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la lettre du [ é d i t o r i a l ] La feuille de route de Guillaume Husson > L a rrivée d un nouveau Délégué Général est l occasion de faire le point sur la route à suivre pour que l action du SLF soit la plus pertinente poss i b l e. En effet nous sommes d une certaine manière victimes de notre succès. De plus en plus d adhére n t s, de plus en plus de chantiers,de plus en plus de sollicitations Nous avons du mal à dire «n o n» à certaines demandes alors que nous n avons pas les moyens (statutaires et réglementaire s, h u m a i n s, financiers) de les satisfaire. Et même si les cotisations pro g ressent nous restons très fragiles quant à nos finances Le dire c t o i re et moi-même avons demandé à Guillaume de suivre de près les dossiers qui re l è- vent de la mission sui ge n e ri s de tout syndicat profe s s i o n n e l :le social avec la convention collective et la fo r m a t i o n ; l i n t e r p ro fession et tout part i c u l i è- rement les relations avec l édition et le SNE; l e s relations avec l État dont en premier lieu le minist è re de la Culture et la Direction du livre;enfin le juridique avec la défense de notre métier et des lois qui régissent l économie du livre (prix unique, remise aux bibliothèques, e t c. ). Ces missions sont prioritaires et ne peuvent en aucune manière être délaissées en tant que synd i c a t. Mais Guillaume va vite re n c o n t rer sur sa ro u t e d a u t res dossiers que le SLF suit aussi attentivement même s il ne peut en être l acteur principal: je pense à la nécessaire confraternité des libraire s afin d aider à résoudre parfois des difficultés entre a d h é rents vo i s i n s. Je pense aussi à l union des l i b r a i res v i a des associations locales ou nationales, p o u r, au-delà de catalogues commu n s, c o n s t r u i re de vrais réseaux de prox i m i t é : je l appelai de mes vœux dans mon premier éditorial de président en 2006: la collaboration des associations régionales et nationales avec leur vocation économique sera le ciment de la librairie indépendante,et leur présence v i a des élus dans le SLF garantira notre p ro p re représentation nationale tout en préservant notre principe:une entre p r i s e,une adhésion, une vo i x, pour que le syndicat soit celui de tous. Évidemment je pense au projet de port a i l : G u i l l a u m e,s il ne le sait déjà,ve rra combien le SLF est présent sur ce dossier même si le syndicat ne peut être l entreprise de réalisation.régi par la loi de 1884 le SLF ne peut avoir aucune activité écon o m i q u e, à la différence d une association par e xe m p l e.mais après avoir porté pendant 18 mois ces études nécessaire s, après avoir missionné Hélène Clemente pendant 15 mois (avec l aide du Cercle de la Librairie), et après avoir bénéficié du travail des consultants d Euclyd (grâce au financement de la région Aquitaine) le SLF reste présent et vigilant pour accompagner, s t i mu l e r, a i d e r. Pour les groupes de travail mis en place avec les a s s o c i a t i o n s, pour la société à créer,pour les cap i- taux et le temps que VOUS allez ap p o rter à ce projet il faut que VOUS vous engagiez aux côtés de vo s élus SLF. Ces multiples axes de travail sont souvent nés de la confiance que vous nous faites,l i b r a i res ou autre s p ro fessionnels du livre. Cette confiance est celle que nous ap p o rtons à Guillaume. Mais ve i l l o n s tous ensemble à ce que notre syndicat,ses élus et ses permanents n étouffent pas en s égarant sur des chemins légitimes mais nous éloignant de notre route principale. Vos élus sont bénévoles et peu d entre eux peuvent consacrer du temps: ceux qui donnent le q u a rt, le tiers,la moitié de leur temps au SLF fo n t souffrir leurs librairies.j en sais quelque chose.d e même nous avons la chance d avoir une équipe de permanents dont j ose dire qu elle est exceptionnelle par son trav a i l, sa détermination à serv i r n o t re pro fe s s i o n, et ses convictions partagées ave c l esprit de la librairie indépendante. Guillaume va m e t t re à nos côtés son énergie à avancer sur cette ro u t e ; il nous y a si souvent accompagnés depuis 10 ans qu il sait la tâche formidable et difficile. En ce début d année je re m e rcie tous les élus qui m e n t o u rent notamment en présidant les commissions les plus lourd e s ;j appelle nos adhére n t s à penser à nous re j o i n d re (il y aura 8 postes d administrateurs re n o u velables en mai pro c h a i n ) ; j e re m e rcie Olivier pour le travail accompli ;je re m e r- cie Noémi, M a r i e - A n g e, Sophie et Hélène (qui aura à développer notre commu n i c a t i o n, n o t re site Internet,et qui aidera ceux qui travaillent pour le portail ou pour le nu m é r i q u e ) ; j a c c u e i l l e Guillaume en vo t re nom à tous. Bonne ro u t e! Benoît Bouge ro l Président du SLF s o m m a i r e é d i t o r i a l > 1 La feuille de route de Guillaume Husson le point sur > 2 En social aussi la librairie innove! > 3 La nouvelle grille des salaires > 4 Un label national pour les librairies indépendantes > 5 Comprendre le projet Gallica2, la bibliothèque numérique de la BnF > 8 Union Distribution > 11 Calibre > 13 Lechoixdeslibraires.com b r è v e s > 14 Juridique > 15 Lancement de l étude CLIL / SNE > 15 Enquête de la BnF > 15 Modification du code APE La Lettre du SL F Syndicat de la Librairie Française 2 7, rue Bourgo n, 75013 Paris T é l. : 0 1 5 3 6 2 2 3 1 0. F a x : 0 1 5 3 6 2 1 0 4 5 C o u rr i e l : a c c u e i l s l f @ s y n d i c a t - l i b r a i r i e. f r Mise en pages: Petits Papiers (To u l o u s e ). I m p re s s i o n : Imprimerie 34 (To u l o u s e ). P u b l i c i t é s : Édit Pub 047 75 21 96 4 C o u rr i e l : e d i t p u b @ w a n a d o o. f r numéro 15 mars 2008 [la lettre du syndicat de la librairie française] 1

