VENTILATION NON INVASIVE ET ACTUALITES DANS LA BRONCHIOLITE DU NOURRISSON

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Transcription:

VENTILATION NON INVASIVE ET ACTUALITES DANS LA BRONCHIOLITE DU NOURRISSON Dr Olivier Brissaud, Dr Julie Guichoux, Dr Paul Nolent Surveillance Continue et Réanimation Néonatale Pédiatrique - CHU de Bordeaux

TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE Hydratation, nutrition Besoins de base du nourrisson + pertes insensibles) Apports hydriques recommandés 100-110 ml/kg/j pour le nourrisson de moins de 6 mois 80 ml/kg/j au-delà. Désobstruction nasopharyngée avant l alimentation, Fractionnement des repas, épaississement des biberons, alimentation entérale par sonde nasogastrique, voire parentérale. Pas de traitement antireflux (grade A). Couchage Désobstruction nasale Sérum phy Plutôt avec mouche-bébé Les mesures d ordre général à prendre sont peu abordées dans la littérature. Elles n ont pas fait l objet d études scientifiques mais sont le fruit de l expérience quotidienne Environnement (Tabac, aération, humidification )

Bronchodilatateurs: NON! Epinéphrine, théophylline, atropinique, béta2 mimétiques n ont pas leur place dans la prise en charge de la première bronchiolite (grade B). Corticoïdes: NON! Inefficacité des corticoïdes par voie systémique ( asthme) (grade B). Corticoth. inhalée : inefficace en phase aiguë et sur la récidive (grade A). Antiviraux: Ribavirine: NON! Antibiothérapie: NON d emblée! fièvre = 38,5 C pendant plus de 48 heures ; otite moyenne aiguë; pathologie pulmonaire ou cardiaque sous-jacente ; foyer pulmonaire radiologique ; élévation de la CRP et/ou des PNN Germes visés H. influenzae, S. pneumoniae, M. catarrhalis Antitussifs: NON! Mucolytiques/mucorégulateurs: NON! Oxygénothérapie: OUI à l hôpital objectif saturation > 94% TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX

TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE KINESITHERAPIE Rationel: observation clinique d amélioration et avis d experts (grade C) Techniques Désobstruction des voies aériennes supérieures DRP rétrograde par reniflement passif Recueil par antépulsion pharyngobuccale Mouchage Désobstruction des voies aériennes inférieures L expiration lente prolongée (ELPr), à laquelle on peut assimiler l'augmentation lente du flux expiratoire (AFE lente), Toux provoquée Pas de caractère systématique

6a. Favoriser l hydratation orale (FR) 6b. Pas de kinésithérapie systématique 1a. Diagnostic clinique et épidémiologique; pas de biologie et de radiographie systématique 1b.Facteurs de risque de gravité identifiés: Age < 3 mois Ancienne prématurité Maladie cardiopulmonaire sous-jacente Immuno incompétence 2a. Pas d utilisation systématique des bronchodilatateurs. 2b. Utilisation bronchodilatateurs = essais randomisés (option) 3. Pas d utilisation de principe de corticoïdes 4. Pas de Ribavirine en pratique courante 5. Pas d antibiotique de principe sauf si infection bactérienne associée 7a.Oxygénothérapie si sat O2 < 90% et ne pas maintenir si sat O2 si alimentation bien tolérée et peu de signe de lutte (option) 7b.Ne pas maintenir la surveillance de la saturation en O2 si l enfant s améliore (option) 7c. Etre vigilant après l arrêt de l oxygène dans les populations à risque (FR) 8a. Palivizumab dans les populations sélectionnées: DBP, Prématurité de moins de 35 SA, cardiopathie congénitale 8b.Prophylaxie VRS: débutée en novembre ou décembre avec une injection mensuelle (15mg/kg/dose) par voie IM 9a. Décontamination des mains: base de la prévention (FR) 9b. Solutions hydro-alcooliques préférées au savons antiseptiques 9c. Education des familles pour lavage des mains 10a. Eradiquer le tabagisme passif (FR) 10b. Favoriser l allaitement maternel pour limiter les infections respiratoires 11. ne pas être obtu sur les médecines parallèles (option)

En France, la bronchiolite touche chaque hiver près de 30 % des nourrissons soit environ 460 000/an. Deux pour 100 des nourrissons < 1 an (16 000 enfants) seraient hospitalisés pour bronchiolite sévère chaque année

QU EST-CE QUI A CHANGE EN 12 ANS?

AEROSOLTHERAPIE

6 mois à 1 an Sat >85% et <96%, Signes de détresse respi. Premier épisode de sifflement Signes cliniques d infection virale Température >38 C Coryza Randomisation < 1 heure Epinéphrine 1/10000: 3ml Salbutamol 0,3 ml (5mg/ml) 21 enfants dans chaque groupe Hospitalisation Salbu vs Epinéphrine: 17 vs. 7; p=0,003 Oxygène à 60 mn: Salbu 94% vs Epinéphrine 96%; p=0,04 Sortie plus rapide sous epinéphrine dans les 4h; p = 0,02

171 enfants Age moyen 3,1 mois

171 enfants Age moyen 3,1 mois 5% 0,9% IC 95% p H24 3,75±1,27 3,97±1,40 0,38 H48 3,69±1,09 4,12±1,11 0,02 0,08 0,04

