DÉMARCHE DE DÉFINITION D UNE SPÉCIALITÉ TECHNICO COMMERCIALE



Documents pareils
Séminaires Paris le 14 et 15 mars 2007 Grenoble le 21 et 22 Mars 2007

Tableau de Bord. Clas 1.1 Conduite d'un projet de communication

C11.2 Identifier les solutions à mettre en œuvre C11.3 Préparer le cahier des charges

GUIDE DU TUTEUR ACCUEIL D UN ETUDIANT EN BTS MUC. Management des Unités Commerciales. Stage de 1ère année

BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR

FORMATION ET SUIVI DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE

C est cette dernière mesure qu il est proposé d explorer.

Prenez en main. votre avenir! BTS-DEES-MASTER

BTS Assistant de Gestion

Programme détaillé BTS INFORMATIQUE DE GESTION DIPLÔME D ETAT. Objectifs de la formation. Les métiers. Durée de la formation

RESUME DESCRIPTIF DE LA CERTIFICATION (FICHE OPERATIONNELLE METIERS)

Formation en anglais des affaires (H/F)

BRANCHE PROFESSIONNELLE DES PRESTATAIRES DE SERVICES DANS LE DOMAINE TERTIAIRE

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

Guide du Tuteur Banque et Assurance

DES RÉFÉRENTIELS RENTIELS DE BACCALAUREATS PROFESSIONNELS

Etude de Besoin de Main-d Oeuvre dans la Plasturgie

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août code NSF 312

Systèmes et réseaux d information et de communication

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

SEMINAIRE BTS TECHNICO-COMMERCIAL DU 14 MARS 2012 COMPTE RENDU

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

LIVRET DE SUIVI DE SCOLARITE EN SEGPA RELEVE DE COMPETENCES

Collège des Hautes Etudes de l Environnement. du Développement Durable. w w w. c h e e d d. n e t

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

DécliCC. savoir. cahier des charges

Axes de travail et plan d action 2015

MASTER PROFESSIONNEL INFORMATION ET COMMUNICATION DANS L ESPACE LOCAL ET REGIONAL ICELR.2008/2009

1. PRÉAMBULE 2. BUT 3. PRINCIPES DIRECTEURS CHUS MANUEL DES NORMES ET PRATIQUES DE GESTION SUJET : RECHERCHE NPG N 0 : 4221

Programme détaillé DIPLÔME SPECIALISE MARKETING DES PRODUITS INDUSTRIELS. Objectifs de la formation. Les métiers. Niveau et durée de la formation

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

Languedoc - Roussillon

OBJECTIF FORMATION ANIMATION QUALITE

Métiers de la Production/ Logistique

Programme détaillé BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES. Objectifs de la formation. Les métiers. Durée des études DIPLÔME D ETAT

Projet d école Guide méthodologique

PROTOCOLE SUR LE COMPTE-EPARGNE TEMPS

LES MISSIONS D UN RÉFÉRENT

PROFIL DE POSTE AFFECTATION. SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU POSTE

CERTIFICATION DE SERVICES FORMATION RECHERCHE. 12, rue de Kergoat

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Responsable mécénat/ partenariats entreprises

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Guide d équipement des BTS commerciaux

Circulaire n 5051 du 04/11/2014

Métiers de la Qualité, Sécurité, Environnement

Bilan de la concertation sur le PEDT

INDICATIONS DE CORRECTION

STI2D Energie - Environnement Innovation technologique - Eco Conception. STI2D Energie - Environnement Innovation technologique - Eco Conception

S8 - INFORMATIQUE COMMERCIALE

CAMPUS SANTÉ OUTAOUAIS : UNE SYNERGIE REMARQUABLE POUR PRENDRE SOIN DE LA SANTÉ DE L OUTAOUAIS

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015

pro Gestion du patrimoine immobilier Site d Agen

BIEN ACHETER DE LA FORMATION

Titre du MASTER : Lettres, Langues et Sciences humaines Mention : Sciences de l Information et Métiers de la Culture Spécialité : Archivistique

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Licence professionnelle Automatique et Informatique Industrielle, Automation et Robotique

PROFILS METIERS (Semestre 9)

CQP Inter-branches Technicien de Maintenance Industrielle. Préparation de l évaluation des compétences par le candidat

Pour que votre formation rime avec profession!