la lettre du [ le point sur ] En social aussi la librairie innove! Comme vous le savez, puisque Livres Hebdo s en est fait l écho, les syndicats patronaux et de salariés de la branche librairie sont parvenus à un accord salaires au mois de janvier. Actuellement en cours d extension au minist è re du Tr av a i l, cet accord entrera en vigueur au printemps.le SLF vous ave rtira de la date de mise en œuvre de cette nouvelle grille. > Cette signature est import a n t e. E l l e m o n t re la volonté des part e n a i res sociaux de f a i re de la négociation et de la conclusion d a c c o rds une des bases des relations sociales au sein de la branche. Elle montre aussi la volonté d avancer dans la négociation d une n o u velle grille de classification dans le cadre d une nouvelle convention collective. En effe t, nous savons tous que la grille de classification actuelle ne correspond plus en rien à la réalité de nos métiers,à leur évo l u- t i o n. Combien de postes au sein de nos e n t reprises ne correspondent à aucun des intitulés de la grille actuelle? Pro b a b l e m e n t près de la moitié! C est cette situation de fait qui pousse les part e n a i res sociaux dont le SLF à élaborer une nouvelle grille de classif i c a t i o n. Elle constituera la colonne ve rt é- brale de la nouvelle convention collective, p ro p re à la librairie et non plus partagée ave c la papeterie ou les entreprises de matériel de b u reau comme c était le cas jusqu en 2005. > Cette nouvelle grille de classification,j e me fixe comme objectif,avec l ensemble des m e m b res de la commission sociale du SLF, d en faire l axe prioritaire de nos discussions avec les syndicats de salariés au pre m i e r s e m e s t re de 2008.Si nous aboutissons av a n t l é t é, comme je le crois possible, c est un n o u vel outil dont disposeront les entre p r i s e s de la branche pour faire de la classification des emplois un élément dynamique,m o d e r n e et efficace de notre politique salariale. Car nous le savons tous, nos collaborateurs sont et re s t e ront longtemps les meilleurs atouts de la librairie indépendante face à la c o n c u rrence et face aux multiples défis qui nous attendent. > La production dépasse les 60 000 t i t res par an! Qui permettra à la librairie indépendante de faire le tri si ce n est des collaborateurs compétents? La bataille du conseil est plus que jamais lanc é e,notamment face à la grande distribution et aux réseaux internet. Nos clients nous ont choisis pour notre capacité de lecture et de conseil. Pour cette subjectivité qui fait de chacune de nos librairies un pro t o t y p e u n i q u e! Comment cela pourrait-il se faire sans des équipes motivées,formées à l accueil et à l écoute des besoins des clients? > Dans un marc h é dont nous savons qu il sera en faible cro i s s a n c e,face à l augmentation régulière des charges liées aux loyers de c e n t re - v i l l e,à la hausse du transport, des taux de retour et de la plupart des postes de dépenses de notre compte de résultat, l a p roductivité va devenir un des axes majeurs de travail de chacune de nos entre p r i s e s. L e s outils techniques continu e ront à évo l u e r. Mais qui peut cro i re que cela ne reposera pas aussi sur la capacité de nos collaborateurs à a m é l i o rer la productivité de la chaîne logistique ou de la chaîne de service dans chacune de nos entre p r i s e s? > Face à l enjeu de la transmission d e nos entreprises à de jeunes libraires lors de d é p a rt à la re t r a i t e, comment notre pro fe s- sion pourra-t-elle re l ever ce défi si elle n a pas f avorisé auparavant l émergence de talents en son sein, et qu elle est contrainte de confier son avenir à des salariés venant d autre s b r a n c h e s? Là encore ce sont les salariés de nos entreprises qui permettront de pro j e t e r dans le futur le modèle de librairie indépendante qui nous tient tant à cœur. B ref nous s avons que nos librairies reposent pour une p a rt importante sur la qualité, la motivation et les capacités d adaptation de nos équipes. > C est ce que le SLF défe n d dans toutes les commissions et instances auxquelles il p a rt i c i p e : que ce soit avec le ministère de la Cult u re dans le cadre de l évolution des compétences du CNL ou de la création du label LIR; que ce soit dans les négociations comm e rciales avec le SNE où la commission c o m m e rciale du SLF se bat pour faire re c o n n a î t re à sa juste valeur la prise en compte «d une main-d œuvre qualifiée et en nombre suffisant» comme l une des pierres angulaires des critères qualit a t i f s ; que ce soit en matière de formation initiale et surtout de formation continu e avec le travail essentiel et pro m e t t e u r que portent l INFL et son Président, Gilles de la Po rt e. Nous avons à notre p o rtée le développement d une véritable École de la librairie; et bien évidemment au sein de la négociation de la nouvelle convention collect i ve. > La spécificité de notre métier re p o s e sur ses équipes. N oublions jamais que nous faisons un métier re l a t i o n n e l, un métier de s e rvice qui repose donc sur la cap a c i t é d ê t res humains à conv a i n c re et à séduire les lecteurs. Au moment où la grande distribution et les chaînes font le choix de diminuer l importance de la masse salariale et donc la présence des «c o n s e i l l e r s» au service des clients, il nous ap p a rtient d affirmer n o t re spécificité et notre conception du métier qui ne conçoit pas de librairie sans l i b r a i re s! La grille de classification n est qu un des maillons de la nouvelle convention collect i ve,mais il est essentiel et fo n d a t e u r. Une fo i s n é gocié et signé cet outil nous permettra 2 [la lettre du syndicat de la librairie française]

La nouvelle grille des salaires À l heure où nous imprimons,cette grille des salaires est en attente d ex t e n s i o n (extension signifiant qu elle s appliquera au-delà du seul périmètre des adhérents du SLF et de la FFSL). Les dispositions du présent accord s ap p l i q u e ront à compter du premier jour du mois civil suivant la publ i c a t i o n de l arrêté ministériel d extension du présent accord. Signalez-le à vo t re comptable. Nous vo u s t r a n s m e t t rons l information par courriel et dans la prochaine L e t t re du SLF. d a b o rder dans le texte conventionnel l ensemble des sujets qui contribueront à maintenir notre métier attractif notamment en mettant en place des systèmes permettant de réelles évolutions de carr i è re grâce à la fo r- mation tout au long de la vie pro fe s s i o n n e l l e. En matière sociale aussi la librairie veut être un métier moderne et nov a t e u r. Matthieu de Montchalin, L A r m i t i è re, R o u e n, Vice-président du SLF, Président de la commission sociale N i ve a u 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A n c i e n n e t é 3 ans 6 ans 9 ans 12 ans 15 ans C o e f f i c i e n t 1 4 0 1 5 0 1 7 0 1 9 0 2 2 0 2 6 0 3 0 0 3 6 0 4 5 0 R é munération mensuelle brute garantie (pour 151,67 heures en moye n n e ) 1310 e 1319 e 1326 e 1346 e 1428 e 1596 e 1799 e 2132 e 2831 e Montant brut de la prime d ancienneté 27 e 45 e 53 e 70 e 88 e [la lettre du syndicat de la librairie française] 3

