12 SEPTEMBRE 2016 NOTE SUR L ÉCONOMIE ET LE COMMERCE
LA SUISSE L ÉCONOMIE SUISSE Suisse Principaux indicateurs, 2015 Population (en millions) 8,2 PIB (en G$ US courants) 664,6 PIB par habitant (en $ US courants) 80 675,3 Taux de croissance du PIB réel (% ) 0,9 Taux d inflation (% ) -1,1 Taux de chômage (% ) 4,5 Taux de change 1 0,7527 Exportations de marchandises et services (en G$ US courants) 397,9 Importations de marchandises et services (en G$ US courants) 344,3 1. N ombre d unités de francs par dollar canadien sur une moy enne de 250 jours en 2015. Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de dév eloppement Sources : économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC ). Compilation : Direction des politiques et de l analyse économiques, ministère de l Économie, Compilation : de la Science et de l'innovation (MESI), août 2016. LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE EN ABRÉGÉ L économie suisse s est rapidement remise de la performance négative du produit intérieur brut (PIB) réel ( 2,6 %) enregistrée dans le contexte de la crise financière et économique de 2009. À partir de 2010, le PIB de la Suisse a renoué avec la croissance (+2,1 %) et, depuis, la croissance de l économie est demeurée positive. Ce rebond est attribuable à la bonne tenue des exportations ainsi qu à celle de la consommation des ménages. La politique monétaire est demeurée relativement expansionniste, tandis que la politique budgétaire, quant à elle, est restée neutre 1 en ce sens que les revenus de l État (provenant aussi bien des impôts directs que des autres sources) n étaient pas consacrés à la relance de l économie. La dette était sous contrôle grâce à l instauration depuis quelque temps d un mécanisme de frein à l endettement 2. Indiquons que le secteur financier est dominé par deux grandes banques : l Union de banques suisses et le Crédit suisse. Ces deux banques détiennent à elles seules 50 % de la totalité des actifs bancaires suisses. En 2015, l économie suisse a enregistré une performance inférieure à celle des deux années précédentes, et ce, même avec une inflation négative. Ainsi, on notait : o une croissance du PIB réel de 0,9 %; o une inflation de 1,1 %; o un taux de chômage de 4,5 %. 1. Le budget n est pas utilisé pour agir sur la conjoncture économique. L État n intervient donc pas dans les domaines économique et social, et la fiscalité ne joue aucun rôle redistributif. 2. Le frein à l endettement est inscrit à l article 126 de la Constitution : «Le frein à l endettement a pour but de prévenir les déséquilibres structurels (chroniques) des finances fédérales et d empêcher ainsi une croissance de la dette telle qu elle s est produite durant les années 1990. Parallèlement, il garantit une politique budgétaire anticyclique en autorisant des déficits conjoncturels limités en période de repli économique et en exigeant des excédents en période de haute conjoncture. Il vise ainsi deux objectifs classiques de la politique budgétaire : des finances publiques saines et l atténuation des fluctuations de la conjoncture et de la croissance. La pièce maîtresse du frein à l endettement est constituée par une règle simple : sur l ensemble d un cycle conjoncturel, le montant total des dépenses ne doit pas excéder celui des recettes. Le plafond des dépenses est fixé en fonction du montant des recettes, corrigé d un facteur qui tient compte de la situation conjoncturelle (facteur conjoncturel). Lorsque l économie affiche une croissance supérieure à la moyenne, le plafond des dépenses est inférieur aux recettes, et la Confédération enregistre un excédent. À l inverse, cette formule autorise un déficit en période de récession.» (Source : Administration fédérale des finances Gouvernement suisse.) 1
