La Lettre du Cercle Bergère



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Transcription:

La Lettre du Cercle Bergère Publication réservée aux professionnels de l investissement SEPTEMBRE 2011 Le «cloud computing» : acheter le lait plutôt que la vache

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 2 La LETTRE DU CERCLE BERGère août - Septembre 2011 Directeur de Publication Philippe Marchessaux Responsable Editorial Maryelle Ouvrard Directeur Artistique Sandrine Rivière Conception & Réalisation Studio Graphique BNP Paribas Investment Partners Traductions Tectrad, CPW Group Contributeurs Nieck Ammerlaan Fabienne Clément Charlotte Defretin Hubert Goyé Joost van Leenders Ronan O Riordan Mario Petrachi Brigitta Pluijmers Christian Schick Marie-Valérie Texier Gina Wilton Information BNP Paribas Investment Partners 14, rue Bergère 75009 Paris +33 1 58 97 20 68 Email : partenaires@bnpparibas.com Site web : www.bnpparibas-ip.fr

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 3 Sommaire Actualités 4-7 Climat d investissement 8-9 Allocation d actifs 10-11 Thème d actualité Le «cloud computing» : acheter le lait plutôt que la vache 12-13 Idées d investissement Profiter des tendances mondiales à travers les actions 14-15 Profiter des opportunités hors des «blue chips» américaines 16-17 Vos Partenaires 18

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 4 Actualités Chers Amis, Mario Petrachi Directeur Distribution Externe France Les Etats-Unis perdent leur AAA C était le titre que nous avions donné l an dernier à notre éditorial de rentrée. Non parce que nous avions prévu, un an avant, que S&P abaisserait la note financière des Etats-Unis, mais parce que Dagong, l agence de notation chinoise, s en était chargée au cours de l été 2010, dans l indifférence générale de la communauté financière. Nous avions alors creusé les critères retenus pour cette dégradation et avions conclu que, de façon totalement objective, la décision était justifiée. Poursuivant notre réflexion, nous en déduisions que le risque avait changé de camp, que l agence de notation du premier créditeur de la planète 3 000 milliards d USD de réserves de change - avait toute légitimité à évaluer le risque de son premier débiteur, dont la dette publique totale approche les 15 000 milliards d USD. Un an après, le suspens maladroitement entretenu sur un éventuel relèvement du plafond de la dette américaine, a laissé pour la première fois envisager un défaut - certes partiel, provisoire et se traduisant par un allongement des délais des fournisseurs des administrations américaines -, mais surtout, a révélé une faille dans la gouvernance, faille qui a eu raison du AAA jusque-là accordé par l agence S&P. Contrairement à celle de Dagong, cette décision a traumatisé la communauté financière et, sur fond de crise des dettes souveraines européennes, a contribué au cataclysme qui s est abattu sur les marchés. Le risque a changé de camp Alors que depuis quelques années les notations de nombreux pays développés, en particulier de la zone euro, sont dégradées ou mises sous surveillance négative par toutes les agences de notation, la tendance est plutôt inverse dans les pays dits «émergents». Ce constat est vrai pour les Etats, qui avec des taux de croissance plus forts que les nôtres et des niveaux d endettement publics inférieurs présentent une meilleure solvabilité, mais aussi pour les entreprises, globalement moins endettées et profitant de marchés devenus dynamiques grâce à des populations jeunes qui ont soif de consommation. Cette tendance renforce notre conviction selon laquelle le risque a changé de camp. C est désormais dans les pays à forte croissance que les épargnants cherchant un rendement élevé pour un risque limité trouveront les meilleures opportunités d investissement, surtout sur les marchés obligataires. C est pourquoi, pour la deuxième année consécutive, nous poursuivons nos efforts pour vous faire découvrir ces «îles aux trésors» que sont les marchés obligataires de ces pays et l offre que nous avons construite pour répondre à vos besoins. Une offre multiple, puisque nous pouvons aujourd hui proposer des fonds investis en obligations d Etats émises en devises locales dont nous pensons qu elles ont encore un potentiel d appréciation, des fonds investis uniquement en obligations d entreprises privées émises en USD, ou des fonds d obligations bénéficiant des meilleurs niveaux de notation («catégorie investissement»). Bien que les performances passées ne préjugent pas de l avenir, on rappellera que notre fonds investi en obligations émergentes libellées en devises locales enregistrait une bonne performance tant sur un an que sur trois mois 1. Une nouvelle «île au trésor» en vue! Aussi, pour répondre à vos attentes, nous lançons un fonds, très semblable à BNPP Obli Nouveaux Marchés 2016, offrant selon nous à la fois une forte visibilité sur le rendement attendu et un couple rendement/risque qui nous paraît très attractif. Il s agira d un fonds de portage d obligations émises par des entreprises de pays émergents, où toutes les positions libellées en USD seront systématiquement couvertes en EUR. Conçu spécialement pour les épargnants privés français, il est géré par notre équipe londonienne dont le savoir-faire est internationalement reconnu. Je vous donne donc rendez-vous sur notre stand à Patrimonia où nous pourrons vous en dire plus. Le 8 septembre 2011 1 BNPP L1 Bond World Emerging Local Les performances ou réalisations du passé ne sont pas indicatives de performances actuelles ou futures

