuement 7 % dans cette casse d âge). Le Pateau ardéchois détient e record d empoi de très jeunes saisonniers : 58 % ont moins de vingt et un ans. Cette sur-représentation des jeunes est principaement dûe à a forte tertiarisation des empois saisonniers. La moitié des empois saisonniers est occupée par des empoyés contre 28 % pour es permanents Cette sur-représentation est dûe, comme cee des jeunes, à a forte tertiarisation des empois saisonniers. Les empoyés saisonniers travaient majoritairement dans es services directs aux particuiers et e commerce. Les empoyés permanents sont e pus souvent des empoyés civis et des agents de service de a Fonction Pubique ainsi que des empoyés administratifs d entreprises. Seuement 2 % des saisonniers occupent des postes de cadres contre 7 % chez es permanents, 11 % exerçent une profession intermédiaire (20 % chez es permanents). Répartition des permanents et des saisonniers seon eur âge % 50 Répartition des permanents et des saisonniers seon eur catégorie socio-professionnee Empoyés 40 30 Permanents Saisonniers Ouvriers de type artisana Ouvriers de type industrie 20 10 Professions intermédiaires 0 20 ans 21-25 ans 26-30 ans 31-35 ans 36-40 ans < > 40 ans Cadres Apprentis- Stagiaires Permanents Saisonniers 44 % des empois saisonniers sont occupés par des femmes contre 41 % des empois permanents. En réaité, c est seuement en été qu on constate une forte féminisation avec 47 % des empois saisonniers tenus par des femmes. Ce taux atteint 59 % pour es empois estivaux du Pateau ardéchois. Les secteurs proprement touristiques empoient putôt pus de femmes parmi es permanents (46 %) et es saisonniers d été (53 %) que parmi es saisonniers d hiver (39 % contre 41 % tous secteurs confondus). % 0 10 20 30 40 50 9 Les empois saisonniers en Rhône-Apes
Une forte proportion des empois saisonniers reève des services aux particuiers 42 % des empois saisonniers sont rattachés aux services aux particuiers contre 6 % des empois permanents seuement. I s agit essentieement de postes dans es hôtes avec restaurant, dans d autres hébergements touristiques tes que es centres de vacances et dans a restauration de type traditionne. A ees seues, es activités d hôteerie et de restauration mobiisent a moitié des saisonniers d hiver et un quart des saisonniers d été. Les permanents sont en effet nombreux à exercer des activités récréatives, cuturees ou sportives (16 % contre 7 % chez es saisonniers), à travaier dans d autres hébergements touristiques (13 % contre 18 % chez es saisonniers) ou encore dans a coiffure, secteur où es saisonniers sont rares. C est dans Oisans et a Tarentaise que es saisonniers sont e pus appeés à travaier dans es services aux particuiers : six sur dix sont empoyés dans cette branche. Les activités es pus saisonnières 7 sont avant tout cees consacrées aux services aux particuiers. On empoie pus de saisonniers que de permanents dans hôteerie et a restauration en hiver, dans es campings en été. Quant aux autres hébergements touristiques, is comptent presque autant de saisonniers que de permanents quee que soit a saison. Rapport saisonniers / permanents (pour mie) dans es services aux particuiers suivant es activités Hôtes Campings Autres hébergements touristiques Restauration Cafés-tabacs, débits de boisson Les autres activités empoyant des saisonniers sont principaement e commerce (de gros et de détai en été, de détai en hiver), es services opérationnes aux entreprises (fourniture de personne, services de sécurité, activités de nettoyage,...) en été et es transports (tééphériques, remontées mécaniques) en hiver. Activités récréatives, cuturees et sportives Activités thermaes et de thaassothérapie Autres 0 500 1 000 été hiver 0 /00 1 500 2 000 2 500 3 000 Répartition des permanents et des saisonniers seon es secteurs d'activité Administration pubique*, activités associatives Education, santé, action sociae Services aux particuiers Services aux entreprises Activités immobiières Activités financières Transports Permanents Saisonniers Commerce Construction Industrie * Hors agents de 'état, cf méthodoogie 0 10 % 20 30 40 50 7 Une activité est d autant pus saisonnière qu ee empoie un grand nombre de saisonniers par rapport à ses effectifs permanents. Les empois saisonniers en Rhône-Apes 10
