Imagerie des tumeurs rénales en 2011

Documents pareils
IRM du Cancer du Rectum

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Apport de l IRM dans la

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière

TRAITEMENT DES TUMEURS DU REIN PAR RADIOFRÉQUENCE

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE?

Cancer du sein in situ

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Pathologies tumorales thoraciques : intérêt de l IRM de perfusion et de diffusion avant biopsie

De la chirurgie du nodule aux ganglions

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Evalua&on tests diagnos&ques. Arnaud Fontanet

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Marchés des groupes à affinités

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie

Cancer du sein in situ

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Dr N. BOUCHAOUR,Dr L.STOF, Pr B.MANSOURI Service d Imagerie Médicale CHU Beb-el-Oued Alger

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

DOSSIER DE PRÉSENTATION

LES CONTUSIONS DU REIN

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique

Tableau des garanties Contrats collectifs

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Moyens d étude de la peau

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Montréal, 24 mars David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.


Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

Assurance maladie grave

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Erreur médicale au cabinet

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

L IRM pas à pas Un module d enseignement interactif des bases physiques de l Imagerie par Résonance Magnétique.

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Dr Agnès Caillette-Beaudoin, Medecin-directeur, Calydial (Lyon)

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

mythe ou réalité? arthroscanner ou arthroirm? Philippe THELEN Xavier POITTEVIN RIM Maussins-Nollet

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie

Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Nouvelles stratégies et nouveaux impacts de l imagerie des cancers

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter

L infarctus veineux hémorragique (IVH) du nouveau-né, une pathologie mal connue. À propos de 19 patients.

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Règles de Rédaction d un Article

Le cancer du rein. Carcinome des cellules rénales. Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du rein de l adulte


INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

UROLOGIE DCEM III. Professeur Pierre PLANTE Professeur Michel SOULIE

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012

Dessinateur projeteur en béton armé

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Transcription:

Recommandations et nouvelles pratiques en imagerie oncologique Imagerie des tumeurs rénales en 2011 Dr François Cornelis francoiscornelis@hotmail.com

Introduction Grâce à l imagerie: Près de 50% des diagnostics de cancer du rein sont aujourd hui faits de façon fortuite La détection est plus précoce, la taille plus petite Rarement à un stade métastatique (<20%) L imagerie facilite la planification thérapeutique (Chirurgie vs RF/Cryo) Mais encore 20% des tumeurs rénales (bénignes) sont traitées à tort Jayson M et al. Urology 1998 Bosniak MA et al. Radiology 1995 Kutikov A et al. Urology 2006

Démarche (classique) Mais il est maintenant possible d aller un peu plus loin

3 situations Bilan d extension / réponse thérapeutique Caractérisation d une masse rénale: Doute sur une lésion bénigne/maligne Adulte jeune Position de la tumeur ne permettant pas une néphrectomie partielle Rein unique fonctionnel/greffon Bilan morphologique avant/après traitement Chirurgical Ablation thermique

Protocoles standards pour diagnostic / suivi US Recherche de calcifications Hypo/Hyperechogène Intérêt du Sonovue Analyse de la cinétique de rehaussement Facile et rapide si doute TDM = 3 temps+++ Passage sans injection+++ avec mesure densités Injection de PCI (si pas CI): >3ml/s = premier temps vasculaire de bonne qualité temps cortical (25-40 ), temps tubulaire (90-120 ) Reconstructions multiplanaires Temps tardif excrétoire (Lasilix ) si doute tumeur urothéliale IRM Au moins 5 types de séquences: T2 Axiale +/- Coronale IP/OP DWI avec calcul ADC T1 sans injection +/- saturation graisse dynamique T1 sans et avec injection (4 temps) avec soustraction 1 acquisition T1 tardive (>7 ) si zone centrale en T2 Le temps tubulaire (90 ) n est pas un temps portal (70 )

Bilan d extension Devant une tumeur rénale maligne typique

Points clefs US Volume Extension VCI Contraste: Nécrose IRM Volume / nécrose Extension VCI Séquence COR/SAG Plan des VSH+++ TDM Volume / nécrose RECIST/ CHOI Extension (TAP) Locales Adénomégalies Métastases SNC si T3 Etude du rein controlatéral+++

Bilan d une masse rénale

US/TDM Manque de spécificité Sauf pour les Kystes: Classification de Bosniak Bosniak MA et al. Urol Radiol 1991 Hélénon O et al. Radiology 1993

Caractérisation des masses rénales en US/TDM Et les angiomyolipomes Densités < -30UH Pas de calcification Pas de nécrose L IRM ne sert à rien pour les AMLs typiques

Caractérisation des masses rénales en TDM Mais il exisent un grand nombre de masses solides indéterminées Tumeur solide, stade T1 ou T2, sans nécrose ni graisse Carcinome Oncocytome Angiomyolipome sans graisse Léiomyome

Quelques signes peuvent aider Etude de l interface: Le «Cornet de glace» est évocateur d un AML 162 tumeurs AUC 0.813 Sens 78%, Spé 100%, VPP 100%, VPN 87% Cicatrice centrale seule: RCC et oncocytome Verma SK et al. Radiology 2010 Kim Ji et al. Radiology 2009

Distribution du rehaussement Petites tumeurs sans cicatrice en TDM 10 oncocytomes vs 98 CCRs Certains territoires tumoraux à contenu plus hyalin se rehaussent plus tardivement Inversion de contraste au temps néphrographique (3-5 ) SS 80%, SP 99%, VPP 89%, VPN 98% Non confirmé par 2 études récentes de McGahan (AJR 2011) et Millet (AJR 2011) Kim JI et al, Radiology 2009

IRM Technique très prometteuse Sensible De plus en plus spécifique Mais: Pb de disponibilité, de coût et de temps Nécessité de développer une nouvelle sémiologie

La sémiologie IRM classique ne suffit pas

IRM de déplacement chimique Séquences phase-opposition de phase in out in out Kim JK et al. Radiology 2006

IRM en In Phase/Out Phase Signe «Encre de chine» Déplacement chimique: graisse macroscopique Angiomyolipome Métaplasie osseuse Chute de signal simple en OP: Liée aux lipides intra-cellulaires Se rencontre en cas de : CCC : cytoplasme chargé en glycogène et en lipides CP : macrophages spumeux AML: faible contingent graisseux Chute du signal «en phase» Liée à des dépôts intratumoraux d hémosiderine Serait spécifique du CP? Kim JK et al. Radiology 2006

IRM en T1W sans/avec injection L analyse de la cinétique de rehaussement est peu spécifique Une valeur seuil de 84% de rehaussement de signal à la phase CM permet de distinguer CCC des CC et CP avec une sensibilité de 93% et une spécificité de 96% On ne peut distinguer CC et CP entre eux Sun MRM et al, Radiology 2009

Distribution du rehaussement Présence d une cicatrice fibreuse? Oncocytomes (40%) Carcinomes chromophobes (10%) Cicatrice vs nécrose?

Oncocytome vs carcinome : nécrose ou cicatrice fibreuse? Tumeurs avec image de cicatrice en IRM 19 oncocytomes, 43 CCRs, 1 léiomyome Coupes tardives après injection de Gd (5-15 ) Inversion complète de la zone centrale : 14 oncocytomes et 5 CCRs SS 74%, SP 88%, VPP 74%, VPN 88% Associée au déplacement chimique : SS 55%, SP 97%, VPP 86%, VPN 88% 50s 4.3mn 2.1mn 15mn

Oncocytome vs carcinome Oncocytome Carcinome Tumeurs avec image de cicatrice en IRM

Zhang et al. Radiology 2008 Taouli et al. Radiology 2009 IRM de diffusion et ADC 26 tumeurs/25 patients ADC tumeurs<adc kystes p<0.001 ADC tumeurs solides<adc tumeurs nécrotiques/kystiques p=0.007 109 lésions rénales (64 patients): 81 bénignes: 2.23 (+/-0.87) p<0.0001 28 RCC: 1.41 (+/-0.61) Raison: hypercellularité + atteintes membranes cellulaires ADC AML bas (p<0.005): composante graisse+muscle ADC papillaire: 1.12<ADC / RCC: 1.62 (p<0.048): rôle perfusion (IVIM)

IRM de diffusion et ADC Sandrasegaran K et al : 22 patients (17 cancers) B/M: 2.72 vs 1.88 (p < 0.0001) K B/M: 2.77 vs 2.02 (p < 0.001) RCC< 1.79 Gallo et al: 50 patients (50 tumeurs) Etude ADCr: Oncocytome 0.87 [0.80-0.94] RCC 0.68 [0.38-0.99] p=0.003 AMLmf 0.49 [0.44-0.56] p=0.03 TP (0.52 [0.38-0.58] p=0.45) 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 Oncocytome CCC Chromophobe Lymphome Min Outlier Max Outlier TP LFAML Sandrasegaran K et al. AJR 2010 Gallo F et al. JFR 2011

