Belgian Group for Endoscopic Surgery

Documents pareils
LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale

Mieux informé sur la maladie de reflux

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Les différentes maladies du coeur

Les maladies valvulaires

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

Informations sur la chirurgie de l obésité

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein.

va être opéré d un hypospadias

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Guide. Chirurgie d un jour. Enfant (moins de 14 ans) HÔPITAL DE MARIA RÉVISÉ NOVEMBRE 2006

Information au patient

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir

Chirurgie de l obésité. Ce qu il faut savoir avant de se décider!

Se préparer à une angiographie artérielle

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

Vous allez être opéré(e) d'une prothèse de disque intervertébral

Leucémies de l enfant et de l adolescent

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

Infections urinaires chez l enfant

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

La manométrie oesophagienne et la PH-métrie

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL)

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin Douleur. de l adulte

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Accidents des anticoagulants

L ABC POUR SE PRÉPARER À UNE COLOSCOPIE

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

Système d anneau gastrique ajustable LAP-BAND AP avec la conception OmniForm. Directives d utilisation

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

L opéré de PROSTATECTOMIE RADICALE TOTALE

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

Prothèse Totale de Genou

Les Arbres décisionnels

Opération de la hernie discale. Des réponses à vos questions

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Spécialiste en chirurgie

«J ai mal au ventre» :

Déclaration médicale. Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur.

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Embolisation des artères utérines

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

NOTICE : INFORMATIONS DE L'UTILISATEUR. PANTOZOL Control 20 mg, comprimé gastrorésistant Pantoprazole

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

Prothèse Totale de Hanche

Complexe. Guide à l intention des patients et des familles 40, RUE RUSKIN, OTTAWA ON K1Y 4W7 T UOHI 82 (07/2015)

La planification familiale

Questionnaire Médical

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Insuffisance cardiaque

Le guide du bon usage des médicaments

Cure de Hernie discale lombaire

LE REFLUX ACIDE ET LE RGO

Exercices pour renforcer les muscles abdominaux après l accouchement

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Les coûts des prises en charge à l hôpital en médecine, chirurgie et obstétrique

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

Transcription:

Belgian Group for Endoscopic Surgery 1. Formulaire d Information et de Consentement Eclaire 2. Chirurgie du Reflux Gastro-Oesophagien par Laparoscopie 3. Chirurgie de la Vesicule Biliaire par Laparoscopie 4. La Chirurgie Herniaire par Laparoscopie 5. L appendicectomie par Laparoscopie 6. La Chirurgie du Colon pour Pathologie Benigne par Laparoscopie< Formulaire d Inscription et de Consentement Eclairé Je soussigné(e), Monsieur / Madame né(e) le... certifie que : au cours de la consultation du Docteur... au..., il a été convenu que je devais être hospitalisé(e) à partir du à l Hôpital /à la Clinique... pour y subir une intervention chirurgicale, prévue pour le... Le Docteur... m a donné des informations précises sur mes problèmes de santé. Il m a expliqué de façon simple et intelligible l évolution possible si l on ne recourait pas à une intervention chirurgicale. Il m a informé(e) des autres types de traitements, s ils existent, avec leurs avantages et/ou inconvénients. Il m a clairement indiqué la nature et le but de l intervention qui sera pratiquée, l inconfort possible qu elle est susceptible d entraîner, ainsi que les risques et complications potentiels de cette chirurgie, non seulement dans les suites opératoires, mais aussi à terme. J ai d ailleurs reçu un prospectus explicatif à ce sujet. J ai également été prévenu(e) du fait qu au cours de l intervention, une découverte ou un événement imprévus pourraient conduire l opérateur à étendre l intervention en réalisant des actes complémentaires différents de ceux prévus initialement. J autorise, dans ces conditions, le chirurgien à effectuer tout acte ou prescription qu il estimerait nécessaire en cas d absolue nécessité. En outre, j affirme avoir été clairement averti(e) d une estimation du coût financier (montant de la contribution personnelle) lié à ce type de traitement en fonction de mes exigences personnelles. J ai eu la possibilité de poser des questions et le Docteur... y a répondu de façon complète et satisfaisante. J ai bien compris les réponses qui m ont été fournies. Je donne mon consentement pour que soit réalisée l intervention prévue dans les conditions ci-dessus. Je déclare en outre avoir informé loyalement le médecin sur mon état de santé antérieur. Fait à..., le..., Ce document doit être remis, signé par vos soins, lors de l admission, à un membre de l équipe médicale pour être joint au dossier médical.

