RAPPORT D ACTIVITES 2013 PERSPECTIVES 2014 ASSEMBLEE GENERALE DU 19/05/2014 1. PROGRAMME COTE D IVOIRE : PARTENARIAT AVEC LE SERVICE DE PÉDIATRIE, CHU YOPOUGON ABIDJAN. CONTACTS : Mme Chimène N Guessan, coordinatrice nationale depuis octobre 2010. Pr. Timité Konan, Chef du service de pédiatrie du CHU Yopougon. Dr François Eboua, Responsable du CTAP 1.1. Contexte et justification La situation de l infection à VIH en CI est préoccupante: - La prévalence du VIH en CI est de 3,7% soit la plus élevée de la région Ouest africaine. La féminisation de la pandémie est marquée avec une prévalence de 4,6% chez les femmes 1 - La prise en charge du VIH pédiatrique est très insuffisante : pour 35 000 enfants VIH+ éligibles au traitement, le taux de couverture n est que de 16%. L objectif national est d atteindre un taux de 90% fin 2015 - La TME du VIH au niveau national est estimée à environ 8%, loin de l objectif de l UNICEF, d ETME fin 2015. Afin d améliorer la qualité de la prise en charge médicale des enfants VIH+, l OPALS a construit le premier Centre de Traitement Ambulatoire Pédiatrique (CTAP) du pays, au sein du Service pédiatrique du CHU de Yopougon, dirigé par le Pr TimitéKonan. Le démarrage des activités a été effectif en 2012. 1.2. Bilan des Activités du CTAP en 2013 : 1.2.1 Volet médical: - File active de 458 enfants VIH+ dont 53% ont plus de 11 ans. - 6 438 consultations. 1 200 bilans de suivi d enfants VIH+, 82 nouveaux patients dont 68 ont débuté un traitement ARV en 2013. - Traitement : 21% en deuxième ligne. 31% avec CV détectable (échec thérapeutique) - Trois axes d étude actuellement : o L échec immunologique o Le suivi biologique des enfants sous 2 ème ligne de traitement 1 (données nationales 2012) 1
1.2.2. Volet psychosocial: o Transfert de la PEC pédiatrique à la PEC adulte - 339 consultations : 157 parents et 182 adolescents dont seulement 82 connaissent leur statut. - La recherche des perdus de vue : le taux de perdus de vue est passé de 40% en avril 2012 à 0% depuis mai 2013 grâce à la mise en place des relances téléphoniques, des VAD, de l aide aux indigents (20% de la file active) et des groupes de paroles. - Animation de 2 groupes de paroles, 1 pour les parents, 1 pour les adolescents chaque mois. Environ 350 bénéficiaires. 1.2.3. Appui nutritionnel :! La malnutrition touche 25% des enfants venant consulter. Le pic se situe chez les enfants entre 6 mois et 2 ans. Cette activité est importante et intéresse la population générale (VIH+ ou ) : 760 enfants ont bénéficié de ce programme, avec hospitalisation de jour ou référence en hospitalisation conventionnelle en cas de formes graves (50% des cas). 1.2.4. Mise en place de protocoles d évaluation qualitative des activités du centre. 1.3. Activités prévues en 2014 2015 1.3.1. Le soutien de l OPALS se concentre sur les 4 volets d activités suivants : - Le renforcement de capacités de l équipe psychosociale pour les visites à domicile et l organisation des groupes de parole - Le soutien nutritionnel - Le soutien financier pour les infections intercurrentes et les coûts des déplacements pour les enfants de familles vivant dans l indigence (20% de la file active). - La consolidation du système de recueil et d analyse des données et du système d évaluation des activités du CTA pédiatrique à travers : o Le recueil des données mensuelles o L organisation de réunions trimestrielles pour compiler, analyser les données et repérer les points faibles à renforcer o L organisation d une journée annuelle de séminaire avec tous les partenaires ivoiriens du CTAP et l OPALS. 1.3.2. Un projet d extension du CTAP dédié à la santé des adolescents a été élaboré courant 2013. La recherche de financements est en cours (AIMF et Ambassade de France). 1.4 Partenaires et bailleurs 1.4.1 Partenaires : CHU Yopougon, Service de pédiatrie, Aconda, PEPFAR, EGPAF, PNN (Programme National Nutrition), PNPEC (Programme National de Prise en Charge) 1.4.2 Subvention 2014 Le budget accordé pour la CI par la Mairie de Paris dans le cadre de la subvention 2014 (soit juillet 2014 juin 2015) est de 40.000 euros. 2