Les perspectives économiques sont relativement optimistes, car l économie suisse affiche des signes de reprise. La forte appréciation du franc suisse qui diminue ainsi que la stabilité du taux de change favorisent la reprise des exportations. La demande, l investissement productif ainsi que la consommation devraient s accélérer sous peu. Les prévisions de l OCDE indiquent une croissance de l économie suisse de 1,2 % en 2016 et de 1,7 % en 2017. Les défis qui se présentent aux autorités suisses comprennent entre autres : la promotion de la conclusion d accords de libreéchange avec certains pays (dont l Inde et les États-Unis), ce qui devrait soutenir la croissance; l exposition du secteur manufacturier aux échanges internationaux dans un contexte mondial toujours fragile et un contexte européen à la reprise timide, lesquels devraient être à surveiller; les perspectives de nouvelles turbulences financières en Europe, qui pourraient assombrir les perspectives de croissance. Enfin, une hausse de la monnaie helvétique pourrait freiner les exportations du pays. Suisse Indicateurs économiques, 2013-2017 2013 2014 2015 p 2016 p 2017 p PIB aux prix du marché (en volume) 1,8 1,9 0,9 1,2 1,7 Exportations de biens et services (en volume) 15,2-6,9 3,1 6,2 4,0 Importations de biens et services (en volume) 13,5-8,1 2,5 6,6 5,0 Taux de chômage 1 4,3 4,5 4,5 4,9 4,8 Indice des prix à la consommation -0,2-0,0-1,1-0,4 0,2 Solde financier des administrations publiques 2-0,3-0,2-0,2-0,4-0,3 p : prévision; 1 : en pourcentage; 2 : en pourcentage du PIB. Source : OCDE, Perspectives économiques de l'ocde, n o 99, juin 2016. (en pourcentage de variation) LES FINANCES PUBLIQUES En 2015, la situation budgétaire de la Suisse était relativement saine et lui donnait une marge de manœuvre suffisante pour faire face à des difficultés conjoncturelles potentielles. Les éléments de la politique monétaire étaient appropriés et sous contrôle suffisant, et l inflation demeurait maîtrisée. Le solde des administrations publiques était légèrement déficitaire et représentait 0,2 % du PIB. Depuis quelques années, la dette est modérée et stable. En 2015, elle représentait 45,9 % du PIB. La situation financière devrait continuer à s améliorer grâce, notamment, au mécanisme de frein à l endettement que le pays a adopté (voir la note de bas de page n o 1). LE COMMERCE EXTÉRIEUR 3 En 2015, le commerce extérieur de la Suisse (c est-à-dire la valeur totale des exportations et des importations de biens et services) s élevait à 742,1 G$ US. Les exportations représentaient 53,6 % des échanges commerciaux totaux, et les importations en comptaient pour 46,4 %. Du côté des exportations, les marchandises représentaient 73 % des échanges, comparativement à 27 % pour les services commerciaux. En ce qui concerne les importations, les marchandises représentaient 73,2 % des échanges, contre 26,8 % pour les services commerciaux. Les marchandises représentaient 73 % des échanges commerciaux, et les services en représentaient 27 %. La Suisse se classait, à l échelle mondiale, au 21 e rang des exportateurs et au 18 e rang des importateurs de marchandises. 3. Voir les tableaux I et II de l annexe pour des données additionnelles. 2