MASTER MANAGEMENT PARCOURS CONTRôLE DE GESTION ET SYSTEMES D'INFORMATION

«Outils de gestion pour TPE CRM / ERP» Club

Responsable d agence

Ecole Privée d'enseignement Technique. Prenez en main. votre avenir! BTS-DEES-MASTER EUROPÉEN EN INITIAL

Présentation UNIFAF / Réforme de la Formation Professionnelle Continue / Les dispositifs UNIFAF

FORUM STAGES JOBS EMPLOIS

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

LES OUTILS DÉVELOPPÉS EN WALLONIE POUR PROMOUVOIR DES MARCHÉS PUBLICS DURABLES

RECOMMANDATIONS ET ACCOMPAGNEMENT DU COMITE 21 PENDANT LES DIFFERENTES ETAPES DE L'AGENDA 21

Programme national «très haut débit»

Chantier de la fibre optique : un potentiel de mobilisation de plus de emplois d ici à 2022

École Technique Privée RHE76

SIG EIFFAGE N O U V E L L E S O F F R E S I N T E R N E S

PRDFP Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles. cohérence. Concertation. Innovation.

Principales tendances touchant l activité des conseillers clientèle

BTS Assistant de manager(s) LES FINALITES PROFESSIONNELLES

SERVICES INFORMATIQUES AUX ORGANISATIONS

BTS MUC Management des Unités Commerciales MODALITES & AVANTAGES BUSINESS PROGRAMME / ALTERNANCE

Budget participatif des lycées. Règlement d intervention

Le technicien porte un regard de spécialiste sur l instrument. De par sa formation et, à l inverse du musicien son approche n est pas subjective.

LA TRAME VERTE ET BLEUE DU NORD-PAS DE CALAIS

Session d accompagnement de la rénovation du BTSA GEMEAU Bordeaux, mai Atelier n 4. Formation en milieu professionnel EPREUVE E7- SPV/SPS

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions

Céramique. Apprentissage. CFA Céramique Bourgogne. CFA Céramique Limousin. Institut Céramique Française

DOSSIER 1 : Mesurer l'efficacité d'une campagne d' ing. 1.1 Justifier le recours à un prestataire extérieur pour réaliser la campagne d ing.

Lancement du projet TOP (Tracabilité et Optimisation des Process)

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

N 24 avril Secrétariat de la CCMOSS 1/7

SOMMAIRE QU EST-CE QU UNE SITUATION DE VENTE POUR LE REFERENTIEL BTS?

MASTER MAE MANAGEMENT

RESUME DESCRIPTIF DE LA CERTIFICATION (FICHE OPERATIONNELLE METIERS)

Les services en ligne

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

Séminaire en ligne : Diffuser un management transversal des projets dans une université

FICHE PRATIQUE La généralisation de la couverture complémentaire des frais de santé

- Les établissements publics à caractère industriel et commercial

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets

POLITIQUE DE COHÉSION

Transcription:

DÉMARCHE DE DÉFINITION D UNE SPÉCIALITÉ TECHNICO COMMERCIALE Introduction : rappel de quelques principes généraux de la rénovation Dans cette formation de vendeurs, la double compétence «technique» et «commerciale» est réaffirmée. Elle fonde la spécificité de cette formation à côté des BTS MUC et NRC. Son caractère distinctif est donc essentiellement lié à l importance de la dimension technico-commerciale à mobiliser, dans les relations avec des clientèles variées qui s exerceront dans les secteurs suivants : Commerce inter-entreprises (B to B) Vente aux particuliers (B to C) Vente de produits et / ou de services, Vente en unité commerciale ou en équipe commerciale. Les activités s exerceront chez des fabricants, au sein de société de négoce technique, ou de prestataires de services industriels, sur le lieu même de l entreprise ou sur une zone d activité définie. Le degré de compétence technique ne peut pas se définir en référence aux BTS «industriels» des secteurs concernés. Il s agit de former des commerciaux maîtrisant un environnement technologique spécifique et capables, au delà des compétences commerciales de base, d instaurer un dialogue entre leurs clientèles et leur entreprise, et notamment les différents services de production. Les savoirs «industriels» relèvent d une connaissance des principes technologiques généraux et spécifiques du secteur, nécessaires à : l identification des besoins de la clientèle, leur transcription éventuelle sous forme d un cahier des charges et leur traduction en une ou plusieurs solutions technico commerciales avec le cas échéant l aide des autres services de l entreprise, l argumentation auprès des différentes composantes de la cellule d achat du client, la mise en place du suivi et de la fidélisation. Dans le domaine industriel de référence, le technico commercial joue donc un rôle d interface. Il n est pas en principe la référence technique de son entreprise. Sont donc exclues toutes les activités de production ou d installation lourde généralement confiées à des techniciens relevant des formations Sciences et techniques industrielles. À compter de la rentrée 2006, les options actuelles du BTS technico-commercial disparaîtront au profit de nouvelles spécialités définies selon le processus décrit ci-après. Pour définir sa spécialité industrielle de référence, chaque section actuelle ou future, devra, dans un premier temps 1, réaliser une étude précise des besoins économiques locaux en relation avec les professionnels du bassin d emploi. Dans un second temps, une synthèse académique des besoins identifiés sera réalisée sous la responsabilité conjointe des IA IPR d économie gestion et de sciences et techniques industrielles. Cette procédure devrait permettre d aboutir à une carte cohérente des sections de TS TC et contribuer à la définition du PRDFP (plan régional de développement des formations professionnelles), en liaison avec les services des conseils régionaux. 1. L ÉTUDE DU BASSIN LOCAL (au niveau de chaque section actuellement ouverte ou prévue) 1.1. LES OBJECTIFS En renforçant les liens de partenariat entre les centres de formation et les entreprises, les objectifs sont de : 1 Selon l implantation de la section, le terme «local» peut varier d un point de vue spatial. Il doit s entendre comme «la zone d influence» de la section : simultanément zone de recrutement, de placement des étudiants en stage et d insertion des jeunes diplômés. Document de travail 1 24/05/2005