Les autres secteurs saisonniers sont es services aux entreprises (rempacements d été notamment), es activités immobiières (ocations d hiver), es transports (tééphériques, remontées mécaniques) et e commerce. Rapport saisonniers / permanents (pour mie) seon es secteurs d'activité Administration pubique*, activités associatives Education, santé, action sociae Services aux particuiers Services aux entreprises Activités immobiières Activités financières Transports Commerce Construction Industrie 0 500 1 000 1 500 * Hors agents de 'état, cf méthodoogie été hiver Les empois saisonniers correspondent à une rémunération moyenne inférieure à cee des empois permanents La rémunération mensuee nette moyenne des empois saisonniers est 27 % pus faibe que cee des permanents (6 980 F par mois équivaent temps pein contre 9 570 F). En fait, es postes saisonniers sont souvent rémunérés au voisinage du SMIC : 55 % se situent dans une tranche de saaires compris entre 5 000 F et 6 700 F par mois (contre 23 % des empois permanents). Cet écart s expique en partie par une sur-représentation chez es saisonniers des empois peu quaifiés ou des catégories socio-professionnees ma rémunérées. Par exempe, 26 % des empois saisonniers font partie des «personnes des services directs aux particuiers» contre 4 % seuement des permanents. De a même façon, 14 % des saisonniers sont des ouvriers non quaifiés de type industrie contre 9 % des permanents. 0 /00 Au sein d'une même catégorie socio-professionnee, es permanents bénéficient d une rémunération mensuee moyenne pus importante. Ainsi, cee des professions intermédiaires de a santé et du travai socia est de 6 900 F pour es saisonniers et de 11 060 F pour es permanents. De même, pour es ouvriers non quaifiés de type industrie, a rémunération est de 6 625 F pour es saisonniers et de 7 260 F pour es permanents. En moyenne, es saisonniers d hiver gagnent près de 1 000 F de pus par mois que ceux d été. Cet écart est maximum dans e Vercors (7 620 F en hiver contre 5 800 F en été). Des disparités de saaires existent entre zones aussi bien pour es rémunérations d hiver (7 620 F dans e Vercors et 6 830 F en Oisans) que pour cees d été (6 880 F dans e Pays beaujoais et 5 800 F dans e Vercors). Ces écarts s'expiquent en partie par des différences dans a structure des postes offerts. La différence de rémunération moyenne entre saisonniers et permanents est pus importante chez es hommes que chez es femmes (30 % contre 20 %). Les saaires des hommes sont pus éevés que ceux des femmes. Mais es écarts sont moins marqués chez es saisonniers (10 %) que chez es permanents (26 %). Ceci tient en partie à a sur-représentation chez es permanents d empois bien rémunérés pus souvent occupés par des hommes (es postes de cadres par exempe). Les saaires des hommes et des femmes sont presque identiques pour es saisonniers d été. Rémunérations mensuees nettes en francs Permanents Saisonniers Montants Ecart / permanents Hommes Femmes Ensembe 10 390 F 7 260 F -30 % 8 230 F 6 600 F -20 % 9 570 F 6 980 F -27 % Les saisonniers d hiver travaient pus souvent à temps compet (c est e cas de 87 % d entre eux) que es permanents et es saisonniers d été (respectivement 77 % et 75 %). 11 Les empois saisonniers en Rhône-Apes