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 5 RETROUVEZ-NOUS AU SALON PATRIMONIA STAND C9 Notre équipe sera présente au salon Patrimonia les 29 et 30 septembre prochains. Nous serons heureux de vous retrouver sur notre stand pour vous présenter notre offre patrimoniale - particulièrement nos fonds d obligations d entreprises des pays émergents et nos produits thématiques. BNPP OBLI NOUVEAUX MARCHĖS 2016 A l initiative et fruit de la collaboration entre l équipe commerciale France et l équipe de gestion des taux basée à Londres, ce produit de droit français a été créé sur mesure pour nos clients privés. Malgré une période de commercialisation courte - beaucoup d entre vous nous ont fait remonter que deux mois n étaient pas suffisants pour une classe d actifs peu connue des investisseurs - la collecte fut très satisfaisante (plus de 35 millions d EUR) et le fonds fut remarqué par la presse spécialisée : «Pour un risque certes un peu supérieur, ce fonds devrait se révéler plus intéressant qu un contrat d assurance-vie en EUR (ces derniers devraient offrir une rémunération inférieure d environ deux points par an). En effet, le taux de défaut des sociétés privées des pays émergents se situe en deçà de 1 %. Ce fonds est destiné aux épargnants disposant d un horizon de placement de cinq ans» 1. Forts de ce premier succès et vu que cette classe d actifs présente toujours selon nous un excellent couple rendement/risque et surtout, de très belles opportunités d investissement, nous avons le plaisir de vous informer de la possibilité d une seconde tranche et vous remercions pour votre confiance. 1 Source : Investir - Le Journal des Finances n 1949 Rubrique «Banc d essai» du 14 mai 2011 Le Cercle Bergère En 2010, BNPP IP a créé à votre intention un espace d échanges et de réflexion sur la Finance. En une année, vous avez été nombreux à suivre les différents modules de formation proposés, et nous vous en remercions. Ces formations, validées par vos associations professionnelles, ont porté sur des thèmes aussi variés que : les régimes de retraite en France et leur évolution l inflation : rappels théoriques et prise en compte dans la gestion de portefeuille la diversification des portefeuilles : approche théorique et pratique les pays émergents : approche macroéconomique et opportunités d investissement notre stratégie d investissement les actions européennes les actions américaines les obligations convertibles Nous avons été heureux de vous retrouver au Cercle Bergère, le 15 septembre dernier autour du thème de l inflation présenté par Vincent Treulet. La lettre du Cercle Bergère En complément de ces différentes initiatives, nous avons le plaisir de vous présenter la huitième édition de la Lettre du Cercle Bergère. Comme toujours, son objectif est de vous informer de nos futurs évènements (formations, présentations, présence sur les salons), de vous faire part de nos convictions de marché et des solutions d investissement adaptées à celles-ci, ainsi que de vous guider dans la mise en place des allocations de portefeuilles de vos clients. Nous espérons que Le Cercle Bergère répond à vos attentes : dans ce but, merci de nous faire part de vos commentaires et suggestions, notamment sur les thèmes que vous souhaiteriez voir traiter dans les prochaines éditions Il suffit d un email à : partenaires@bnpparibas.com ou de nous en parler lors du salon de Patrimonia.

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 6 Flash! Situation au Japon Hubert Goyé Responsable des actions internationales A la suite de notre flash du 31 mars dernier intitulé «Situation au Japon», nous vous tenons informés de l évolution de la situation et des conclusions que nous en tirons. Les principaux indicateurs économiques se sont progressivement améliorés La balance commerciale japonaise continue à souffrir des deux côtés : les exportations, en raison du yen fort et des sites de production endommagés, et les importations, majorées par le besoin d énergie, alors que les centrales thermiques doivent remplacer les capacités nucléaires indisponibles. Ceci mis à part, beaucoup d indicateurs sont plutôt positifs. Bien sûr, l utilisation des capacités reste faible et les stocks élevés, mais ceci est logique du fait des problèmes d approvisionnement dans l automobile et dans d autres secteurs. L enquête de prospective trimestrielle TanKan est restée stable, avec toutefois les premiers signes de reprise des investissements, en liaison avec la reconstruction. L indice de confiance des petites entreprises (toujours plus bas qu avant le séisme, mais bien revenu) et l enquête auprès des «Observateurs de l économie», ainsi que la production industrielle et l indice global d activité, sont aussi mieux orientés. Le chômage est descendu à 4,5 %, avec des rémunérations toujours en hausse annuelle. La confiance des consommateurs reste faible mais a commencé à rebondir, et les derniers indicateurs sur le commerce de détail traduisent des ventes proches des niveaux antérieurs. De tous les points positifs, la modération de la déflation est probablement le plus important. Si les prix de gros étaient de nouveau à la hausse depuis quelquetemps, même les prix à la consommation hors alimentation et énergie (deux des composantes les plus haussières récemment) indiquent maintenant une légère hausse en rythme annuel. Il est aussi de plus en plus clair que la reconstruction avance bien, grâce à la réactivité des sociétés. Les efforts d économie ont permis d éviter d importantes coupures électriques jusqu à présent ; les dégâts sont en cours de réparation ou des solutions de contournement sont instaurées afin de redémarrer la production dès que possible, et la communication est maintenant axée sur le calendrier du retour à la normale. Ceci s avère malheureusement en fort contraste avec l incapacité des politiciens à se mettre d accord sur un plan décent de soutien à la reconstruction. Cette amélioration a permis au marché japonais de faire un peu mieux (en devise locale) que ses homologues en juin. Notre stratégie «grandes valeurs» a poursuivi sa stabilisation après la forte surperformance de mars : comme en avril et mai, elle est restée assez en ligne avec l indice. Nous avons effectué des ajustements à la marge sur notre portefeuille ces derniers mois Notre portefeuille est resté plutôt stable mais nous avons vendu un constructeur automobile (pour prendre des profits) et un armateur (du fait d un environnement moins favorable en Asie et d une surcapacité dans le secteur). Ces deux lignes ont été remplacées par des financières, qui nous ont apporté respectivement une exposition aux tendances tarifaires favorables dans l assurance et aux avantages d une restructuration bancaire majeure, afin de mieux tirer parti d un environnement de prêt plus favorable et d une visibilité accrue en matière de risque. La fin de la déflation pourrait agir comme un catalyseur pour l achat d un marché japonais peu cher Nous ne comptons pas sur une accélération brutale de l activité au Japon à horizon prévisible, malgré l aide de la reconstruction : le soutien du gouvernement prend trop de temps à se matérialiser, et le yen reste un vrai problème. Toutefois, nous considérons les indicateurs récents comme un signe que l activité sous-jacente résiste aussi bien qu on pouvait l espérer. Avec la résolution progressive des problèmes de production et le recul des cours du pétrole, les choses pourraient continuer à s améliorer à l avenir. Il nous semble aussi que la stabilisation de l IPC 1 hors alimentation et énergie est une bonne nouvelle. Cet indice a baissé presque chaque mois depuis plus de dix ans, à l exception d une courte période de légère inflation pendant l été 2008. Un retour durable en zone positive pourrait agir en catalyseur pour débloquer les dépenses, qui sont restées déprimées depuis si longtemps au Japon. Enfin, les actions japonaises, qui traitent à peine au dessus de 13 fois les bénéfices attendus, restent assez bon marché, et devraient être considérées comme une solution attrayante pour les investisseurs désireux de réallouer leurs actifs vers des supports à plus fort potentiel. Le 31 juillet 2011 1 IPC : Indice des prix à la consommation