2. PROGRAMME GABON : PREVENTION PRIMAIRE DU VIH ET DECENTRALISATION DE LA PTME. Contact : Rose Reilhac, coordinatrice, Dr Alain MBongo, référent médical depuis mai 2014 2.1. Contexte et justification La prévalence nationale de l infection à VIH est la plus élevée de la sous région (Afrique Centrale), de l ordre de 4,1% en 2013 2. L OPALS a créé en 2001, en partenariat avec la Croix Rouge Française, le premier centre de prise en charge médicale du VIH dans le pays, le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) de Libreville. Aujourd hui, plus de 5 000 patients sont suivis, dont 60 % sont sous ARV. Sur ce modèle initial, la politique nationale de lutte contre le VIH/Sida a créé un CTA dans chacune des neuf provinces du pays. Depuis 2008, l OPALS développe des programmes de prévention, de dépistage et d information via: - Le centre d Hygiène scolaire, avec le Service National de Médecine Scolaire et Universitaire, la Direction Générale de la Prévention Sida, le Centre d Information, d Ecoute et Conseil (CIEC). - Une antenne mobile, qui se déplace depuis 2010 dans Libreville (écoles, marchés, places publiques) et en province. - Trois maternités de la périphérie de Libreville (NzengAyong, London et l hôpital Egypto gabonais) pour décentraliser à leur niveau la PTME du VIH. 2.2. Bilan des activités 2013 2.2.1. Soutien au CIEC, qui dispose d une cellule de dépistage volontaire, anonyme et gratuit pour le VIH. Le CIEC accueille le bureau de l OPALS. Les animateurs du CIEC sont régulièrement amenés à travailler avec l OPALS dans le cadre des campagnes de sensibilisation et bénéficient de formations régulières pour la mise à jour de leurs connaissances et pratiques. 2.2.2. Activités de sensibilisation sur le VIH, les IST et la sexualité - dans les établissements scolaires, sur les marchés, plages et autres places publiques. - au cours du 1 er marathon de Libreville : avec le soutien de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO), l OPALS a relayé une campagne de sensibilisation sur le thème «femmes contre le sida», ou plus de 5 000 participants et plus de 20 000 spectateurs étaient attendus. - dans trois maternités, 5 580 personnes ont été conseillées sur la PTME du VIH. 2.2.3 Campagnes de dépistage mobile du VIH dans les CS et en milieu scolaire, en partenariat avec le PLIST et le MGBEF 3 : - 901 personnes ont été dépistées dans les centres de SMI, dont 30 personnes VIH+ soit une prévalence de 3,3%. - 1370 élèves ont été sensibilisés et 349 personnes ont été dépistées dans 2 établissements scolaires, dont 8 VIH+ soit une prévalence de 2,3%. 2.2.4. Programme PTME: Appui à 4 centres de santé de Libreville 4 : - 4 380 femmes enceintes ont été vues en CPN1, dont 17% (735) avant trois mois de grossesse et 62% (2706) entre trois et six mois. (une augmentation de 12% par rapport à 2012). - Le taux de dépistage VIH a été de 94%. Le nombre de femmes VIH+ en CPN1 est de 219. Soit une prévalence de 5%. 60 enfants nés de mères VIH+ ont été recensés par les médiatrices de l OPALS. Aucun cas d enfant VIH+ n est à déplorer chez ces enfants dans les quatre centres. 2 3 4 Enquête Démographique de Santé du Gabon (EDSG2) réalisée en 2012. PLIST: Programme de lutte contre les IST. MGBEF: Mouvement gabonais pour le Bien Etre familial NzengAyong, London étendu au centre de santé de la Peyrie en 2012 puis à l hôpital Egyptogabonais en 2013. 3
