Suivi de la Performance du Cluster Sécurité Alimentaire en RCA



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Suivi de la Performance du Cluster Sécurité Alimentaire en RCA 1. Introduction Rapport final - Décembre 2014 Le suivi de la performance du cluster (Cluster Performance Monitoring) est un processus qui s inscrit dans le cadre de l Agenda Transformatif (Transformative Agenda) pour améliorer la coordination et la redevabilité des actions humanitaires. Ce processus doit être appliqué au sein de tous les clusters dans les différents pays où des clusters sont activés. Il est important de souligner que ce suivi de la performance est un suivi de la coordination sectorielle, et non un suivi de la réponse programmatique des partenaires ou du système humanitaire dans son ensemble. Ce suivi vise à évaluer la performance de la structure de coordination sur la base des six fonctions clés qu un cluster doit exercer, telles que définies par l IASC : (i) Soutenir la fourniture de services ; (ii) Guider le/la coordinatrice humanitaire (CH) et l équipe humanitaire pays (EHP) dans la prise de décisions stratégiques relatives aux interventions humanitaires ; (iii) Planifier et élaborer une stratégie ; (iv) Défendre les intérêts/plaidoyer ; (v) Effectuer un suivi et établir des rapports ; et (vi) Planifier des mesures d'urgence, se préparer aux situations d'urgence/plan de contingence. La redevabilité envers les populations affectées est un volet transversal à ces six fonctions et fait également l objet de cette évaluation. 2. Objectifs et outputs de cette évaluation 1) Evaluer ce qui fonctionne bien et ce qui doit être amélioré au sein du cluster sécurité alimentaire en RCA (niveau national). 2) Permettre aux membres du cluster de s imprégner des fonctions clés et outputs du cluster, d identifier les bonnes pratiques et ce qui peut être amélioré, et de suivre les tendances dans la performance. 3) Elaborer de manière consensuelle des points d action pour l amélioration de la performance du cluster sécurité alimentaire en 2015, en complémentarité avec l exercice de planification stratégique du SRP 2015 tout juste achevé et avec le développement en cours du Plan d action du Cluster pour l année 2015. 4) Renforcer la redevabilité envers le/la CH, l EHP et les autres parties prenantes, ainsi qu envers les acteurs nationaux et les populations affectées. 3. Méthodologie Ce suivi de la performance du cluster sécurité alimentaire en RCA a été initié en octobre 2014 par l équipe de coordination du cluster, avec l appui du Global Food Security Cluster (gfsc) à Rome. D abord, le processus de suivi de la performance du cluster a été présenté lors d une réunion du cluster au cours de laquelle les membres ont été sensibilisés sur le déroulement de l évaluation, la méthodologie et les objectifs de ce suivi. Ce travail de sensibilisation revêt une importance capitale pour mobiliser les partenaires, et aurait dû être plus approfondi pour encourager davantage la participation des membres du cluster qui est restée relativement faible (les taux de réponse pour cet exercice sont présentés dans le Tableau 1 ci-dessous). Ensuite, deux questionnaires d enquête ont été soumis à l équipe de coordination du cluster, un premier questionnaire relatif à la description du cluster, de sa structure et de ses outputs, et un deuxième questionnaire pour l évaluation de la performance du cluster. Le même questionnaire d évaluation de la performance du cluster a également été soumis aux membres du cluster. 1

A partir des réponses que les participants ont fournies dans les questionnaires, des scores ont été attribués à chaque fonction clé du cluster 1. Ces scores ont été compilés dans un rapport préliminaire, généré automatiquement, qui synthétise le niveau de performance tel qu il a été évalué pour chaque fonction clé (Annexe 1 et 2). Un rapport de description du cluster a également été généré automatiquement sur la base des réponses fournies par l équipe de coordination du cluster (Annexe 3). Les deux rapports ont été produits le 05 novembre 2014, puis présentés en plénière aux membres du cluster lors d une réunion de restitution qui s est tenue le 02 décembre 2014. Une seconde réunion a ensuite été organisée le 16 décembre 2014, afin de discuter des résultats de ce suivi et de définir des points d action pour améliorer la performance du cluster. Au cours de cette réunion, les participants (36) ont été divisés dans deux groupes de travail (chaque groupe travaillant sur 3 fonctions clés), afin d identifier les bonnes pratiques et les opportunités/obstacles ; de s'accorder sur des actions prioritaires pour les fonctions centrales jugées peu satisfaisantes dans le but d'améliorer les performances ; d identifier les personnes responsables du suivi des mesures d'amélioration, fixer les délais y afférents et solliciter un appui si besoin ; et enfin de soulever les éventuels problèmes qui n'auraient pas été abordés dans le questionnaire et identifier en fonction des observations émises les raisons pour lesquelles les performances d une certaine fonction ont été surévaluées ou sous-évaluées, ou ne s'applique pas à ce cluster spécifique. Les résultats de ces discussions et les points d action définis par les participants lors de cette réunion ont été compilés par l équipe du cluster dans le Tableau 2 du présent rapport, et une version draft du rapport a été transmise aux partenaires à des fins d'observations/de validation dans les 2 jours suivant la réunion (soit le 18/12). Une semaine a ensuite été accordée aux partenaires pour qu'ils émettent leurs observations (soit avant le 26/12). Enfin, la présente version finale du rapport de suivi des performances du cluster a été diffusée aux agences co-lead du cluster (PAM & FAO), à la Coordonnatrice humanitaire (CH), à l'équipe humanitaire pays (EHP), à l inter-cluster et aux autorités nationales. 4. Analyse des résultats et points d action Tableau 1 : Taux de réponse des membres du cluster Type de partenaire mbre de partenaires répondant mbre total de partenaires Taux de réponse (%) ONG Internationales 4 21 19% ONG Nationales 9 17 53% Agences NU 0 2 0% Autorités Nationales 0 3 0% Bailleurs de fonds 0 1 0% Autres 0 0 0% Total 13 44 30% Résumé des résultats de l évaluation S agissant du processus, le taux de participation au questionnaire d évaluation est resté faible, bien que cet exercice ait été globalement bien reçu par les partenaires. Il est donc suggéré de reconduire cet exercice mi-2015 (date qui coïncidera avec la fin prévue de la L3) afin de suivre la progression des points d action établis dans le présent rapport et l amélioration de la performance du cluster. Il faudra à ce moment-là veiller à bien sensibiliser les partenaires sur le processus et les mobiliser activement pour améliorer le taux de participation. S agissant des résultats des questionnaires d évaluation de la performance du cluster, la majorité des souscatégories de fonctions ont été jugées «bonnes» ou «satisfaisantes» par les répondants/membres du cluster 1 Consulter la note explicative Coordination Performance Report Explanatory te on Questionnaire and Analysis pour plus de détails sur l attribution de scores (http://www.humanitarianresponse.info/coordination/clusters/improve-cluster-performance) 2