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 7 Investisseur mondial, partenaire local Paris www.bnpparibas-ip.com

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 8 Climat d investissement Le contexte d investissement a été défavorable pour les actifs risqués au mois de juillet et surtout au mois d août, les actions mondiales cédant 8,3 % en EUR 1. Si les actions émergentes ont chuté de 9,9 %, leurs homologues des pays développés n ont pas fait beaucoup mieux, avec un repli de 8,2 %. Pénalisés par la crise de la dette souveraine, les marchés européens ont sous-performé les marchés américains et japonais. Les obligations à haut rendement ont perdu 2,7 %. Les prix du pétrole ont connu une forte hausse en juillet, mais se sont stabilisés en août. L or s est envolé de 22,8 % ces deux derniers mois. L EUR est resté globalement inchangé par rapport à l USD, alors que les obligations américaines et allemandes se sont effondrées (cf. graphique). Craintes de récession La croissance des PIB déçoit (en var. ann. %) 6 3 0-3 -6-9 -12 125 Etats-Unis Zone euro Japon 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 Source 150 : Datastream, BNP Paribas Investment Partners Zone Euro (échelle de droite) Les inquiétudes liées au «trou d air» de la croissance mondiale se 100-10 sont transformées en réelle peur d une récession. Les Etats-Unis 756-20 et la zone euro ont enregistré Etats-Unis (échelle des de taux gauche) Zone de euro croissance atones au Etats-Unis 50 3 deuxième trimestre, alors que l économie japonaise se contractait -30 0 pour 25 le troisième trimestre consécutif (cf. graphique). Même -40les -3 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 plus grands pays d Europe ont subi un très net ralentissement de leur -6 croissance, ce qui signifie que de nombreux pays développés pourraient basculer en récession. Japon -9 1400-12 130000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 3,5 1200 150 1100 125 1000 Rendement à 10 ans (échelle de droite) Les indices de confiance des ménages plongent S&P 500 (échelle de gauche) 900 75 1,5-20 Etats-Unis (échelle de gauche) 01/2010 05/2010 09/2010 01/2011 05/2011 09/2011 50-30 25 1400 1300 Rendement à 10 ans (échelle de droite) Zone Euro (échelle de droite) 10 0 4,0 3,010 2,5 0 2,0-10 -40 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 Source : Datastream, BNP Paribas Investment Partners 4,0 3,5 La chute rapide des indices de confiance des producteurs et des ménages dans les grandes régions développées n a fait qu aggraver la situation (cf. graphique). Plusieurs statistiques 6 Zone euro ont néanmoins Etats-Unis mieux résisté : lorsqu elles ne stagnent pas, la 3 production industrielle, la consommation et l emploi affichent 0 une croissance modérée, et nous n observons pour l heure pas -3 de baisses des indicateurs qui soient synonymes de récession. De -6 plus, ce ralentissement est, en partie, dû à des facteurs temporaires, -9 tels que la flambée des prix du pétrole Japon en début d année -12 et les perturbations des chaînes d approvisionnement après 00 le 01 séisme 02 au 03Japon. 04 Par 05ailleurs, 06 07 de nombreux 08 09 secteurs 10 11 des économies développées demeurent à des niveaux très faibles - la 150 10 consommation de biens durables, le Zone logement, Euro (échelle l investissement de droite) des 125 entreprises et les stocks ce qui rend peu probable une 0 baisse 100 brutale des facteurs contribuant habituellement à -10 une récession. En outre, les marchés du crédit et les prêts bancaires 75-20 n enregistrent pas de Etats-Unis tensions (échelle notables de gauche) et les taux d intérêt réels 50-30 sont négatifs. Jusqu à présent, aucune récession n a débuté dans un 25tel contexte financier. -40 Etats-Unis : baisse des actions et rendements obligataires 1400 1300 1200 1100 1000 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 Rendement à 10 ans (échelle de droite) S&P 500 (échelle de gauche) 900 1,5 01/2010 05/2010 09/2010 01/2011 05/2011 09/2011 Source : Datastream, BNP Paribas Investment Partners Les pays de la zone euro sont toujours aux prises avec la crise budgétaire. L accord signé fin juillet instaurant un deuxième plan de sauvetage pour la Grèce incluant une contribution du secteur privé, l assouplissement des conditions des prêts accordés à la 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1200 1100 1000 S&P 500 (échelle de gauche) 3,0 2,5 2,0 900 1,5 1 Source 01/2010 de toutes les 05/2010 données : Bloomberg, 09/2010 Datastream 01/2011 et BNP Paribas 05/2011 Investment 09/2011 Partners

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 9 Grèce, à l Irlande et au Portugal, puis, la flexibilité accrue du Fonds européen de stabilité financière (FESF) ont permis de stabiliser les «spreads» des titres irlandais et portugais. En revanche, les achats massifs par la Banque centrale européenne (BCE) de dette italienne et espagnole n ont pas empêché un élargissement des «spreads» de ces deux pays. La situation de l Italie, dont le poids économique et financier exclut tout plan d aide, reste fragile. Les craintes de récession aux Etats-Unis et en zone euro des marchés sont, à notre avis, légitimes. Délaisser les actifs risqués Avec la perspective d une récession et une visibilité particulièrement faible, nous avons décidé de réduire notre exposition aux actifs risqués et passons à sous-pondérés sur les actions. La correction des cours boursiers a abaissé les niveaux de valorisation mais en cas de récession, les bénéfices des entreprises décevraient. Selon nous, cette perspective n est pas entièrement intégrée par les marchés. Nous sous-pondérons le Japon. Notre surpondération des Etats-Unis par rapport à l Europe reflète l idée qu en cas de récession, les actions américaines bénéficieraient de leur statut de «valeur refuge», alors que, dans la zone euro, les problèmes sur le marché des obligations d Etat sont loin d être résolus. Nous sommes neutres sur les marchés émergents, considérant que cette classe d actifs représente une alternative pour les investisseurs recherchant une croissance forte dans un environnement fiscal et monétaire peu contraignant. Nous sommes globalement neutres sur les obligations et nous sous-pondérons les emprunts d Etat. La BCE ne devrait pas relever ses taux et pourrait même inverser sa politique monétaire, alors que la Réserve fédérale (Fed) est susceptible de lancer un nouveau plan de relance. Cependant, avec des rendements proches de 2 %, les emprunts d Etat ne sont pas intéressants, nous leur préférons donc les obligations des marchés émergents libellées en devise locale. Nous surpondérons également les matières premières (or, produits agricoles) et les instruments monétaires. Rédigé le 14 septembre 2011