En ce qui concerne les services commerciaux, la Suisse se classait, à l échelle mondiale, au 14 e rang des exportateurs et au 16 e rang des importateurs. Les services de voyages 4 dominaient les exportations et les importations de services commerciaux. LES PRINCIPAUX GROUPES DE PRODUITS ÉCHANGÉS En 2014, les principaux groupes de produits exportés par la Suisse étaient les suivants : les produits manufacturés (68,1 %), les produits combustibles et des industries extractives (3,3 %) ainsi que les produits agricoles (3,2 %). Cette même année, les principaux groupes de produits importés par la Suisse étaient les suivants : les produits manufacturés (61,4 %), les produits combustibles et des industries extractives (7 %) et les produits agricoles (5,1 %). LES PRINCIPAUX PARTENAIRES En 2014, les principaux clients de la Suisse étaient l Union européenne (UE-28), les États-Unis, Hong Kong, l Inde et la Chine. Cette même année, ses principaux fournisseurs étaient l UE-28, les États-Unis, la Chine, le Japon et la Turquie. LE COMMERCE DE MARCHANDISES 5 ENTRE LE QUÉBEC ET LA SUISSE 6 L ÉVOLUTION DES ÉCHANGES En 2015, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Suisse se chiffraient à 788 M$, ce qui représentait une hausse de 2 % par rapport à l année 2014. Cette hausse s explique essentiellement par l augmentation des importations (+76 M$), les exportations ayant fortement baissé ( 61 M$) par rapport à l année précédente. En 2015, la valeur de ces échanges représentait 13,8 % des échanges commerciaux de biens entre le Canada et ce pays. Au cours de la période considérée (2011-2015), la croissance annuelle moyenne de la valeur des échanges a été positive (+5,5 %). Toujours en 2015, la valeur des échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Suisse représentait 2,7 % de la valeur des échanges entre le Québec et l UE-28. Dans les deux cas, les échanges étaient dominés par les importations du Québec : 606,5 M$ avec la Suisse et 20 G$ avec l UE-28. En 2015, le solde des échanges commerciaux était négatif ( 425 M$). 4. Exclusion faite de la catégorie «Autres services commerciaux». 5. Dans le présent contexte, les termes biens et marchandises sont interchangeables. 6. Voir les tableaux III à VII de l annexe pour des données additionnelles. 3
900 Évolution des échanges de marchandises entre le Québec et la Suisse, 2011-2015 800 764,0 772,4 787,6 En millions de dollars 700 600 500 400 300 635,6 460,2 453,3 613,8 523,2 530,0 606,5 200 100 0 Exportations Importations Commerce total* *Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MESI, août 2016. LES EXPORTATIONS En 2015, la valeur des exportations de marchandises du Québec à destination de la Suisse s établissait à 181 M$ et représentait 15,3 % de la valeur totale des exportations canadiennes vers ce pays. Elle correspondait également à une baisse de 25,3 % par rapport à l année 2014. La même année, les exportations de marchandises du Québec vers la Suisse représentaient 2 % des exportations québécoises de marchandises vers l UE-28. Au cours de la période considérée (2011-2015), la croissance annuelle moyenne de la valeur des exportations a été positive (+0,8 %). En 2015, les cinq produits en tête de liste des exportations québécoises vers la Suisse étaient les suivants : o les turboréacteurs, les turbopropulseurs et autres turbines à gaz (20,9 % du total); o les avions, les hélicoptères et autres véhicules aériens (16,5 %); o les simulateurs de vol et leurs parties (9,3 %); o les bleuets sauvages congelés (6,1 %); o l or sous forme brute à usages non monétaires (5,4 %). Toujours en 2015, la valeur des dix principaux produits québécois exportés vers la Suisse représentait 67,5 % de la valeur de l ensemble des exportations du Québec vers ce pays. Le contenu en technologie des exportations de biens manufacturés à destination de la Suisse en 2015 se répartissait comme suit : les produits de haute technologie (60,7 %), les produits de faible technologie (18,9 %), les produits de moyenne-faible technologie (11,8 %) ainsi que les produits de moyenne-haute technologie (8,6 %). Au cours de la période considérée (2011-2015), les produits de haute technologie ont dominé les exportations du Québec à destination de la Suisse. 4