Chirurgie du Reflux Gastro-Oesophagien par Laparoscopie Vous allez être opéré(e) prochainement de votre maladie de reflux gastro-œsophagien, de votre hernie hiatale par laparoscopie. Ce document est destiné à vous expliquer : ce que représente cette maladie ; ce qu est la laparoscopie ; quels sont les risques de cette technique, plus particulièrement dans le cadre de votre opération ; quelles sont les complications qui peuvent survenir. La maladie du reflux gastro-œsophagien (RGO) La maladie du reflux gastro-œsophagien est provoquée par la remontée du contenu de l estomac, le plus habituellement acide, vers l œsophage, en quantité et en fréquence anormale. Tout le monde a du reflux, mais lorsqu il est très important et très fréquent, ils entraîne une irritation de l œsophage (l œsophagite) et des symptômes tels que le «brûlant», les régurgitations, la sensation de remontée d acide vers la bouche. Dans certains cas, ces remontées sont telles qu elles entraînent des symptômes tels que des troubles respiratoires, de la toux, de l asthme, des irritations au niveau de la gorge, de la bouche. Cette maladie a été constatée chez vous : elle est provoquée par une incompétence de ce que nous appelons le sphincter inférieur de l œsophage. Il s agit d une valve située à la jonction entre l œsophage et l estomac, qui contrôle les échanges entre les deux ; quand vous avalez, cette valve s ouvre pour laisser passer les aliments. Lorsque vous avez fini de manger, quand vous vous baissez, cette valve va empêcher le contenu de l estomac de remonter vers la bouche. Si elle fonctionne mal ou insuffisamment, l irritation de l œsophage commence et les symptômes apparaissent. Vous devez savoir également, que très fréquemment, ce dysfonctionnement est associé à une hernie hiatale. La hernie hiatale est une anomalie anatomique : la partie supérieure de l estomac a tendance à remonter dans le thorax, alors que normalement tout l estomac doit se trouver dans la cavité abdominale. Comme l anomalie du sphincter est très souvent associée à la hernie hiatale, on parle souvent d une hernie hiatale pour décrire en fait une maladie de reflux gastro-œsophagien. Le traitement de la maladie du reflux gastro-œsophagien Depuis quelques mois ou quelques années, vos médecins vous ont traité(e) par des médicaments. Ceux-ci diminuent la production d acide par l estomac, et le reflux est moins abondant et, surtout, moins irritant pour l œsophage. Les symptômes disparaissent alors plus ou moins, l irritation de l œsophage diminue. Malheureusement, ces médicaments ne réparent ni le sphincter de l œsophage, ni la hernie hiatale et vous avez constaté que vos symptômes réapparaissaient dès que vous arrêtiez les traitements. C est après ces tentatives, que vous a été proposée une opération qui devra «reconstruire» une valve efficace ; c est ce que nous appelons : la chirurgie «antireflux». La chirurgie antireflux La chirurgie de reflux gastro-œsophagien consiste à renforcer le sphincter inférieur de l œsophage en utilisant la partie supérieure de l estomac. Cette partie est enroulée autour de la partie la plus basse de l œsophage, là où se trouve le sphincter. C est une sorte de «cravate» autour de l œsophage. Cette technique peut être réalisée en ouvrant la moitié supérieure de votre ventre. Depuis quelques années, si cela est possible en fonction de vos antécédents chirurgicaux et de l exploration qui a été réalisée, cette technique chirurgicale peut aussi être réalisée par laparoscopie. La chirurgie par laparoscopie

Informations générales communes à toutes les techniques A l état normal, le contenu de l abdomen est en contact étroit avec la paroi musculaire. Pour obtenir un espace, qui permet d introduire la caméra vidéo, il convient donc de réaliser une sorte de «bulle» de travail en gonflant l abdomen. Pour ce faire, l intervention commence par l injection de gaz CO2 dans l abdomen. Cet espace de travail, que l on appelle le «Pneumopéritoine», est créé à l aide d une aiguille protégée, qui est introduite à travers la paroi abdominale. Lorsque l espace de travail a été créé, le chirurgien utilise des «trocarts», qui sont des gaines munies de valves, qui permettent de contenir le gaz dans l abdomen. C est par l intermédiaire de ces trocarts que sont introduits la caméra vidéo et les instruments chirurgicaux. Ces trocarts sont mis en place par des petites incisions cutanées réalisées sur la paroi abdominale. Par la suite, l intervention se déroule «à ventre fermé», votre chirurgien manipulant les instruments à l extérieur de votre abdomen, mais suivant les différentes manipulations à l intérieur du ventre sur un écran de télévision. Enfin, au réveil, vous pouvez présenter des douleurs aux épaules. Elles sont provoquées par le fait que le ventre a été distendu, pour créer la «bulle opératoire» avec du gaz CO2, qui ne peut jamais être complètement évacué en fin d opération. Ce gaz sera cependant rapidement résorbé sans danger pour votre organisme. Ces douleurs sont passagères et disparaîtront rapidement dans les jours suivant l opération. Il est évident que les instruments chirurgicaux utilisés sont différents de ceux de la chirurgie conventionnelle, c est-à-dire à «ventre ouvert». Certains de ces instruments sont d une telle complexité technologique qu ils ne peuvent être utilisés que chez un seul patient. On qualifie ces instruments de «disposables», ce qui signifie, qu ils sont jetés après l opération. Nous attirons votre attention sur le fait que le matériel à usage unique n est pas systématiquement pris en compte par l INAMI. Ce surcoût peut être répercuté sur la facture du patient pour certaines opérations. Vous devez vous renseigner sur ce coût financier éventuellement à votre charge avant votre intervention auprès de votre chirurgien. L intervention par laparoscopie comporte également des risques spécifiques, mes extrêmement rares. Lors de la création de la bulle de gaz le CO2 peut passer dans les gros vaisseaux, causant une embolie gazeuse, qui peut être mortelle ou entraîner des séquelles très graves. Cet accident est rarissime. L introduction de l aiguille protégée et/ou du trocart peut causer une plaie vasculaire rarissime mais également avec des conséquences très graves. Avant l opération La veille de l opération, vous devez rester à jeun à partir de minuit. Si vous prenez des médicaments de façon quotidienne, vous devez en discuter avec votre chirurgien ou un membre de son équipe, qui peut souhaiter que vous preniez certains de vos médicaments le matin de la journée opératoire avec une gorgée d eau. Si vous prenez de l aspirine, des médicaments anticoagulants ou anti-inflammatoires (contre l arthrite, l arthrose, ), vous devez en discuter avec votre chirurgien, afin de fixer la date d arrêt temporaire de ces médicaments avant votre opération. Souvent des médicaments préopératoires sont nécessaires. Un membre qualifié de l équipe médicale placera une aiguille fine ou un cathéter dans une de vos veines, afin de pouvoir administrer les médicaments nécessaires durant l opération. Vous serez sous anesthésie générale (endormi(e)) pendant l opération, qui peut durer plusieurs heures. La durée de l hospitalisation est variable et dépend de l avis de votre chirurgien. Les risques de la chirurgie antireflux par laparoscopie : Cette opération est maintenant bien codifiée, mais certaines complications peuvent survenir, comme dans toute opération chirurgicale. Certaines complications peuvent survenir PENDANT l opération ; les plus fréquentes sont, à titre d exemple : une réaction à l anesthésie générale ; un saignement ;