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 10 Allocation d actifs Actions : Sous-pondération Changement. Mi-juillet, vu la crise souveraine européenne et le débat fiscal aux US, nous avons adopté une position sous-pondérée tactique sur les actions ; position que nous avons fermée début août, les marchés semblant avoir atteint des plus bas. Mais à la fin du mois, vu la dégradation des perspectives économiques, nous avons rétabli notre sous-pondération. En effet, la probabilité d une récession nous semblait croissante tant aux Etats-Unis qu en Europe et les problèmes de dette des pays de la zone euro persistaient. Nous sous-pondérons les actions des marchés développés en général, avec une préférence pour les US par rapport à l Europe et sommes neutres à l égard des actions émergentes. Petites capitalisations : Neutre Statu quo. Les perspectives économiques se sont dégradées pour les petites capitalisations, contrairement à l environnement de taux d intérêt et aux conditions de liquidité qui restent positifs. Nous conservons une position neutre car nous estimons que les valorisations sont encore élevées. Obligations d etat : Sous-pondération Statu quo. Les rendements des obligations allemandes et américaines ont nettement chuté en raison des perspectives économiques et des anticipations de maintien des taux directeurs à un niveau faible. Nous ne prévoyons pas de forte correction des obligations gouvernementales prochainement, mais nous considérons qu elles ne sont pas assez attractives en raison de leurs rendements trop faibles. Nous anticipons une hausse des cours limitée. Obligations d entreprises de statut «investment grade» : Neutre Statu quo. En août, les rendements des obligations d entreprises «investment grade» de la zone euro ont augmenté de 23 pb et leurs «spreads» ont augmenté de 104 pb, les rendements des obligations gouvernementales ayant reculé de 81 pb. L accroissement du risque de récession rend le crédit «investment grade» plus vulnérable à une nouvelle hausse des «spreads», mais puisque les entreprises affichent toujours des bilans solides, nous conservons une pondération neutre. Obligations à haut rendement : Neutre risque sur ce segment par crainte d une contagion des problèmes de dette souveraine des pays périphériques de la zone euro sur les «spreads» de crédit. En outre, si l économie entrait en récession, il pourrait y avoir un assèchement de la liquidité, comme en 2008. Dette émergente : Surpondération Statu quo. Nous sommes fondamentalement positifs. Le resserrement des politiques monétaires devrait toucher à sa fin dans la plupart des pays émergents et les agences de notation continuent de revoir à la hausse leurs notes souveraines. Les nouvelles mesures de relance monétaire aux Etats-Unis devraient affaiblir l USD et entraîner un nouvel affermissement des devises émergentes. Cela dit, nous préférons surpondérer la dette libellée en devise locale et garder un positionnement neutre sur la dette libellée en USD. Obligations convertibles : Neutre Statu quo. Le potentiel de hausse des obligations convertibles, via leur composante action, ainsi que le plancher offert par leur composante obligataire devraient se révéler positifs dans une approche de trading tactique. Cependant, la volatilité actuelle des marchés actions est négative selon nous et les flux d investissement justifient d autant plus une position neutre. Immobilier coté : Neutre Changement. Nous passons surexposés au marché US, car nous jugeons les titres immobiliers plus intéressants encore que les actions. En effet, nous pensons leur rendement particulièrement attractif dans un contexte de croissance faible et tablons sur un accroissement de la demande en logements locatifs. Nous sommes neutres sur les titres immobiliers européens et asiatiques. Matières premières : Surpondération Statu quo. Nous privilégions l or, qui devrait continuer à bénéficier des incertitudes sur les perspectives économiques mondiales et sur les marchés financiers, et le secteur agricole, dont les conditions d offre et de demande nous paraissent favorables et qui devrait mieux résister à un ralentissement économique. Rédigé le 14 septembre 2011 Changement. Nous avons réduit notre exposition aux obligations d entreprises à haut rendement pour adopter une position neutre. Les fondamentaux des entreprises restent robustes, avec un niveau d endettement raisonnable et une rentabilité relativement bonne, mais nous réduisons notre exposition au

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 11 Portefeuilles modèles 07 septembre 2011 Prudent équilibre Dynamique Benchmark Portefeuille Benchmark Portefeuille Benchmark Portefeuille Actions 20,0 % 17,6 % 40,0 % 37,6 % 60,0 % 57,6 % Grandes capitalisations - Europe 7,0 % 3,5 % 14,0 % 10,5 % 24,0 % 20,5 % Petites capitalisations - Europe 2,0 % 2,0 % 2,0 % 2,0 % 2,0 % 2,0 % Grandes capitalisations - Etats-Unis 3,0 % 4,7 % 7,0 % 8,7 % 9,0 % 10,7 % Petites capitalisations - Etats-Unis 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 2,0 % 2,0 % Grandes capitalisations - Japon 2,0 % 1,4 % 2,0 % 1,4 % 3,0 % 2,4 % Marchés émergents - International 5,0 % 5,0 % 14,0 % 14,0 % 20,0 % 20,0 % Immobilier 0,0 % 0,6 % 2,0 % 2,6 % 3,0 % 3,6 % Europe 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 1,0 % 1,0 % Etats-Unis 0,0 % 0,6 % 1,0 % 1,6 % 1,0 % 1,6 % Asie 0,0 % 0,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % Obligations 55,0 % 54,0 % 39,0 % 38,0 % 23,0 % 22,0 % Obligations d'etat Euro 9,0 % 6,5 % 4,0 % 1,5 % 3,0 % 0,5 % Obligations Euro à courte maturité 13,0 % 11,2 % 8,0 % 6,2 % 3,5 % 1,7 % Crédit Euro** 12,0 % 12,0 % 9,0 % 9,0 % 5,5 % 5,5 % Indexées sur l'inflation - Zone euro 10,0 % 10,0 % 5,0 % 5,0 % 0,0 % 0,0 % Haut rendement - Zone euro 4,0 % 4,0 % 6,0 % 6,0 % 4,0 % 4,0 % Haut rendement - Etats-Unis 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % Emergentes - libellées en USD 3,0 % 3,0 % 3,0 % 3,0 % 3,0 % 3,0 % Emergentes - libellées en devise locale 3,0 % 6,3 % 3,0 % 6,3 % 3,0 % 6,3 % Obligations internationales convertibles 2,0 % 2,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % 1,0 % Matières premières 3,0 % 4,1 % 5,0 % 6,1 % 6,0 % 7,1 % Rendement absolu 20,0 % 20,0 % 13,0 % 13,0 % 7,0 % 7,0 % Cash 0,0 % 1,9 % 0,0 % 1,9 % 0,0 % 1,9 % Total 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % 100,0 % ** Crédit Euro - investment grade (60 % bias obligations d entreprises et 40 % collatéralisés) Source : BNP Paribas Investment Partners

