J o u r n a l d e l a S e c t i o n s y n d i c a l e S U D du Centre Hospitalier de Versailles 177 rue de Versailles 78157 le Chesnay cedex Tél : 01 39 63 80 59 Fax 01 39 63 89 22 E-mail sudsante@ch-versailles.fr SOMMAIRE Page 1 : Page 2 : Page 3 : Pages 3 à 6 : Page 6 : Despagne Crèche Gréviste Élections Respect Hôpitaux en luttes CTE Fainéant(e)s ces fonctionnaires Edito : Le rendu du Baromètre Social a eu lieu le 17 Juin. Peu de personnels présents par manque de communication et/ou de temps. Toujours est-il que pour les points forts, on nous affiche les pourcentages avec fierté. Pour ce qui est des points faibles, ils sont affichés en rouge, mais pas de pourcentage. Ce rendu édulcoré ne nous convient pas. De plus, il nous conforte dans notre ressenti puisque nous dénonçons ce mal-être depuis au moins 3 ans, sans être écoutés. L hôpital ne propose pas grand-chose de son côté, puisqu il s agit d une cause nationale. Plus de détails dans le Virus de rentrée, ce problème étant abordé au CHSCT du 2 juillet. Juin 2014 N 87 1
DESPAGNE Des panneaux d informations syndicales ont été posés près du distributeur de confiseries et du téléphone public, et des panneaux d informations générales (notes de services, avancements d échelons) près de l ascenseur au niveau de l entrée. N hésitez pas à consulter notre panneau pour avoir de bonnes infos et à nous contacter si besoin est (poste 9100 à Richaud et 8059 à Mignot, sudsante@ch-versailles.fr) CRÈCHE Suite à notre rencontre avec l équipe et l encadrement, nous alertons la direction sur quelques difficultés que rencontre ce service. Le personnel souhaite commencer à 6h afin de préparer les locaux avant l arrivée des premiers enfants à 6H15. Le fait que de plus en plus d enfants restent plus de 12h (car les parents font ces horaires) pose un problème organisationnel. Les normes de sécurité sontelles respectées? Manque d effectifs, contrairement à ce que pense la DRH. Sinon, comment expliquer que la directrice de la crèche et la secrétaire aident aux changes des petits. Pas de médecin, ni de psychologue, comme le prévoit la loi. Manque de fournitures et toujours en attente d un second micro-onde. Il y a également des dérives avec les parents qui doivent récupérer leurs enfants à 19h, puisque certain(e)s roublard(e)s attendent «volontairement» 19h30 (voir plus) que leurs chers petits anges aient diné, alors que le repas est réservé à ceux qui partent à 21h. Cela occasionne une surcharge de travail. Par contre, nous sommes plutôt agréablement surpris (ou nous ne sommes plus habitués) par la réactivité des travaux pour l aménagement de l accès. TO BE OR NOT TO BE GRÉVISTE Systématiquement lors d un mouvement de protestation, de grève, ou de manifestation et quelques soient les informations données aux agents, ils attendent de leur cadre préféré une explication de texte pour les soustraire à leur ignorance. Si en plus ils peuvent avoir leur bénédiction, c est le nirvana. (On est rebelle, mais point trop n en faut!) Hé! les collèguuues, (avec l accent) ce n est pas dans les attributions du cadre que de se préoccuper des revendications déposées par les syndicats, bien qu individuellement, ils-elles peuvent aussi le faire certain(e)s le font et summum informent les agents qui leurs posent des questions. N espérez pas qu ils-elles en fassent de la publicité (sauf lorsqu ils-elles sont aussi concerné(e)s) ce n est pas dans leur fiche de poste. Alors n attendez pas, renseignez-vous. C est dans ce but que, lors d une journée d action, selon la sensibilité du personnel sur le sujet et l importance que nous accordons aux motifs de la grève (il est vrai de manière subjective), que nous faisons, - soit un affichage sur nos panneaux, (vestiaires algécos, sortie du self) Les tracts concernant les mouvements sociaux y sont toujours affichés par exemple : manifestation contre la fermeture de la clinique des Lilas, le PLFFSS, fermeture de l hôtel Dieu à Paris, 1 er mai. - soit une distribution de tracts : la plus récente, contre les blocages des salaires dans la FPH. Affichage 15 jours avant sur nos panneaux, plus diffusion de 800 tracts. Pour autant toujours la même question : C est pourquoi cette grève? Allô quoi! 2