une blessure à un organe abdominal ; une complication pulmonaire ; Cette liste n est pas limitative. D autres peuvent survenir APRES l opération : un saignement post-opératoire ; une blessure des viscères qui se déclare secondairement ; une infection des cicatrices ; une infection dans le ventre, dans les poumons, dans les urines, Lorsqu une complication est constatée DURANT l opération, elle peut être traitée soit par laparoscopie, soit par chirurgie ouverte. Des facteurs favorisant la possibilité de changer de procédure à ventre fermé en technique de ventre ouvert sont par exemple : l obésité ; une opération abdominale antérieure, qui cause des adhérences très denses. Cette nécessité est rare, mais vous devez en être conscient et en discuter avec votre chirurgien. Dans un certain nombre de cas, la méthode laparoscopique n est pas réalisable à cause de l impossibilité de visualiser ou de manipuler les organes de façon effective. Après l opération Après une chirurgie antireflux, vous constaterez très vite la disparition de vos symptômes, sans aucun médicament anti-acide. Cependant comme votre «valve» antireflux a été renforcée, vous pourriez éprouver des difficultés pour faire passer les aliments dans l estomac. Nous appelons cela de la dysphagie. Cette dysphagie est très fréquente et, dans la majorité des cas, elle commence à s améliorer après 4 à 6 semaines. Votre chirurgien vous conseillera sur le plan diététique. Si ce problème persiste au-delà de deux mois, ou si vous aviez perdu trop de poids, vous devez absolument revoir votre chirurgien. De même, si vous constatez la réapparition de vos symptômes de reflux, ou toute douleur prolongée dans l abdomen ou la poitrine, contactez votre médecin ou votre chirurgien. A la sortie de l hôpital Le patient est invité à se présenter à la consultation post-opératoire programmée par son chirurgien. Les patients sont encouragés à reprendre une activité légère quand ils seront rentrés de l hôpital. La douleur post-opératoire est généralement légère, mais peut nécessiter chez certains patients une médication anti-douleur. Généralement, des médicaments anti-reflux ne sont pas nécessaires après l opération. Le régime alimentaire des malades après l opération est adapté : en débutant par des aliments liquides, ensuite semi-liquides, suivis de façon graduelle par des aliments solides. Votre chirurgien vous informera concernant votre régime et les restrictions à réaliser immédiatement après l opération. Votre chirurgien vous informera quant à la reprise de vos activités journalières après un certain laps de temps, et des activités à éviter. Quand faut-il contacter son chirurgien? Outre les contrôles postopératoires portés à votre connaissance, vous devez absolument contacter votre médecin si vous constatez par exemple une des situations suivantes :

une fièvre persistante ; des frissons ; des saignements ; un gonflement du ventre qui augmente ou des douleurs qui augmentent ; la persistance de nausées ou de vomissements ; une toux qui persiste ou des difficultés respiratoires ; des difficultés persistantes à avaler des aliments ; un suintement de liquide par n importe quelle incision. Qu attendre de la chirurgie antireflux Des études ont montré qu après l0 à 20 ans d évolution, la majorité des patients resteront asymptomatiques après cette opération. Une réapparition des symptômes est toujours possible. Certaines personnes noteront également des effets secondaires, des «séquelles» de cette opération : ballonnements plus fréquents, gaz abdominaux plus nombreux, parfois des difficultés à avaler certains aliments plus durs, plus volumineux ou plus secs. Parfois, certains patients avec dysphagie persistante pourront bénéficier d une dilatation de la valve par simple gastroscopie. Enfin, quelques personnes devront être réopérées soit parce que les symptômes réapparaissent, soit parce qu elles ont d importantes difficultés pour avaler. Observation finale Vous êtes invité à lire ce document très attentivement. Ce document est destiné à informer le patient dans la mesure du possible et ne peut aborder tous les aspects de la chirurgie visée. Votre chirurgien répondra par ailleurs à toutes vos questions et vous serez invité(e) à signer un document «consentement éclairé». Chirurgie de la Vésicule Biliaire par Laparoscopie Vous allez être opéré(e) d une cholécystectomie laparoscopique, c est-à-dire d une intervention d ablation de la vésicule biliaire par laparoscopie. Ce document est destiné à vous expliquer : ce que représente cette maladie ; ce qu est la laparoscopie ; quels sont les risques et les complications de cette technique, plus particulièrement dans le cadre de votre opération. La maladie des calculs biliaires La présence de calculs au sein de votre vésicule biliaire est responsable de douleurs et/ou de complications : inflammation aiguë ou chronique de la vésicule biliaire ou passage d un calcul de la vésicule biliaire dans le cholédoque, ce qui peut causer une jaunisse, une infection des voies biliaires (angiocholite) ou une inflammation du pancréas (pancréatite aiguë biliaire). C est parce que l existence de calculs vésiculaires, expose à ce type de complications que les médecins vous proposent une intervention chirurgicale. En pratique, cela veut dire que la situation locale de votre vésicule biliaire au moment de l intervention chirurgicale peut être très différente selon les plaintes et les complications que vous pouvez présenter et votre intervention peut donc être plus ou moins facile. En particulier, un calcul du cholédoque peut être découvert avant ou pendant l intervention chirurgicale. Ce calcul doit être également traité, en