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 12 Le «cloud computing» : acheter le lait plutôt que la vache «Informatique en nuage» dans sa traduction littérale, le «cloud computing» est considéré comme l innovation informatique la plus brillante de ces dernières années. L augmentation des vitesses de connexion à Internet, la prolifération des smartphones et l externalisation des fonctions informatiques ont contribué à lancer ce concept puis à lui conférer une importance accrue. Des sociétés telles que Salesforce.com, Amazon et Google sont à la pointe de cette cyber-révolution. Le spécialiste en investissement Ronan O Riordan nous explique ce qu il en est. Qu est-ce que le «cloud computing» et pourquoi est-ce un thème d investissement pertinent pour l avenir? Cet article propose de définir ce concept, d identifier certains de ses avantages pour les utilisateurs finaux et les grandes organisations, et d en expliquer le potentiel pour les investisseurs. Selon le Boston Consulting Group, «le «cloud computing» est généralement défini comme le déploiement de ressources informatiques en tant que services proposés sur Internet et sur d autres réseaux. Ces ressources (comme la puissance de calcul, les plates-formes et les applications informatiques) sont installées «dans les nuages», à distance de l utilisateur, qui ne paie que ce qu il utilise.» Dans cette configuration, l utilisateur bénéficie des ressources sans devoir les posséder. Par analogie, on peut ainsi dire qu il «a le lait sans devoir acheter la vache.» Le modèle IaaS (Infrastructure as a Service) : des capacités de stockage, de calcul et de réseau sont disponibles «dans le nuage». Figurant parmi les leaders du secteur, Amazon Web Services loue sa capacité de serveur à l utilisation Le modèle PaaS (Platform as a Service) : des outils et services de développement sont proposés aux utilisateurs pour leur permettre de créer leurs propres applications. Sur la plate-forme Azure de Microsoft, les particuliers et entreprises peuvent mettre au point, héberger et faire évoluer leurs applications dans des centres de données de Microsoft Des ressources toujours disponibles A l évidence, cette approche de l externalisation de l informatique présente plusieurs avantages : Source : www.cdproject.net Réduction des coûts : le «cloud computing» permet de limiter les dépenses en matériel, en gestion de réseau et en outils informatiques, si bien qu il n est plus nécessaire d investir dans des serveurs, etc. En outre, avec le «cloud computing», l utilisateur ne paie que ce qu il utilise Extensibilité : il est possible de faire évoluer sans à-coups le stockage de vos données «dans le nuage», ce qui élimine la nécessité d acheter du matériel informatique et des logiciels coûteux. Les licences d application ou la capacité de serveur peuvent être augmentées ou réduites rapidement et efficacement en fonction de l évolution des besoins de l utilisateur Mises à jour automatiques : c est au fournisseur du service de «cloud computing» d assurer les mises à jour logicielles et matérielles, ce qui permet aux utilisateurs de bénéficier des tout derniers logiciels ou services Accès distant : plutôt que de devoir travailler depuis un bureau, les employés, partenaires et clients peuvent accéder aux informations et les mettre à jour où qu ils soient Le «cloud computing» propose trois grands types de services à la demande, qui permettent de mieux comprendre le concept : Le modèle SaaS (Software as a Service) : les applications sont fournies sur un réseau distant, les utilisateurs n ont ainsi pas besoin de les installer et de les exécuter sur leurs propres ordinateurs ou serveurs. C est le cas de Salesforce.com, dont le logiciel de gestion de la relation client (CRM) est accessible par Internet Le «cloud computing» a gagné en légitimité auprès des investisseurs avec le lancement de l indice actions Morgan Stanley Cloud Computing aux Etats-Unis, qui a bondi d environ 97,14 % entre mi-2009 et mi-août 2011. Face à cette progression extraordinaire, quels éléments continueront à doper durablement la croissance et à en faire un investissement viable?

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 13 Ciel bleu à l horizon Comme les points suivants et le schéma ci-après le démontrent, nous sommes aux prémices de l adoption du «cloud computing». Selon nous, son potentiel de croissance repose sur des fondements solides : Après 68,3 milliards d USD en 2010 (estimation), le marché mondial du «cloud computing» pourrait atteindre quasiment 150 milliards d USD d ici 2014 1 En tout, le recours au «cloud» externe pourrait augmenter de 50 % d ici trois ans, soit environ deux fois plus vite que prévu actuellement par le marché 1 Il est probable que des entreprises de toutes tailles adoptent les logiciels en tant que service. Ce marché pourrait atteindre 21,2 milliards d USD en 2011 et jusqu à 92,8 milliards d USD en 2016 2 Plus de 70 % des entreprises des pays en développement revoient leurs plates-formes informatiques afin de tirer parti du «cloud», contre seulement 46 % de leurs homologues dans les pays développés 3 Le marché affiche des signes évidents d adoption répandue du «cloud» : lors d une enquête effectuée en mai 2011, 68 % des entreprises interrogées ont déclaré envisager la mise en œuvre d une stratégie de «cloud» à court terme 4 En Allemagne, pour prendre un exemple européen, le «cloud computing» devrait progresser de 300 % d ici 2015, porté par la convergence de l informatique, des télécommunications, de l électronique grand public et des médias 5 Un thème d avenir Le «cloud computing» est une approche attrayante de l informatique qui permet aux entreprises et particuliers d utiliser des ressources selon leurs besoins et quand ils le souhaitent, que ce soit en quantité considérable ou infime, et ce de manière financièrement plus économique. Les avantages perceptibles devraient garantir sa croissance, à mesure que les services s amélioreront et que l accès à ces solutions augmentera. Le «cloud computing» est susceptible de devenir une tendance nouvelle et de changer les règles du jeu pour les acteurs de ces secteurs. De plus en plus d utilisateurs publics et privés étant voués à passer au «cloud computing», il est légitime d investir dans ce thème et de profiter dès aujourd hui de cette opportunité extraordinaire. Rédigé le 12 septembre 2011 Répartition en pourcentage des dépenses en matière de solutions de déploiement informatique d une société américaine de plusieurs milliards d USD 2011 $7 $11 $111 2012 $10 $18 $107 2013 $13 $25 $100 2014 $19 $34 $92 2015 $27 $42 $82 2016 $33 $49 $74 2017 $39 $56 $68 2018 $45 $62 $63 2019 $49 $67 $60 2020 $54 $71 $57 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Public Privé Informatique spécialisée Données en milliards d USD Source : www.cdproject.net 1 Recherche Gartner, http://www.gartner.com/ 2 Morgan Stanley : «Cloud Computing takes off», mai 2011 3 PWC, «The new digital economy: How it will transform business» 4 Axios, http://www.axiossystems.com/en/news/detail.php/294, mai 2011 5 Deutsche Bank, «Investing in the global megatrends», juin 2011