(10/13). Trois sous-catégorie ont été jugées «peu satisfaisantes» (au sein des fonctions Plaidoyer et Redevabilité envers les populations affectées). Aucune sous-catégorie n a été jugée «faible». Les principaux points d action et d amélioration formulés par les partenaires lors des discussions sont les suivants: (i) Soutenir la fourniture de services Formaliser la mise en place d une coordination décentralisée et multisectorielle Encourager les partenaires à faire des présentations lors des réunions de coordination du cluster Identifier des partenaires lead sur chaque groupe de travail pour responsabiliser les membres du cluster Proposer des formations pour renforcer les capacités des partenaires (not. cycle de projet pour ONG nationales) (ii) Guider la CH et l EHP dans la prise de décisions stratégiques relatives aux interventions humanitaires Elaborer et/ou partager des outils standards pour harmoniser les évaluations : base de données sur les indicateurs clés, méthodes de collecte des données, cadres d analyse communs, check list de ce qui doit apparaître dans une évaluation de sécurité alimentaire. Appuyer l organisation d évaluations : augmenter les capacités d évaluation des partenaires, et le nombre d évaluations menées par les partenaires et coordonnées par le cluster (conjointes si pertinent). Mettre en place une matrice de suivi des évaluations planifiées, réalisées (résumé des résultats) et des réponses proposées et/ou acteurs indiqués pour améliorer la planification de la réponse. (iii) Planifier et élaborer une stratégie Mettre en place un groupe de travail ad hoc (incluant le gouvernement) pour l élaboration du plan d action du cluster pour 2015. Coordonner la soumission sur OPS de macro-fiches programmatiques et multipartenaires pour la réponse à l appel humanitaire (SRP 2015). Assurer une mise à jour régulière des besoins de financement, des financements obtenus, et des opportunités de financement à explorer (en particulier pour les ONG nationales). Réfléchir dès maintenant à la stratégie de sortie du cluster et aux indicateurs de suivi. (iv) Défendre les intérêts/plaidoyer Définir une stratégie de plaidoyer qui devra notamment permettre de faciliter les relations des ONG avec les acteurs étatiques. Développer des outils de plaidoyer axés sur les actions collectives pour améliorer la visibilité des activités du cluster et de ses membres et pour la mobilisation des ressources; encourager les partenaires à contribuer au contenu de ces outils. (v) Effectuer un suivi et établir des rapports Harmoniser les indicateurs de suivi utilisés par les partenaires avec ceux du SRP 2015 Définir un plan d analyse annuel avec un calendrier de reporting (sur la base du calendrier saisonnier) Organiser une nouvelle évaluation de la performance du cluster mi-2015 (évaluation de la coordination) Discuter avec les partenaires sur la mise en place d ici fin 2015 d une évaluation conjointe des interventions de l ensemble des acteurs du secteur (évaluation des programmes). (vi) Planifier des mesures d'urgence, se préparer aux situations d'urgence/plan de contingence Développer un plan de contingence commun pour le cluster Renforcer les capacités et l information des partenaires en matière de préparation à l urgence Plaidoyer et communication pour avoir des moyens spécifiques bloqués pour des mesures urgences Encourager la participation des partenaires au mécanisme de surveillance et d alerte précoce en sécurité alimentaire (vii) Redevabilité envers les populations affectées Former les partenaires, développer et/ou partager des outils pratiques, et les encourager à intégrer les questions de redevabilités dans leurs projets. Parmi les recommandations émises par les partenaires, il est intéressant de noter qu un certain nombre de points font écho à des actions que le cluster avait essayé de mettre en place début 2014, mais qui n ont ensuite pas reçu le soutien nécessaire au cours de l année. La reformulation de ces demandes de la part des ONG aujourd hui semble donc annoncer un dynamisme positif au sein du cluster et une opportunité à saisir pour 2015. 3