plus de l intervention sur la vésicule biliaire, soit en réalisant avant, pendant ou après l intervention son ablation par endoscopie (ce que l on appelle une «sphinctérotomie endoscopique») soit pendant l intervention laparoscopique, par des manœuvres supplémentaires. Votre vésicule biliaire sera enlevée en même temps que les calculs vésiculaires qu elle contient, la laisser en place (et n enlever que les calculs vésiculaires) vous exposerait à une récidive de calculs, et donc à une réintervention chirurgicale. Le traitement des calculs biliaires A l heure actuelle, l intervention de cholécystectomie constitue le traitement de référence pour les calculs vésiculaires. Les méthodes de dissolution des calculs ou de fragmentation des calculs par ultrasons ont fait la preuve de leur inefficacité et sont actuellement abandonnées. La chirurgie de la vésicule biliaire Lorsqu une intervention chirurgicale vous est proposée, deux possibilités existent, soit une chirurgie «à ventre ouvert» par laparotomie (ou ouverture de la paroi abdominale en regard de la vésicule biliaire) ou «à ventre fermé», par laparoscopie. En pratique, les «formes simples» de calculs vésiculaires sont traitées par laparoscopie. Par contre, certaines formes compliquées en particulier les inflammations aiguës ou chroniques sévères de la vésicule biliaire sont parfois impossibles à traiter par laparoscopie. Dans ce cas, votre chirurgien aura recours par sécurité à une chirurgie ouverte, soit d emblée, soit au cours de l intervention laparoscopique pendant la même anesthésie. L intervention de cholécystectomie proprement dite En chirurgie laparoscopique, comme en chirurgie ouverte, le déroulement de l intervention de cholécystectomie est identique. Le principe est d enlever la vésicule biliaire, après avoir contrôlé l artère et le canal (cystique) de la vésicule biliaire en utilisant des clips occlusifs ou des ligatures. Lors de l intervention chirurgicale, votre chirurgien peut réaliser le cas échéant une radiographie des voies biliaires. Même si vous êtes allergique à l iode, il est rarissime que l injection de produit de contraste iodé à l intérieur de la voie biliaire cause un problème. Néanmoins, il faut prévenir votre chirurgien. Enfin, la vésicule biliaire sera ôtée à travers l un des orifices de trocart, qui doit parfois être agrandi pour sortir la vésicule et des calculs volumineux. La durée de l intervention est variable et dépend de la difficulté que peut rencontrer votre chirurgien en fonction de l état de votre vésicule biliaire et en fonction de l existence d un calcul associé dans le cholédoque. La chirurgie par laparoscopie Informations générales communes à toutes les techniques A l état normal, le contenu de l abdomen est en contact étroit avec la paroi musculaire. Pour obtenir un espace, qui permet d introduire la caméra vidéo, il convient donc de réaliser une sorte de «bulle» de travail en gonflant l abdomen. Pour ce faire, l intervention commence par l injection de gaz CO2 dans l abdomen. Cet espace de travail, que l on appelle le «pneumopéritoine», est créé à l aide d une aiguille protégée, qui est introduite à travers la paroi abdominale. Lorsque l espace de travail a été créé, le chirurgien utilise des «trocarts», qui sont des gaines munies de valves, qui permettent de contenir le gaz dans l abdomen. C est par l intermédiaire de ces trocarts que sont introduits la caméra vidéo et les instruments chirurgicaux. Ces trocarts sont mis en place par des petites incisions cutanées réalisées sur la paroi abdominale. Par la suite, l intervention se déroule «à ventre fermé», votre chirurgien manipulant les instruments à

l extérieur de votre abdomen, mais suivant les différentes manipulations à l intérieur du ventre sur un écran de télévision. Enfin, au réveil, vous pouvez présenter des douleurs aux épaules. Elles sont provoquées par le fait que le ventre a été distendu, pour créer la «bulle opératoire» avec du gaz CO2, qui ne peut jamais être complètement évacué en fin d opération. Ce gaz sera cependant rapidement résorbé sans danger pour votre organisme. Ces douleurs sont passagères et disparaîtront rapidement dans les jours suivant l opération. Il est évident que les instruments chirurgicaux utilisés sont différents de ceux de la chirurgie conventionnelle, c est-à-dire à «ventre ouvert». Certains de ces instruments sont d une telle complexité technologique qu ils ne peuvent être utilisés que chez un seul patient. On qualifie ces instruments de «disposables», ce qui signifie, qu ils sont jetés après l opération. Nous attirons votre attention sur le fait que le matériel à usage unique n est pas systématiquement pris en compte par l INAMI. Ce surcoût peut être répercuté sur la facture du patient pour certaines opérations. Vous devez vous renseigner sur ce coût financier éventuellement à votre charge avant votre intervention auprès de votre chirurgien. L intervention par laparoscopie comporte également des risques spécifiques, mes extrêmement rares. Lors de la création de la bulle de gaz le CO2 peut passer dans les gros vaisseaux, causant une embolie gazeuse, qui peut être mortelle ou entraîner des séquelles très graves. Cet accident est rarissime. L introduction de l aiguille protégée et/ou du trocart peut causer une plaie vasculaire rarissime mais également avec des conséquences très graves. Avant l opération La veille de l opération, vous devez rester à jeun à partir de minuit. Si vous prenez des médicaments de façon quotidienne, vous devez en discuter avec votre chirurgien ou un membre de son équipe, qui peut souhaiter que vous preniez certains de vos médicaments le matin de la journée opératoire avec une gorgée d eau. Si vous prenez de l aspirine, des médicaments anticoagulants ou anti-inflammatoires (contre l arthrite, contre l arthrose, ), vous devez en discuter avec votre chirurgien, afin de fixer la date d arrêt temporaire de ces médicaments avant votre opération. Souvent des médicaments préopératoires sont nécessaires. Un membre qualifié de l équipe médicale placera une aiguille fine ou un cathéter dans une de vos veines, afin de pouvoir administrer les médicaments nécessaires durant l opération. Vous serez sous anesthésie générale (endormi(e)) pendant l opération, qui peut durer plusieurs heures. La durée de l hospitalisation est variable et dépend de l avis de votre chirurgien. Les risques de l ablation de la vésicule biliaire par laparoscopie Cette opération est maintenant bien codifiée, mais certaines complications peuvent survenir, comme dans toute opération chirurgicale. Certaines complications peuvent survenir PENDANT l opération : une réaction à l anesthésie ; un saignement ; une blessure d un organe abdominal ; une blessure du cholédoque, surtout lorsque la dissection chirurgicale est difficile. Cette complication n est pas spécifique de la chirurgie laparoscopique et doit être traitée de manière adaptée ; un échappement de calculs dans la cavité abdominale, dans ce cas, votre chirurgien mettra tout en œuvre pour retirer les calculs. Cette liste n est pas limitative. D autres complications peuvent survenir APRES l opération :