La prise en charge de ces enfants étant centralisée au CHL, leur suivi par les médiatrices est difficile. La décentralisation de cette prise en charge dans le centre de santé où a été suivi la mère, permettra un meilleur contrôle. Par ailleurs, un soutien social et communautaire a été mis en place pour les familles les plus démunies: - financement des bilans préthérapeutiques (17 000 FCFA chacun) - des kits pour les NN sont fournis - des groupes de parole (environ 1 tous les deux mois dans chaque centre, avec à chaque fois environ une trentaine de participantes) sont régulièrement organisés. 2.3. Activités prévues en 2014 2.3.1 Sensibilisation en milieu scolaire en partenariat avec la FSBO 2.3.2 Dans le cadre de la PTME: - La décentralisation dans les maternités de NzengAyong, London et de l Hôpital Egyptogabonais et dans le centre de SMNI de Okala à partir de juin 2014, afin que la prise en charge globale des femmes enceintes VIH+ ait lieu au niveau des maternités de ces centres périphériques. - Le renforcement du Planning Familial pour prévenir les grossesses non désirées: - Au niveau des Centres de Santé: actions individuelles au moment des consultations Prénatales (CPN) et actions collectives par l'organisation de groupes de paroles - En dehors des Centres de Santé: sensibilisation sur les places publiques et distribution de dépliants. - Le renforcement de la prise en charge médicale et de l accompagnement psycho social du dépistage jusqu'à la fin de l allaitement: o Formation du personnel soignant et communautaire. o Amélioration des centres de santé (équipement, consommables...). o Soutien de la place des acteurs communautaires et conseillers au sein du CS. o Incitation des femmes enceintes à venir en CPN. o Evolution des pratiques du dépistage: passage de la prise de sang au prélèvement capillaire, et rendu des résultats au cours de la même matinée de CPN. o Soutien au processus de suivi/évaluation. 2.4. Partenaires et bailleurs 2.4.1 Partenaires: - Le Ministère de la Santé, de la Famille, des Affaires Sociales et de la Solidarité, la DGPS, le Comité de Lutte contre le Sida du Ministère de l Education Nationale (COLUSIMEN). - La Mairie de Libreville, les autorités locales pour les interventions sur les places publiques ; - 7 associations gabonaises de lutte contre le sida mettant leurs animateurs à disposition. - Le FNUAP et l ONUSIDA et Fondation Sylvia Bongo Ondimba. - La Croix Rouge Gabonaise en tant que partenaire opérationnel. Convention signée en 2013. Le bureau de l OPALS sera au sein de la CRG à partir du mois de juin 2014. 2.4.2 Subvention 2014 Le budget accordé pour le Gabon par la Mairie de Paris dans le cadre de la subvention 2014 (soit juillet 2014 juin 2015) est de 80 000 euros. Un appel à projet a été dépose au FEI Initiative 5 % en mai 2014 portant sur un projet de 3 ans pour une subvention de 441 000 euros. 4
3. PROGRAMME GUINEE CONAKRY : RENFORCEMENT DES SERVICES DE SANTE MATERNELLE ET INFANTILE ET DECENTRALISATION DE LA PTME AU NIVEAU DES 14 CENTRES DE SANTE DE LA PREFECTURE DE KINDIA. CONTACTS : Mme Christelle SEGUIN, coordinatrice expatriée depuis juin 2013. 3.1. Contexte et justification L OPALS est présente en Guinée depuis 2007. Le premier programme a permis de construire un centre de référence en matière de PTME au sein de la maternité du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Donka de Conakry. Ce centre est opérationnel depuis septembre 2009. Son fonctionnement et sa gestion sont aujourd hui sous la responsabilité du service de GynécoObstétrique du CHU. Depuis 2010, l OPALS soutient la Direction Préfectorale de la Santé (DPS) de Kindia, dans une logique de décentralisation de l offre de soins et conformément au plan stratégique de la Guinée. Dans cette zone, les soins de santé maternelle et infantile sont faibles et les programmes de PTME à