habari Newsletter Edition 02/2013 Chères lectrices, chers lecteurs, Votre point de vue conditionne le regard que vous portez sur l avenir. Changez votre point de vue, et de nouvelles perspectives et possibilités s offriront à vous. Tel est notre objectif depuis dix ans : ouvrir de nouvelles perspectives par le biais de notre activité pour vous en tant qu investisseur, pour les entreprises financées, pour leurs clients et pour la société en général. Dans cette année d anniversaire, nous avons opté pour un nouveau type de reporting sur nos activités. «Perspectives» contient, en plus des habituels chiffres et faits, des articles de fond et des portraits de personnes et d entreprises. Nous avons souhaité y intégrer des résultats financiers mais aussi des résultats liés au développement, car nous sommes persuadés que le succès économique et l utilité pour la société, loin d être incompatibles, se conditionnent mutuellement. Nous avons également fêté notre jubilé avec des clients. Ce numéro de «habari» vous donne un aperçu de cet événement. Je vous souhaite une agréable lecture, en espérant que nous aurons à nouveau l occasion d ouvrir, pour vous également, de nouvelles perspectives à l avenir. Dans ce numéro Rétrospective de l année 2012 pour Une année marquée par la croissance et la diversification 2 Etude de marché Afrique orientale La téléphonie mobile donne de l élan à la microfinance 2 Close-up L Asie de l Est et du Sud-Est a le vent en poupe 3 Les 10 ans de Une fête placée sous le signe de la réflexion 4 Editorial Klaus Tischhauser Co-fondateur & CEO Klaus Tischhauser
Rétrospective de l année 2012 pour Une année marquée par la croissance et la diversification Hausse du portefeuille sous gestion et des investissements, augmentation des entreprises financées et de l expansion géographique : 2012 entre dans les annales de comme une très bonne année. Durant notre dixième année d existence, les investissements de ont touché 405 entreprises opérant dans des pays en voie de développement et des pays émergents. 100 collaborateurs motivés, établis sur 5 sites, travaillent activement à ouvrir de nouvelles perspectives aux investisseurs, aux entreprises financées, et à la société en général. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli et souhaitons en informer nos clients et nos partenaires de la manière la plus complète possible. C est pourquoi, en cette année d anniversaire, nous avons lancé «Perspectives», notre nouvelle publication annuelle. «Perspectives» est disponible en français, en allemand et en anglais et consultable en ligne sur www..com/perspectives_fr. Si vous le souhaitez, nous pouvons également vous envoyer des exemplaires imprimés. Veuillez nous envoyer un e-mail portant la mention «Commande Perspectives» à l adresse Ulli.Janett@.com ou passer votre commande directement via www..com/ Perspectives_commande_FR. Nous vous souhaitons une agréable lecture. Points marquants 2012 Le volume d investissement augmente de 40 %, à USD 1,4 milliard Le nombre d entreprises financées augmente de 18 %, passant à 405 Conquête de dix nouveaux marchés Avec un fonds exclusivement consacré à l agriculture durable, est devenu l un des plus grands financiers privés du monde dans ce domaine Fondation d une société anonyme de droit suisse mettant des capitaux propres à disposition d instituts financiers de pays en voie de développement Lancement d une tranche supplémentaire pour un certificat d investissement dans des médias indépendants Poursuite du développement du portefeuille de produits, atteignant une vingtaine d offres pour divers groupes cibles, catégories, thèmes et devises de placement Les entreprises financées directement par génèrent un chiffre d affaires de USD 8,4 milliards, USD 363 millions d impôts, et elles emploient 146 000 collaborateurs Extension de l équipe de spécialistes de à environ 100 collaborateurs répartis sur 5 sites Etude de marché Afrique orientale La téléphonie mobile donne de l élan à la microfinance En Afrique orientale, la microfinance est influencée par l expansion rapide des services bancaires sans agences, et notamment par l argent mobile et les innovations technologiques venues