un saignement post-opératoire ; une blessure des viscères qui se déclare secondairement ; une infection des cicatrices ; une infection abdominale, pulmonaire, urinaire, Cette liste n est pas limitative. Lorsqu une complication est constatée DURANT l opération, elle peut être traitée dans la plupart des cas soit par laparoscopie, soit par chirurgie ouverte. Des facteurs favorisant la possibilité de convertir la laparoscopie en laparotomie («ventre ouvert») sont par exemple : l obésité ; une opération antérieure, qui cause des adhérences très denses. Cette nécessité est rare, mais vous devez en être conscient et en discuter avec votre chirurgien. Dans un certain nombre de cas, la méthode laparoscopique n est pas réalisable à cause de l impossibilité de visualiser ou de manipuler les organes de façon effective. Après l opération L ablation de la vésicule biliaire est une intervention abdominale importante et des douleurs postopératoires peuvent survenir. Des nausées et des vomissements ne sont pas exceptionnels. A la sortie de l hôpital Le patient est invité à se présenter à la consultation post-opératoire programmée par son chirurgien. Les patients sont encouragés à reprendre une activité légère quand ils seront rentrés de l hôpital. Une douleur post-opératoire peut nécessiter chez certains patients une médication anti-douleur. Le régime alimentaire des malades après l opération est adapté : en débutant par des aliments liquides, ensuite semi-liquides, suivis de façon graduelle par des aliments solides. Votre chirurgien vous informera concernant votre régime et des restrictions à réaliser immédiatement après l opération. Votre chirurgien vous informera quant à la reprise de vos activités journalières après un certain laps de temps, et des activités à éviter. Quand faut-il contacter son chirurgien? Outre les contrôles postopératoires portés à votre connaissance, vous devez absolument contacter votre médecin si vous constatez par exemple une des situations suivantes : une fièvre persistante ; des frissons ; des saignements ; un gonflement du ventre qui augmente ou des douleurs qui augmentent ; la persistance de nausées ou de vomissements ; une toux qui persiste ou des difficultés respiratoires ; des difficultés persistantes à avaler des aliments ; un suintement de liquide par n importe quelle incision. Qu attendre de la chirurgie biliaire Les risques et complications à long terme sont minimes. Cependant, un calcul peut rester ou se reformer dans les voies biliaires et vous pouvez alors présenter des symptômes : le problème peut alors être réglé par un geste thérapeutique approprié. Observation finale

Vous êtes invités a lire ce document très attentivement. Ce document est destiné à informer le patient dans la mesure du possible et ne peut aborder tous les aspects de la chirurgie visée. Votre chirurgien répondra par ailleurs à toutes vos questions et vous serez invité(e) à signer un document «consentement éclairé». La Chirurgie Herniaire par Laparoscopie Vous allez être opéré(e) prochainement d une hernie inguinale (au-dessus du ligament inguinal, ligament qui se trouve entre l épine antérieure du bassin et le pubis) ou fémorale (qui se trouve en dessous du ligament inguinal et se situe en dessous du pli inguinal). Ce document est destiné à vous expliquer : ce que représente cette maladie ; ce qu est la laparoscopie ; quels sont les risques et les complications de cette technique, plus particulièrement dans le cadre de votre opération ; La hernie fémorale ou inguinale Une hernie est une protubérance du péritoine à travers une ouverture (orifice herniaire) se trouvant entre les muscles abdominaux et le ligament inguinal. Cette faiblesse de la paroi inguinale peut permettre à une anse intestinale ou du tissu intra-abdominal de s introduire dans cet orifice. Ce phénomène donne l impression de l apparition d une boule sous la peau. Une hernie peut provoquer une douleur importante et donne lieu à des complications sévères, qui peuvent nécessiter une intervention d urgence. Une hernie inguinale ou fémorale ne se ferme jamais spontanément. Une intervention chirurgicale s impose, sauf contre-indication stricte. Le traitement de la hernie L opération de la hernie consiste essentiellement dans la reposition du contenu du sac herniaire, dans la fermeture de l orifice herniaire et dans le renforcement de la paroi abdominale, afin d éviter une récidive. Deux méthodes chirurgicales sont développées. celle par voie ouverte (c est-à-dire par l intermédiaire d une incision au niveau de la région inguinale ou au niveau du bas-ventre) ou encore la méthode dite fermée par chirurgie endoscopique. Les résultats de la chirurgie laparascopique semblent être plus ou moins identiques à ceux de la chirurgie ouverte. La méthode laparoscopique implique l utilisation d un corps étranger (prothèse) pour fermer la porte herniaire. Egalement dans la chirurgie classique, une prothèse (filet) peut être utilisée afin de diminuer la tension sur la musculature. La chirurgie herniaire Dans ce cas, on introduit toujours du matériel non résorbable, filet inerte, qui est appliqué entre le péritoine et la musculature abdominale. Le filet est beaucoup plus large que l orifice herniaire. De cette

façon, la possibilité que le filet se déplace est très faible, mais existante, pouvant donner lieu à des récidives. Le risque d infection lors de l application du filet est très faible. La présence de ce filet lors d une intervention ultérieure dans le petit bassin, peut rendre plus difficile l intervention sans la rendre impossible, comme dans les opérations ouvertes pour la prostate, des interventions gynécologiques ou vasculaires. Il est utile d avertir votre chirurgien, dans ce cas de la présence d un filet non résorbable. La chirurgie par laparoscopie Informations générales communes à toutes les techniques A l état normal, le contenu de l abdomen est en contact étroit avec la paroi musculaire. Pour obtenir un espace, qui permet d introduire la caméra vidéo, il convient donc de réaliser une sorte de «bulle» de travail en gonflant l abdomen. Pour ce faire, l intervention commence par l injection de gaz CO2 dans l abdomen, ou dans la paroi abdominale. Cet espace de travail est créé à l aide d une aiguille protégée, qui est introduite à travers ou dans la paroi abdominale. Lorsque l espace de travail a été créée, le chirurgien utilise des «trocarts», qui sont des gaines munies de valves, qui permettent de contenir le gaz dans l abdomen. C est par l intermédiaire de ces trocarts que sont introduits la caméra vidéo et les instruments chirurgicaux. Ces trocarts sont mis en place par des petites incisions cutanées réalisées sur la paroi abdominale. Par la suite, l intervention se déroule «à ventre fermé», votre chirurgien manipulant les instruments à l extérieur de votre abdomen, mais suivant les différentes manipulations à l intérieur du ventre sur un écran de télévision. Eventuellement un ou plusieurs drains peuvent être mis en place. Enfin, au réveil, vous présenterez des douleurs aux épaules. Elles sont provoquées par le fait que le ventre a été distendu, pour créer la «bulle opératoire» avec du gaz CO2, qui ne peut jamais être complètement évacué en fin d opération. Ce gaz sera cependant rapidement résorbé sans danger pour votre organisme. Ces douleurs sont passagères et disparaîtront rapidement dans les jours suivant l opération. Il est évident que les instruments chirurgicaux utilisés sont différents de ceux de la chirurgie conventionnelle, c est à dire «ventre ouvert». Certains de ces instruments sont d une telle complexité technologique qu ils ne peuvent être utilisés que chez un seul patient. On qualifie ces instruments de «disposables», ce qui signifie, qu ils sont jetés après l opération. Nous attirons votre attention sur le fait que le matériel à usage unique n est pas systématiquement pris en compte par l INAMI. Ce surcoût peut être répercuté sur la facture du patient pour certaines opérations. Vous devez vous renseigner sur ce coût financier éventuellement à votre charge avant votre intervention auprès de votre chirurgien. L intervention par laparoscopie comporte également des risques spécifiques, mes extrêmement rares. Lors de la création de la bulle de gaz le CO2 peut passer dans les gros vaisseaux, causant une embolie gazeuse, qui peut être mortelle ou entraîner des séquelles très graves. Cet accident est rarissime. L introduction de l aiguille protégée et/ou du trocart peut causer une plaie vasculaire rarissime mais également avec des conséquences très graves. Avant l opération La veille de l opération, vous devez rester à jeun à partir de minuit. Si vous prenez des médicaments de façon quotidienne, vous devez en discuter avec votre chirurgien ou un membre de son équipe, qui peut souhaiter que vous preniez certains de vos médicaments le matin de la journée opératoire avec une gorgée d eau. Si vous prenez de l aspirine, des médicaments anticoagulants ou anti-inflammatoires (contre l arthrite, l arthrose, ), vous devez en discuter avec votre chirurgien, afin de fixer la date d arrêt temporaire de