la lettre du [ le point sur ] Un label national pour les librairies indépendantes Le rapport établi à l issue de «Livre 2010», concertation engagée par le ministère de la Culture et de la Communication, a mis l accent sur la nécessité de renforcer la politique publique en faveur du réseau des librairies indépendantes. L enjeu est double: répondre aux difficultés économiques auxquelles sont confrontées nombre de ces librairies, notamment celles de taille petite ou moye n n e,et que confirme l étude sur «la situation économique des librairies i n d é p e n d a n t e s» coordonnée par le SLF, l a DLL et le SNE (consultable à l adresse suiv a n t e : h t t p : / / w w w. c e n t re n a t i o n a l d u l i v re. f r /? S i t u a t i o n - e c o n o m i q u e - d e - l a ) ; soutenir la création éditoriale en favorisant le maintien d un réseau dense, d i ve r- sifié et de qualité de librairies i n d é p e n d a n t e s. C est la raison pour laquelle la ministre de la Culture et de la Communication a demandé à Antoine Gallimard, PDG des éditions du même nom mais également Président de l association pour le développement de la librairie de création ( A D E L C ), de lui soumettre des pro p o s i- tions d actions en faveur des librairies indép e n d a n t e s. Dans son rap p o rt, A n t o i n e G a l l i m a rdpréconise la création d un label pour les «librairies indépendantes de référe n c e» (LIR). Le ministère de la Culture et de la Communication a re t e nu cette pro p o s i t i o n, a s s o rtie d une exonération de la taxe professionnelle et de nouvelles aides attribuées par le Centre national du livre. Sur pro p o- sition du Gouve r n e m e n t, le Parlement a i n t roduit dans la loi de finances re c t i f i c a t i ve 4 [la lettre du syndicat de la librairie française] du 25 décembre 2007, le principe d un tel label et celui d une exonération de taxe p ro fessionnelle pour les librairies qui en b é n é f i c i e ro n t. Cette loi pose d ores et déjà plusieurs principes: l exonération de taxe pro fe s s i o n n e l l e bénéficie aux librairies labellisées. C e t t e exonération est décidée par chaque collectivité (commune ou groupement interc o m mu n a l, d é p a rtement et région); le label et l exonération de taxe professionnelle sont accordés à l établissement c o m m e rcial et non pas à la société qui le c o n t r ô l e ; pour être labellisé, l é t a b l i s s e m e n t doit re l ever d une entreprise répondant aux conditions suivantes: > ê t re une PME au sens qu en donne la Commission européenne (effectif inférieur à 250 personnes, c h i f f re d affaire s inférieur à 50 millions d euros ou total du bilan inférieur à 43 millions d euro s ), > ê t re indépendante, c e s t - à - d i re avo i r un capital détenu à hauteur de 50% au moins par des personnes physiques ou par une autre PME répondant ellemême à cette condition, > ne pas être liée à une autre entreprise par un contrat de franchise. pour être labellisé, l é t a b l i s s e m e n t doit également répondre aux conditions s u i v a n t e s : > réaliser une activité principale de vente de livres neufs, > disposer de locaux ouve rts à tout p u b l i c, > p roposer «un service de qualité reposant notamment sur une offre d i versifié de titre s, la présence d un personnel affecté à la vente de livres en n o m b re suffisant et des actions régul i è res d animation culture l l e». Il est prévu qu un décret en Conseil d État, qui devrait paraître dans le courant du print e m p s, permette de préciser ce dernier c r i t è re. Benoît Y ve rt, D i recteur du Livre et de la Lecture et Président du Centre national du livre,a mis en place un groupe de travail chargé de préciser les critères de labellisation dont la définition sera complétée dans le décret et de réfléchir aux n o u veaux dispositifs d aide aux librairies que mettra en place le CNL grâce à un budget consacré à la librairie qui sera doublé cette année pour passer à 2,5 million d e u ro s. Le SLF participe à ce groupe de travail aux côtés de représentants de l admin i s t r a t i o n, des éditeurs et de l ADELC. Le SLF se félicite des avantages nouve a u x et significatifs pour les librairies indépendantes qui découleront du label. Au sein du groupe de travail présidé par Benoît Y ve rt, il insiste notamment pour que ces avantages bénéficient à un nombre re p r é- sentatif de librairies, y compris des librairies de taille modeste mais qui, au niveau de leur terr i t o i re, réalisent un travail de référence en matière d offre et d animation. L e SLF a également souligné la nécessaire c o h é rence entre le label «n a t i o n a l» attribué par le CNL et ceux qui se déve l o p- pent en région (c f. le label mis en place en Po i t o u - C h a re n t e s : h t t p : / / w w w. p o i t o u - c h a- re n t e s. f r / u p l o a d / d o s s i e r s / 2 0 0 8-0 1-2 8 - c h a rt e - l i re _ p o i t o u - c h a re n t e s 4 7 9 e 0 a d 6 9 9 1 4 0. p d f).

> Présentation générale du pro j e t Fille de Gallica,G a l l i c a 2 1 est la nouvelle ve r- sion de la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. À la fois portail et bibliothèque nu m é r i q u e s, Gallica2 contient actuellement env i ron 600 0 0 ouvrages du domaine public et, au moins, 1000 titres sous dro i t 2. Dans une pre m i è re phase de déve l o p p e- m e n t, les sites Gallica et Gallica2 coexistero n t, jusqu au moment où les nouveaux outils o f fe rts par Gallica2 re n d ront caduque sa ve r- sion «h i s t o r i q u e». Pour des raisons techn i q u e s, à l ouve rt u re de Gallica2, seuls des ouvrages (monographies) sont accessibles. Les versions suivantes compre n d ro n t d a b o rd les documents iconograp h i q u e s, p u i s les périodiques et les documents de grand [ le point sur ] C o m p re n d re le projet Gallica2, la bibliothèque numérique de la BnF format (cartes et imprimés de pre s s e ), p u i s enfin les documents sonore s. Le portail est simple d accès, p roposant à la fois une re c h e rche plein-texte ou par indexat i o n. Les lecteurs peuvent feuilleter des extraits des ouvrages sous-dro i t, g r a t u i t e m e n t. Leur contenu intégral peut être consulté,o u t é l é c h a r g é, dans une version pay a n t e,à partir des plates-formes de distribution nu m é- rique des part e n a i res de l opération. A i n s i, dix agrégateurs distributeurs nu m é- riques s étaient déclarés comme part e n a i re s o f f i c i e l s :N u m i l o g,t i t e l i ve,c y b e r l i b r i s, C a i r n, La Documentation française, É d i t i s, G a l l i- m a rd, L a g a rd è re,s o fe d i s, M i n i t e l o r a m a 4. Le lancement officiel de Gallica2 a eu lieu lors du Salon du Livre de Paris du 13 au 19 mars 2008. RAPPEL DES DATES CLÉS 3 MARS 2007: Mise en ligne du prototype Euro p e a n a, contribution de la BnF à la Bibliothèque numérique euro p é e n n e. Ce prototype a servi de laboratoire pour expérimenter de nouvelles fo n c t i o n n a l i t é s, comme la re c h e rche plein-texte sur chaque mot des livre s, l a possibilité de créer un espace personnel et d insérer des marque-pages virt u e l s, des étiq u e t t e s, e t c.gallica2 intègre ces principales innov a t i o n s. O C TOBRE 2007: La BnF ouvre en test le site Gallica2. FIN 2007-DÉBUT 2008: Gallica2 continue pro g re s s i vement à s enrichir de nouve a u x documents dont les images. La plupart des documents de Gallica qui n étaient disponibles qu en mode image,sont traités pour permettre la re c h e rche par mots,à l intérieur du texte. M I - 20 