Par contre, si vous êtes au top côté «revendications» et que vous voulez vous mettre en grève, n attendez pas que les autorités vous sollicitent, informez votre cadre de votre intention. Vous pouvez vous mettre en grève sur la journée, (pour ne pas venir du tout mais quand même à la manif), la demi-journée (pour participer à la manifestation qui est souvent à 14 heures), ou même une heure en signe de protestation : vos retraits de salaire seront proportionnels à la durée de votre grève. Si le rôle de l administration n est pas de vous empêcher d exercer votre droit, elle est néanmoins garante de la continuité des soins et de la sécurité du patient. Pour ce faire, il existe une notion dans la fonction publique hospitalière, celle du service minimum. Pour une journée de grève, dans de nombreux services, ce service minimum correspond aux dimanches et jours fériés. Dans certains services dépendants de l activité d autres services qui ne sont pas en grève, ou lorsque la grève est reconductible plusieurs jours de suite, le service minimum des dimanches et jours fériés est insuffisant et des négociations et ou des ajustements sont nécessaires. Pour maintenir la continuité de service, l administration assigne du personnel via le cadre. Cette assignation ne se décrète pas et doit être formalisée. Bien que certains vrais faux grévistes le soient à la condition d être assignés (attention!!! schizophrène en puissance), malgré ces quelques cas, nous restons persuadés que l administration abuse de ces possibilités d assignation. En 2012 : sur 15 appels nationaux à la grève, parmi les 158 grévistes, 147 agents ont été assignés. Il arrive même que dans certains services, un jour de grève, le personnel se retrouve plus nombreux qu en fonctionnement normal! Ça, ça va finir par nous fâcher. ÉLECTIONS Peu de personnes le savent, le 4 décembre auront lieu les élections de vos représentants du personnel. Une élection réserve son lot de surprises, comme on a pu le voir pour les Européennes. Nous sommes bien évidemment à la recherche de candidats. A SUD, lorsque nous sollicitons le personnel, nous lui expliquons clairement le pourquoi et le comment et ce que nous attendons de leur part. Nous avons, toutes organisations syndicales confondues, intérêt que nos représentants du personnel soient conscients de leurs devoirs et s investissent en connaissance de cause. Malheureusement, certaines organisations n ont pas le même discernement et font signer des feuilles dites «de soutien» (méthode utilisée en 2011). ATTENTION, il s agit probablement d un engagement. Donc, avant de signer un papier, renseignez-vous bien, sous peine d aller au-devant de déconvenues. P.S. : Vous aurez droit à un Virus spécial élections au second semestre. RESPECT Les personnels des espaces verts nous ont alerté sur le fait qu ils trouvaient des centaines de mégots et autres détritus dans l escalier des vestiaires, l accès à la CS hémato (où il est interdit de fumer) et les patios (traduction : grosses poubelles dont les couvercles sont les fenêtres des services!!!). Il serait sympa pour ce personnel de les respecter et de jeter vos «déchets» dans les poubelles adéquates. Nota bene : des ouvriers qui travaillaient dans un patio ont utilisé leur droit de retrait quand un service a fait un remake du film «les dieux sont tombés sur la tête» en balançant une canette par inadvertance! Et par une fenêtre en même temps (que les mégots?). 3
Appel de Nanterre du 22 mai 2014 57 établissements de santé dont 12 CHU se sont réunis suite à l appel de l intersyndicale l EPSM de Caen du 4 avril. L ensemble des établissements présents ont fait le constat que partout en France les hôpitaux souffrent des mêmes maux : des budgets toujours en baisse qui ne couvrent pas toutes les dépenses, une volonté délibérée du ministère via les ARS d assécher les finances des établissements pour les obliger à restructurer, à diminuer l offre de soin, la masse salariale, donc à supprimer des postes, des services Cette politique attaque le service public de santé avec deux armes : la loi HPST et la Tarification à l Activité. Son unique objectif HÔPITAUX EN LUTTE est la marchandisation de la santé par la destruction du service public. Tou-te-s les participant-e-s à cette assemblée générale ont témoigné du ras-le-bol des personnels hospitaliers considérés comme simple variable d ajustement dans le public comme dans le privé. Ils ont évoqué la souffrance des salariés dans les hôpitaux : précarité de l emploi, dégradation des conditions de travail et de vie privée