ces médicaments avant votre opération. Souvent des médicaments préopératoires sont nécessaires. Un membre qualifié de l équipe médicale placera une aiguille fine ou un cathéter dans une de vos veines, afin de pouvoir administrer les médicaments nécessaires durant l opération. Vous serez le plus souvent sous anesthésie générale (endormi(e)) pendant l opération, qui peut durer plusieurs heures. Un sondage urinaire peut être nécessaire avant ou pendant l opération. La durée de l hospitalisation est variable et dépend de l avis de votre chirurgien. Les risques de la chirurgie herniaire Cette opération est maintenant bien codifiée, mais certaines complications peuvent survenir, comme dans toute opération chirurgicale. Certaines complications peuvent survenir PENDANT l opération ; les plus fréquentes sont, à titre d exemple : une réaction à l anesthésie générale ; un saignement ; une blessure à un organe abdominal ; une complication pulmonaire ; une complication vasculaire. Cette liste n est pas limitative. D autres peuvent survenir APRES l opération : un saignement post-opératoire ; une blessure des viscères qui se déclare secondairement ; une infection des cicatrices et de la prothèse ; une infection dans le ventre, dans les poumons, dans les urines, Cette liste n est pas limitative. Habituellement, les complications qui surviennent PENDANT l opération sont traitées immédiatement. Dans certains cas cependant, il persiste un risque qui doit alors être traité par une voie d accès plus large, par certains instruments spécifiques, et le chirurgien ne peut plus continuer l opération par laparoscopie. Il doit ouvrir classiquement l abdomen (laparotomie). Des facteurs favorisant la possibilité de changer de procédure à ventre fermé en technique de ventre ouvert sont par exemple : l obésité ; une opération abdominale antérieure, qui cause des adhérences très denses. Cette nécessité est rare, mais vous devez en être conscient et en discuter avec votre chirurgien. Dans un certain nombre de cas, la méthode laparoscopique n est pas réalisable à cause de l impossibilité de visualiser ou de manipuler les organes de façon effective. Les complications spécifiques à la chirurgie herniaire sont les suivantes : développement d un sérome (collection de liquide séreux). Cette apparition est assez fréquente et il s agit en fait d un remplissage de la cavité occupée auparavant par la hernie, par des sécrétions tissulaires. Cette collection inguinale peut apparaître immédiatement après l opération. Dans la plupart des cas, une résorption spontanée se réalise après quelques semaines, parfois il peut être nécessaire de procéder à des ponctions répétées et dans des cas très rares, il peut être nécessaire d enlever cette collection tissulaire ; apparition d un hématome ou hémorragie. Il s agit en fait d un remplissage de la cavité, occupée auparavant par la hernie, par une collection de sang. Cette collection inguinale peut également apparaître immédiatement après la chirurgie.

Dans la plupart des cas, une résorption spontanée se réalise également, parfois il peut être nécessaire de procéder également à des ponctions répétées et dans des cas assez rares, il peut également être nécessaire d enlever l hématome ; apparition chez l homme d une orchite (inflammation testiculaire ou œdème du testicule), un traitement médicamenteux par anti-inflammatoires s impose. Dans des cas rares, le testicule peut s atrophier (diminution importante de sa taille). apparition d une névralgie. Après l opération En dehors des complications mentionnées dans le chapitre précédent, la miction (vidange de la vessie) est parfois un peu difficile. Un sondage unique peut être nécessaire pour résoudre ce problème. A la sortie de l hôpital Le patient est invité à se présenter à la consultation post-opératoire programmée par son chirurgien. Les patients sont encouragés à reprendre une activité légère quand ils seront rentrés de l hôpital. Une douleur post-opératoire peut nécessiter une médication anti-douleur. Votre chirurgien vous informera quant à la reprise de vos activités journalières après un bref laps de temps, et des activités à éviter. Quand faut-il contacter son chirurgien? Vous devez absolument contacter votre médecin si vous constatez par exemple une des situations suivantes : une fièvre persistante ; des frissons ; des saignements ; un gonflement du ventre qui augmente ou des douleurs qui augmentent ; la persistance de nausées ou de vomissements ; une toux qui persiste ou des difficultés respiratoires ; un suintement de liquide par n importe quelle incision ; apparition d une boule à l endroit où se trouvait la hernie. Qu attendre de la chirurgie herniaire? Des études ont montré que la majorité des patients resteront asymptomatiques après cette opération. Une réapparition des symptômes est toujours possible. Les patients opérés par voie endoscopique ont habituellement moins de douleurs post-opératoires et pourront éventuellement reprendre plus vite leurs activités. Observation finale Vous êtes invités à lire ce document très attentivement. Ce document est destiné à informer le patient dans la mesure du possible et ne peut aborder tous les aspects de la chirurgie visée. Votre chirurgien répondra par ailleurs à toutes vos questions et vous serez invité(e) à signer un document «consentement éclairé».