Tableau 2 : Plan d action élaboré sur la base des discussions avec les partenaires lors de la réunion qui s est tenue le mardi 16 décembre 2014 à Bangui. mbre de participants à la réunion pour discuter des résultats du suivi : 36 Représentation des partenaires au cours de la réunion : ONG internationales (13), ONG nationales (16), Organisations des Nations Unies (1), Autorités nationales (1) Légende Vert Jaune Orange Rouge IASC fonctions clés Classification Bon, nécessite quelques améliorations mineures Peu satisfaisant, nécessite des améliorations majeures Faible Caractéristiques de la fonction 1. Soutenir la fourniture de services 1.1 Création d'une plate-forme permettant de s'assurer que la fourniture des services s'aligne sur les priorités stratégiques convenues Mécanisme de coordination établi et pertinent qui tient compte des systèmes de coordination nationaux, sous-nationaux et de la notion de coresponsabilité/ facilitation; participation régulière et efficace de la part des partenaires ; participation active du coordinateur du cluster dans les réunions intercluster (ICC) et réunions associées Statut de la performanc e Bon Statut de la performance Contraintes et commentaires: Circonstances imprévues et/ou facteurs de succès et/ou bonnes pratiques identifiées 1) Sur les mécanismes de coordination sous-nationaux : le cluster a initié en août 2014 un travail d identification de points focaux au niveau des provinces (FAO, PAM et ONG) pour assurer le partage d informations entre les provinces et Bangui (alertes, rapports d évaluation, CR de réunion, etc.). Cependant, cette initiative n a pour l instant pas été suivie d actions concrètes. Selon les partenaires, avoir des points focaux travaillant sur une base seulement volontaire ne sera pas suffisant pour assurer à la fois le partage d informations et une coordination effective. Des ressources doivent être mobilisées, et la coordination au niveau décentralisé doit être plus formelle si l on veut obtenir des résultats concrets. Points d action (lorsque le statut est rouge ou orange) et/ou si un appui extérieur est nécessaire 1) Sur les mécanismes de coordination sous-nationaux : (i) mettre en place un mécanisme de coordination décentralisée formel dans les principales zones de présence des acteurs SA, qui devra assurer le partage d informations, la coordination (des programmes mais aussi des évaluations, etc.), et le lien avec les services étatiques décentralisés. (ii) Promouvoir une approche multisectorielle (en joignant par ex. sécurité alimentaire, nutrition, WASH, santé, livelihoods), pour mutualiser les efforts de coordination et les ressources. Cela pourrait permettre de mobiliser les ressources de plusieurs agences UN via leurs sous-bureaux (PAM, FAO, UNICEF, PNUD, OMS). (iii) Se rapprocher du cluster santé qui a déjà mis en place un tel mécanisme décentralisé pour capitaliser sur les bonnes pratiques et voir les passerelles possibles pour mutualiser les efforts. 2) Groupe de travail «ONG nationales» : acter l abandon de ce groupe et réintégrer pleinement les ONG nat. aux réunions de coordination générales. Responsable du suivi avec les partenaires sur le terrain Délai Janvier- Février 2015 Décembre 2014 4

2) Groupe de travail «ONG nationales» : un groupe de travail dédié aux ONG nationales avait été mis en place pour faciliter leur participation au cluster tout en évitant de trop allonger les réunions de coordination générales. Deux ONG de ce GT étaient chargées de faire remonter les discussions lors des réunions de coordination. Ce GT n est plus actif depuis quelques mois, et la question de sa pertinence a donc été soulevée. Il en est ressorti que les partenaires, aussi bien nationaux qu internationaux, ne sont globalement pas favorables à cette séparation ONG nationales/ internationales et recommandent que ce GT soit abandonné et les ONG nat. pleinement réintégrées dans les réunions générales (ce qui est déjà le cas de facto depuis quelques mois). Ceci est très important pour le transfert de compétences et l accompagnement des ONG nat. et pour permettre également au cluster d évaluer les compétences de ces ONG pour voir les points forts, les faiblesses et les besoins de formation. 3) Autres groupes de travail : identifier un partenaire lead sur chaque groupe pour responsabiliser les membres du cluster. 4) Contenu des réunions de coordination : encourager les partenaires à faire des présentations sur leurs expériences, bonnes pratiques, les résultats d évaluations ou encore sur des thématiques techniques. Un document sera circulé pour que les partenaires puissent indiquer les présentations qu ils souhaiteraient faire ou avoir. 5) Renforcement des capacités des partenaires : * Formations pour les partenaires nationaux : 4W ; faire circuler un document pour évaluer les autres besoins de formation. * Propositions de formations pour l ensemble des partenaires: protection, redevabilité auprès des populations affectées (AAP), communication avec les communautés (CwC). Faire circuler un document pour confirmer les besoins de formation. La possibilité d un appui extérieur pourra être envisagée en fonction des capacités disponibles sur place. Partenaires avec appui équipe cluster (demandes/ besoins de formation) Janvier 2015 pour groupes existants puis pour chaque GT qui sera créé En continu Lancement dès janvier 2015 puis en continu 1.2 Mise au point de mécanismes visant à éviter la duplication dans la fourniture des services Participation des membres du cluster à l inventaire géographique et par activités de leurs interventions (4W) ; partage d informations avec les autres clusters en ligne avec les Objectifs L harmonisation du langage utilisé dans la matrice 4W (intitulés standards pour les activités) est jugée comme une bonne pratique à maintenir. Si une activité ne figure pas dans la liste les partenaires peuvent en faire part au cluster pour voir la possibilité de l ajouter. 1) Matrice 4W : finaliser le remplissage de la matrice par tous les acteurs asap et poursuivre avec les mises à jour mensuelles pour permettre l utilisation effective de la matrice dès que possible. Partenaires Décembre 2014 puis en continu 5