Faire coïncider la formation TC et la réalité du bassin local d emploi, Faciliter l évolution de la spécialité au rythme de l évolution industrielle : une modification des besoins des entreprises pourrait être prise en compte sans remettre en cause l existence de la section, par adaptation des savoirs de la spécialité, Créer une dynamique dans la carte des formations au niveau académique et, par exemple, permettre la coexistence de deux spécialités proches au sein d une même section ; Améliorer l image des sections de techniciens supérieurs et susciter l intérêt des jeunes pour cette formation ; Favoriser l accès à l emploi des étudiants. 1.2. LA SPÉCIALITÉ AU CŒUR DU BASSIN LOCAL D EMPLOI Définition du bassin d emploi Le bassin local d emploi, composé de l ensemble des entreprises locales, correspond à un vivier d emplois auquel les étudiants ont accès en primo - insertion ou dans une perspective d évolution à 5 ans. Ces entreprises sont généralement celles qui accueillent les étudiants en stage. Par extension, la zone d influence de la section comprend également la zone de recrutement (lieux d habitation, établissements de formation) ainsi que les lieux de stages. Identification du bassin d emploi Il appartient à l équipe pédagogique d identifier les caractéristiques économiques et sociales du bassin d emploi. Dans cette optique, elle consulte les partenaires professionnels (dont la liste et les coordonnées seront impérativement fournies) ainsi que les différents acteurs économiques, notamment : o Fédérations professionnelles o Chambres de Commerce et d Industrie o Directions régionales des groupes o Services économiques des collectivités territoriales (ville, communauté d agglomération, conseil général, conseil régional) et des services déconcentrés de l État (préfecture). o Chefs d entreprise o Ancien(ne)s étudiant(e)s Cette première étude doit permettre de recueillir toutes les informations qualitatives et quantitatives sur la dynamique de chaque secteur industriel représenté : évolution quantitative des emplois technico commerciaux ; nature des postes offerts en primo - insertion ; type d entreprise ; savoirs techniques attendus d un technico commercial (nature et niveau). Par croisement avec les caractéristiques de chaque établissement support de section TS TC (type de spécialités industrielles offertes, compétences industrielles disponibles ), cette première étape permettra de faire émerger les premières pistes possibles de spécialités nouvelles. Moyens possibles (liste non exhaustive) : - études documentaires (sites Internet des entreprises, presse professionnelle, fonds documentaires des organismes publics précités ou des fédérations professionnelles) - entretiens en face à face (représentants des branches professionnelles et d entreprises) - questionnaires (anciens étudiants). Remarque : les équipes pédagogiques doivent être sensibilisées à l importance des contacts directs avec les représentants des entreprises locales. En effet ces contacts sont indispensables pour la définition de la spécialité et également dans la perspective de la modification des modalités de formation, notamment pour l introduction de la démarche de projet. Document de travail 2 24/05/2005

2. LA SYNTHÈSE ACADÉMIQUE Une synthèse académique (ou inter-académique lorsque la région couvre plusieurs académies) sera réalisée sous la responsabilité des IA IPR d économie et gestion et de sciences et techniques industrielles. Elle permettra d une part de dresser une cartographie précise des besoins régionaux et d autre part de procéder éventuellement aux ajustements pertinents : - identification de pôles de spécialités : il peut être intéressant de regrouper au sein d un même établissement des spécialités voisines afin de mettre en œuvre des effets de synergie et éviter ainsi une concurrence entre établissement ; - mise en évidence des secteurs non couverts et recherche de lieux d implantation possibles ; - mise en évidence des besoins matériels (équipements) et humains (formation des enseignants) nécessaires. Cette procédure de concertation entre les équipes pédagogiques, les représentants régionaux des professionnels, les services académiques et les services du conseil régional permettra de définir, voire de redéfinir, la carte des formations en TS TC. Elle pourra conduire à des propositions d ouverture, voire de fermeture par déplacement vers un autre établissement si nécessaire. En tout état de cause, cette procédure ne devrait pas conduire à une réduction des capacités d accueil académiques, sauf cas exceptionnel. La demande nationale pour ce type d emploi est en effet très supérieure aux capacités actuelles de l appareil de formation. Cette synthèse académique sera adressée à l inspection générale au plus tard à la fin de l année 2005, impérativement avant la fin des procédures académiques de définition de la carte scolaire 2006. Document de travail 3 24/05/2005