08 :Gallica2 s enrichit de nouveaux types de documents comme les revues et les imprimés de pre s s e. L ambitieux programme de numérisation de la BnF, qui prévoit la nu m é r i s a- tion de 100000 documents par an, commence à être transféré dans le nouveau site. Le site donne accès aux bibliothèques numériques des part e n a i res pôles associés de la BnF déjà accessibles à partir de Gallica:les documents numérisés en partenariat avec le Conserv a t o i re national des A rts et Métiers (CNAM), la Bibliothèque inter- u n i ve r s i t a i re de médecine (BIUM),le Centre d Études supérieures de la Renaissance (CESR) et l Université Louis Pasteur de Strasbourg (ULP), p e u vent être re c h e rchés à partir du moteur de re c h e rc h e de Gallica2. FIN 2008: Les arc h i ves sonores et les cartes et plans sont accessibles dans Gallica2. LE SITE GALLICA2 REMPLACE DÉFINITIVEMENT L ANCIEN SITE GALLICA. [ les objectifs généraux ] de Gallica2 > Les objectifs de la BnF Gallica2 est une bibliothèque numérique au sens complet du terme. Elle garantit une c o n t i nuité des pratiques d accès aux contenus patrimoniaux. Gallica2 est aussi un vrai «p o r tail de re c h e rc h e» pour les contenus sous-dro i t s en organisant un accès i n t e l l i ge n t aux re s- s o u rces numériques disponibles. Le part e- nariat BnF,SNE et CNL 5 crée les conditions d un ap p o rt régulier et en quantité «i m p o r- t a n t e» des ouvrages sous-dro i t s. > Les objectifs des éditeurs Cette expérience est pour les éditeurs «une occasion unique de pro m o u voir leurs fonds éditoriaux, de rentabiliser l accès aux textes intégraux en ligne ou par télécharg e m e n t, en étant normalement rému n é r é s pour ces accès 6»: elle leur permet, é g a l e- m e n t, d engager leurs structures éditoriales sur la voie de l intégration nu m é r i q u e ( r é t ro numérisation des fonds et/ou optimisation dans la gestion des fichiers s o u rc e s ), vers plus de maîtrise de la prod u c t i o n, de l archivage et des usages de leurs fonds nu m é r i q u e s. Dans le projet Gallica2, le recours à des p l a t e s - formes tierces de commerc i a l i s a t i o n (agrégateurs) permet aux éditeurs d expérimenter (ou faciliter) les modes de diffusion nu m é r i q u e s, tant du point de vue technique q u é c o n o m i q u e. C e rtains éditeurs souhaitent conserver la maîtrise de leur circuit de distribution et de diffusion numérique et apparaissent alors comme agrégateurs:g a l- l i m a rd pour la distribution, Nathan Retz pour la diffusion commerciale Le prix des fichiers numériques à l unité est fixé à priori par l éditeur. [la lettre du syndicat de la librairie française] 5

la lettre du E n f i n, ce projet dans la phase expérimentale (un an) leur permet de bénéficier d aides p u b l i q u e s 7 à la nu m é r i s a t i o n 8 sur un corpus l i m i t é. > Et le rôle des agrégateurs nu m é- riques (e-diffuseurs, e - d i s t r i b u t e u r s ) Les modalités d accès aux livres sous-dro i t s, numériques ou imprimés, sont organisées selon un schéma d «a rc h i t e c t u re dist r i b u é e 9». Gallica2 n a pas vocation à être une plate-forme d hébergement des fichiers numériques des éditeurs. Comme nous l avons évo q u é, ces derniers conservent la complète maîtrise de cet hébergement, l e s fichiers des textes intégraux n étant accessibles au public qu à partir des plates- fo r m e s des agrégateurs. Te c h n i q u e m e n t, l agrégateur rassemble donc les métadonnées descriptives des ouvrages re c h e rchés et l affichage des info r m a t i o n s sur le livre en provenance des fo u r n i s s e u r s de données (les éditeurs) et les rend accessibles à la BnF dans un entrepôt OA I. Les agrégateurs (indépendants ou internalisés dans les groupes éditoriaux), s p é c i a l i s é s dans la distribution et la diffusion sécurisées de contenus nu m é r i q u e s, sont aussi des opérateurs commerciaux chargés de simplifier l accès contrôlé aux textes intégraux.ils définissent des modèles économiques d accès aux contenus sous-dro i t plus ou moins favorables à la chaîne du livre traditionnel. > Le principe général de l ag r é g a t e u r u n i q u e Afin de simplifier l accès au catalogue des œ u v res sous-dro i t s, les éditeurs confient leurs titres à un agrégateur distributeur unique sur le principe, un titre = un agrégat e u r. Cette situation d «exclusivité expérim e n t a l e» doit être temporaire. Elle est déjà largement questionnée car elle entraîne des c aptations de catalogues et contraint les détaillants à contractualiser techniquement et économiquement avec tel ou tel opérat e u r. Les catalogues numériques sont alors s e g m e n t é s. Et les conditions commerc i a l e s varient fo rtement d un opérateur à l autre ( N u m i l o g, C yerlibris ou T i t e l i ve ). E n f i n, pour re p re n d re la catégorisation développée par Denis Zwirn, le rôle des agrégateurs part e n a i res de Gallica2 peut être défini comme suit: 6 [la lettre du syndicat de la librairie française] La gestion des accès contrôlés aux pages t ro u v é e s à l issue d une re c h e rche sur Gall i c a 2, avec des logiciels de lecture en ligne intégrant des mesures de protection ap p ropriées pour les éditeurs; La gestion des accès payants aux textes i n t é g r a u x des livres numérisés selon les modèles économiques de librairie nu m é- r i q u e. L agrégateur gère la prise de commande,l e n- c a i s s e m e n t, la livraison, la sécurisation des accès ou des fichiers téléchargés avec les technologies de DRM ap p ro p r i é e s, le paramétrage de ces technologies confo r m é m e n t à leurs contrats avec les éditeurs et le serv i c e ap r è s - vente pour les clients. [ les libraires et Gallica2 ] Les principes généraux re t e nus par l étude B n F / S N E : Pe r m e t t re aux libraire s, p a rt e n a i res indispensables des éditeurs, de bénéficier des e f fets potentiels de promotion des ouvrages permis par Gallica2 sans que la diffusion numérique ne devienne une menace pour leur activité. Pe r m e t t re également aux lecteurs de tro u- ver où se pro c u rer les versions imprimées et numériques des ouvrages qui les intére s s e n t. > La présence des libraires sur la plateforme est légitime à deux titre s : Au titre de libra i res numériques pour les contenus numéri q u e s : Quelques libraires traditionnels p i o n n i e rs o n t, d o res et déjà, o u ve rts leur interface nu m é- rique en partenariat avec les agrégateurs tels que Numilog et T i t e l i ve 1 0 (Place des libraire s ). Ce partenariat leur garantit, de ce fait, u n e visibilité sur Gallica2. Au titre de libra i re physique pour les vers i o n s i m p rimées des ouvra ges numéri q u e s : Dès la page de consultation de l ouvrage, Gallica2 devrait pouvoir proposer des liens d i rects vers un réseau de librairies pour l achat des versions