stratégiques communs 2. Guider le CH/l'EHP dans la prise de décisions stratégiques relatives aux interventions humanitaires 2.1 Évaluation des besoins et analyse (intersectorielle et sectorielle) des lacunes dans la réponse Utilisation des outils d évaluation en accord avec les standards minimums convenus ; diffusion des résultats des évaluations/ enquêtes des partenaires et/ou réalisation conjointe d évaluations/enquêtes Pas assez d évaluations sur le terrain en matière de sécurité alimentaire Des évaluations ont été faites, mais les zones insécurisées ne sont pas ciblées. Il faut trouver des mesures pour faire des évaluations dans les zones difficiles d accès. 1) Elaboration et/ou partage d outils standards pour harmoniser les évaluations : * Partager des outils (questionnaires) et indicateurs de base communs, et créer une base de données sur les indicateurs clés disponible pour les partenaires (encourager un partage plus large des données par le PAM). * Harmonisation des méthodes pour la mesure/le calcul de ces indicateurs de base. * Proposer des cadres d analyse communs. * Elaborer une check list de ce qui doit apparaître dans une évaluation de sécurité alimentaire éléments minimum de reporting (harmonisation du reporting pour une meilleure transmission des résultats). * Favoriser l obtention de données géo-référencées (sensibilisation, formation SIG). (groupe de travail suivi & évaluation) Janvier Mars 2015 2) Appui à l organisation d évaluations : * Augmenter les capacités d évaluation des partenaires (renforcement de capacités, formations - possibilité d un appui du PAM/VAM à envisager). * Augmenter le nombre d évaluations menées par les partenaires et coordonnées par le cluster (conjointes si pertinent). * Mettre en place des mesures spécifiques d évaluation pour les zones non sécurisées (à inclure dans le système de surveillance). Appui équipe En continu cluster, mise en œuvre partenaires (surveillance) Janvier-Mars 2015 3) Renforcer le partage de l information : * Mettre en place une matrice de suivi des évaluations planifiées par les partenaires pour permettre d identifier les possibilités d évaluation conjointes et ajouter systématiquement ce point à l agenda. * Ajouter à cette matrice un résumé des résultats des évaluations réalisées (besoins et recommandations) pour améliorer/augmenter le partage de ces résultats. Dès janvier 2015 6

2.2 Analyse visant à identifier les lacunes, obstacles, duplications et questions transversales et à y apporter une réponse 2.3 Établissement des priorités en s'appuyant sur l'analyse des interventions Analyse conjointe des risques actuels et anticipés, des besoins, des gaps, des contraintes ; prise en compte des thèmes transversaux (âge, genre, environnement et VIH/sida) dès le début des interventions Analyse conjointe soutenant la planification de la réponse et la priorisation à court et à moyen terme 3. Planifier et élaborer une stratégie 3.1 Élaboration des plans sectoriels et définition des objectifs et indicateurs appuyant la mise en œuvre des priorités stratégiques du CH/de l'ehp 3.2 Mise en œuvre et respect des normes et directives en vigueur Plan stratégique fondé sur les priorités identifiées, élaboré conjointement avec les partenaires, qui établit des liens avec d'autres secteurs conformément aux objectifs stratégiques, qui traite des questions transversales et intègre les discussions relatives à la stratégie de sortie du cluster ; plan stratégique mis à jour régulièrement et servant de cadre aux interventions. Mise en œuvre des normes et directives nationales en vigueur (lorsque cela est possible) ; les normes et directives ont été convenues, sont Bon Bon 1) Solliciter l appui d experts pour identifier les critères et modalités d intégration des thèmes transversaux dans les analyses des besoins et les interventions en sécurité alimentaire (création de groupes de travail ad hoc pour cela à envisager) 2) Mieux intégrer la problématique de l agropastoralisme au sein du cluster : mettre en place un sous-groupe au niveau du cluster pour alimenter la plateforme. 1) Ajouter dans la matrice de suivi des évaluations une partie réponse proposée et/ou acteurs indiqués pour améliorer la planification de la réponse. 2) Mettre en place un suivi des recommandations de la matrice et des actions correctrices lors des réunions du cluster. 1) Plan d action sectoriel : remettre en place un groupe de travail ad hoc (incluant le gouvernement) pour l élaboration du plan d action du cluster pour 2015, puis partage et validation en plénière comme cela avait été fait en 2014. 2) Pour la réponse à l appel humanitaire (SRP 2015) : encourager et faciliter la soumission sur OPS de 4-5 macro-fiches programmatiques et multipartenaires (campagne agricole principale, contre-saison, résilience, conflits agropastoraux / transhumance, analyse/évaluation et coordination) ; inclure le gouvernement dans la validation/sélection des projets. 3) Stratégie de sortie du cluster : le cluster doit commencer dès maintenant à réfléchir à cette stratégie et aux indicateurs qui permettront d en faire le suivi. Janvier Mars 2015 Dès maintenant Dès janvier 2015 avec partenaires avec partenaires avec partenaires Janvier 2015 Janvier 2015 Février Mars 2015 7