des personnels et son impact sur les conditions de soins donnés aux patients, dérèglementation des horaires, sous effectifs, externalisations, vétusté des locaux La liste est longue!! Ça suffit! Nous, dans les hôpitaux, refusons le plan d austérité du gouvernement Valls comme des gouvernements précédents. Nous, dans les hôpitaux, refusons la marchandisation du soin et l hôpital entreprise. Nous, dans les hôpitaux, refusons la criminalisation de l action syndicale comme à Caen. Nous, dans les hôpitaux, luttons contre les coupes budgétaires, pour l annulation de la dette illégitime des hôpitaux et la suppression de la tarification à l activité. Nous, dans les hôpitaux, luttons pour des moyens adaptés aux besoins de la population. Nous, dans les hôpitaux, luttons contre les plans sociaux pour des créations de poste massives et la titularisation des contractuels Nous, dans les hôpitaux, luttons pour de meilleures conditions de travail et de soin. Nous, dans les hôpitaux, luttons pour une meilleure reconnaissance, des formations professionnelles adaptées et l augmentation des salaires. Nous, dans les hôpitaux, luttons pour le droit d accès aux soins de toutes et tous sur l ensemble du territoire, pour un hôpital Humain et 100% Public, Continuons la convergence des luttes, par l action et la grève. Organisons la riposte hospitalière. CTE Départ de Mme Chevrier, Directrice des finances, pour Toulouse, remplacée par M. Michaloux, qui arrive d Amiens. Au foot, on appelle ça le mercato. En ornithologie, la migration. Tableau de suivi : Point sur l UCSA/pharmacie : Globalement satisfaisant, mais les personnels qui ont réintégré Mignot aimeraient disposer d un espace de travail adapté. Activité à fin Mai : En baisse partout, même au SAMU. Seule l activité HDJ augmente. Les urgences continuent de battre des records de fréquentations. Impossibilité à ce jour de connaître l impact de la grève chez Phébus sur l activité de l établissement. 4
EPRD : L État Prévisionnel des Recettes et Dépenses est toujours compliqué à établir. Il n empêche que semble se confirmer pour 2014 un déficit de 2,7M. Voyons comment s en sortira M. Michaloux Richaud : Les patients de SSR 4 qui demanderont une chambre seule paieront, comme à Mignot, 58. Le patient sera alerté si sa mutuelle ne couvre pas un nombre de jour suffisant, sinon oust, en chambre commune? Point sur les grands travaux : Nous avions demandé, lors du précédent CTE, que l on nous communique le montant initial des travaux comparé au montant actuel. En recherchant dans nos archives, nous avons pu retrouver les montants annoncés en juin 2012 avec ceux que la direction nous présente aujourd hui. Pour les travaux Mater- Néonat-Scinti, Réa, Psy, Coro, IRM, Endoscopie, Bloc Opératoire-ANCA-USC, Anapath, nous étions à 73,3M en 2012. Aujourd hui, on est à 105M. On nous dit que ce sont quelques «dérapages», dus à des demandes de changement de plan, de l amiante trouvée, des pénalités, etc La différence de 32M payait le bâtiment de psy, évalué à ce jour à 22,3M. Pour nous, à ce niveau-là, les dérapages sont loin d être contrôlés. Mais chacun se fera son avis. Fermeture des lits d été : Encore un peu plus de lits ouverts cette année (il faut faire du chiffre). Il sera possible d ouvrir des lits supplémentaires en cas de crise sanitaire. Nous demandons si les médecins seront aussi rappelés. On nous informe qu ils le seront en cas de plan Blanc ou canicule. Dont acte. Rapport d activité : Bon, vu qu il nous est livré très (trop) tardivement, nous informons de nouveau la direction qu une fois de plus, les documents ne nous arrivent pas en temps et en heure. Bref, après un rapide coup d œil, quelques coquilles sont décelées. Le nombre de passages aux urgences est indiqué à trois endroits différents, avec trois chiffres différents. La pose de vidéosurveillance en 2013, alors qu il n y en n a pas eu. Un tableau avec des pourcentages en augmentation de plus de 1000%, (ça fait froid dans le dos) dont les explications sont loin d être claires. Et enfin, le new pôle 6 a-til des problèmes informatiques pour présenter un tableau aussi illisible. Happytal : Ce service de prestations situé dans le hall (dont nous parlions dans notre précédent Virus) devait démarer mi-juin. Les travaux sont payés par l hôpital, et la société ne paiera pas de loyer, ce qui lui permettra de proposer des tarifs similaires aux commerces traditionnels. Il est vrai que nous ne sommes pas dans une situation financière qui nous empêche de faire des cadeaux. Tarifs du self : Nous avions demandé à faire un bilan au bout de 6 mois des nouveaux tarifs. On se rend compte que le prix moyen d un repas avec un indice < 317 augmente de 4 cts, et 2 cts pour les 317. Ça ne parait pas énorme, mais sur un an, ça fait 8, soit environ 3 repas. Et comme la vie est cruelle, elle s acharne une fois de plus sur les plus petits salaires qui sont les plus pénalisés. CATTP : Le service semble trouver son rythme de croisière, avec un projet qui devrait aboutir. Cerise sur le gâteau, il devrait même avoir ses propres locaux dans Versailles, une fois ceux-ci réaménagés. Enfin! Pourrait-on dire, pour ce service qui galère depuis bien trop longtemps (malheureusement, ce ne sont pas les seuls). Charte informatique : Création d une charte régissant l utilisation, l accès, la confidentialité, le contrôle et la sécurité du système informatique (PC, tablettes, 5
smartphones). Réflexion pour la mise en place d un système qui permette de voir les résultats d examens lors des visites dans les chambres, sans être obligé de se déconnecter systématiquement, et sans que les visiteurs puissent les voir. De plus, un «hit-parade» des sites non professionnels les plus visités devrait être établi, dans le but d interdire l accès aux plus fréquenté (facebook, meetic, ebay, etc!!!). Effectifs : En hausse dans toutes les catégories. Bien. Mais où est donc le personnel embauché. Quand nous faisons le tour des services (soins, administratifs et techniques), nous ne le voyons pas. Si quelqu un peut nous éclairer, on est preneur d infos De plus, nous alertons M. Boussard sur la situation critique du service Desault, et nous répond qu il retournera voir les équipes. Horaires électriciens : Au vu des nouvelles normes, l établissement doit avoir un électricien en permanence. Mais alors pourquoi avoir un contrat H24, alors que l on a des électriciens la journée. S il est logique que l horaire de l électricien du CHV qui restait jusqu à 17h30 soit supprimé, il est incompréhensible que l électricien usine présent à 6h45 disparaisse également. Mais c est à l essai, à partir du 1 er juillet. 12H : M. Boussard nous informe que des plannings en 12 heures respectant la législation sont prêts. Nous demandons donc à les voir. Impossible, il reste encore quelques détails à régler. De plus, ils seront d abord testés dans le pôle Candeur et sur la psy. On pense quand même que ces plannings n existent pas, et que le DSI joue contre la montre. Pas grave, en cas de Tribunal Administratif, c est Mme Desjardins qui va ramasser, puisque garante du respect des lois dans son établissement. A bon entendeur Questions diverses : MIMIT : Le service comprendra 36 lits une fois les travaux terminés. Comme nous pensons que cela fait beaucoup pour un cadre, nous demandons s il est prévu d y adjoindre une aide (IDE référente?). On nous répond que la direction ne s est pas encore penchée sur le problème. Procédure de grève : Nous demandons à ce que cela soit revu, car beaucoup trop d assignation sont faites au regard du nombre de grévistes. (voir page 2) Fainéant(e)s ces fonctionnaires. Le 5 ème baromètre santé et bien-être au travail de Malakoff Médéric, vous connaissez, l assurance quasi obligatoire dans le privé depuis l ère Sarkozienne, vient de paraître (communiqué de presse du 7 avril 2014). Une enquête sur 2.6 millions de salarié(e)s dans 16 500 entreprises démontre qu un salarié(e) sur trois s est arrêté(e) au moins une fois en 2012 (34%) Le nombre de jours d absence par salarié(e)s s élève à 34,7 jours, soit dans une entreprise de 1000 salarié(e)s près de 40 équivalents temps plein. Les arrêts de 1 à 3 jours sont les plus nombreux (41%) 29% entre 4 et 9 jours, 18% entre 10 et 30 jours et 12% de plus d un mois. Rappel des chiffres du bilan social du CHV en 2012 : 25,71 jours en 2010, 26.53 en 2011 et 25.39 en 2012. Certes, il faudrait examiner de plus près ces chiffres et la réalité qu ils recouvrent mais aucun média n a fustigé les salarié(e)s du privé comme il a pu le faire en d autres circonstances pour les salarié(e)s du public, entre autres lors de l instauration de la journée de carence et pire encore lors du retrait de cette même journée. Alors, toujours aussi fainéant(e)s ces fonctionnaires? 6