imprimées. Pour le m o m e n t, ces liens ne sont accessibles qu à t r avers le prisme des plateformes des agrégateurs T i t e l i ve et Numilog. À la fin de cette phase expérimentale d un an, un second cahier des charges intègrera les retours d expérience de l ensemble des profe s s i o n n e l s, utilisateurs compris. N o t e s 1. Historique du pro j e t : h t t p : / / w w w. b n f. f r / p a g e s / c a t a- l o g / b i b l i o t h e q u e _ nu m e r i q u e. h t m 2. h t t p : / / g a l l i c a 2. b n f. f r / m o re i n fo s 3. h t t p : / / w w w. b n f. f r / p a g e s / c a t a l o g / b i b l i o t h e q u e _ nu m e- r i q u e. h t m 4. Liste et coordonnées des e-distributeurs : h t t p : / / w w w. b n f. f r / p a g e s / c a t a l o g / g a l l i c a 2 _ d i s t r i b u- t e u r s. h t m 5. w w w. c n l. f r 6. S o u rc e :w w w. b n f. f r / p a g e s / c a t a l o g / p d f / E U RO P E A N A - N U M I L O G 2 0 0 7. p d f 7. Dans le cadre de cette expérimentation, le CNL en p a rtenariat avec le SNE,accompagne la campagne de numérisation des œuvres sous-droit à hauteur d une prise en charge de 50% du coût de l océrisation, p o u r un corpus de 9000 demandes potentielles. 8. Voir les coûts de numérisation dans le glossaire, e n a n n e xe. 9.Voir la définition de l arc h i t e c t u re distribuée. 1 0.Via Gallica2,L Appel du livre numérique est présent sur la plateforme www. numilog.com/et les librairies numériques Alinéa et Vent d Ouest sont présentes sur la plateforme wwww.place des libraire s. n e t / pour l histoire de la librairie française L ouvrage Histoire de la Librairie Française de 1810 à 2005 paraîtra fin 2008 aux éditions du Cercle de la Librairie. Il comportera une grande part d illustrations, autant que possible inédites. Nous sommes donc à la recherche de tout document, écrit et / ou photographique, susceptible d être emblématique de l histoire de votre librairie et donc de la librairie en général : correspondances et témoignages de libraires, auteurs, éditeurs, etc., éventuellement des documents administratifs. Si vous disposez de tels documents, merci de nous en faire parvenir une copie ou de contacter: Frédérique Leblanc (co-responsable de l ouvrage), CNRS Genre,Travail et Mobilités, 59-61 rue Pouchet, 75017 Paris.Tél.: 0140 25 11 73, courriel : frederique.leblanc@gtm.cnrs.fr

[la lettre du syndicat de la librairie française] 7

la lettre du [ le point sur ] Union Distribution En juillet 2006,les libraires avaient pu constater de nombreux dysfonctionnements chez Union Distribution suite à la modification de leur système de gestion. Le SLF et l ALIRE ont structuré auprès de UD les demandes de modification des libraires qui concernaient principalement les documents administrat i f s. Un an et demi et quatre réunions ap r è s, on constate que les modifications demandées ont été prises en compte et traitées de façon efficace. D o c u m e n t ou modalité Bon de l i v r a i s o n ( B L ) Fa c t u r a t i o n P ro blème constaté Réponses manquantes ou erronées ou fantaisistes pour les n o n - fo u r n i s. Statut des réponses sur les BL des livres non fournis pas en r ap p o rt avec statut des livres dans le FEL. E X P L I C AT I O N S : C est le fi chier art i cle et non le stock réel qui est communiqué au F E L, d où les écarts de disponibilité. Par ailleurs, c est l ancienne table de codage qui est appliquée. L a table validée par la CLIL en 2005 sera mise en application coura n t 2 0 0 7. F a c t u res par échéances pouvant éclater un BL sur plusieurs f a c t u re s Solution demandée Appliquer les règles de notation de la nouvelle grille DILICOM et fiabiliser ces réponses normalisées pour toutes les lignes de la commande. RÉPONSE FLAMMARION: Le 17/10/2007: c e rtains cas marginaux restent pro b l é m a t i q u e s comme les art i cles interdits de vente et de retour et les art i cl e s s o l d é s. Pas d éclatement des factures par échéances et détailler les échéances en résumé de fin de facture. RÉPONSE FLAMMARION: I N C E RTA I N. Pas de date ni de cert i t u d e, implique des modifications très lourd e s du système, v o i re impossibles. Le 01/10/2007: Impossibilité technique, donc solution de contournement adoptée: pas de lignes de commandes ave c échéances différentes sur le même bord e reau de livraison. Le 17/10/2007: L unicité BL/Fa c t u re reste l objectif à atteindre. Av i s d ex p é d i t i o n ( A E ) Rappel des problèmes résolus D i f f é rences entre les prix de vente de l AE et du BL sur les n o u ve a u t é s. Actuellement le système ne prend pas en charge la mise à jour de la fiche article et mentionne le titre et le prix prov i s o i re s avant parution. D i f f é rences entre le titre mentionné dans l AE et dans le BL. Pas de respect de la norme DILICOM de l AE pour le prix. Réponses manquantes ou erronées ou fantaisistes pour les n o n - fo u r n i s. Statut des réponses sur les BL des livres non fournis pas en r ap p o rt avec statut des livres dans le FEL. Ajustement des informations entre les deux documents en c o n formité avec les informations définitive s, c o n formes aux i n formations dans le FEL. Le 01/10/2007: D é finitivement résolu. Idem précédente. Le 01/10/2007: D é finitivement résolu. Mention du prix d achat unitaire et non du total de commande par titre. Le 01/10/2007: D é finitivement résolu. Appliquer les règles de notation de la nouvelle grille DILICOM et fiabiliser ces réponses normalisées pour toutes les lignes de la commande. Le 01/10/2007: Les règles de notation de la nouvelle grille DILICOM sont désormais en place. 8 [la lettre du syndicat de la librairie française]

Bon de l i v r a i s o n ( B L ) Fa c t u r a t i o n Suivi de c o m m a n d e L i v r a i s o n R e l ev é m e n s u e l Un BL par livraison. Mentions manquantes sur le BL. Mention des références logistiques. Les BL de fin de mois ne sont pas intégrés à la facture m e n s u e l l e. La date de livraison mentionnée sur la facture est différente de la date du BL. Pas d information de total par colis, ni par livraison. D i f f é rences entre le nombre de volumes indiqués dans la f a c t u re et le nombre de volumes BL. Pas de cumul des frais de port (Paris et RP). Intégration du contrat Actes Sud dans la facturation classique. I rrégularité de la facturation. Réponses manquantes. Réponses impossibles à interpréter type «à paraître noté 0 C P E». Pas de re g roupement de commande pour les notés de n o u veautés ni pour certaines PLV. Pas de distinction entre adresse de livraison et de facturation. Pas de récapitulatif de T VA. Un BL par colis et récapitulatif sur le dernier BL de la livraison. Un récapitulatif (en vo l u m e s, valeur) permettant un contrôle r ap i d e Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007. Le 01/10/2007: Résolu avec classement commun BL / Fa c t u re depuis le 01/07/2007. Alléger en enlevant les références logistiques inu t i l e s Le 01/10/2007: R é s o l u. Le 01/10/2007: D é finitivement résolu. Harmoniser les deux info r m a t i o n s. Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007. I n t é g rer les deux informations pour les vérifications. Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007. Mentionner les gratuits dans la facture. R e n d re le r ap p rochement BL / facture simple à faire. Le 01/10/2007: R é s o l u. I n t é g rer l information du total des frais de port. Le 01/10/2007: R é s o l u. Traiter le contrat Actes Sud en conformité avec ses dispositions. Le 01/10/2007: R é s o l u, sauf accident au mois d août. Le 01/10/2007: D é finitivement résolu. C o rriger les lignes orphelines et compléter l information pour chaque titre en commande. Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/09/2007. Réponses normalisées Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/09/2007. Édicter une règle de re g roupement évitant de multiplier les petits colis (notamment pour Paris et RP qui multiplient les minima de facturation). Le 01/10/2007: Résolu sur les mises à l offi c e. Résolu sur le re g roupement de commandes manquants/ réassort. I n t é g rer la possibilité d adressages différe n t s. Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007. I n t é g rer au re l evé un récapitulatif par taux de T VA. Le 15/02/2007: r é s o l u. Le 17/10/2007: les libra i res souhaitent voir appara î t re sur le Relev é les mentions se trouvant sur le re l evé type joint. > D i vers points R e l ev é s : R e l evés encore trop tard i f s. R e t o u rs: L ALIRE note que le délai de crédit retour est deve nu très satisfaisant. Fa c t u ra t i o n : La facture mensuelle est devenue plus simple à gére r, les libraires peuve n t abandonner la facturation par BL,préférée et mise en place au moment des dysfo n c t i o n- nements initiaux. C o m m a n d e s : UD note l augmentation des commandes pour de très petites quantités qui occasionnent des coûts. Traitement des commandes par UD: Ce trav a i l régulier initié avec Union Distribution va se p o u r s u i v re en 2008, et se focaliser sur les d y s fonctionnements actuels qui semblent liés au traitement des commandes. Les adhérents peuvent envoyer leurs re m a rques ou des pièces (facture s, B L, e t c.) au SLF pour i n formation afin d aider à l analyse de la situat i o n, par fax ou mail.( f a x :0 15 36 21 04 5, m a i l : s t m a rc. s l f @ n e r i m. f r ). Début juillet 2007, une nouvelle chaîne de traitement des réassorts a été mise en place. À cette occasion, le SLF et L ALIRE ont fait un point avec UD sur le traitement des comm a n d e s. La commande par EDI (Éch a n ges de Données I n fo r m a t i s é s : Dilicom est re l evé plusieurs fo i s par jour entre 7h30 et 22h,du lundi au ve n- [la lettre du syndicat de la librairie française] 9

la lettre du d re d i. Chaque nuit à 3h du matin, ces commandes sont intégrées à Sermaises.Les commandes reçues du ve n d redi au dimanche sont intégrées à 22h le dimanche soir. L e s commandes par EDI sont donc intégrées très rap i d e m e n t, et présentent l avantage de fiabilité et de faible coût. Commandes par fa x : Si le fax est reçu av a n t 1 5 h, il peut être traité dans la journée, m a i s ce n est pas toujours possible.p a r fo i s, la commande par fax est indispensable (quand la r é f é rence est inconnue par ex.). Le temps de traitement de ces fax est long,coûteux et délicat (risque d erreurs dans les re s s a i s i e s ). Commandes par mail: UD a créé une adre s s e mail spéciale pour gérer les commandes qui p e u vent être adressées en Fichier joint Excel ou dans le corps du mail à l adresse suivante: c o m m a n d e s c l i e n t s @ u n i o n - d i s t r i b u t i o n. f r Comme pour les fax, les commandes urgentes doivent être signalées comme telles. P r é p a ration des commandes: La logistique de préparation des commandes est conditionnée par le mode de livraison.la mise en préparation des commandes est faite selon l o rd re des départs en bout de chaîne. L e s livraisons de nuit sont différenciées des livraisons «n o r m a l e s» par un n de code part i- c u l i e r, mais toutes les livraisons MPL sont remises dans les mêmes tractions. Ces diff é rences s expliquent par les heures limites de dépôt dans les différents entre p ô t s. R e g roupement des commandes: Si plusieurs commandes sont passées (quel que soit le mode d envoi de la commande) dans une j o u r n é e,elles sont re g roupées au traitement et à la livraison.ce re g roupement est actif par d é f a u t, mais le libraire peut demander à ne pas être re g roupé ou passer par fax ou téléphone des commandes avec demande e x p resse de non re g ro u p e m e n t. Ce travail régulier initié avec Union Distribution va se poursuivre en 2008,et se fo c a- liser sur les dysfonctionnements actuels. Les adhérents peuvent envoyer leurs re m a rques ou des pièces (facture s, B L, e t c. ) au SLF pour info afin d aider à l analyse de la situation, par fax ou mail. ( f a x : 0 1 5 3 6 2 1 0 4 5, m a i l : s t m a rc.slf@nerim.fr 10 [la lettre du syndicat de la librairie française]

[ le point sur ] C a l i b re Après les faillites successives de distributeurs spécialisés dans le secteur de la «petite édition», il est apparu nécessaire de tenter d élaborer un nouveau modèle de distribution. C est ainsi qu est né CALIBRE, distributeur sans stock permettant le regroupement des commandes des libraires, puis celui des expéditions des ouvrages des «petits éditeurs». À terme, CALIBRE doit permettre aux l i b r a i res de re g rouper les commandes de petits éditeurs jusqu alors auto-distribués, auprès d un seul interlocuteur, et ce dans des conditions commerciales et financière s c o n formes aux usages de la pro fe s s i o n. Pour aider au démarrage de CA L I B R E, l e SLF a proposé une participation libraire à hauteur de 3% du PPHT.Ceci reflète le soutien des libraires à un outil qui permet aux p a rt e n a i re s, l i b r a i res et éditeurs,de faire des économies et faciliter leurs rap p o rt s. [ CALIBRE au service ] des libraires > Faciliter le re p é r age des éditeurs: Les éditeurs adhérents sont inscrits sur Dilicom et la mise à jour des catalogues est a s s u r é e. Les libraires peuvent s adresser à un interlocuteur unique. > Faciliter la transmission et le suivi des commandes: Utilisation de Dilicom. Suivi des commandes, site Internet dédié. Utilisation classique de la platefo r m e Prisme ou des intermédiaires parisiens. liste des éditeurs distribués A rt h e n o n D e r n i è re Goutte Eleuther Éditions Atelier des Bri s a n t s Le Jeu de la Règle C o l i b ris Éditions S o m b re Bohème Lieux commu n s Éditions Te ra m o Éditions du Latanier PEARL Édition La Brousse en fo l i e E x p re s s i o n s M a d r é p o re s