3.3 Clarification des besoins de financement, des priorités et des contributions des clusters concernant les dispositifs de financement mis en place par le/la CH (CERF, ERF, CHF, etc.) respectées et font l'objet de rapports. Identification, avec les partenaires, des besoins de financement ; affectation des fonds en respect des critères et des priorités conjointement établis ; suivi de la situation de financement et diffusion de l'information. 4. Effectuer un suivi et établir des rapports Suivi et établissement de rapports sur la mise en œuvre de la stratégie spécifique à chaque secteur et sur les résultats ; le cas échéant, identification des mesures correctives Utilisation des outils de suivi conformément aux normes minimales convenues ; diffusion périodique de rapports ; évaluation des progrès par rapport au plan stratégique convenu ; identification des mesures correctives nécessaires. 5. Défendre les intérêts/plaidoyer 5.1 Identification des Identification, avec les partenaires, des Peu satisfaisant 1) Faire une mise à jour régulière des besoins de financement, des financements obtenus, et des opportunités de financement à explorer (en particulier pour les ONG nationales) ; ce point devra être ajouté de façon systématique à l agenda des réunions de coordination. 1) Suivi & évaluation * Travail d harmonisation entre les indicateurs de suivi utilisés par les partenaires et ceux du SRP 2015 pour faciliter le monitoring et le reporting. * Renforcer les compétences pour le suivi-évaluation. * Renforcer les compétences SIG pour avoir plus de données géo-référencées. * Organiser une nouvelle évaluation de la performance du cluster mi-2015 ; renforcer le travail préparatoire de sensibilisation auprès des partenaires pour améliorer le taux de participation. * Discuter avec les partenaires sur la mise en place d ici fin 2015 d une évaluation conjointe des interventions de l ensemble des acteurs du secteur (évaluation conjointe des programmes sur le terrain). 2) Analyse des données * Définir un plan d analyse annuel avec un calendrier de reporting (sur la base du calendrier saisonnier) * Analyse des données transmises par les partenaires par des personnes avec un niveau de compétence élevé, et représentatives des partenaires du cluster. 1) Définir une stratégie de plaidoyer : il faut d abord déterminer les objectifs du plaidoyer à effectuer par le Janvier 2015 (groupe de travail suivi & évaluation) Janvier- Février 2015 Juin 2015 Août/ Septembre 2015 Janvier- Février 2015 Janvier- Février 2015 8

préoccupations en matière de plaidoyer pour les intégrer aux messages et mesures conçus par le CH et l'ehp; préoccupations en matière de plaidoyer (y compris les insuffisances, l'accès et les besoins en termes de ressources). cluster (à quoi va servir ce plaidoyer) : (i) Il est important que le cluster défende les intérêts de ses membres, mais le plaidoyer doit aussi servir à lancer des appels et faire du plaidoyer sur certaines problématiques spécifiques, régionales et internationales. (ii) Le plaidoyer doit aussi avoir pour but de faciliter les relations des ONG avec les acteurs étatiques et pour cela encadrer et faciliter l établissement de relations entre les ONG et les agences étatiques et paraétatiques (déploiement des fonctionnaires, conventionnement). 5.2 Mise en place des activités de plaidoyer pour le compte des membres du cluster concerné et des personnes affectées. Campagne de plaidoyer convenue d'un commun accord et mise en œuvre par l'intermédiaire des partenaires. Peu satisfaisant 6. Planifier des mesures d'urgence, se préparer aux situations d'urgence/plan de contingence Plan de contingence /préparation à l urgence pour les nouvelles catastrophes ou catastrophes à répétition, ou cela est pertinent/faisable Plans de contingence nationaux identifiés et partagés ; évaluation et analyse des risques effectués (multisectorielles, si nécessaire) ; niveau de préparation optimisé ; diffusion régulière des rapports d alerte précoce. 2) Identifier les préoccupations : envisager des missions plus fréquentes du/des IMs et du coordinateur/cofacilitatrice sur le terrain pour la collecte de témoignages de bénéficiaires ou populations vulnérables. 1) Développer des outils de plaidoyer : * Remise en route du bulletin du cluster (périodicité à voir) ; axer le bulletin sur les actions collectives des membres du cluster (évaluations conjointes, etc.) ; encourager les partenaires à contribuer au contenu. * Prévoir un rapport annuel succinct /brochure sur 2014 pour améliorer la visibilité des activités du cluster et de ses membres (appui gfsc pour mise en page et impression à considérer) * Organisation d une présentation semi-annuelle des activités du cluster aux bailleurs pour la mobilisation des ressources. 1) Etablir un plan de contingence pour le cluster selon les étapes suivantes : * Travail d harmonisation sur le concept et la méthodologie de plan de contingence * Analyse de scénario * Développer un plan de contingence commun : - quel type de réponse (quel type de kit) pour quel type de situation - anticiper les différents types de situation - travailler sur le pré-positionnement et faire un mapping En continu Dès Janvier 2015 puis en continu Mars 2015 9