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 14 Profiter des tendances mondiales à travers les actions BNP Paribas L1 Opportunities World propose aux investisseurs une stratégie efficace pour profiter des meilleures opportunités à venir. Le gérant Christian Schick (CS) présente les caractéristiques originales de ce fonds thématique, de long terme, structuré pour résister à toutes les conditions de marché. Votre fonds représente une alternative intéressante pour les investisseurs craignant la surexposition à un secteur, une région ou un indice de référence en particulier. Comment cet ensemble d expositions flexibles et de thèmes d investissement à long terme fonctionne-t-il? CS : Nous investissons dans des thèmes qui, selon nous, devraient connaître une croissance solide et générer des performances attrayantes durant plusieurs années, et donc sur plusieurs cycles macroéconomiques ou de marché. Nous sommes actuellement investis sur cinq grands thèmes non corrélés les uns aux autres, chacun étant pertinent sur une période de trois ou quatre ans. Toutefois, notre exposition n est pas figée puisque nous pouvons ajuster nos investissements en fonction de l évolution des thèmes. Par exemple, notre thème «consommation en Asie» est actuellement axé sur la Chine, exposition qui devrait évoluer du fait de l augmentation, dans d autres pays asiatiques, des dépenses des ménages et des profits. Cette approche par identification des tendances futures nous permet de garder une longueur d avance en étant les premiers à investir. Nous faisons également preuve de flexibilité dans la gestion de notre exposition globale aux actions : si le marché devient trop volatil, nous recourrons aux dérivés pour réduire notre exposition. Ainsi, au lieu de vendre des titres directement en risquant de subir une perte, nous ne modifions pas le portefeuille, prêt pour le prochain mouvement haussier, mais lui ajoutons une couverture de protection en cas de baisse des marchés. Ce fonds, tourné vers le long terme et conçu pour résister à toutes les conditions de marché, constitue donc un investissement attrayant. Performance annualisée cumulée (en %) de BNP Paribas L1 Opportunities World (Classic Cap, nette de frais, en EUR au 31.08.2011) 2010 2009 2008 2007 2006 BNP Paribas L1 Opportunities World 17,31 32,32-35,86 7,70-2,53 Indice MSCI AC World EUR NR 20,50 30,43-39,20 0,71 8,19 Performance de BNP Paribas L1 Opportunities World (annualisée, C-share, nette de frais, en EUR) vs. index (Nov 2002 = 100) 180 160 BNP Paribas L1 Opportunities World 140 120 100 80 Indice MSCI AC World EUR NR 60 nov. 02 nov. 03 nov. 04 nov. 05 nov. 06 nov. 07 nov. 08 nov. 09 nov. 10 Source : Bloomberg, BNP Paribas Investment Partners NB : à des fins de comparaison seulement car le fonds BNP Paribas L1 Opportunities World pratique une gestion non contrainte par un indice particulier Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 15 De fait, ces qualités du fonds semblent de plus en plus appréciées, de même que son historique de performance positif. CS : C est vrai, le niveau des souscriptions est excellent. Entre juin 2010 et fin août 2011, un influx de presque 14,5 millions d EUR a porté l actif du fonds à environ 104 millions d EUR. Les clients apprécient la transparence de notre processus d investissement et le fait que nous puissions nous positionner de manière flexible sur des thèmes individuels, ce que nous avons fait avec succès depuis la prise de fonction de l équipe actuelle en 2002. Depuis 2002, y compris en 2008 qui fut très difficile pour l ensemble des marchés, le fonds a dégagé une performance annualisée de 4,71 % 1, soit presque 142 points de base de plus que le principal indice de référence international, l indice MSCI AC World EUR NR, utilisé par l équipe Opportunities World uniquement pour le reporting ; toutefois, je tiens à souligner que le fonds ne suit pas d indice spécifique, d où une gestion vraiment libre de toute contrainte. Dites-nous en plus sur les thèmes d investissement actuels. CS : Nos thèmes actuels sont les «nouveaux tigres», les «hauts dividendes» et la «mobilité». J ai déjà parlé de la «consommation en Asie», un thème intégré au portefeuille au début de 2010 et qui, depuis, a généré une excellente performance. Il comprend des sociétés telles que le constructeur automobile Kia Motors ou l entreprise de services Internet Baidu. Le thème de la «mobilité», qui couvre la téléphonie mobile et Internet, les contenus en ligne et les infrastructures de réseau mobile, a selon nous un fort potentiel. Il figure dans le portefeuille depuis début 2010 également et a, lui-aussi, dégagé une performance robuste. Quels nouveaux thèmes envisagez-vous d intégrer au portefeuille? CS : À partir de septembre, nous investirons aussi dans le «cloud computing» et dans la cyber-sécurité, plutôt que dans les infrastructures. Nous avons identifié d excellentes opportunités de croissance pour ces secteurs durant les prochaines années et pensons qu ils devraient bénéficier de forts investissements tant de la part des entreprises que des institutions publiques. Ces deux tendances, regroupées dans un même thème, devraient être bénéfiques pour nos performances futures. Rédigé le 8 septembre 2011 Caractéristiques du fonds BNP Paribas L1 Opportunities World BNP Paribas L1 Opportunities World est un fonds actions investissant dans 5 à 7 thèmes prometteurs. Ce fonds thématique de long terme propose une stratégie efficace pour profiter des meilleures opportunités à venir. Le fonds cherche également à adapter l ensemble de son exposition au marché via une gestion souple en accord avec les convictions de l équipe Global Balanced Solutions. Gérant : Christian Schick Frais et commissions : 1,50 % TER (Total Expense Ratio) : 1,85 % au 31 décembre 2010 Profil de l investisseur : Dynamique échelle de risque : (0 : niveau de risque le plus bas ; 6 : niveau le plus élevé) 4 Horizon d investissement minimum recommandé : 10 ans Forme juridique et nationalité du fonds : Compartiment de BNP Paribas L1, SICAV de droit luxembourgeois, conforme aux dispositions de la réglementation UCITS III Style de gestion : Thématique Code ISIN : LU0120291793 Code Bloomberg : FOROPWC LX Performance (annualisée, au 31/08/2011 ) Depuis le début de l année 1 an 3 ans 5 ans BNP Paribas L1 Opportunities World (Classic, nette de frais, EUR) Indice MSCI AC World EUR (NR) -10,72 % -6,00 % -0,07 % 0,16 % -11,06 % 0,38 % 0,19 % -1,72 % Source : BNP Paribas Asset Management 1 Performance BNP Paribas L1 Opportunities World, C-share, nette de frais, en EUR, à partir de fin août 2011. La valeur des investissements peut varier. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. La valeur de votre investissement peut augmenter. Toutefois, il est également possible que votre investissement génère un revenu faible, voire nul, et que vous perdiez une partie ou l intégralité de votre mise initiale si les cours des actifs baissent. Risques liés à BNP Paribas L1 Opportunities World Les risques liés aux investissements dans BNP Paribas L1 Opportunities World sont soumis aux fortes fluctuations du marché et aux risques inhérents aux investissements en valeurs mobilières et en actions. Risques en capital : la valeur et les rendements des investissements qu ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investisseurs ne sont donc pas assurés de récupérer leur investissement initial.