L appendicectomie par Laparoscopie Vous allez (Votre enfant va) être opéré(e) prochainement d une appendicectomie par laparoscopie. Ce document est destiné à vous expliquer : ce que représente cette maladie ; ce qu est la laparoscopie ; quels sont les risques de cette technique, plus particulièrement dans le cadre de votre opération ; quelles sont les complications qui peuvent survenir. Qu est-ce qu une appendicectomie? L intervention d appendicectomie consiste à enlever l appendice. Cette intervention est indiquée, parce que vos plaintes douloureuses, votre examen clinique et/ou les examens complémentaires réalisés (par exemple : prise de sang, radiographies, échographie, ) suspecte une inflammation de votre appendice. Dans ce cas, une intervention est indiquée. En l absence d intervention, cette inflammation peut se compliquer d abcès ou de péritonite. L appendicectomie peut être réalisée de 2 manières, soit de manière conventionnelle, soit par laparoscopie. L intervention conventionnelle par laparotomie nécessite une incision de la paroi abdominale. Ce type d intervention est extrêmement efficace pour l appendicectomie, mais ne permet pas une exploration de toute la cavité abdominale. Elle nécessite parfois une incision plus large en cas d appendice mal placé ou de péritonite L appendicectomie consiste à lier ou coaguler l artère de l appendice et à lier la base de l appendice. L appendice est ensuite extrait de l abdomen. L appendicectomie peut également être réalisée par laparoscopie. La chirurgie par laparoscopie Informations générales communes à toutes les techniques A l état normal, le contenu de l abdomen est en contact étroit avec la paroi abdominale. Pour obtenir un espace, qui permet d introduire la caméra vidéo, il convient donc de réaliser une sorte de «bulle» de travail en gonflant l abdomen. Pour ce faire, l intervention commence par l injection de gaz CO2 dans l abdomen. Cet espace de travail, que l on appelle le «Pneumopéritoine», est créé à l aide d une aiguille protégée, qui est introduite à travers la paroi abdominale. Lorsque l espace de travail a été créé, le chirurgien utilise des «trocarts», qui sont des gaines munies de valves, qui permettent de contenir le gaz dans l abdomen. C est par l intermédiaire de ces trocarts que sont introduits la caméra vidéo et les instruments chirurgicaux. Ces trocarts sont mis en place par des petites incisions cutanées réalisées sur la paroi abdominale. Par la suite, l intervention se déroule «à ventre fermé», votre chirurgien manipulant les instruments à l extérieur de votre abdomen, mais suivant les différentes manipulations à l intérieur du ventre sur un écran de télévision. Enfin, au réveil, vous pouvez présenter des douleurs aux épaules. Elles sont provoquées par le fait que le ventre a été distendu, pour créer la «bulle opératoire» avec du gaz CO2, qui ne peut jamais être complètement évacué en fin d opération. Ce gaz sera cependant rapidement résorbé sans danger pour votre organisme. Ces douleurs sont passagères et disparaîtront rapidement dans les jours suivant l opération. Il est évident que les instruments chirurgicaux utilisés sont différents de ceux de la chirurgie conventionnelle, c est à dire «ventre ouvert». Certains de ces instruments sont d une telle complexité technologique qu ils ne peuvent être utilisés que chez un seul patient. On qualifie ces instruments de «disposables», ce qui signifie, qu ils sont jetés après l opération. Nous attirons votre attention sur le fait que le matériel à usage unique n est pas systématiquement pris en compte par l INAMI. Ce surcoût peut être répercuté sur la facture du patient pour certaines opérations. Vous devez vous renseigner sur ce coût financier éventuellement à votre charge avant votre intervention auprès de votre chirurgien.

L intervention par laparoscopie comporte également des risques spécifiques, mais extrêmement rares. Lors de la création de la bulle de gaz, le C02 peut passer dans les gros vaisseaux, causant une embolie gazeuse, qui peut être mortelle ou entraîner des séquelles gravissimes. Cet accident est rarissime. L introduction de l aiguille protégée et/ou du trocart peut causer une plaie vasculaire rarissime, mais également avec des conséquences très graves. Avant l opération La veille de l opération, vous devez rester à jeun à partir de minuit. Si vous prenez des médicaments de façon quotidienne, vous devez en discuter avec votre chirurgien ou un membre de son équipe, qui peut souhaiter que vous preniez certains de vos médicaments le matin de la journée opératoire avec une gorgée d eau. Si vous prenez de l aspirine, des médicaments anticoagulants ou anti-inflammatoires (contre l arthrite, l arthrose, ), vous devez en discuter avec votre chirurgien, afin de fixer la date d arrêt temporaire de ces médicaments avant votre opération. Souvent des médicaments préopératoires sont nécessaires. Un membre qualifié de l équipe médicale placera une aiguille fine ou un cathéter dans une de vos veines, afin de pouvoir administrer les médicaments nécessaires durant l opération. En général, vous serez sous anesthésie générale (endormi(e)) pendant l opération. La durée de l hospitalisation est variable et dépend de l avis de votre chirurgien. Les risques de la chirurgie d appendicectomie par laparoscopie Cette opération est maintenant bien codifiée, mais certaines complications peuvent survenir, comme dans toute opération chirurgicale. Certaines complications peuvent survenir PENDANT l opération ; les plus fréquentes sont, à titre d exemple : une réaction à l anesthésie générale ; un saignement ; une blessure à un organe abdominal ; une complication pulmonaire ; (Cette liste n est pas limitative). D autres peuvent survenir APRES l opération : un saignement post-opératoire ; une blessure des viscères qui se déclare secondairement ; une infection des cicatrices ; une infection dans le ventre, dans les poumons, dans les urines, Lorsqu une complication est constatée DURANT l opération, elle peut être traitée soit par laparoscopie, soit par chirurgie ouverte. Des facteurs favorisant la possibilité de changer de procédure de ventre fermé en technique à ventre ouvert sont par exemple : l obésité ; une opération abdominale antérieure, qui cause des adhérences très denses ; la découverte d une autre maladie, qui peut modifier la stratégie et la nature de l intervention chirurgicale. Cette nécessité est rare, mais vous devez en être conscient et en discuter avec votre chirurgien. Dans un certain nombre de cas, la méthode laparoscopique n est pas réalisable à cause de l impossibilité de visualiser ou de manipuler les organes de façon effective.