de Nairobi. Une étude rédigée par Research met en lumière le développement du marché financier dans trois pays d Afrique orientale du point de vue de ces critères. Au cours des dernières années, l Afrique orientale est devenue un laboratoire de l innovation dans le domaine des services financiers. Les offres basées sur la téléphonie mobile permettent aux segments de revenus inférieurs d accéder aux services financiers, et ce à très large échelle. Les innovations aident, d une part, à répondre à la très forte demande de crédits, de possibilités d épargne et de transferts de fonds en Afrique. La technologie permet d autre part de fournir à un plus large public davantage de prestations à un prix plus avantageux, ce qui augmente également le potentiel de marché de la microfinance. Le développement rapide de la microfinance en Afrique orientale est un indice probant de l importance du rôle que continue de jouer ce marché dans les pays émergents. Le développement du secteur financier autour de la microfinance a pour objectif la création de prestataires de services financiers dédiés aux clients à faible niveau de revenus. Par ailleurs, la microfinance favorise la croissance d entrepreneurs indépendants et de petites entreprises et prend en compte les intérêts des ménages défavorisés. 2
Des transferts de fonds par téléphone mobile Le Kenya compte 30 millions d abonnements de téléphonie mobile. Les frais de téléphonie mobile sont parmi les plus bas du monde. 73 % des adultes kenyans utilisent déjà l argent mobile, dont 23 % au moins une fois par jour. Cette technologie permet ainsi à des millions de ménages à faible revenu d organiser leur vie privée et professionnelle aussi efficacement et librement que les ménages plus aisés. M-PESA, le service de transactions mobiles le plus utilisé au monde, a été lancé en 2007 par l opérateur de télécommunication kenyan Safaricom. M-PESA est un système de transfert de fonds qui permet de changer des espèces en monnaie M-PESA, transférée directement à d autres utilisateurs M-PESA qui la changent à nouveau en argent liquide. M-PESA compte plus de 10 millions de clients. Pour les rentrées et les sorties de cash, le système dispose de 50 000 agents sous contrat, à comparer avec les quelque 500 agences bancaires, 500 succursales de banque postale et 500 guichets automatiques de banque au Kenya. Un intérêt mondial pour ces nouvelles technologies Ces chiffres expliquent les remous causés par l introduction du système M-PESA. Ce service de transactions se caractérise par sa rapidité, sa sécurité, sa fiabilité et sa taille. M-PESA a considérablement empiété sur les parts de marché des prestataires de transfert de fonds traditionnels comme Western Union et MoneyGram. L argent mobile et les évolutions technologiques venues de Nairobi ont éveillé l intérêt des médias du monde entier. Au cours des dix dernières années, l Afrique orientale a prouvé, par le biais d innovations solides, que le continent offrait bien plus d opportunités que ce que l on pourrait croire. Retrouvez l étude complète Révolution du secteur de la microfinance en Afrique orientale sur www..com/microfinance. Close-up L Asie de l Est et du Sud-Est a le vent en poupe L Asie de l Est et du Sud-Est est la région enregistrant la plus forte croissance au monde et le restera, selon les prévisions de l ONU. Par le biais de plusieurs fonds, a investi USD 146 millions dans sept pays de cette région: au Cambodge, en Mongolie, en Indonésie, aux Philippines et, depuis 2012, au Laos, au Timor oriental et en Chine, un marché très prometteur sur lequel nous sommes entre-temps devenu leader en matière d investissements dans la microfinance. En 2012, les investissements en capitaux étrangers des fonds de dans le secteur de la microfinance ont augmenté de 38 % pour cette région par rapport à l année précédente pour atteindre USD 146 millions, ce qui correspond à environ 10 % du volume d investissement des véhicules de placement au niveau mondial. Cette progression a été influencée de manière décisive par la croissance des deux marchés de la microfinance les plus matures de la région, ceux de la Mongolie et du Cambodge. Notre stratégie de