Les espaces touristiques nationaux en Rhône-Apes Bourg-en- Bresse CHABLAIS FOREZ Roanne BEAUJOLAIS Lyon Chambéry Annecy Abertvie Viefranche CHAMONIX- MONT -BLANC TARENTAISE Saint- Etienne VERCORS Grenobe OISANS MAURIENNE VIVARAIS Vaence Privas DRÔME PROVENÇALE Stations de montagne Montagne hors stations Rura Urbain Les empois saisonniers en Rhône-Apes 12
3- Cohérence des quatre espaces touristiques nationaux Les quatre espaces étudiés La région est constituée de quatre «espaces touristiques nationaux» : - stations de montagne ; - montagne hors stations ; - rura ; - urbain (aggomérations de pus de 20 000 habitants et eurs environs). Cette partie consiste à décrire es spécificités de chacun de ces espaces à travers es empois saariés (effectifs au cours de année, caractéristiques des empois, profi des saisonniers). Les fiches profi consacrées à ces espaces dans a troisième partie du dossier permettent de compéter cette synthèse par des données chiffrées. Parmi es quatre espaces, seues es stations 8 présentent deux saisons hautes, une en hiver (avec un maximum d empoi a deuxième quinzaine de février), autre en été (avec un second pic d empoi a deuxième quinzaine de juiet). La morte saison se situe en automne, e niveau d empoi minimum est atteint a deuxième quinzaine de novembre. Les trois autres espaces ont seuement une saison haute en été : empoi augmente de a première quinzaine de janvier à a deuxième quinzaine de juiet puis diminue à nouveau. Les stations de montagne C est espace où a variation saisonnière de empoi est a pus forte : 66 000 empois recensés au pus fort de a saison hivernae contre 48 000 au pus bas de a saison creuse, soit une ampitude de 37 %. Le tourisme est, en grande partie, à origine de cette forte variation de empoi. En effet, es effectifs empoyés dans es activités proprement touristiques font pus que douber entre janvier et novembre. Rien d étonnant à ce que, en stations, sur toute 'année 1997, on compte en moyenne quatre vingt deux saisonniers pour cent permanents. Les activités touristiques dessinent e profi annue de empoi tota 9 sur cet espace tout au ong de année puisqu'on retrouve un premier pic d empoi en hiver puis un second (d une moindre ampeur) en été, et ce, magré une saisonnaité inversée dans es autres activités (haute saison en été, saison secondaire en hiver). Dans es stations de montagne, es secteurs touristiques concentrent une grande part des empois saariés : 43 % au pus haut de hiver, 34 % au pus fort de été et encore 27 % fin novembre. Ces saariés travaient essentieement dans es hébergements touristiques (hôtes, campings et autres) et dans a restauration, quee que soit a saison, mais aussi dans es tééphériques et es remontées mécaniques en hiver (à cette période, is sont d aieurs presque aussi nombreux à travaier dans cette branche que dans hôteerie). D aieurs, en stations, a majorité des saisonniers reèvent des services aux particuiers (ce qui est oin d être e cas dans es autres espaces) et, notamment, dans es hébergements touristiques et a restauration. Pus de a moitié des saisonniers sont des empoyés. La pupart travaient à temps compet. La moitié des empois d été sont occupés par des femmes, presque sept sur dix par des jeunes de moins de vingt six ans. En moyenne, ces saariés gagnent un tiers de moins que es permanents (on retrouve e même écart dans es autres espaces ; i s'expique en partie par a nature des postes offerts aux saisonniers). Les empois d hiver sont tenus par des hommes six fois sur dix et par des saariés de vingt et un ans à trente ans dans a même proportion. C est en stations qu is sont e moins bien rémunérés (7 240 F par mois contre 9 250 F en montagne hors stations par exempe), 25 % de moins que es empois permanents en moyenne. En revanche, c est aussi à que es écarts de saaires avec es saisonniers d été sont es pus faibes. Magré une hausse de moitié des effectifs empoyés dans 8 On appeera ainsi, dans 'anayse qui suit, espace «stations de montagne». 9 Tous secteurs couverts par es DADS, cf méthodoogie. 13 Les empois saisonniers en Rhône-Apes