Après l opération Si vous constatez la réapparition ou la persistance de symptômes de douleur prolongée, contactez votre médecin ou votre chirurgien. A la sortie de l hôpital Le patient est invité à se présenter à la consultation post-opératoire programmée par son chirurgien. Les patients sont encouragés à reprendre une activité légère quand ils seront rentrés de l hôpital. Une douleur post-opératoire peut nécessiter chez certains patients une médication anti-douleur. Votre chirurgien vous informera concernant votre régime et des restrictions à réaliser immédiatement après l opération. Votre chirurgien vous informera quant à la reprise de vos activités journalières après un certain laps de temps, et des activités à éviter. Quand faut-il contacter son chirurgien? Outre les contrôles postopératoires portés à votre connaissance, vous devez absolument contacter votre médecin si vous constatez par exemple une des situations suivantes : une fièvre persistante ; des frissons ; des saignements ; un gonflement du ventre qui augmente ou des douleurs qui augmentent ; la persistance de nausées ou de vomissements ; une toux qui persiste ou des difficultés respiratoires ; un suintement de liquide par n importe quelle incision. Observation finale Vous êtes invité(e) à lire ce document très attentivement. Ce document est destiné à informer le patient dans la mesure du possible et ne peut aborder tous les aspects de la chirurgie visée. Votre chirurgien répondra par ailleurs à toutes vos questions et vous serez invité(e) à signer un document «consentement éclairé». Chirurgie du Colon par Laparoscopie pour Pathologie Benigne Vous allez être opéré(e) prochainement de votre maladie du gros intestin (côlon) par laparoscopie. Ce document est destiné à vous expliquer : ce que représente cette intervention ; ce qu est la laparoscopie ; quels sont les risques de cette technique, plus particulièrement dans le cadre de votre opération ; Qu est-ce que le côlon? Le côlon est également appelé le gros intestin : c est la partie terminale de votre tube digestif. L intestin est la partie du tube digestif, qui suit l estomac. Il se divise en intestin grêle, en côlon et en rectum. L intestin grêle assure la résorption des nutriments. Ensuite, les déchets avancent jusqu au côlon et le

rectum avant d être évacués. Le côlon et le rectum assurent la résorption d eau et le stockage des déchets avant leur expulsion. Le traitement des maladies du côlon Votre chirurgien vous expliquera la maladie que présente votre côlon. En effet, il peut exister à son niveau plusieurs types de maladies : tumeur, inflammation, fistule, rétrécissement, torsion, saignement, etc L opération consiste, dans la plupart des cas, en l ablation du segment atteint du côlon, avec, si possible, suture des deux extrémités. Il est devenu possible de réaliser cette chirurgie par voie laparoscopique. Une partie des interventions chirurgicales de résection colique peuvent être réalisées par laparoscopie. Ceci permet notamment de réduire la durée d hospitalisation et permet aux patients de reprendre leurs activités normales plus rapidement par rapport aux patients opérés par chirurgie ouverte. Dans certains cas cependant, la pathologie peut nécessiter de recourir soit d emblée soit en cours de la laparoscopie à une chirurgie classique. La chirurgie par laparoscopie Informations générales communes à toutes les techniques A l état normal, le contenu de l abdomen est en contact étroit avec la paroi abdominale. Pour obtenir un espace, qui permet d introduire la caméra vidéo, il convient donc de réaliser une sorte de «bulle» de travail en gonflant l abdomen. Pour ce faire, l intervention commence par l injection de gaz CO2 dans l abdomen. Cet espace de travail, que l on appelle le «Pneumopéritoine», est créé à l aide d une aiguille protégée, qui est introduite à travers la paroi abdominale. Lorsque l espace du travail a été créé, le chirurgien utilise des «trocarts», qui sont des gaines munies de valves, qui permettent de contenir le gaz dans l abdomen. C est par l intermédiaire de ces trocarts que sont introduits la caméra vidéo et les instruments chirurgicaux. Ces trocarts sont mis en place par des petites incisions cutanées. Par la suite, l intervention se déroule «à ventre fermé», votre chirurgien manipulant les instruments à l extérieur de votre abdomen, mais suivant les différentes manipulations à l intérieur du ventre sur un écran de télévision. Enfin, au réveil, vous pouvez présenter des douleurs aux épaules. Elles sont provoquées par le fait que le ventre a été distendu, pour créer la «bulle opératoire» avec du gaz CO2, qui ne peut jamais être complètement évacué en fin d opération. Ce gaz sera cependant rapidement résorbé sans danger pour votre organisme. Ces douleurs sont passagères et disparaîtront rapidement dans les jours suivant l opération. Il est évident que les instruments chirurgicaux utilisés sont différents de ceux de la chirurgie conventionnelle, c est à dire «ventre ouvert». Certains de ces instruments sont d une telle complexité technologique qu ils ne peuvent être utilisés que chez un seul patient. On qualifie ces instruments de «disposables», ce qui signifie qu ils sont jetés après l opération. Nous attirons votre attention sur le fait que le matériel à usage unique n est pas systématiquement pris en compte par l INAMI. Ce surcoût peut être répercuté sur la facture du patient pour certaines opérations. Vous devez vous renseigner sur ce coût financier éventuellement à votre charge avant votre intervention auprès de votre chirurgien. L intervention par laparoscopie comporte également des risques spécifiques, mais extrêmement rares. Lors de la création de la bulle de gaz, le C02 peut passer dans les gros vaisseaux, causant une embolie gazeuse, qui peut être mortelle ou entraîner des séquelles gravissimes. Cet accident est rarissime. L introduction de l aiguille protégée et/ou du trocart peut causer une plaie vasculaire rarissime, mais également avec des conséquences très graves. Avant l opération