Éditions Grain de Sable Éditions Tra v e rs é e s ADCK Association pour la promotion de l œuvre de Jean Mari o t t i K ra ko e n APCV Berbanz Pro d u c t i o n C. P rod Jeunesse Complicités Éditions Éditions Cera Éditions de l Arno Éditions Pippa É d i t i o n s T i m k a t Femme pre s s é e FIP Éditions Gaud Éditions JTL Éditions K h e o p s La Langue Fra n ç a i s e M a m a e d i t i o n s Onan Éditions Tra n s v e rs a l e s La Machine à Cailloux M a t i è res à Savoir Éditions de la Pinacothèque Les Cygnes C a s s a n d re Les nouveaux auteurs Tri a rt i s A l d a c o m Éditions Roger Le Guen G rand Sud Éditions A s t ro l a b e Il Était Deux Fo i s Éditions les Va n n e a u x M a r g u e rite Wa k n i n e Act Mem FOL A rd è ch e La Rumeur Libre C l e o p a s K éditions Suivi des délais:connaissance des dates de l i v r a i s o n s. > Clarifier les règles de facturation: C a l i b re favorise l application de conditions c o m m e rciales claire s. Les facturations de frais de port re j o i g n e n t les règles de l interpro fe s s i o n, avec des coûts a b a i s s é s. Motivation plus grande des libraires pour jouer le j e u. Le SLF vous a adressé régulièrement la liste des éditeurs distribués par CA L I B R E : de 22 éditeurs en août 2007,ils sont passés à 51 en j a nvier 2008.Pour autant, de nombreux éditeurs n ont toujours pas connaissance de CA L I B R E. Nous vous proposons de re p re n d re à vo t re compte une lettre type destinée aux éditeurs autodistribués avec qui vous trav a i l l e z r é g u l i è rement ou ponctuellement.vous pouvez l imprimer sur vo t re papier en-tête et l a d resser à l éditeur avec vo t re règlement, pour l inciter à s informer sur CA L I B R E. Téléchargez la lettre type sur le site du SLF: h t t p : / / w w w. s y n d i c a t - l i b r a i r i e. f r / accès adhérents> actions>relations comm e rciales> CALIBRE : i n former les éditeurs à propos de CA L I B R E [la lettre du syndicat de la librairie française] 11

la lettre du P o u rquoi ne pas confier v o t re distribution à CALIBRE? N o t re librairie commande régulièrement vos ouvrages et souhaiterait pouvoir amél i o rer ses relations avec vo u s. Nous travaillons de façon privilégiée avec CA L I B R E, et nous voudrions passer nos prochaines commandes à vo t re maison d édition par ce biais. CA L I B R E, une société interpro fessionnelle dont les actionnaires sont le Syndicat National de l Édition et le Syndicat de la Librairie Française, remplit pour les petits éditeurs des fonctions semblables à celles d un distributeur classique: prise de commandes, f a c t u r a t i o n, e x p é d i t i o n, e t c. Son mode de fo n c t i o n n e m e n t, identique à celui des autres distributeurs de la pro fe s s i o n à ceci près qu il n y a pas de stock, facilite grandement le travail des libraires et de leurs p a rt e n a i res éditeurs,et permet d instaurer une relation de confiance, indispensable pour d é velopper des relations commerciales plus ap p ro fo n d i e s. > Les commandes libraires vous arr i vent re g roupées par Calibre: Un seul envoi à Calibre. Des coûts d emballages moindre s. Des coûts de transports plus bas. Des coûts et longueurs de traitement évités (plus de pro fo r m a ). > La préparation et la gestion de vos commandes sont simplifiées: Vous choisissez le nombre d envois par semaine à Calibre. Vous réduisez vos frais d expéditions. La facturation des libraires est à la charge de Calibre. C a l i b re se porte dû cro i re par rap p o rt à la librairie. C a l i b re établit le re l evé mensuel de facturation pour le compte des éditeurs. > La liberté commerciale est garantie: L éditeur décide lui-même des remises par client. L éditeur a la possibilité de conserver des clients en dire c t. L éditeur conserve ses pro p res stocks. L éditeur a la possibilité d accorder des retours aux libraires via Calibre. > Les libraires souhaitent passer leurs commandes par CALIBRE: Repérage des éditeurs facilité. Règles de facturation claire s. Transmission et suivi des commandes facilités. Nous vous invitons à pre n d re contact avec CALIBRE pour plus de re n s e i g n e m e n t s : Rémi Amar et Caroline Hermoso 4 0, rue Grégo i re de To u r s, 75006 Paris T é l. : 0 15 54 2 1 212 Fax: 0 14 32 97 69 8 M a i l : i n fo @ c a l i b re. f r N adhérent de Calibre chez Dilicom pour p a r a m é t rer vos logiciels :3 0 1 2 4 7 4 3 5 0 0 0 7. Veuillez passer vos commandes via Dilicom en utilisant le Gencod de CA L I B R E. S e rvice clientèle: CALIBRE c/o CELF Bénédicte Burd o T é l. : 0 14 46 78 461 Fax: 0 14 34 71 11 0 A d resse mail: d i s t r i b u t i o n. c a l i b re @ c a l i b re. f r A d resse logistique pour les expéditions et les re t o u r s : C E L F, 9 rue de To u l, 75589 Paris Cedex 12 Comme les autres distributeurs, CA L I B R E utilise les outils de l interpro fe s s i o n, en particulier DILICOM et la plateforme PRISME; il en suivra les règles notamment en matière de frais de port. Les mises à disposition chez L i v res Diffusion (ex «G I E») à Ivry re s t e n t p o s s i b l e s. C a l i b re a confié aux services du CELF ( C e n t re d Exportation du Livre Français) la logistique de préparation des commandes,d e remise aux transport e u r s, de facturation et d e n c a i s s e m e n t, ceci pour son compte. Les éditeurs restent vos interlocuteurs et les conditions commerciales qui vous sont a c c o rdées sont bien évidemment maintenu e s. Nous recommandons vivement aux libraire s d e f fectuer le règlement par LCR, ce qui garantit la rapidité de la transaction et permet de faire des économies de fo n c t i o n n e- ment import a n t e s. > Documents sur le site du SLF: h t t p : / / w w w. s y n d i c a t - l i b r a i r i e. f r / accès adhére n t s > a c t i o n s > relations comm e rc i a l e s ( Vo t re code d accès adhérent se tro u ve sur vo t re attestation de cotisation) Liste récente des éditeurs distribués par CA L I B R E. Comment commander par CA L I B R E? L e t t re type destinée aux éditeurs autodist r i b u é s 12 [la lettre du syndicat de la librairie française]