peu près inexistants. L objectif est de renforcer les services de santé maternoinfantile et d y intégrer la PTME du VIH. 3.2. Bilan des activités 2013 Renforcement de l équipe opérationnelle aujourd hui composée de : o Trois personnels guinéens: les référents communautaire, administratif et logistique. o Trois personnels expatriés : la Coordinatrice, le responsable médical et le responsable administratif et financier. Les travaux de réhabilitation des 6 premiers CS et les études pour l équipement et la réhabilitation des 6 suivants. La commande du matériel nécessaire pour équiper les laboratoires et les salles d accouchement de 12 CS et la salle d opération de la maternité de l Hôpital de Kindia. La mise en place du volet communautaire avec formation du premier groupe de 30 agents communautaires, l élaboration des outils de sensibilisation (messages radio, théâtre de rue). La mise en place du volet médical avec des formations en suivi de grossesse, accouchements et pédiatrie (40 personnels soignants bénéficiaires). La mise en place du processus de suivi et évaluation: la liste des indicateurs qui doivent être renseignés a été construite ; un système de recueil de données a été organisé. La mission technique par ESF pour le suivi des travaux réalisés sur les 6 premiers CS et élaboration du programme d électrification conventionnel et solaire des 6 nouveaux CS. Quelques chiffres : 16 500 premières consultations Prénatales (CPN1) et 50 000 CPN ont été réalisées soit une moyenne de 3 consultations par femme enceinte. Mais seulement 4 800 femmes ont accouché dans les structures soutenues par l OPALS. Il y a ici une «déperdition» qu il faudra pouvoir expliquer cette année Au niveau pédiatrique, il y a eu 32 000 consultations en 2013 et 8 154 enfants vaccinés, pour une population cible théorique de 9 345 (87%), et un programme complet 5 pour 80%. 5 BCG polio oral à la naissance, Pentavalent (diphtérie, coqueluche, tétanos, hémophilus influenzae, hépatite B) à 6, 10 et 14 semaines d âge, rougeole et fièvre jaune à 9 mois. 5
Au niveau PTME : 4 200 femmes enceintes ont été testées pour le VIH, 273 VIH+ ont reçu des ARV (prévalence de 6,5%) 3.3. Activités prévues en 2014 : 3.3.1. Réhabilitation et l équipement de 6 CS avec réfection des circuits électriques et mise en place d électricité solaire en collaboration avec Electriciens Sans Frontières. De plus, en partenariat avec l hôpital Régional de Kindia et l ONG Coopération Atlantique, l achat et la mise en service d un incinérateur, qui sera utilisé à l échelle régionale est en cours d étude. 3.3.2. Le volet médical : - Formations des personnels de santé des CS 6 au suivi de grossesse, accouchement et prise en charge des infections de l enfant - Supervisions formatives sur chaque site 7, en collaboration avec les DPS et DRS de Kindia. - Introduction d un module sur la coinfection TB/VIH dans la formation générale, avec participation du centre anti tuberculeux de Damakhania - PTME : Renforcement de 2 sites partiellement opérationnels et démarrage de 6 nouveaux sites. 3.3.3. Le volet communautaire - Formation des agents communautaires, intégration des accoucheuses villageoises, collaboration des membres des Associations des PvVIH. Sensibilisation via l IEC, le conseil de groupe, à la promotion de la SMNI, de la PTME intégrée le plus tôt possible dans les CPN, de la planification familiale, de l éducation nutritionnelle, de la prévention des maladies de la mère et de l enfant. Le soutien communautaire sera renforcé par le partenariat de l OPALS avec le Centre d Ecoute des Jeunes CECOJE et les radios de Kindia (événements, campagnes, journées ) 3.3.4. Le processus de suivi et évaluation: Chaque année un rapport d activités est rédigé et une analyse qualitative réalisée. 