UE N 9 Cancéro-onco hématologie Objectif ECN: N 162

Documents pareils
Leucémies de l enfant et de l adolescent

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

Introduction générale

Le don de moelle osseuse :

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2

Accidents des anticoagulants

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Université Pierre et Marie Curie. Hématologie. Niveau DCEM3. Polycopié National. Mise à jour : 22 juin 2006

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.


Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le don de moelle osseuse

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

Item 127 : Transplantation d'organes

DON DE SANG. Label Don de Soi

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Les greffes de cellules souches

MYELOFIBROSE PRIMITIVE (MP)

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale septembre 2009

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

Complications de la transfusion

3 - Les SMD, notamment les SMD débutants, présentent souvent des difficultés de diagnostic pour le biologiste (cytologie).

Sang, plasma, plaquettes...

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2" !

Hématologie et soins infirmiers. Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

Sang, plasma, plaquettes...

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

Les syndromes myelodysplasiques

Leucémie Lymphoïde Chronique

Transplantation de cellules souches du sang

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Les syndromes myélodysplasiques

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI.

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE

La maladie de Still de l adulte

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Innovations thérapeutiques en transplantation

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

Biomarqueurs en Cancérologie

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD)

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Lymphome non hodgkinien

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET. Février 2007

mon enfant a un cancer

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Carte de soins et d urgence

Principales causes de décès selon le groupe d âge et plus

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE APLASIES MÉDULLAIRES

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Stratégies pour aider les patients et leurs aidants à VIVRE avec le SMD

Dons, prélèvements et greffes

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg,

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Transcription:

UE N 9 Cancéro-onco hématologie Objectif ECN: N 162 Diagnostiquer une LEUCEMIE AIGUE (2) Lymphoblastique D. Bordessoule

DIFFERENTES LEUCÉMIES LMC LAM LAL 2

LEUCÉMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE INTRODUCTION ET EPIDEMIOLOGIE I - DIAGNOSTIC POSITIF Circonstances Révélatrices Diagnostic Clinique Diagnostic biologique A - B - C - II FORMES CLINIQUES III DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL IV FACTEURS PRONOSTICS 3

LEUCÉMIE AIGUE MYÉLOBLASTIQUE DEFINITION Prolifération maligne clonale à point de départ médullaire de cellules LYMPHOIDES immatures et bloquées à un stade précoce de leur différenciation (blastes). LAL Maladie aiguë: urgence thérapeutique 4

GENERALITES Fréquence 80% des LA chez l enfant+++ pic de fréquence entre 2 et 5 ans cancer le plus fréquent chez l enfant chez l adulte forme grave avec t(9-22), mbcr-abl+ Facteurs favorisants : RX ionisantes, Irradiation, radiothérapie expositions professionnelles: Benzène, hydrocarbure,solvants, pesticides HTLV1 au Japon et aux Caraïbes Limoges, fevrier 2000

I- DIAGNOSTIC POSITIF A - CIRCONSTANCES RÉVÉLATRICES : Association plus ou moins complète de 2 mécanismes prolifération tumorale maligne (clonale) insuffisance hématopoïèse normale (polyclonale) circonstances de découverte : symptomatique +++++ Douleur de l enfant +++++

B SIGNES CLINIQUES : 1 - Syndrome d'insuffisance médullaire Syndrome anémique : scotomes, acouphénes, vertiges dyspnée d'effort, palpitation fatigue et paleur Syndrome infectieux: angine ulcéronécrotique, sepsis à répétition, pneumopathies, septicémies. Choc septique Recherche d'une porte d'entrée infectieuse

Syndrome hémorragique +++: - Purpura pétéchial, ecchymotique - Hémorragies muqueuses : épistaxis, gingivorragies - Hémorragies graves qui met en jeu: le pronostic fonctionnel (oculaire, sd de Volkman, plexus brachial ) le pronostic vital (hémorragies cérébrales, pulmonaire ou digestives)

2 - Syndrome tumoral : inconstant, plus tardif = 10 12 cellules leucémiques dans l'organisme Douleurs osseuses : - allure pseudo-rhumatismales métaphysaires, nocturnes réveillées par la pression des os plats ( sternum, côtes) Rx : "bandes claires» chez l'enfant - chlorome : tumeur ostéolytique verte Splénomégalie : absente ou modérée+++ mais splénalgies Adénopathies superficielles et profondes Hépatomégalie rare