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 16 Identifier des opportunités en dehors du segment très prisé des «blue chips» américaines Parvest Equity USA propose aux investisseurs un processus d investissement éprouvé, comme le montre son solide historique de performances 1. Hubert Goyé (HG), gérant de ce fonds qui est l un des plus gros fonds d actions américaines d Europe, explique son processus de sélection des grandes capitalisations américaines et présente certaines de ses positions préférées. Comment sélectionnez-vous les valeurs du portefeuille? HG : Selon nous, les émotions peuvent avoir une mauvaise influence sur la gestion des fonds. Nous avons donc opté pour un modèle informatique, imperméable aux émotions, afin de faciliter la sélection de valeurs parmi près de 500 grandes capitalisations américaines. Le modèle génère des recommandations de vente et d achat que l équipe évalue de façon traditionnelle, en examinant les fondamentaux des sociétés grâce à des analyses «sell-side» et des rencontres avec les dirigeants. Ce processus rigoureux, qui associe filtrage et recherche fondamentale, constitue selon nous une approche originale et très rationnelle. Le résultat est un portefeuille concentré et composé de valeurs de grande qualité. Je voudrais souligner que je gère le fonds avec cette même disicpline, avec succès depuis plus de 15 ans. Sur quels secteurs de croissance vous concentrez-vous actuellement? HG : À l heure actuelle, les technologies, et en particulier le «cloud computing», retiennent notre attention. Nous pensons que cette nouvelle utilisation de l informatique génère de nombreuses opportunités pour les sociétés de conseil et d intégration des systèmes, ainsi que pour les spécialistes de matériels et logiciels informatiques. Nous sommes actuellement positionnés sur IBM et Intuit. Nous privilégions également le secteur de la consommation cyclique, avec notamment des sociétés telles que Bed, Bath & Beyond (décoration d intérieur et ameublement) ou Yum Brands, qui détient des marques comme Pizza Hut et Taco Bell. Nous estimons que certaines sociétés de ce secteur sont susceptibles d enregistrer une croissance soutenue, même si les consommateurs américains sont actuellement un peu moins enclins à dépenser. Performance Parvest Equity USA (C-share, nette de frais, USD) par rapport à l indice sous gestion actuelle 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0-10,0-20,0-30,0-40,0-50,0 34,9 33,4 28,8 25,8 23,0 22,9 19,8 17,9 1,0-8,1-10,5 - -12,5 36,1 28,1 30,0 25,6 16,9 15,1 14,4 10,2 10,2 8,1 8,5 9,0 4,3 4,9-2,17-5,13-23,1-27,3-37,4-42,3 déc-96 déc-97 déc-98 déc-99 déc-00 déc-01 déc-02 déc-03 déc-04 déc-05 déc-06 déc-07 déc-08 déc-09 déc-10 août-11 Parvest Equity USA (Classic) Indice S&P 500 (NR) Source : septembre 2011, BNP Paribas Investment Partners Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 17 Depuis que vous avez pris la fonction de gérant du fonds en 1995, ce dernier a régulièrement surperformé son indice de référence 1. Quel a été le facteur le plus important? HG : Nous pensons que notre approche fonctionne bien dans des contextes allant de marchés baissiers (par exemple en 2000 et 2001) à des périodes sans tendance marquée en passant, bien sûr par les marchés haussiers. Par le passé, le portefeuille s est montré résistant et capable d atteindre ses objectifs à moyen terme. A titre d exemple, je mentionnerais la société de services de voyage en ligne Priceline.com, qui a connu des performances exceptionnelles en 2009 et 2010 et continue à progresser cette année. C est un bon exemple de la pertinence de notre processus de sélection de valeurs et cela renforce notre opinion selon laquelle il est préférable d être positionné sur une valeur performante, même dans un secteur «moyen», plutôt que d être exposé à une valeur «moyenne» dans un secteur considéré comme porteur. Pensez-vous que le moment soit bien choisi pour investir aux Etats-Unis via Parvest Equity USA? HG : Tout à fait. Les valorisations des marchés actions sont attractives, les acquisitions et les nouvelles émissions augmentent et, exception faite des perturbations exceptionnelles actuelles, l économie résiste bien. En outre, les autorités américaines ont montré leur capacité à réagir rapidement si l économie venait à se dégrader. De nombreux investisseurs sont toujours sous-exposés aux marchés actions et je pense que, dans un avenir proche, ils renoueront avec les actifs plus risqués. Le cas échéant, le marché américain devrait figurer en bonne place. Dans ce contexte où l on a fait preuve de moins de discernement récemment, il nous semble que les sociétés dont les perspectives de croissance sont plus soutenues, sont aujourd hui accessibles moyennant une prime relativement modeste. Rédigé le 8 septembre 2011 Caractéristiques du fonds Parvest Equity USA Parvest Equity USA sélectionne ses actions selon une approche «bottom-up» associant un processus d investissement éprouvé et une analyse rigoureuse des spécialistes du marché américain. Le résultat donne un portefeuille concentré de grandes capitalisations américaines recherchant à surperformer l indice S&P 500 à moyen terme Gérant : Hubert Goyé Frais et commissions : 1,50 % TER (Total Expense Ratio) : 1,90 % (2009-2010) échelle de risque : (0 : niveau de risque le plus bas ; 6 : niveau le plus élevé) 5 Horizon d investissement minimum recommandé : Minimum 5 ans Forme juridique et nationalité du fonds : SICAV de droit luxembourgeois conforme aux dispositions de la réglementation UCITS III Devise de référence : USD Indice de référence S&P 500 Style de gestion : Core growth Code ISIN : LU0012181318 Code Bloomberg : PUK3017 LX Performance en USD (annualisée, au 31/08/2011 ) Depuis le début de l année 1 an 3 ans 5 ans Parvest Equity USA -5,13 % 19,96 % -1,32 % 0,18 % Indice S&P 500 (NR) -2,17 % 17,79 % -0,13 % 0,14 % Source : BNP Paribas Asset Management Risques liés à Parvest Equity USA 1 La valeur des investissements peut varier. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. La valeur de votre investissement peut augmenter. Toutefois, il est également possible que votre investissement génère un revenu faible, voire nul, et que vous perdiez une partie ou l intégralité de votre mise initiale si les cours des actifs baissent. Les risques liés aux investissements dans Parvest Equity USA sont soumis aux fortes fluctuations du marché et aux risques inhérents aux investissements en valeurs mobilières et en actions. Risque en capital : la valeur et les rendements des investissements qu ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse. Les investisseurs ne sont donc pas assurés de récupérer leur investissement initial.