Chers amis libraire s, Comme vous le save z, après avoir dirigé les p rogrammes de France Inter, j ai la chance a u j o u rd hui d animer le site w w w. l e c h o i x d e s l i b r a i re s. c o m en partenariat avec France I n fo,le Monde,et la revue internationale V i e n t de para î t re. L e c h o i x d e s l i b r a i res.com a deux vo c a t i o n s p r i n c i p a l e s : 1) Pe r m e t t re à tous les publics de découvrir vos choix de libraire, vos re c o m m a n d a- t i o n s ; 2) Favoriser la communication entre les éditeurs et les libraires de France. Pour répondre à de nombreuses demandes de vo t re part, nous publions sur l e c h o i x d e s [ le point sur ] l e c h o i x d e s l i b r a i re s. c o m l i b r a i re s. c o m la liste des éditeurs qui souhaitent vous présenter l ensemble de leurs n o u ve a u t é s, au fur et à mesure de leur sort i e.grâce à la fidélité de ces éditeurs,l e c h o i x d e s l i b r a i re s. c o m d evient ainsi un magnifique outil de trav a i l, le plus complet possible, m i s au service des livres de langue française. Depuis le mois dernier, nous vous pro p o- sons également une revue de presse des l i v re s. Nous venons de créer «L espace des édit e u r s» qui met en avant des ouvrages choisis par les maisons d édition. Cette nouve l l e rubrique est constituée de chro n i q u e s s o n o re s, réalisées selon les cas avec les a u t e u r s, les traducteurs ou les éditeurs. E l l e est produite avec la participation des éditeurs concernés,qui ont ainsi la possibilité de m e t t re en ligne parallèlement,sur leur pro p re s i t e, les sons de leurs auteurs. Chaque semaine France Info invite des l i b r a i res au micro de François Busnel (le dimanche à 18h53, 2 0 h 5 3, 2 2 h 5 3 ). C h a q u e jeudi Le Monde des Livre s sélectionne un de vos choix afin de le publier dans ses colonnes. Et la revue internationale Vient de para î t re, éditée sous la direction d Olivier Po i v re d Arvor et de Paul de Sinety, re p rend une large sélection de choix de libraire s. Nous vous re m e rcions vivement de tous vo s messages d encouragements, et de l envo i régulier de vos choix de libraire. Très cord i a l e m e n t, Jean Morzadec 0 6 1 4 6 7 4 5 1 3 l e c h o i x d e s l i b r a i re s. c o m 7 5, rue de Lourmel 75015 Paris [la lettre du syndicat de la librairie française] 13

la lettre du > Quelle remise accorder à une collectivité qui souhaite mettre en place un comptoir de vente dans un lieu cult u rel ouve rt au publ i c? P r é c i s i o n : L activité de ces comptoirs de ve n t e s consiste à offrir au public un assortiment de l i v res à la vente et non à réaliser des achats g roupés pour des commandes préalables de part i c u l i e r s. Ces comptoirs sont notamment ap p rov i- sionnés par des librairies qui font office de g ro s s i s t e s. Dans ce cadre, les comptoirs de [ b r è v e ] J u r i d i q u e vente doivent être considérés comme des détaillants au sens de la loi du 10 août 1981 et le niveau de remise pouvant être consenti par le libraire est tout à fait libre, s o u s r é s e rve qu il respecte les obligations de l article 2 de la loi et les règles de droit commun applicables aux activités commerc i a l e s. Afin d éviter tout risque de contentieux, i l serait préférable que les collectivités insc r i vent ces comptoirs de vente au re g i s t re du commerce lorsque ceux-ci disposent d une personnalité juridique pro p re ou, à tout le moins,que leurs statuts ou ceux du lieu culturel prévoient explicitement l activité de revente de livre s. Lorsque ces achats destinés à la reve n t e s i n s c r i vent dans le cadre d une pro c é d u re de marc h é, il serait également préférable qu ils fassent l objet d un lot spécifique. C e lot devrait alors indiquer clairement dans son intitulé et sa description la destination de ces achats, afin d éviter toute confusion avec ceux destinés aux besoins pro p res de la collectivité (documentation, b i b l i o- t h è q u e s ). E n f i n, pour éviter toute ambiguïté vis-à-vis des fournisseurs susceptibles de répondre au marc h é, la clause régissant le prix de vente devrait indiquer qu il s agit bien d une remise commerc i a l e,dont le taux peut être fixé librement par le candidat, e t non d un rabais dont le taux serait encadré par l article 3 de la loi du 10 août 1981. S o u r c e : D i rection du livre et de la lecture, M i n i s t è re de la Culture et de la Commu n i c a - t i o n. 14 [la lettre du syndicat de la librairie française]

Depuis plusieurs années, le sujet du transp o rt du livre fait l objet de nombreuses disc u s s i o n s, vo i re de conflits, tant en Île-de-France que dans les régions. Le schéma actuel a été mis en place il y a 15 a n s. Il mérite d être réétudié en fo n c t i o n de nouveaux paramètre s, afin de pre n d re en compte les évolutions des besoins (diminution des coûts de transport, a m é l i o r a- tion des serv i c e s ). [ o p t i m i s e r ] le transport du livre La CLIL, s t r u c t u re paritaire interpro fe s- s i o n n e l l e, dans laquelle siègent plusieurs l i b r a i re s, a décidé de mettre le sujet à l é t u d e,avec le SNE. Une mission a été confiée à André Imbaud, qui pilote cette étude, après avoir dirigé la Sodis pendant 20 ans. Il sera accompagné par le cabinet Price- WaterhouseCoopers (PwC). [ b r è v e s ] Lancement de l étude CLIL / SNE Les objectifs sont les suivants: P roposer une vision du schéma de distribution du livre à horizon d env i ron 5 ans. É l a b o rer des pistes d amélioration de l organisation du transport du livre. Préconiser un plan d action de mise en œ u v re. [ améliorer la prestation ] contenir les coûts Le but est d améliorer la qualité de serv i c e ( d é l a i s, fiabilité ) et de réduire ou de contenir les coûts pour l ensemble des part e n a i res de la chaîne du livre. [ avec l implication ] de tous les partenaires Tous les part e n a i res de la chaîne du livre vont être consultés: é d i t e u r s, d i f f u s e u r s, d i s- t r i b u t e u r s, t r a n s p o rt e u r s, coursiers et, b i e n é v i d e m m e n t, les libraire s. Afin d être explicite et complète, c e t t e étude sera conduite dans un esprit de franc h i s e,d o u ve rt u re d esprit. Elle offrira aux différents part e n a i res l occasion d exprimer les craintes et les attentes de chacun. Elle permettra enfin de fournir les données n é c e s s a i res (couve rtes par la confidentialité) à l élaboration des pistes d optimisation des délais et des coûts, tout en améliorant la qualité de serv i c e. Les conclusions de l étude sont attendues pour la fin du mois de juin. La Lettre du SLF s en fera l écho. François-Gilles Le Quément Librairie Dialogues, B re s t Vice-Président de la CLIL enquête de la BnF La Bibliothèque nationale de France réalise une enquête pour mieux connaître les usages de la Bibliographie nationale française. Ce questionnaire sera exploité à des fins de recherche en vue d'une communication à l IFLA (Fédération Internationale des Associations de Bibliothèques). La BnF souhaite recueillir l avis des usagers de la Bibliographie nationale parmi lesquels les libraires. Le questionnaire est accessible à l adresse suivante: http://webapp.bnf.fr/bflenquete/form ulaire3.htm modification du code APE Le code APE de votre entreprise a changé début 2008: le numéro est désormais 4761Z et concerne le commerce de détail de livres en magasin spécialisé. Les Cahiers de la librairie Le numéro 7 des Cahiers de la librairie sortira à l automne 2008. Le thème en sera: Le livre et ses représentations. [la lettre du syndicat de la librairie française] 15