LES IMPORTATIONS En 2015, la valeur des biens dédouanés au Québec en provenance de la Suisse était de 606,5 M$ et représentait 13,4 % de la valeur totale des importations canadiennes en provenance de ce pays. Elle correspondait également à une hausse de 14,4 % par rapport à l année 2014. La même année, les importations de marchandises du Québec en provenance de la Suisse représentaient 3 % des importations québécoises de marchandises en provenance de l UE-28. Au cours de la période considérée (2011-2015), la croissance annuelle moyenne de la valeur des importations a été positive (+7,1 %). En 2015, les cinq produits en tête de liste des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de ce pays étaient les suivants : o le chocolat et autres préparations alimentaires contenant du cacao (6,9 % du total); o les boissons gazeuses non alcoolisées (6,9 %); o le café torréfié (5 %); o les acides carboxyliques contenant des fonctions oxygénées supplémentaires (4,3 %); o les fromages (4,1 %). Toujours en 2015, la valeur des dix principaux produits suisses importés au Québec représentait la quasi-totalité de la valeur de l ensemble des importations québécoises en provenance de ce pays. Le contenu en technologie des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de la Suisse se présentait comme suit : les produits de moyenne-haute technologie (41,3 %), les produits de faible technologie (30,2 %), les produits de haute technologie (21,7 %) ainsi que les produits de moyenne-faible technologie (6,9 %). Au cours de la période considérée (2011-2015), les produits de moyenne-haute technologie ont dominé les importations québécoises en provenance de la Suisse. Emmanuel Yao Direction des politiques et de l analyse économiques Ministère de l Économie, de la Science et de l Innovation 5
ANNEXE TABLEAU I : Commerce extérieur de la Suisse, 2011-2015 TABLEAU II : Principaux partenaires commerciaux de la Suisse, 2014 TABLEAU III : Commerce de marchandises entre le Québec et la Suisse, 2011-2015 TABLEAU IV : Exportations de marchandises du Québec, par groupes de produits à destination de la Suisse, 2011-2015 TABLEAU V : Importations de marchandises du Québec, par groupes de produits en provenance de la Suisse, 2011-2015 TABLEAU VI : TABLEAU VII : Exportations de biens manufacturés du Québec, par groupes de produits à destination de la Suisse, selon le niveau de technologie, 2011-2015 Importations de biens manufacturés du Québec, par groupes de produits en provenance de la Suisse, selon le niveau de technologie, 2011-2015 6
TABLEAU I Commerce extérieur de la Suisse, 2011-2015 G$ US Exportations de marchandises et services* 340,6 419,9 470,4 427,8 397,9 Marchandises 234,8 312,5 357,9 311,2 289,9 Services commerciaux 105,8 107,4 112,5 116,6 108,0 Importations de marchandises et services* 291,0 382,0 413,8 373,9 344,3 Marchandises 208,2 296,0 321,5 275,7 251,9 Services commerciaux 82,8 86,0 92,3 98,1 92,4 Commerce total* 631,6 801,8 884,1 801,7 742,1 Balance commerciale* (biens et services) 49,6 37,9 56,6 54,0 53,6 Source : OMC, mai 2016. TABLEAU II Principaux partenaires commerciaux de la Suisse, 2014 TABLEAU III Clients % Fournisseurs % Union européenne (28) 45,1 Union européenne (28) 66,1 États-Unis 10,1 États-Unis 7,8 Hong Kong 7,8 Chine 4,8 Inde 6,8 Japon 1,4 Chine 5,9 Turquie 1,3 Autres partenaires* 24,3 Autres partenaires* 18,6 Monde* 100,0 Monde* 100,0 Source : OMC, septembre 2015. Commerce de marchandises entre le Québec et la Suisse, 2011-2015 En millions de dollars canadiens* Exportations de biens 175 160 241 242 181 Importations de biens 460 453 523 530 606 Échanges totaux 636 614 764 772 788 7