3 LA DÉMARCHE DE CONSTRUCTION DE L ANNEXE DE SPÉCIALITÉ INDUSTRIELLE Une liste de savoirs technologiques, aussi exhaustive que possible et couvrant l ensemble des spécialités industrielles envisageables a été élaborée. Elle résulte de la fusion de savoirs empruntés à 12 référentiels industriels validés par les CPC. Elle a servi à construire les savoirs technologiques du tronc commun et doit être utilisée par les équipes pédagogiques pour l identification des savoirs technologiques de spécialité. Elle est téléchargeable sur le site du centre de ressources mercatiques (CRM) : www.ac-nancymetz.fr/crm. Ces savoirs industriels caractéristiques des exigences en BTS technico commercial, sont désormais scindés en deux parties : - Une partie «tronc commun» commune à toutes les spécialités de technicien supérieur «technico commercial» : ces savoirs correspondent à une culture technologique transversale indispensable quel que soit le secteur d activité. Elle est définie nationalement et pourra faire l objet d une évaluation lors de la certification à partir d un sujet à caractère national ; - Une partie «spécialité» (annexe de spécialité) qui correspond aux savoirs spécifiques en fonction de besoins préalablement repérés et qui pourront varier d une section à l autre, sans que cela ne conduise à définir de nouvelles compétences ni à remettre en cause le caractère national du diplôme. Il est en effet important de rappeler que le référentiel est unique et défini au niveau national par la procédure des CPC et que la certification est également encadrée au niveau national par les décrets en vigueur (décret du 9/5/95 et suivants). Ces savoirs technologiques (tronc commun et spécialité) sont présentés sous la forme d un tableau à deux colonnes : - 1 ère colonne : elle comprend une liste des savoirs (et non une progression pédagogique) - 2 ème colonne : elle définit les limites des savoirs inscrits dans la première colonne 3.1. Les savoirs technologiques du tronc commun C est un ensemble de savoirs technologiques communs à toutes les spécialités du BTS TC. Ils ont pour ambition de forger une culture commune de tous les titulaires d un BTS TC, quelle que soit leur spécialité. Ils permettront notamment aux jeunes de mieux appréhender la réalité économique dans sa diversité et sa complexité et de leur assurer une meilleure mobilité géographique et intersectorielle. 3.2. Les savoirs technologiques de la spécialité L équipe pédagogique propose une annexe de spécialité construite soit par approfondissement des savoirs issus du tronc commun (élargissement des limites) soit par ajout de savoirs nouveaux, toujours issus de la «boîte à outils». Les limites de ces savoirs nouveaux seront à décrire dans cette annexe. Ces savoirs seront donc en adéquation avec les besoins repérés au niveau du bassin d emploi, après harmonisation académique et contrôle de conformité national. 4. LA PROCÉDURE DE VALIDATION 4.1. Au niveau régional Une harmonisation des annexes de spécialité sera mise en place au niveau régional. Elle assurera la cohérence des cartes de formation. Elle permettra notamment : Document de travail 4 24/05/2005

- de rapprocher si nécessaire des spécialités voisines afin d assurer une meilleure mobilité et de faciliter la gestion des moyens ; - d identifier les besoins en formation des enseignants ; - d identifier les besoins en équipement des établissements de formation. 4.2. Au niveau national Cette synthèse régionale (annexes des spécialités retenues, plan d implantation des sections de TS TC) sera transmise à l inspection générale, au plus tard en décembre 2005. Après avis et modifications éventuelles, ces propositions seront transmises à la CPC compétente pour avis. Cette validation nationale pourra conduire à des propositions d adaptation des savoirs dans une logique de cohérence et d harmonisation, après consultation des représentants nationaux des professionnels. Ces propositions ne pourront porter que sur le contenu des spécialités. En outre, cette procédure conduira à repérer les spécialités et à les classer par grande famille (en référence notamment aux spécialités industrielles retenues dans le cadre de la rénovation des séries technologiques industrielles) afin de permettre les opérations de certification ainsi que les échanges d examinateurs au niveau académique ou interacadémique si nécessaire. Pendant toute la période initiale de définition des spécialités, le groupe de travail CPC restera à la disposition des académies pour apporter toute l aide nécessaire au repérage des besoins, à l identification des savoirs au sein de la boîte à outils, à l écriture des limites, ainsi que plus généralement pour la mise en place de la dite démarche de définition d une spécialité. Document de travail 5 24/05/2005