3.4. Partenaires et bailleurs 3.4.1. Partenaires : Le Fonds de dotation Kindia + de Canal + : Une contractualisation avec Canal+ pour réaliser une série de documentaires sur le programme de SMNI a été signée : il s agit de suivre, par 4 documentaires (1 par an pendant 4 ans), l avancée des activités, d en mesurer l impact sur les populations, et d impliquer les abonnés de Canal+. Ces documentaires apporteront une forte visibilité à ce programme. Un soutien financier de Canal+ au programme est assuré pour la période 2013 2015. 3.4.2. Subvention 2014 Le budget accordé pour la Guinée par la Mairie de Paris dans le cadre de la subvention 2014 (soit juillet 2014 juin 2015) est de 30.000 euros. Le budget accordé par la Fondation Kindia + est de 200 000 euros 6 médecins et paramédicaux (IDE, SF, AS), les techniciens de laboratoire des CS, les agents techniques de santé 7 Il s agit de déplacements, sur chaque site, d une équipe composée de membres de l OPALS et de la DPS afin d évaluer, au niveau de chaque CS, la manière dont l enseignement a été retenu, la manière dont il est appliqué, l organisation des soins, l aide au recueil de données etc. Ces déplacements devront se faire régulièrement, selon un calendrier préétabli. 6
4. PROGRAMME TOGO : RENFORCEMENT DE LA SANTE MATERNELLE ET INFANTILE, AVEC PTME INTEGREE ET PRISE EN CHARGE MEDICALE DES ENFANTS VIH+, SOUTIEN AU DEPISTAGE ET A LA PRISE EN CHARGE DU VIH CHEZ LES PATIENTS TUBERCULEUX. CONTACTS : - Dr Léocadie Ayoko Foli, pédiatre, Mr Giscar Samboe responsable administratif et financier. - Pr. Christian Courpotin et Denis Da Conceiçao, chargé du volet communautaire, référents techniques pour le programme. 4.1 Contexte et justification: Avec le Programme National de Lutte contre le Sida, l'opals soutient, depuis septembre 2007, les volets PTME et de prise en charge des enfants VIH+. En 2013 17 maternités et 1 hôpital pédiatrique, répartis dans l ensemble du pays sont en partenariat avec l OPALS 8 4.2 Bilan des activités 2013 Un nouveau cycle d activités est programmé sur deux ans, 20132014, en partenariat avec l UNICEF. Il s agit d intégrer les activités PTME et de prise en charge du VIH pédiatrique aux soins de SMNI, contribuant ainsi à décloisonner ces différents secteurs d activités. 4.2.1. Activités PTME dans les 17 maternités soutenues: 17 760 premières consultations Prénatales (CPN1) et 59 250 CPN ont été réalisées soit une moyenne de 3,3 consultations par femme enceinte 9. Au total 20 430 femmes ont accouché dans les structures soutenues par l OPALS. Au cours des CPN1, 16 566 tests VIH ont été réalisés soit 94% des patientes venues consulter en CPN1 10. Toutes en ont pris connaissance, (les résultats étant donnés immédiatement). Parmi elles, 906 femmes enceintes ont été diagnostiquées VIH+, soit une prévalence globale de 4,1%. Au cours des autres CPN, 1 690 femmes ont été testées dont 98 VIH+ (prévalence 5,8%). Au cours du travail, 3 289 femmes ont été dépistées, dont 113 VIH+ (prévalence de 3,4 %) Les mères VIH+ : Sur un nombre total de 883 femmes enceintes VIH+ : Toutes ont été évaluées cliniquement et leur stade clinique OMS déterminé. seulement 30 % des femmes enceintes testées VIH+ et en besoin de traitement ARV pour elles mêmes en ont effectivement bénéficié. Ceci est essentiellement le fait de la non disponibilité des carnets de mise sous traitement. Le partenaire : 1 285 partenaires de toutes les femmes testées au cours de toutes les CPN et en salle d accouchement ont accepté de se faire tester. Parmi eux il y a 116 hommes VIH+ (9%). Parmi les partenaires testés, 310 le sont de femmes VIH+. Dans ce groupe le taux de prévalence est de 90%. Parmi les 975 partenaires de femmes VIH, 11 hommes sont VIH+. 