Autres localisations: neuro-méningées LAL hyperleucocytaire ++++ * méningites leucémiques * paralysie des nerfs crâniens - oculomoteurs (diplopie) - branche supérieure du VII - branche inférieure du V (hypoesthésie de la houppe du menton). LCR : cellules blastiques + hypoglycorachie amygdaliennes gonadiques: testis +++/ ovariennes palpation systématique des testicules+++

3 - Complications : leucostase dans les formes hyperleucocytaires > 100000/MM3 avec un temps de doublement rapide Hyperviscosité sanguine avec hypoxie tissulaire cérébrale: coma hypoxique pulmonaire = détresse respiratoire de type OAP hépatique URGENCE thérapeutique ne pas transfuser avant la chimiothérapie Piro, JCO sept 2011

C - DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE : 1 NFS forme typique évoque le diagnostic : anémie normochrome, normocytaire, arégénérative thrombopénie +/- (< 50 000/mm 3 : risques hémorragiques) neutropénie < 500/mm 3 leucocytose souvent très élevée chez l adulte jeune hyperleucocytose > 30 000 à 500 000/mm 3 + blastose circulante avec hiatus leucémique. forme moins typique: pancytopénie sans blastose circulante cytopénie isolée faire un myélogramme systématiquement devant une cytopénie sans étiologie

2 - MYÉLOGRAMME affirme le diagnostic : 1- moelle riche 2 - diminution des lignées hématopoïétiques normales ou lignée blanche dysmorphique 3 - envahissement de blastes > 20 % à 90 % à la coloration de May-Grünwald-Giemsa des cellules jeunes à chromatine fine nucléoles +++ cytoplasme +/- abondant PAS de granulations + SANS corps d'auer

typage des blastes: cytologique => classification FAB LAL1 ( enfant): petits lymphoblastes homogénes LAL2 (adulte): grands lymphoblastes hétérogènes LAL3 (trés basophile de type Burkitt-like) L1 cytoplasmique: * cytochimique : myéloperoxydases négatives => élimine les LAM L2 L3

typage des blastes membranaire par Ac monoclonaux dirigés contre les * Ag membranaires B (CD19, CD 20, CD22) * Ag membranaires T (CD7, CD2, CD3, CD4, CD8) * Ag commun des LAL ou CALLA ( CD10) * TdT (terminal déoxy-nucléotidyl-transférase) DNA polymérase spécifique lymphoïde nucléaire par cytogénétique * anomalies qualitatives: t (9;22) : LAL > 50 ans t (4;11), t(11;14), t (1;19) t (8;14), t (2;8), t (8;22) : LAL3 * anomalies quantitatives : hyperdiploïdes PN > hypodiploïdes

D - BILAN à visée pré-thérapeutique a) Coagulation hémostase complète à la recherche de CIVD initiale ou majorée par la lyse fréquente dans les formes hyperleucocytaires et LAM3 ++++ caractérisée par : une baisse des plaquettes et des facteurs consommables :fibrinogène, V, VIII. augmentation PDF et complexes solubles b) Bilan métabolique : hyperuricémie sg + U lysosyme sg + U ( LAM4/5) +++ phosphorémie, LDH rénal: potassium et risque d insuffisance rénale aiguë hépatique,

c) Bactériologie : hémocultures et prélèvements bactériologiques systématiques si température > 38 5C. si patient apyrétique : carte bactériologique avec culture de saprophytes :gorge, crachats, selles, urines, vagin. panoramique dentaire et extractions des dents suspectes radiographie pulmonaire d) Bilan immuno-hématologique pré-transfusionnel : groupe ABO, phénotype érythrocytaire étendu RAI sérologies virales prétansfusionnelles (HIV,HVC, HVB) groupage HLA patient et famille e) Evaluation de l état général: tolérance de la chimiothérapie? Évaluation cardiaque: échographie ou fraction d éjection systolique (anthracyclines sont cardiotoxiques) Évaluation des comorbidités Évaluation gériatrique chez les sujets agés)

E- CRITERES d URGENCE THERAPEUTIQUE +++ Critères de gravité devant conduire à une thérapeutique urgente Syndrome hémorragique cutané ou muqueux +++++ thrombopénie et CIVD Choc septique Fièvre avec agranulocytose Leucostase Détresse respiratoire Troubles de la conscience Troubles métaboliques: hyperuricémie hyper kaliémie acidose métabolique hyperphosphorémie hypo calcémie insuffisance rénale.

