T.E.D. Association A2N Bobigny 23 octobre 2004 Approche Immunologique (Toulouse ) 1
Causes envisageables des TED Psychiatrique (attitude des parents!!?) Neurologique (exceptionnelle = souffrance fœtale) «Intoxication» (perméabilité intestinale, peptides urinaires, métaux lourds ) Carences micro-nutritionellles Immunitaire 2
Pourquoi chercher du côté de l immunologie? Efficacité clinique du régime «sans gluten et sans caséine» Similitude avec les travaux du Dr Jean Seignalet Relations avec le HLA Relation avec les vaccins 3
Comment mettre en évidence ce facteur immunitaire? Les bilans Immunitaires - Profil Protidique - Typage Lymphocytaire => Non Contributifs Recherche d anticorps circulants (Dr Geffard) => En cours 4
Le TYPAGE HLA Prédisposition Génétique aux pathologies dysimmunitaires Sensibilité à certains facteurs environnementaux : - Virus et bactéries - Alimentation - Vaccins 5
Résultats statistiques actuels Étude sur 40 patients consultant pour T.E.D. chez qui un Typage HLA a été réalisé 6
Etude sur 40 cas DQ2 Fréquence dans la population : 11 à 30% Fréquence sur l ensemble de mes dossier TED 52 % Risque intolérance au GLUTEN x 60 Fréquence dans mes dossiers de MAI : 58% Fréquence dans mes dossiers «divers» : 24 % 7
Etude sur 40 cas (2) DR7 Fréquence dans la population : 7 à 19 % Fréquence sur l ensemble de mes dossiers : 45 % risque intolérance au gluten (x 3.1) risque de certaines maladies auto-immunes (x5) Sensibilité particulière au streptocoque Fréquence dans mes dossiers de MAI : 43 % Fréquence dans mes dossiers «divers» : 10 % 8
Etude sur 40 cas (3) CW7 Fréquence dans la population : 12 à 30% Fréquence sur l ensemble de mes dossier : 45 % Seul risque connu : Narcolepsie Fréquence dans mes dossiers de MAI : 41 % Fréquence dans mes dossiers «divers» : 32 % 9
Etude sur 40 cas (4) B 44 Fréquence dans la population : 5 à 15 % Fréquence sur l ensemble de mes dossiers TED 45 % Aucun risque connu Fréquence dans mes dossiers de MAI : 33 % Fréquence dans mes dossiers «divers» : 28 % 10
Application des résultats Apport diagnostic non négligeable On peut répartir les enfants «autistes» en 3 groupes 1 : le diagnostic clinique d autisme ne fait aucun doute 2 : le diagnostic d autisme est peu probable. On peut suspecter une pathologie psychiatrique vraie ou bien organique cérébrale 3 : Le diagnostic est douteux 11
1er Groupe Quand la clinique nous amène à un diagnostic quasi certain d autisme, on retrouve DR7 et/ou DQ2 = risque très élevé d intolérance au gluten Une fréquence élevée d allèles favorisant les M.A.I. Une grande sensibilité au régime «sans gluten et sans caséine» 12
2ème Groupe Quand la clinique est peu évocatrice d un autisme, on retrouve souvent : Un typage HLA peu contributif Pas de prédisposition marquée aux pathologies auto-immunes Relative inefficacité du «régime» 13
3ème Groupe Quand la clinique est douteuse on retrouve : Un typage HLA très variable Une prédisposition fréquemment élevée vis à vis de M.A.I. Mais beaucoup moins fréquemment des DR7 et DQ2 Une sensibilité irrégulière au «régime» 14
Conclusions sur le HLA La connaissance du typage HLA pourrait, à l avenir, apporter d autres informations Un élément diagnostic en fonction de la présence ou non de certains allèles Orienter le traitement et les conseils diététiques en fonction des prédispositions génétiques déterminées à partir du HLA 15
Les recherches à poursuivre Quel serait le rôle exact du système immunitaire dans la genèse de la maladie Recherche d auto-anticorps spécifiques Mise en évidence d un facteur déclenchant en fonction des prédispositions génétiques A quel niveau intervient l alimentation 16
Facteurs en relation avec le système immunitaire Alimentation Virus : - EBV +++ - CMV - Herpes Vaccins Importance de l apparition des TED après un temps de latence (6 à 18 mois) = âge des vaccins et de la diversification! Ou simple coïncidence 17
Perspectives Poursuivre les recherches sur HLA et TED Personnaliser les thérapeutiques en fonction des prédispositions génétiques Accéder un jour à une prévention PRIMAIRE des TED 18
Et les vaccins? Aucun rôle prouvé de façon formelle Innocuité non prouvée également Toutes les études sont critiquables sur le plan méthodologique Le principe de précaution doit-il prévaloir? Peut-on individualiser des sujets à risque? Des vaccins sont-ils plus à risque? Quelle conduite à tenir en pratique? 19
Mon approche face à un T.E.D. RSGSC Systématique en première intention Plus ou moins strict en fonction de la réponse clinique et du bilan immunitaire Nutrithérapie Systématique et énergique Immuno-homéo En fonction du bilan immunitaire, du HLA, des viroses et de la copro 20
Ne jamais oublier la prise en charge «comportementale» Rien ne peut se faire si elle n est pas mise en place. Principal obstacle : le manque de structure et de professionnels formés 21
Place au débat 22