des capacités de contingence réelles - essayer d obtenir des données spécifiques à la RCA pour l anticipation des risques (par ex. données météo (FewsNet, REACH) et couverture végétale) 7. Redevabilité envers les populations affectées La population sinistrée dirige ou participe activement à des réunions périodiques au sujet de la planification et de la mise en œuvre de l'intervention humanitaire ; les organisations ont mené une enquête auprès des partenaires sectoriels et, le cas échéant, ont adapté leurs interventions en fonction des commentaires reçus à propos de l'aide apportée. Peu satisfaisant 2) Plaidoyer, communication et renforcement de capacités sur la préparation à l urgence : * Identifier des bailleurs prêts à financer un plan de contingence et faire un plaidoyer pour avoir des moyens spécifiques bloqués pour des urgences. * Développer un document d information pour les partenaires du cluster. * Proposer une session généralisée de renforcement des compétences sur la contingence (OCHA, ICC, HCT) * Proposer des moyens de motivation/incitation pour la participation des partenaires au mécanisme de surveillance et d alerte précoce en sécurité alimentaire (avec le cluster et sous le lead de la FAO) * Travail du cluster pour l implication des ONG nationales et des partenaires locaux dans la surveillance et la préparation aux urgences 1) Former : Organiser une nouvelle formation/atelier sur la redevabilité (appui du gfsc à considérer) ; l idée serait d avoir plutôt des exercices pratiques montrant concrètement comment assurer la redevabilité des projets envers les populations affectées. 2) Faciliter/appuyer : développer et/ou partager des outils pratiques 3) Encourager : le cluster doit encourager les ONG à intégrer les questions de redevabilités dans leurs projets, notamment en exigeant leur intégration dans les projets financés par CHF, etc. et surveillance Mars 2015 Février 2015 Février-Mars 2015 En continu 10

6. Annexes Annexe 1 Scores détaillés par fonction clé Score par question (plus le pourcentage est haut plus le niveau de performance de l activité est élevé) 1. Soutenir la fourniture de services Scores cumulés en % 1.1 Création d'une plate-forme permettant de s'assurer que la fourniture des services s'aligne sur les priorités stratégiques convenues Bon La liste des partenaires a été régulièrement mise à jour 100 Des réunions sectorielles ont été régulièrement organisées 100 Les partenaires sectoriels ont participé aux réunions sectorielles 100 Les membres du personnel présents aux réunions sectorielles disposaient d'un pouvoir de décision Les conditions favorables à la participation des parties prenantes nationales et internationales étaient réunies Score Des comptes rendus des réunions sectorielles, contenant des points d'action, ont été rédigés 100 Les réunions sectorielles ont permis de discuter des besoins, des insuffisances et des priorités 75 Des décisions stratégiques importantes ont été prises au sein du groupe sectoriel 75 Le coordinateur du cluster a participé aux réunions de l'equipe Humanitaire Pays et de l ICC 100 Le cluster a soutenu/a travaillé avec les mécanismes de coordination nationaux 100 1.2 Mise au point de mécanismes visant à éviter la duplication dans la fourniture des services 100 L inventaire des interventions des partenaires par zone géographique et par activité a été mise à jour en fonction des besoins 50 Les partenaires ont régulièrement contribué à l inventaire de leur présence et de leurs activités 50 Les partenaires ont été impliqués dans l'analyse des besoins non couverts et des duplications découlant de l inventaire des interventions des partenaires par zone géographique et par activité L'analyse des besoins non couverts et des duplications découlant de l inventaire des interventions des partenaires par zone géographique et par activité a servi au processus de prise de décisions Score 100 2. Guider le CH/l'EHP dans la prise de décisions stratégiques relatives aux interventions humanitaires 2.1 Évaluation des besoins et analyse (intersectorielle et sectorielle) des lacunes dans la réponse Les outils et les directives convenus ont été utilisés dans le cadre des évaluations des besoins 100 Les partenaires ont été impliqués dans les évaluations conjointes des besoins 50 Les partenaires ont diffusé leurs rapports d'évaluation 75 2.2 Analyse visant à identifier les insuffisances, obstacles, duplications et questions transversales et à y répondre Bon Les analyses de situations ont été réalisées avec les partenaires sectoriels 100 Les analyses de situations ont permis d'identifier les risques 75 Les analyses de situations ont permis d'identifier les besoins 100 Les analyses de situations ont permis d'identifier les besoins non couverts 75 Les analyses de situations ont permis d'identifier les capacités d intervention 50 Les analyses de situations ont permis d'identifier les obstacles liés à l'intervention 50 L'âge (question transversale) a été pris en compte dans les analyses 100 Le genre (question transversale) a été pris en compte dans les analyses 100 La diversité - outre l âge et le genre - (question transversale) a été prise en compte dans les analyses 100 11