croissance régionale se concentre sur les institutions de microfinance (IMF) et les banques qui mettent un capital de croissance à la disposition des PME. Les spécialistes accompagnent souvent les entreprises financées dans leur développement de statut d IMF à celui de banque d affaires, ce qui résulte habituellement en un élargissement de leur base de clients à des entreprises de taille plus importante. Ces entreprises, pour leur part, en plus de proposer une offre de produits et de services, créent des emplois, ce qui profite également à la population vivant au bas de la pyramide des revenus. gère la région Asie de l Est et du Sud-Est à partir de Hong Kong où Maud Savary-Mornet travaille en étroite collaboration avec depuis 2008 et en tant que Regional Manager depuis 2011. Maud dirige une équipe composée de deux Investment Officers expérimentés spécialisés dans le domaine de la microfinance. Lors d une visite à Zurich, nous avons rencontré Maud Savary-Mornet pour «habari». 3
Maud, en quoi les marchés de la microfinance en Asie de l Est et du Sud-Est se distinguent-ils de ceux des autres régions? Cette partie du monde est très variée, aussi bien sur le plan culturel et linguistique que du point de vue historique. Ce serait une erreur de la considérer comme un tout. C est pourquoi, pour pouvoir travailler ici, il est nécessaire d être flexible et de posséder une connaissance approfondie des différentes conditionscadres économiques et réglementaires. Les pays de cette région ont-ils aussi des points communs? En général, le secteur de la microfinance est plutôt fortement régulé dans la région. Au Cambodge par exemple, une réglementation transparente et stable garantit un bon développement du secteur de la microfinance. Dans un grand nombre de pays de la région, des bureaux de crédit sont actuellement créés, ce qui profite au secteur. Au Cambodge, le bureau de crédit est actif depuis mars 2012 et des projets correspondants sont en cours d élaboration aux Philippines et en Mongolie. Les bonnes pratiques en matière de remboursement, qui rendent les investissements moins risqués, constituent un autre point commun entre les pays de cette région. Quels sont les défis à relever dans cette région? Etant donné que beaucoup d IMF mettent à disposition de leurs clients des crédits en devises locales, il est essentiel de pouvoir proposer également des financements en devises locales. Au cours des derniers mois, nous avons développé notre offre dans ce domaine et proposons désormais, par le biais de nos fonds, en plus des financements dans des devises déjà existantes comme le peso philippin et la roupie indonésienne, des financements en riels cambodgiens et en tugriks mongols. La concurrence sur le marché constitue un autre défi. Même si nous sommes leaders dans la plupart des pays, nous ressentons de plus en plus la pression concurrentielle exercée par les fonds régionaux financés par l argent public. Quelles conditions doivent être remplies pour conquérir de nouveaux marchés dans cette région? Pour conquérir un marché comme la Chine, il faut un certain degré d innovation financière. Pour ce faire, une excellente connaissance juridique et un engagement sans faille sont de mise. La réglementation est souvent complexe et exige une formation solide afin de pouvoir aussi évaluer correctement les différents risques. En contrepartie, notre portefeuille s en trouve encore davantage diversifié et l impact obtenu au niveau de la société est plus important. Les 10 ans de Une fête placée sous le signe de la réflexion En 2013, fête son dixième anniversaire un événement que nous avons tenu à célébrer dignement! Le 6 juin, nous avons accueilli environ 150 invités à Zurich pour une soirée qui nous a donné l occasion exceptionnelle d examiner notre propre action sous des angles divers et variés. La soirée a commencé par la projection du film spécial jubilé qui présente l histoire de, depuis sa création en 2003 à aujourd hui, par le biais de questions posées par nos apprentis aux différents responsables. Ce film peut être visionné sur www..com en allemand et anglais. Au programme également : un entretien entre le D r Katja Gentinetta, philosophe