TABLEAU IV Exportations de marchandises du Québec, par groupes de produits à destination de la Suisse, 2011-2015 Description des produits Classification SH4 M$ % M$ % M$ % M$ % M$ % Turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz 14,0 8,0 10,1 6,3 40,5 16,8 51,0 21,0 37,9 20,9 Avions, hélicoptères et autres véhicules aériens 50,4 28,7 33,4 20,8 80,3 33,3 49,6 20,5 29,9 16,5 Simulateurs de vol et leurs parties 0,2 0,1 2,9 1,8 0,1 0,1 7,1 2,9 17,5 9,7 Bleuets sauvages congelés 0,4 0,2 1,0 0,6 1,0 0,4 0,5 0,2 11,1 6,1 Or sous forme brute destiné à des usages non monétaires 41,5 23,7 34,0 21,2 33,2 13,8 25,0 10,3 9,7 5,4 Viande des animaux des espèces chevaline, asine ou mulassière 13,4 7,6 13,0 8,1 10,5 4,4 6,6 2,7 4,6 2,6 Feuilles et pellicules, alvéolaires, en polymères du styrène 0,5 0,3 2,1 1,3 2,3 0,9 3,2 1,3 4,1 2,3 Tabac à fumer, même contenant des succédanés de tabac 0,1 0,1 0,6 0,4 0,4 0,1 1,7 0,7 3,2 1,8 Imprimés 1,2 0,7 0,8 0,5 1,4 0,6 2,5 1,0 2,3 1,3 Microtomes et appareils pour analyses physiques ou chimiques 2,0 1,1 1,4 0,9 1,8 0,7 1,6 0,7 2,0 1,1 10 principaux produits ci-dessus* 123,7 70,5 99,3 61,9 171,5 71,2 148,7 61,4 122,3 67,5 Autres produits* 51,7 29,5 61,1 38,1 69,4 28,8 93,7 38,6 58,8 32,5 TOTAL* 175,4 100,0 160,5 100,0 240,9 100,0 242,4 100,0 181,1 100,0 Québec/Canada 15,4 18,8 13,7 16,1 15,3 TABLEAU V Importations de marchandises du Québec, par groupes de produits en provenance la Suisse, 2011-2015 Description des produits Classification SH4 M$ % M$ % M$ % M$ % M$ % Chocolat et autres préparations alimentaires contenant du cacao 41,7 9,1 31,1 6,9 33,8 6,5 38,3 7,2 42,1 6,9 Boissons gazeuses non alcoolisées 38,4 8,4 34,1 7,5 40,6 7,8 42,6 8,0 41,8 6,9 Café torréfié 6,6 1,4 22,1 4,9 26,6 5,1 18,8 3,6 30,5 5,0 Acides carboxyliques contenant des fonctions oxygénées supplémentaires 18,7 4,1 17,8 3,9 14,1 2,7 14,6 2,7 25,9 4,3 Fromages 16,3 3,6 18,7 4,1 14,4 2,8 17,4 3,3 24,8 4,1 Minerai de zinc et ses concentrés 0,0 0,0 0,0 0,0 26,0 5,0 11,2 2,1 21,2 3,5 Hydrocarbure cyclique (p-xylène) 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 17,4 2,9 Médicaments présentés sous forme de doses 16,4 3,6 15,4 3,4 17,5 3,4 17,0 3,2 17,0 2,8 Matières protéiques de lait 5,7 1,2 2,7 0,6 11,9 2,3 19,9 3,8 13,2 2,2 Composés hétérocycliques à hétéroatomes d'azote exclusivement 3,6 0,8 1,5 0,3 1,8 0,4 1,2 0,2 11,8 1,9 10 principaux produits ci-dessus* 147,6 32,1 143,3 31,6 186,8 35,7 181,1 34,2 245,6 40,5 Autres produits* 312,6 67,9 310,0 68,4 336,4 64,3 349,0 65,8 360,8 59,5 TOTAL* 460,2 100,0 453,3 100,0 523,2 100,0 530,0 100,0 606,5 100,0 Québec/Canada 14,6 12,6 13,2 13,6 13,4 8
TABLEAU VI Exportations de biens manufacturés du Québec, par groupes de produits à destination de la Suisse, selon le niveau de technologie, 2011-2015 Niveau de technologie M$ % M$ % M$ % M$ % M$ % Haute technologie 81,0 47,4 58,3 38,5 150,6 64,1 125,7 64,0 99,0 60,7 Moyenne-haute technologie 11,6 6,8 23,5 15,5 19,6 8,3 12,6 6,4 14,0 8,6 Moyenne-faible technologie 47,4 27,7 41,5 27,4 38,7 16,5 31,9 16,2 19,2 11,8 Faible technologie 31,0 18,1 28,1 18,5 26,2 11,1 26,2 13,3 30,9 18,9 Total manufacturier* 171,0 100,0 151,3 100,0 235,1 100,0 196,4 100,0 163,1 100,0 TABLEAU VII Importations de biens manufacturés du Québec, par groupes de produits en provenance de la Suisse, selon le niveau de technologie, 2011-2015 Niveau de technologie M$ % M$ % M$ % M$ % M$ % Haute technologie 108,4 24,1 95,8 21,8 110,3 22,9 109,2 21,6 123,4 21,7 Moyenne-haute technologie 183,9 40,9 183,0 41,7 197,8 41,0 205,5 40,6 235,0 41,3 Moyenne-faible technologie 23,4 5,2 21,5 4,9 26,8 5,5 41,1 8,1 39,2 6,9 Faible technologie 133,7 29,8 138,7 31,6 147,5 30,6 150,1 29,7 171,9 30,2 Total manufacturier* 449,4 100,0 439,0 100,0 482,4 100,0 505,9 100,0 569,4 100,0 9