Les droits de l'homme (question transversale) ont été pris en compte dans les analyses 50 La protection (question transversale) a été prise en compte dans les analyses 100 L'environnement (question transversale) a été pris en compte dans les analyses 100 Le VIH/sida (question transversale) a été pris en compte dans les analyses 50 Le handicap (question transversale) a été pris en compte dans les analyses 50 2.3 Établissement des priorités en s'appuyant sur l'analyse des interventions humanitaires Les analyses conjointes ont soutenu la planification de l'intervention 75 3. Planifier et élaborer une stratégie 3.1 Élaboration des plans sectoriels et définition des objectifs et indicateurs appuyant la mise en œuvre des priorités stratégiques du CH/de l'ehp Bon Un plan stratégique a été élaboré 100 Les partenaires ont participé à l'élaboration du plan stratégique 100 Le plan stratégique sectoriel énonce les objectifs, les activités et les indicateurs 100 Le plan stratégique sectoriel a été revu en fonction de la stratégie du gouvernement de l État d accueil 100 L'âge (question transversale) a été pris en compte dans le plan stratégique 100 Le genre (question transversale) a été pris en compte dans le plan stratégique 100 La diversité - outre l âge et le genre - (question transversale) a été prise en compte dans le plan stratégique 100 Les droits de l'homme (question transversale) ont été pris en compte dans le plan stratégique 50 La protection (question transversale) a été prise en compte dans le plan stratégique 100 L'environnement (question transversale) a été pris en compte dans le plan stratégique 100 Le VIH/sida (question transversale) a été pris en compte dans le plan stratégique 75 Le handicap (question transversale) a été pris en compte dans les analyses 50 Le plan stratégique sectoriel met en évidence des liens avec d autres secteurs 100 Le plan stratégique sectoriel a servi de cadre aux interventions des partenaires sectoriels 75 Des critères de désactivation et de retrait du groupe sectoriel ont été convenus avec les partenaires sectoriels Score 3.2 Mise en œuvre et respect des normes et directives en vigueur Les normes et directives nationales et internationales ont été identifiées et adaptées, le cas échéant Score Des normes et directives techniques ont été convenues et mises en œuvre par les partenaires sectoriels 75 3.3 Clarification des besoins de financement, des priorités et des contributions des cluster concernant l'ensemble des dispositifs de financement mis en place par le/la CH (CERF, ERF, CHF, etc.) La hiérarchisation des propositions par rapport au plan stratégique a été déterminée d un commun accord avec les partenaires sectoriels selon les critères transparents établis La hiérarchisation des propositions par rapport au plan stratégique a reflété les intérêts des partenaires sectoriels Le groupe sectoriel a favorisé et facilité l'accès des partenaires sectoriels à des sources de financement 75 Des rapports sur la situation de financement du groupe sectoriel ont été soumis régulièrement 25 75 50 4. Effectuer un suivi et établir des rapports Des normes relatives au suivi du programme et à l établissement de rapports ont été convenues et mises en œuvre par les partenaires sectoriels Les rapports diffusés par les partenaires sectoriels ont été pris en compte dans les rapports du groupe sectoriel Des rapports intérimaires ont été régulièrement publiés sur la base des indicateurs convenus pour le suivi 25 75 75 12

des interventions humanitaires Des bulletins du groupe sectoriel ont été publiés régulièrement 75 L évolution des besoins, des risques et des insuffisances a été mise en évidence dans les rapports du groupe sectoriel et a été prise en compte dans le processus décisionnel Les activités de suivi et les interventions du groupe sectoriel ont pris en compte les capacités, les contributions et les besoins particuliers des femmes, des filles, des hommes et des garçons 75 25 5. Défendre les intérêts 5.1 Identification des préoccupations en matière de plaidoyer pour les intégrer aux messages et mesures conçus par le CH et l'ehp Les questions nécessitant un travail de plaidoyer ont été identifiées et ont fait l objet de discussions avec les partenaires sectoriels 5.2 Mise en place des activités de plaidoyer pour le compte des membres du cluster concerné et des personnes affectées. Peu satisfaisant 50 Peu satisfaisant Des activités de plaidoyer ont été convenues et mises en œuvre avec les partenaires sectoriels 50 6. Plan de contingence /préparation à l urgence pour les nouvelles catastrophes ou catastrophes à répétition, ou cela est pertinent/faisable Des plans de contingence nationaux ont été mis au point et communiqués Les partenaires sectoriels ont contribué aux évaluations et aux analyses des risques Score Score Les partenaires sectoriels ont participé à l'élaboration des plans de préparation aux situations d urgence Les partenaires se sont engagés à mettre à disposition des ressources et/ou du personnel susceptible(s) d être mobilisé(es) en cas d activation des plans de préparation aux situations d urgence Les rapports d'alerte précoce ont été diffusés aux partenaires sectoriels 75 Score Score 7. Être redevable envers les populations affectées Peu satisfaisant Des mécanismes ont été convenus pour consulter et impliquer les populations dans le processus de prise de décisions, et ces mécanismes sont utilisés par les partenaires sectoriels Des mécanismes ont été convenus pour recevoir, examiner et donner suite aux réclamations concernant l aide apportée, et ces mécanismes sont utilisés par les partenaires sectoriels 50 Score 13