8 Hôpital de Bé, Centre de santé de Lomé, Centre médicosocial d Agoé, Centre médicosocial d Adidogomé, Polyclinique de Tsévié, Hôpital régional de Tsévié, Centre hospitalier Préfectoral de Cinkassé, Polyclinique de Dapaong, Association Vivre dans l Espérance et pédiatrie à Dapaong, Centre Hospitalier Préfectoral de Mango, Centre Hospitalier Régional de Dapaong, USP d Afagnan, Centre de Santé de Loyola, CHP de Vogan, CHP d'aného, Polyclinique d'atakpamé, CHR de Sokodé Polyclinique de Kara 9 Mais les femmes enceintes viennent tard en CPN : 14% avant 3 mois, 68 % entre 3 et 6 mois, 17 % après 6 mois. 10 La «déperdition» de 6% de femmes étant essentiellement due à dès ruptures de stock en réactifs. 7
Les enfants nés de mères VIH+ : 749 enfants ont été vus à la consultation de 6 semaines. 644 (86 %) ont été mis sous CTM. 813 PCR ont été prélevées avant 3 mois dont 569 (70%) entre 4 et 6 semaines. 29 sont VIH+ (taux de transmission de 5,5 %). Ces résultats, si ils sont meilleurs que le taux au niveau national (9,6% en 2012) doivent être améliorés, pour être en dessous de 2%. 4.2.3. Activités dans l hôpital pédiatrique «Vivre dans l espérance et pédiatrie» de Dapaong La file active est de 1 327 adultes et de 160 enfants VIH+. 6 660 consultations VIH ont été réalisées. 568 adultes et 97 enfants sont sous TARV. Dans le service de renutrition pour les enfants malnutris. Pour 2013, 116 malnutris ont été reçus, hospitalisés et traités. 4.2.4. Activités de vaccination : 138 737 enfants ont été vaccinés : - BCG polio oral à la naissance, - Pentavalent (diphtérie, coqueluche, tétanos, hémophilus influenzae, hépatite B) à 6, 10 et 14 semaines d âge - Rougeole et fièvre jaune à 9 mois 4.2.5. Co infection VIH/Tuberculose: Au total, 1 883 cas de tuberculose ont été rapportés dans les 18 centres. Le dépistage VIH a été fait à plus de 95% d entre eux. Le taux de coinfection est de l ordre de 23 %. 4.2.6. Activités communautaires 75 groupes de parole ayant réuni en tout 996 femmes enceintes et allaitantes. 530 sorties de VAD (visites à domicile). Elles ont permis d accompagner 765 personnes. Sur 76 perdus de vue recherchés (femmes et enfants), 50 ont été retrouvés. L ensemble de ces activités a permis d augmenter significativement le taux d acceptation du test de dépistage VIH en CPN1 ; il a atteint 94 % en moyenne sur les sites, alors que, au niveau national, il est seulement de 49%. 4.3 Activités prévues en 2014 Elles seront en continuité avec celles mises en place en 2013 sur les 18 maternités en partenariat avec le PNLS et l'unicef. 3 missions de suivievaluation seront menées par les référents techniques au cours de l'année. L'OPALS financera l'achat d'un compteur CD4 pour le centre de Loyola. 4.4. Partenaires et Bailleurs 4.4.1 Partenaires - Le Ministère de la Santé, le PNLS et le PNLT (plan national de lutte contre la tuberculose) - Associations partenaires des centres de santé. - UNICEF, OMS, AFD, ONUSIDA - L Ambassade de France - Le laboratoire BIOLIM : suivi des activités PCR 4.4.2 Subvention 2014 Le budget accordé pour le Togo par la Mairie de Paris dans le cadre de la subvention 2014 (soit juillet 2014 juin 2015) est de 90 000 euros. Un accord de partenariat pour l'année 2014 est en cours de signature avec l'unicef portant sur un budget de 48 000 euros 8