II- FORMES CLINIQUES 1) Selon l'âge : LAL est la forme la plus fréquente des La de l enfant /adulte jeune à tout âge, il peut exister des LAM les LAL de l enfant et de l adulte sont différentes: - enfant: LAL 1 les plus fréquentes - adulte: 20% des LA sont des LAL2 dont >30% avec chromosome Philadelphie 2 extrêmes de la vie: LA Mo LAL de l'enfant / adulte jeune Clinique : tumorales +++ atteintes méningées, testis Typage des blastes: - Cytologie : pas de corps d'auer - Cytochimie : MPO - ; estérase + non inhibables par le fluorure de Na - Immunologie :3 formes: LAL commune : Calla +(CD10) B-, T- meilleur pronostic => 75 % forme de l'enfant

LAL pré-t : Calla -, B-, T+ garçon médiastin +++, + sd tumoral +++ hyperleucocytaire T car noyaux convolutés et CD2+,CD5+,CD7 + forme de mauvais pronostic 20 % des LAL de l'enfant LAL B : Calla -, B+, T- atteinte rétropéritonéale +++ Localisation neurologique cyto : Burkitt-Like et CD 19 et Iglo S + t (8;14) ou autres formes gravissimes => meilleur PN +++ rare : 2 à 3 % LA de l'enfant

C) Formes selon la masse tumorale : formes tumorales hyper leucocytaires - syndrome de lyse +++ spontané risque d agravation massive lors du début du traitement par chimiothérapie justifiant d une préphase par des corticoides progressifs signes biologiques à rechercher systématiquement si hyperleucocytaiire - acidose - hyper phosphorémie - hyper uricémie - hyper kaliémie - CIVD RISQUE INSUFFISANCE RENALE AIGUE formes hypoplasiques sont très rares ches les sujets jeunes

II- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 1)Chez l'enfant douleurs osseuses = RAA +++ NFS angines = MNI sérologie EBV envahissement médullaire par des métastases sympathoblastome, neuroblastome dysembryome testis lymphome Myélogramme 2) Diagnostic d'une aplasie médullaire LA avec pancytopénie aleucémique à mo pauvre mais faible % blastes FAIRE BM très rare chez le jeune

IV - FACTEURS PRONOSTIQUES 1 âge adulte < enfant 3-12 ans nourrissons < 3-12 ans 2 sexe H<F attention testis 3 syndrome tumoral +++ ( médiastin) 3 - localisation neuroméningée 4 - leucocytose > 40 000/mm 3 5 - type cytologique défavorable: LAL1 ou LAL2 < LAL3 LAL calla - (CD10) LAL B ou T < LAL non B, non T calla + 6 cytogénétique: favorable: t (9,11) t (8,14) = LAL3, hyperdiploides défavorables: t(4,11); t(9,22), Hypodiploides 7 - réponse initiale à la chimiothérapie RC2 < RC1 (plus d 1 cure de chimiothérapie pour obtenir la RC)

Pour ceux qui veulent en savoir plus Résultats: - LAL enfant RC 90% guérison 70% - LAL adulte RC 80% guérison de 30 à 50% - LAM adute RC 80%<60ans vs 50%> guérison 25 à 50%

PRINCIPES THERAPEUTIQUES des LA Objectif curatif 1 - Obtenir la rémission complète 2 - Prévenir la rechute MOYENS THERAPEUTIQUES Chimiothérapie (induction, consolidation, entretien) anthracyclines et aracytine (LAM Vincristine, asparaginase, MTX, corticoides ( LAL) Radiothérapie neuroméningé en prévention d une rechute LAL et LAMonoblastique Greffe de cellules souches hématopoiétiques LA en RC + donneur HLA compatible/identique + facteurs de risque de rechute + age et état clinique compatible Thérapeutiques ciblées acide rétinoique =>LAM3: inhibiteur des Tyrosines kinases => LAL Phi: