Catherine Potel Baranes. Psychomotricienne, psychothérapeute N ADELI 929603694 SIRET : 32580067000045 N de formateur : 11921351892 Formatrice RAPPORT FORMATION VIVRE L EAU Semaine du 28 au 31 octobre 2015 THEME DE L INTERVENTION En quoi le choix d une médiation thérapeutique telle que le travail dans l eau (en piscine, en pataugeoire, en bassin de balnéothérapie ou en mer) est-il particulièrement indiqué pour le soin des patients porteurs de handicaps (adultes/ enfants) physiques ou mentaux. STAGIAIRES Infirmiers, psychomotriciens, aides-soignants, ergothérapeutes, moniteurs éducateurs, + un bénévole Orange pour projet mécennat. Services représentés : FAM, IME, MAS, SAMSAH, IMS, EHPAD, APAJH, enfants et adultes présentant des handicaps sévères, associés ou non à des TED (troubles envahissants du développement), des troubles du comportement ou des dysharmonies dans leur fonctionnement mental et cognitif. RESPECT DU CAHIER DES CHARGES ET AJUSTEMENTS - Les horaires ont été respectés tels qu ils avaient été prévus dans le programme : 9h/11h Travail théorico clinique 11h/ 13h Travail pratique en piscine 14h/ 16h Travail pratique en piscine 16h/17h Reprise théorique - Les conditions d accueil à la piscine municipale de St Paul ont été extrêmement bonnes, ce qui a permis un travail de qualité, conformes aux objectifs fixés. CONTENU EFFECTUE 1. Moyens logistiques mis en place Apports théoriques soutenus par un power point + cours théoriques (texte PP joint + livres offerts à la bibliothèque de l institution).
Apports théorico cliniques : Films vidéos et discussions. 2. Le contenu théorique - Le corps et l eau. Les effets de l eau sur le corps, la matière de l eau, le corps en flottaison, le corps en immersion, le corps en relation. - Le jeu sensori moteur, dans la construction du sujet. L intégration des informations sensorielles dans la construction du sujet. - Les processus de symbolisations primaires (primitives) et secondaires. - La relation dans l eau et sa spécificité. Importance de l investissement corporel du soignant. - La notion d accompagnement thérapeutique. 3. Le travail corporel : Les expériences corporelles ont été organisées et proposées selon une trame transversale dans les expériences: - Le travail corporel personnel - La relation d accompagnement - L utilisation des qualités spécifiques de l eau pour toucher, masser, réchauffer, vitaliser le patient. - La relation de jeu. - Le travail en groupe. La progression dans les expériences corporelles : - Les appuis plantaires, les appuis du dos, les appuis dans l eau. - Les différents types de» déplacement. - Les différents types de portage. - Les différents types de jeux renforçant la tonicité, le réchauffement, la sensorialité, la socialisation, la concentration et l attention sur soi, sur l autre. - L immersion, les sons sous l eau, les vibrations - Le travail avec les tissus (portage, jeux, matières et sculptures) - Les différents types de relaxation. - L accompagnement à la relaxation DEROULEMENT DE LA SEMAINE 1. Le travail corporel : Les stagiaires étaient tous très concentrés et investis autant dans leur travail personnel que dans l attention portée aux autres.
Malgré le froid qui parfois rendait le travail plus difficile, la fatigue de plus en plus perceptible, et la progression vers l immersion, tous les stagiaires étaient présents du début jusqu à la fin. Le travail a été filmé du lundi au vendredi, avec l accord de tous. 2. Le travail théorique : - La différence de formation a enrichi le groupe et les échanges. - Au début, j ai senti de grandes différences de formation et une inhibition pour certains à parler de leur propre pratique et donner leur point de vue. A la fin de la semaine, tout le monde prenait la parole, autant pour parler de ses expériences que de son travail avec ses patients, en lien avec ce qui avait été vécu dans l eau, ou en lien avec les films montrés. - Les stagiaires en fin de semaine ont tous témoigné de leur intérêt et de la redynamisation que cette formation a pu générer en chacun pour leur prise en charge en cours ou pour la mise en place ultérieure d un travail thérapeutique dans l eau. - Certains se sont sentis «confirmés» et rassurés dans leurs intuitions cliniques et renforcés quant à l intérêt de leur démarche. Les conditions de travail dans l eau étant généralement très difficiles pour les soignants et dépendantes de nombreux facteurs externes, il faut qu ils s accrochent souvent très fort pour continuer à croire à l intérêt de ce qu ils engagent. Les conditions de travail sont telles que le courage peut manquer. D où l intérêt de pouvoir avoir recours à des concepts théoriques et des arguments qui permettent de défendre un projet et de continuer à l investir. En fin de semaine, a commencé à germer l idée d une collaboration possible entre différents services. 3. Vie de groupe : Il a régné pendant toute la semaine une très bonne ambiance avec beaucoup de solidarité et de chaleur humaine, ce qui a permis à chacun de dépasser leur limites (ex : peur de l eau pour certains) dans la sécurité du groupe. On peut d ores et déjà penser que cette solidarité, créée dans le travail de discussion, et par les expériences vécues dans l eau, aura des conséquences bénéfiques pour le travail avec les patients et la mise en route de nouvelles activités. En conclusion Cette semaine a été pour moi d un grand intérêt, compte tenu de l investissement de chaque membre du groupe de stagiaires. Les conditions de travail étaient idéales, avec des facilités de bassin (qualité de l eau, dimension du bassin, profondeur et espace pour travailler). Les conditions humaines étaient là aussi. L accueil dans l infrastructure de la piscine (MNS, chef de bassin) était très agréable.
Les conditions de réalisation de cette formation ont optimisé mes apports et montrent que cette formation était investie et désirée autant par les équipes que par la direction. Le 1 er novembre 2015 Catherine Potel Baranes Formatrice Cabinet de psychomotricité 33 rue de l Yser 92330 Sceaux. Tel. 01 43 50 74 03 Membre d une association agrée, le règlement des honoraires par chèque est accepté