politique chargée d animer la partie officielle de la soirée, le Président de notre Conseil d administration Kaspar Müller et notre CEO Klaus Tischhauser. Interrogé sur sa motivation initiale à créer et sur l évolution de l entreprise, Klaus Tischhauser a indiqué que beaucoup de ce qui semblait impossible au début était devenu réalité grâce à une vision, à une équipe motivée et à un engagement sans faille. Une réussite qui encourage à poursuivre dans cette voie. Intervention du P r D r Peter Sloterdijk Un brillant exposé a ensuite donné matière à réflexion. Le P r D r Peter Sloterdijk, philosophe et écrivain, est convaincu, entre autres, du pouvoir du «cercle vertueux» : le talent et la persévérance mènent au savoir-faire («virtuosité»), qui mène à la reconnaissance, elle-même source de motivation supplémentaire pour s améliorer. A l inverse du «cercle vicieux», dont l effet négatif va en s amplifiant, le «cercle vertueux» doit être l objectif de toute entreprise visant le succès. en est à nos yeux un excellent exemple car, extrêmement motivée par notre succès commercial, notre équipe composée d une centaine de spécialistes cherche en permanence à améliorer ses propres performances. 4
Après cet exposé, des personnalités du monde de l économie et de la recherche ont débattu, sous la direction de Katja Gentinetta, de questions juridiques, économiques et sociétales liées aux investissements durables ayant un impact sur le développement. Il en est ressorti une certitude : les précurseurs tels que sont essentiels pour proposer de nouveaux types de placement aux investisseurs privés et les rendre également attrayants pour les investisseurs institutionnels comme les caisses de pension. Participants au débat Françoise Bruderer Thom Beatrice Maser Mallor D r Ulrich Niederer P r D r Peter Nobel Matthias Preiswerk Directrice de la Caisse de pension de La Poste suisse Directrice Coopération et développement économiques, Secrétariat d Etat à l économie suisse (SECO) Président d ARTICO Partners, ancien Président d UBS Global Asset Management Suisse Nobel & Hug, professeur émérite de droit économique aux universités de Zurich et Saint-Gall, Suisse Associé de Baumann & Cie, Banquier, Suisse La partie officielle de la soirée a été suivie d un apéritif dînatoire servi par EquiTable, le premier restaurant de Zurich basé sur le commerce équitable (www.equi-table.ch). Les participants ont profité de cette occasion pour échanger leurs impressions sur les thèmes abordés au cours de la soirée et pour partager leurs différentes expériences avec. L équipe de remercie l ensemble des participants pour cette soirée inoubliable. Information juridique Ce document a été élaboré par Social Investments AG. Les informations contenues dans le présent document (ci-après «informations») se basent sur des sources considérées comme fiables ; toutefois, il n y a aucune garantie quant à l exactitude et à l exhaustivité de ces dernières. Les informations peuvent être modifiées à tout moment sans obligation d en informer les destinataires. Sauf mention contraire, les chiffres ne sont ni vérifiés ni garantis. L ensemble des actions entreprises sur la base de ces informations s effectue sous la responsabilité et au risque des seuls destinataires. Ce document est fourni exclusivement à titre d information. Les informations ne dispensent pas la personne qui les reçoit de les juger par elle-même. Die Participations AG (ci-après «produit financier») n est pas un placement collectif au sens de la Loi fédérale sur les placements collectifs de capitaux et n est soumis ni à l obligation d approbation ni à la surveillance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA. Les investisseurs du produit financier doivent être des investisseurs qualifiés selon la définition qu en donnent l Ordonnance suisse sur les placements collectifs de capitaux ainsi que les dispositions d exécution y afférentes. Des citations du présent document sont autorisées pour autant que la source soit mentionnée. 2013 Social Investments AG. Tous droits réservés. Social Investments AG Josefstrasse 59, 8005 Zurich, Suisse Téléphone +41 44 250 99 30, Fax +41 44 250 99 31 www..com 5