Annexe 2 Commentaires détaillés des participants de l enquête Table 4b Coordinator Comments Section Comments from coordinator 1. Supporting service delivery 2. Informing strategic decision-making of the HC/HCT for the humanitarian response 3. Planning and strategy development 4. Advocacy La collecte d'informations en vue de la réalisation d'un inventaire des interventions des partenaires (3W) a connu certaines difficultés et retards pendant les 6 derniers mois d'activité du cluster, et bien qu'une matrice 3W ait été élaborée, le remplissage par les partenaires est resté très limité. Pour remédier à ces difficultés, une nouvelle matrice 3W a été élaborée par le cluster, basée sur les objectifs et activités du SRP 2014 révisé et du Plan d'action du cluster, afin de permettre une harmonisation de l'inventaire des interventions. Cette matrice a ensuite été partagée avec l'ensemble des partenaires du cluster pour validation et appropriation, et a été finalisée début octobre. La matrice est désormais en cours de remplissage par les partenaires et compilation par le cluster. Cet inventaire sera ensuite partagé avec l'ensemble des partenaires pour permettre l analyse des capacités et de la complémentarité (identification des besoins non couverts et des duplications) et informer la planification des programmes pour 2015 et la prise de décisions par les partenaires. Il est important de souligner qu'en dehors de cet inventaire, certains mécanismes visant à coordonner la fourniture de services et éviter la duplication ont été mis en place dans des domaines d'intervention spécifiques, en particulier via le groupe de travail "Semences besoins et planification des distributions", ainsi que via les groupes de travail sur les interventions monétaires, le maraîchage et l'agropastoralisme. Ainsi le Cluster, aux côtés de la FAO, a apporté un soutien majeur dans la coordination des programmes de relance de la production agricole pour "sauver la campagne agricole 2014". Ce travail important a porté sur l'identification des partenaires et l'animation d'un groupe de travail visant à faciliter la coordination et l'harmonisation des projets. Cette coordination a permis d assurer non seulement l homogénéité de l aide apportée, mais aussi de faciliter un travail conjoint entre les ONG, la FAO et le PAM (pour la distribution de rations de protection des semences), en assurant une division des taches qui a fait le succès de ces programmes, avec chaque acteur intervenant dans sa fonction, selon ses forces respectives et manière conjointe et complémentaire. 5. Monitoring and reporting 6. Contingency planning/preparedness 7. Accountability to affected population 8. Any other information important to reflect the work of the cluster Annexe 3 14

Rapport de description du cluster Cluster description for Central African Republic National vember - 2014 Establishment of the Cluster Cluster formally activated Date of activation January 1 2006 Cluster integrated into national coordination structure Organisation appointed to lead the cluster Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) Organisation appointed to co-lead the cluster World Food Programme (WFP) Working arrangement for cluster coordinators Number of Coordinators 1 Coordinator 1 Coordinator 2 Employed by FAO N/A Working modalities N/A Other duties N/A N/A Attended training N/A Working arrangement for staff supporting the coordination Number of supporting staff Employed by Support Provided Working modalities Support Staff 1 ACTED Co-facilitatrice N/A Support Staff 2 FAO Information Management Support Staff 3 N/A N/A N/A Support Staff 4 N/A N/A N/A Support Staff 5 N/A N/A N/A N/A Strategic and Technical Advisory Groups Strategic Advisory Group Name Topics Organisations belonging to this group Technical Working Group 1 Suivi & Evaluation - Mecanismes de surveillance - Indicateurs du Cluster FS Technical Working Group 2 N/A N/A N/A FAO PAM ACF NRC ACTED OXFAM Technical Working Group 3 N/A N/A N/A 15

Technical Working Group 4 N/A N/A N/A Technical Working Group 5 N/A N/A N/A Participation in the cluster of identified focal points for cross-cutting issues Age Gender Diversity (other than age & gender) Human rights Protection, including sexual and gender based violence Environment HIV/AIDS Disability ne of the above Do not know Chairing or co-charing of meetings Organisations chairing or co-chairing the meetings Number of cluster participants (including observers) Cluster-lead organisation, Co-lead organisation International NGOs 21 National NGOs 17 UN agencies 2 National authorities 3 Donors 1 Other 0 Organisations participating in the cluster (observers identified by an *) ACDA ICASEES FNEC FAO WFP ACF ACTED AHA COHEB International Concern Worldwide COOPI Cordaid CRS DRC Intersos IOM IRC Mercy Corps NRC Oxfam PU-AMI Solidarites International Tearfund Triangle GH WHH World Vision International ACAMSEP ACAPE AIDE AIEC ARND ANDE CEDIFOD Codicom ECHELLE "FADEC - Femme Action et DÃ veloppement en Centrafrique" JUPEDEC NDA ONFR/FC (Org. Nat. Femmes Rurales) KAGA Construction SOJED TABITHA Vitalite Plus Deliverables Available Link List of partners (including observers) Cluster meeting minutes Mapping of partners geographic presence and programme activities (e.g. 3W) Analysis of gaps and overlaps derived from the mapping of partner geographic presence and programme activities N/A 16

Inter-cluster strategic intervention matrices N/A Needs assessment tools and guidance Joint sectoral analyses of situations Sectoral strategic plan Cluster deactivation criteria and phasing out strategy N/A Technical standards and guidance N/A Report on funding status of cluster against needs N/A Press releases on behalf of cluster Programme monitoring tool indicators N/A Progress/monitoring reports against strategic plan N/A Progress/monitoring reports against work plan N/A Cluster bulletins Sectoral situation reports N/A Risk assessment analysis N/A Preparedness plan N/A Review of cluster accountability to affected population N/A Framework of cluster accountability to affected population N/A Others N/A Communication Available Link Cluster information available on a cluster specific website Cluster information available on a cluster specific webpage on an inter-agency website Other Mailing list N/A ne of the above N/A Comments - FIN DU RAPPORT - 17