2011 Salé hyper 3% + Salbu 2,5 mg Vs. Salé iso + Salbu 2,5 mg

AEROSOLS D ADRENALINE vs. PLACEBO HOSPITALISATION INITIALE

AEROSOLS D ADRENALINE vs. PLACEBO SCORES CLINIQUES

AEROSOLS D ADRENALINE vs. PLACEBO READMISSIONS

AEROSOLS D ADRENALINE vs. PLACEBO Pas d effet sur l oxygénation à 2 heures Pas d effet sur la fréquence respiratoire ou cardiaque Pas d effet sur la durée d hospitalisation

AEROSOLS D ADRENALINE vs. PLACEBO DUREE D HOSPITALISATION

800 enfants inclus 4 groupes Placebo (201) Placebo + dexaméthasone (200) Adrénaline + Placebo (199) Adrénaline + dexaméthasone (200) c c c

ADRE + CORTICO Vs. PLACEBO ADMISSIONS

ADRENALINE + CORTICOIDES Vs. PLACEBO SCORES CLINIQUES

KINESITHERAPIE

X 4 X 10 X 5

- 9 essais cliniques avec 891 participants - Comparaison kinésithérapie vs. pas de kinésithérapie - 5 essais (246 participants): percussions et vibrations - 4 essais (645 participants): augmentation du flux expiratoire 2012 - Pas de différences sur - Sévérité de la maladie quel que soit la méthode - Paramètres respiratoires - Besoin en oxygène - Durée d hospitalisation - Augmentation des Effets secondaires (vomissements et instabilité respiratoire) dans une étude)

VENTILATION NON INVASIVE

Age moyen au moment de l admission, plus faible dans le groupe VNI (p = 0,003). Echec de la VNI (=VI) stable sur les 2 périodes (25 %) Pourcentage des enfants en VNI a doublé. Les facteurs prédictifs d échec de la CPAP: score de PRISM à H24 plus élevé (9,2 ± 4,1 vs 5,1 ± 3,2, p = 0,02) Insuffisance de baisse PaCO2 à H2 de CPAP (p = 0,003). CPAP à H2: Réduction significative de la fréquence respiratoire (60 ± 16 vs 47,5 ± 13,7 cycles/minute, p < 0,001) Diminution de la PaCO2 (64,3 ± 13,8 vs 52,6 ± 11,7 mmhg, p = 0,001) Durée de ventilation en VI allongée dans le groupe ventilation invasive ((p < 0,002) Pas de différence sur le taux de PAVM Le pourcentage de pneumopathies nosocomiales (22%) Indication CPAP: Tachypnée > 60 80/minute, Signes de rétraction marqués, hypoxémie sévère imposant une oxygénothérapie nasale supérieure à 2 l/min (pour maintenir une SpO2 > 94 %). Indication VI absence d amélioration ou détérioration des échanges gazeux, altération de la conscience, dégradation ou absence d amélioration des symptômes cliniques, intolérance de l interface et apparition de complications

8 études sur l utilisation de la CPAP dans les bronchiolites 1 randomisée contrôlée en crossover, 4 de type avant-aprés, 3 utilisant la CPAP avec l Heliox Résultats Diminution significative de la PCO2 Diminution du rythme respiratoire après 2 h de CPAP Problèmes: méthodologie relativement pauvre Pas d étude avec un «design» pour évaluer le recours à la ventilation mécanique

163 enfant inclus (rétrospectif) 28 CPAP 135 pas de support ventilatoire

Etude rétrospective de type avant-après Taux d intubation diminué de 68% Diminution de la FR = moins d intubation Durée moyenne de séjour en PICU de 2 jours (6 4) Diminution de la FR (-16/mn en moy) sous Optiflow

VENTILATION INVASIVE

NEURAL ADJUST VENTILATION ASSIST

SI ON SE RESUME

TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE Hydratation, nutrition Besoins de base du nourrisson + pertes insensibles) Apports hydriques recommandés 100-110 ml/kg/j pour le nourrisson de moins de 6 mois 80 ml/kg/j au-delà. Désobstruction nasopharyngée avant l alimentation, Fractionnement des repas, épaississement des biberons, alimentation entérale par sonde nasogastrique, voire parentérale. Pas de traitement antireflux (grade A). Couchage Désobstruction nasale Sérum phy Plutôt avec mouche-bébé Environnement (Tabac, aération )

TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX Bronchodilatateurs: NON! OUI! Epinéphrine Aérosols sérum phy hypertoniques 3% Corticoïdes: NON! OUI!? En association avec les aérosols d épinéphrine Antiviraux: Ribavirine: NON! Antibiothérapie: NON d emblée! fièvre = 38,5 C pendant plus de 48 heures ; otite moyenne aiguë; pathologie pulmonaire ou cardiaque sousjacente ; foyer pulmonaire radiologique ; élévation de la CRP et/ou des PNN Germes visés H. influenzae, S. pneumoniae, M. catarrhalis Antitussifs: NON! Mucolytiques/mucorégulateurs: NON! Oxygénothérapie: OUI à l hôpital objectif saturation > 94% KINESITHERAPIE: OUI! NON!

CONCLUSION Mesures symptomatique de base et prévention des populations à risque Aérosolthérapie avec sérum salé hypertonique + adrénaline Place des corticoïdes à préciser Kinésithérapie: décision avec les kinésithérapeutes Evaluation des formes à risques ou sévères: CPAP précoce