Les trois quarts des Canadiens (74 %) sont d accord pour que le gouvernement fédéral accorde un financement supplémentaire aux provinces où la population est plus âgée. Le vieillissement de la population occupe une place prépondérante dans l esprit des Canadiens, qui jugent important qu une stratégie sur la santé des aînés soit mise en place et que le financement des soins de santé par le gouvernement fédéral tienne compte de l âge de la population. Date de diffusion : 18 août 2016 Ipsos est le chef de file canadien en information commerciale et le principal fournisseur de sondages d opinion au pays. Présent dans huit villes, Ipsos emploie plus de 600 professionnels et agents de collecte de données au Canada. L entreprise dispose du plus vaste réseau de centres d appels au Canada et des plus grands panels prérecrutés, composés de foyers ou de répondants en ligne. Ses activités canadiennes d études de marché et d affaires publiques reposent sur une équipe de spécialistes chevronnés de la recherche possédant une vaste expérience dans divers secteurs d activité. Ipsos utilise les meilleurs véhicules de recherche du Canada et peut ainsi offrir à ses clients des renseignements utiles et pertinents. Ipsos est un fournisseur mondial de premier plan en matière d études de marché. Pour en savoir davantage, visitez le www.ipsos.ca. Pour obtenir des copies d autres communiqués de presse, rendez-vous au http://www.ipsos-na.com/news-polls/ Minneapolis Seattle San Francisco Vancouver Calgary Winnipeg Toronto Guelph
Les trois quarts des Canadiens (74 %) sont d accord pour que le gouvernement fédéral accorde un financement supplémentaire aux provinces où la population est plus âgée. Le vieillissement de la population occupe une place prépondérante dans l esprit des Canadiens, qui jugent important qu une stratégie sur la santé des aînés soit mise en place et que le financement des soins de santé par le gouvernement fédéral tienne compte de l âge de la population. Ottawa (Ontario) Les Canadiens reconnaissent les pressions accrues sur le système de santé qui résultent du vieillissement de la population, et les trois quarts d entre eux (74 %) se disent en faveur d un système de financement en vertu duquel des fonds supplémentaires sont alloués aux provinces où la population est plus âgée. Sans surprise, les Canadiens de 55 ans et plus (85 %) ont plus tendance que ceux de 35 à 54 ans (70 %) et que les plus jeunes de 18 à 34 ans (66 %) à exprimer cette opinion. Voilà quelques-unes des conclusions du Bulletin national 2016 sur les soins de santé, issu d un sondage mené par Ipsos pour le compte de l Association médicale canadienne. À la veille de l amorce des discussions concernant un nouvel accord sur la santé, les Canadiens ne sont généralement pas au courant de la tenue de négociations entre le gouvernement de leur province et le gouvernement fédéral. Plus d un Canadien sur dix (15 %) sait que des discussions sont en cours, et les hommes ont deux fois plus tendance que les femmes à le savoir (21 % contre 10 %). La certitude en ce qui concerne ces discussions n est pas très ferme. En effet, seulement la moitié des Canadiens (50 %) sont convaincus que les gouvernements fédéral et provinciaux parviendront à une entente (40 % n en sont pas convaincus). La certitude diminue encore davantage lorsqu il s agit de savoir si le nouvel accord permettra aux Canadiens d avoir accès à un meilleur système de santé; 44 % des Canadiens en sont convaincus et 48 % n en sont pas convaincus. Priorités en matière de financement En dépit d une méconnaissance de la situation, les Canadiens sont en général d accord avec les priorités en matière de financement qui devraient faire partie du nouvel accord sur la - 1 -
santé. Voici les secteurs jugés les plus prioritaires : une stratégie pour la santé des aînés (84 %, très ou plutôt important), des services en santé mentale améliorés (83 %, très ou plutôt important), les médicaments sur ordonnance (80 %, très ou plutôt important), les soins palliatifs (80 %, très ou plutôt important) et les soins à domicile (79 %, très ou plutôt important). Si un nouveau programme de médicaments sur ordonnance est jugé prioritaire par les Canadiens, ceux-ci n arrivent à aucun consensus en ce qui concerne le principal avantage d un tel programme : la moitié des Canadiens (50 %) estiment qu il aurait pour principal avantage de procurer une couverture à ceux qui n en ont pas, et l autre moitié (50 %), qu il aurait pour principal avantage d entraîner une baisse du prix des médicaments. Les Canadiens préfèrent que des fonds supplémentaires du gouvernement fédéral servent à améliorer les services de soins de santé actuellement offerts (55 %) plutôt qu à moderniser et à transformer le système actuel, et à stimuler l innovation dans ce domaine (45 %). D ailleurs, les Canadiens qui sont de «grands utilisateurs» du système ont plus tendance (70 %) que les autres (utilisateurs moyens 56 %, faibles utilisateurs 46 %) à préférer l amélioration du système actuel à la modernisation et à la transformation. Exigences en matière de rapports Les Canadiens souhaitent que le nouvel accord sur la santé intègre la responsabilisation à l égard des fonds destinés aux soins de santé. En effet, ils sont en majorité d accord (67 %) pour dire que le gouvernement fédéral devrait définir des indicateurs communs à toutes les provinces et à tous les territoires pour favoriser la responsabilisation, un point de vue qui augmente avec l âge. En outre, une majorité de Canadiens (60 %) est d accord pour dire que le financement fédéral devrait être conditionnel à ce que les provinces et territoires satisfassent à des exigences en matière de rapports. L accord avec cette idée augmente aussi avec l âge, et est plus élevé dans les provinces de l Atlantique qu ailleurs au pays. Les Canadiens évaluent les services de soins de santé au Canada Sept Canadiens sur dix (73 %) accordent la note A ou B à la qualité générale des services des soins de santé dont ils bénéficient de même que leur famille, et plus du tiers lui accorde la note A (37 %). - 2 -
En ce qui concerne les soins dans leur communauté, trois Canadiens sur cinq accordent A ou B à l accès à un médecin de famille (66 %). Environ la moitié des répondants (58 %) accordent A ou B à l accès à des services de prévention et de mieux-être. Une proportion plus élevée de Canadiens (50 %) attribue A ou B à l accès aux soins palliatifs dans un centre spécialisé ou un hôpital, comparativement à l accès aux soins palliatifs à domicile (36 %). Environ quatre répondants sur dix accordent A ou B à l accès à des services de soins de santé à domicile (48 %) et à l accès à des services de soins en santé mentale (45 %). Les Canadiens ont autant tendance à dire que les services de soins de santé se sont améliorés (44 %) qu à dire qu ils se sont détériorés (45 %) au cours des cinq dernières années une amélioration par rapport à 2015 (35 % meilleurs soins, 48 % moins bons soins). Ces résultats concordent avec les notes plus élevées que les répondants donnent à la qualité générale des services de soins de santé (73 % des répondants ont accordé A ou B cette année, comparativement à 70 % en 2015). De même, les Canadiens ont une opinion plus favorable en ce qui concerne l avenir des services de soins de santé dans leur communauté. Plus de quatre sur dix estiment que les services de soins de santé dans leur communauté s amélioreront (42 %, en hausse par rapport à 38 % en 2015) au cours des deux ou trois prochaines années. Plus de quatre sur dix (43 %, en baisse par rapport à 49 % en 2015) croient que les services se détérioreront. Voilà quelques-uns des résultats d un sondage Ipsos réalisé du 22 au 27 juillet 2016, pour le compte de l Association médicale canadienne. Le sondage a été mené en ligne auprès d un échantillonnage de 1 286 adultes canadiens membres du Panel en ligne d Ipsos Je-Dis. Les données ont ensuite été pondérées en fonction de caractéristiques démographiques pour que la composition de l échantillonnage corresponde à celle de la population adulte selon les données du recensement et pour produire des résultats qui tendent à se rapprocher de l univers de l échantillonnage. La précision des sondages Ipsos en ligne est mesurée au moyen d un intervalle de crédibilité. Dans le cas de ce sondage, les résultats de l échantillonnage sont précis à ± 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport - 3 -
au résultat que l on aurait obtenu si tous les adultes canadiens avaient été consultés. L intervalle de crédibilité sera plus important au sein des sous-groupes de la population. Toutes les enquêtes par sondage peuvent comporter des erreurs d autres sources, y compris, mais sans s y limiter, des erreurs de couverture et de mesure. -30- Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Mike Colledge Président, Affaires publiques canadiennes Ipsos 613 688-8971 Pour consulter l ensemble des résultats, veuillez visiter notre site Web au http://www.ipsosna.com. Vous pouvez accéder aux communiqués de presse au http://www.ipsos-na.com/newspolls/. - 4 -