IRM de diffusion à 3T CCC vs autres 85 tumeurs étudiées à 3T Avec b=0 et 800 : ADC CCC vs CP (p<0,001) ADC CCC vs CC (p<0,001) Wang H et al, Radiology 2010

1 piège: variabilité de mesure de l ADC Valeurs de référence d ADC pour un rein normal: 2.35 +/-0.31 mm2/s Variabilité des mesures d une machine à l autre Mesure de l ADC: Nécessité d une référence pour étalonner ses mesures: cortex rénal Rapport ADC: améliore la spécificité Manenti et al. Radiol med 2008 Zhang et al. Radiology 2010 Park et al. JMRI 2009

2 Piège: ADC et IRC 72 volontaires/ 43 patients p<0.005 ADC/créat: r= 0.374 Utilité des mesures relatives ADC RD: 2.3, ADC RG: 1.5 Xu et al. Eur Radiol 2009

3 piège: ADC et IRO Variation de l ADC en fonction de l obstruction Rq: ADCt: perfusion+diffusion ADCd: diffusion Fp: perfusion Thoeny et al. Radiology 2009

Combinaison T1-Gd avec l ADC T1 gado+adc: 99 lésions sans graisse-62 patients: Cut-off: 1.92 10-3 mm2/s ADC: ASC:0.856, sens: 86%, spé: 80% Dynamique Gado+: ASC:0.944, sens: 100%, spé: 89%, 0 FN, 8 FP (6 oncocytomes+2 NKM) ADC+Gado: spé: 96% 3 oncocytomes/ 2NKM reclassés par ADC Etude de différentes combinaisons (oncocytome vs RCC) DWI (seuil de 0.82): Se67%, Sp80%, VPP33%, VPN 94% Dual : Se83%, Sp38%, VPP19%, VPN93% CWI : Se50%, Sp78%, VPP25%, VPN 91% DWI+Dual : Se67%, Sp94%, VPP67%, VPN 94% DWI+CWI : Se50%, Sp82%, VPP30%, VPN 92% DWI+CWI+Dual : Se33%, Sp100%, VPP100%, VPN 89% Taouli et al. Radiology 2009 Gallo F et al. JFR 2011

En résumé Pour les tumeurs les plus fréquentes Modalité Séquences Kyste simple Kyste hémorragique Kyste complexe Oncocytome CCC Chromophobe Tumeur Papillaire AML pauvre en graisse AML US Sans IV Hypo Hyper Hypo Iso Iso Iso Iso Iso Hyper Avec IV Hypo Hypo +/- + +++ + Retardé Retardé Hétérogène Sans IV Hypo Hyper/Iso Hypo Iso Iso/hyper Iso Iso Iso Hypo TDM Cortical Hypo Hypo +/- Iso/+ +++ ++ + + Hypo Corticomédullaire Hypo Hypo =/- Iso Wash-out + + + Hypo T2 Hyper Hypo Hyper/Iso Iso Iso/Hyper Iso Hypo Hypo Hyper IPOP 0 0 0 0 Chute Chute +/- Chute 0 Déplacemen t chimique T1 Hypo Hyper Hypo/Iso Iso Iso/hypo Iso Iso Iso Hyper IRM T1 dynamique +/- injection Tardif si cicatrice centrale 0 0 Variable 0 0 0 Identique au rein Inversion complète centrale Rehausseme nt précoce Wash-out +/- Inversion incomplète Variable Tardif Variable Variable +/- Inversion incomplète +/- Inversion incomplète 0 0 ADC Haut Haut Bas Iso Bas sauf kystique Bas Bas ++ Bas ++ Bas +++

Planification thérapeutique

Planification thérapeutique TDM avec injection +MPR IRM avec acquisition Axiale/Coronale Permet de prendre des précautions (eau/co2) Afin d éviter des complications

Imagerie de suivi après traitement

Quelles méthodes? TDM Sans injection Injection (30s/90s) Nécrose de coagulation=hyperdense Absence de rehaussement: Pdc >15UH= reliquat/récidive IRM T1/T2 Diffusion et ADC Injection Nécrose= hyper T1/Hypo T2 Cryo: liseré périphérique en T2 Recherche prise de contraste>16% Rechercher autres/ nouvelles localisations+++

Après RF Variation du volume avant/après ablation Couronne HypoT2

Après Cryothérapie

Conclusion

Conclusion L imagerie des masses rénales détient une place essentielle dans: Le dépistage La caractérisation Le bilan d extension La planification thérapeutique US et TDM peuvent être proposées en première intention Mais l IRM semble être la technique de choix