5. RENFORCEMENT DES OUTILS DE GESTION ET DE SUIVI FINANCIER Les programmes sur le terrain sont désormais «cofinancés» par plusieurs bailleurs (Marie de Paris, Agences des Nations Unies et Fondations privées), ayant leurs propres procédures et exigences en termes de suivi financier. Cette tendance nous permet d assurer une meilleure pérennité de nos actions mais complique le traitement des données comptables et financières. Les outils de gestion financière (tableur excel) utilisés les années passées ne répondent pas à l ensemble des besoins propres à la gestion multibailleurs et ne sécurisent pas suffisamment les différentes comptabilités. Grace à la subvention du fond FRIO (créé par le collectif Coordination Sud) un consultant extérieur a pu accompagner l OPALS dans sa démarche pendant 1 an et les deux personnes de l OPALS, en charge de la gestion comptable, ont été formées au nouveau logiciel de gestion financière. Au 1 er janvier 2013, l OPALS s est doté du logiciel SAGA. Au cours de l année 2013, la mise en place a été progressive, permettant une amélioration notable des conditions de suivi financier des programmes. La clôture du bilan financier 2013 a été grandement facilitée, ainsi que le travail de contrôle et de suivi réalisé avec l'expert comptable. En 2014, deux administrateurs terrains (En Guinée et au Togo) seront formés à l'utilisation du logiciel afin d'uniformiser progressivement l'ensemble du travail comptable de l'opals sur le terrain. 6. REFONTE DS OUTILS DE COMMUNICATION DE L OPALS Conformément à la décision de l AG 2012, ce dossier a été lancé fin 2012 et achevé fin 2013. Une agence de communication a accompagné en 2013 l OPALS dans la refonte de son site internet, avec la mise en place du don en ligne, du lien avec les réseaux sociaux et communautés internet. Cette agence a également travaillé sur la conception graphique de nouvelles plaquettes de communication. Concernant le don en ligne, il n'y a pas eu d'augmentation significative du nombre de donateurs. Un travail de réflexion devrait être mené pour cibler plus amplement l aspect donation régulière. En avril 2014, l'opals a accueilli une stagiaire américaine, de l'école EUSA, pendant 6 semaines qui a contribué à dynamiser la communication de l'opals sur internet. En avril 2014, l'opals a ouvert un partenariat avec «Fresh collab» (site de vente en ligne de collection capsule «teeshirt bio fabriqué à Nantes par un désigner unique). La première opération lancée par FreshCollabs a soutenu le programme de l'opals au Gabon, 500 euros ont été récoltés et plus de 1.000 personnes ont suivi cette action sur les réseaux sociaux. Une deuxième opération devrait être menée en novembre 2014 en soutien au programme Guinée. 7. STRUCTURATION DES RESSOURCES HUMAINES Au niveau du siège, il n y a pas eu de changement. Au niveau des terrains d intervention, il y a eu une évolution dans le type de contrat avec les volontaires : passage de contrats de consultants à 1 contrat de VSI en 2012, puis 2 en 2013, puis 4 en 2014. Cette évolution est positive dans la mesure où les intéressés bénéficient de tous les droits d un emploi de salarié (hors chômage), d assurance rapatriement si besoin, sans augmentation de coût pour l OPALS (totalité des charges et 60% des assurances pris en charge par le MAE). La capacité de l OPALS d honorer ce type de contrat rend plus attractif les postes proposés. 9
8. PARTENARIATS 8.1. LA CROIX ROUGE FRANÇAISE : La CRF et l OPALS, en partenariat avec le laboratoire de virologie de l Hôpital Saint Louis à Paris (Pr François Simon) vont répondre à un appel d offre d UNITAID, prévu à l automne 2014. 8.2. LA FONDATION PIERRE FABRE soutient financièrement l OPALS en 2014, à hauteur de 30 000. 8.3. LA FONDATION BETTENCOURT SCHUELLER s est engagée en 2013 à l achat de 150 exemplaires de la sixième édition de l ouvrage «Médecine Tropicale» du Pr Marc Gentilini, parue en 2012, pour un montant de 40 000. L OPALS s est chargée de leur distribution dans les structures de santé de pays d Afrique subsaharienne en lien avec les activités menées par l association. Une deuxième convention pour l achat supplémentaire de 50 ouvrages est en discussion. 9. LES PRINCIPAUX SOUTIENS FINANCIERS : - La Mairie de Paris - Le Fonds de dotation Kindia + - La Fondation Pierre Fabre - La Société Sucres et Denrées 10