Montagne hors stations et Rura A beaucoup d égards, ces deux espaces présentent des caractéristiques communes concernant empoi saarié même si, en montagne 10, on recense presque trois fois pus d empois saariés que dans e rura. C est pourquoi nous choisissons de es traiter ensembe et d indiquer, quand i y a ieu, eurs spécificités. es secteurs touristiques entre janvier et juiet, a variation saisonnière de empoi goba sur toute a zone, tous secteurs confondus, est imitée à 12 %. De fait, e tourisme 11 pèse reativement peu en terme d empois : 3 % à 4 % de empoi tota. Pour cent permanents, on compte ainsi seuement quinze saisonniers en montagne et treize dans e rura en moyenne sur 'année 1997. En hiver, es saisonniers travaient, en majorité, dans industrie et es services aux entreprises. En été, on en recense encore beaucoup dans ces branches mais aussi dans e commerce en zone rurae et dans es services aux particuiers en montagne (respectivement 22 % et 16 % des empois estivaux de ces espaces). La pus grosse part des saisonniers sont d aieurs des ouvriers de industrie (entre 30 % et 39 % des saisonniers suivant a saison et e ieu) ou des empoyés (un tiers des saisonniers en été, un cinquième en hiver). I s'agit souvent d'empois courts comptabiisés comme saisonniers en raison de eur date d'empoi mais non iés au tourisme. Les saisonniers travaiant au service des particuiers sont principaement empoyés dans es hébergements touristiques en montagne et dans hôteerie et a restauration (à parts égaes) dans e rura. Ceci correspond bien à a répartition des saariés des secteurs touristiques. Pus d un tiers travaient dans hôteerie. Beaucoup travaient aussi dans a restauration (pus d un tiers dans e rura et pus d un quart en montagne). Les saisonniers d'été sont particuièrement jeunes (a moitié a moins de vingt ans), ceux d'hiver e sont moins (a moitié a pus de trente ans). Le pus souvent ce sont des hommes (65 % en hiver, 57 % à 59 % en été). Les trois quarts des saisonniers environ travaient à temps compet (c est aussi e cas en zone urbaine). En hiver, ce sont es saisonniers de montagne es mieux rémunérés. A cette période, que ce soit en montagne ou dans e rura, es saisonniers gagnent presque autant que es permanents et beaucoup pus que es saisonniers d été. Urbain Avant tout, c est un espace qui diffère des autres par sa taie : pus d un miion d empois saariés, quatre fois pus que dans e rura, douze fois pus qu en montagne et au moins vingt fois pus qu en stations. C est aussi espace où a variation saisonnière de empoi est a pus faibe aussi bien dans ensembe des secteurs (9 %) que dans es activités proprement touristiques (19 %). On compte seuement cinq saisonniers pour cent permanents. Is occupent excusivement des empois d été. Ces empois, souvent non iés directement au tourisme, correspondent d'abord à des contrats d'été, par exempe pour rempacer des personnes partis en congés. Un tiers d entre eux sont empoyés dans es services aux entreprises. Is sont reativement moins nombreux qu aieurs à travaier dans es services aux particuiers (7 % seuement). Ceci est à reier au faibe poids du tourisme dans cet espace : es activités concernées empoient seuement 3 % des effectifs saariés urbains. Notons que a restauration mobiise à ee seue pus de a moitié des saariés des secteurs touristiques. Les empois estivaux sont tenus avant tout par des empoyés (44 %) mais aussi par des ouvriers de industrie (27 %). Is offrent une rémunération moyenne supérieure (6 680 F contre 6 340 F dans e rura par exempe). La pupart des saisonniers ont moins de vingt six ans et 58 % sont des hommes. 10 On appeera ainsi espace «montagne hors stations». 11 cf iste des secteurs page 65 Les empois saisonniers en Rhône-Apes 14