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 18 Vos partenaires d investissement Gestion multi-expertises Partenaires d'investissement spécialisés Indicielle et ETF Systématique active Garantie et protégée Alternative liquide Environnement Energie Verte Infrastucture Gestion des devises Gestion monétaire Fonds de Hedge Funds Gestion de taux Taux internationaux Multi-management Actions Allocation d actifs Actions et Obligations Wealth Management Épargne et Retraite Entreprises Marchés domestiques et émergents Gestion Privée sous Mandat India Experts locaux Indonesia Brasil

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 19 Le présent document a été rédigé et est publié par BNP Paribas Asset Management S.A.S. (BNPP AM)*, un membre de BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP)**. Ce contenu vous est communiqué à titre purement informatif et ne constitue : 1. ni une offre de vente, ni une sollicitation d achat, et ne doit en aucun cas servir de base ou être pris en compte pour quelque contrat ou engagement que ce soit 2. ni un conseil d investissement Le présent document réfère à un ou plusieurs instruments financiers (dénommés ci-après les «Instruments financiers») agréés et réglementés dans leur juridiction de constitution. Aucune action n a été entreprise qui permettrait l offre publique de souscription des Instruments financiers dans toute autre juridiction, excepté suivant les indications de la version la plus récente du prospectus, du document d offre ou de tout autre document, le cas échéant, des Instruments financiers, où une telle action serait requise, en particulier, aux Etats-Unis, pour les ressortissants américains (ce terme est défini par le règlement S du United States Securities Act de 1933). Avant de souscrire dans un pays dans lequel les Instruments financiers sont enregistrés, les investisseurs devraient vérifier les contraintes ou restrictions légales potentielles relatives à la souscription, l achat, la possession ou la vente des Instruments financiers en question. Il est conseillé aux investisseurs qui envisagent de souscrire des Instruments financiers de lire attentivement la version la plus récente du prospectus, du document d offre ou de tout autre document et de consulter les rapports financiers les plus récents des Instruments financiers en question. Le prospectus, le document d offre ou tout autre document en rapport avec les Instruments financiers sont disponibles auprès de votre correspondant BNPP IP local ou, le cas échéant, des entités de marketing des Instruments financiers. Les opinions exprimées dans le présent document constituent le jugement de BNPP AM au moment indiqué et sont susceptibles d être modifiées sans préavis. BNPP AM n est nullement obligé de les tenir à jour ou de les modifier. Il est recommandé aux investisseurs de consulter leurs propres conseillers juridiques et fiscaux en fonction des considérations légales, fiscales, domiciliaires et comptables qui leur sont applicables avant d investir dans les Instruments financiers afin de déterminer eux-mêmes l adéquation et les conséquences de leur investissement, pour autant que ceux-ci soient autorisés. À noter que différents types d investissements, mentionnés le cas échéant dans le présent document, impliquent des degrés de risque variables et qu aucune garantie ne peut être donnée quant à l adéquation, la pertinence ou la rentabilité d un investissement spécifique pour le portefeuille d un client ou futur client. Compte tenu des risques économiques et de marché, aucune garantie ne peut être donnée quant à la réalisation par les Instruments financiers de leurs objectifs d investissement. Les performances peuvent varier notamment en fonction des objectifs ou des stratégies d investissement des Instruments financiers et des conditions économiques et de marché importantes, notamment les taux d intérêt. Les différentes stratégies appliquées aux Instruments financiers peuvent avoir un impact significatif sur les résultats présentés dans ce document. Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir et la valeur des investissements dans les Instruments financiers est susceptible par nature de varier à la hausse comme à la baisse. Il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas leur investissement initial. Les données de performance, éventuellement présentées dans ce document, ne prennent en compte ni les commissions et frais contractés à l émission ou au rachat de parts ni les taxes. * BNPP AM est une société de gestion de portefeuille agréée par l Autorité des Marchés Financiers en France (numéro d enregistrement 96-02), constituée sous forme de société par actions/parts simplifiées, au capital de 64 931 168 euros, ayant son siège social au 1, boulevard Haussmann 75009 Paris, France, RCS Paris 319 378 832. www.bnpparibas-am.com. ** «BNP Paribas Investment Partners» est la marque globale des services de gestion d actifs du groupe BNP Paribas. Les entités de gestion d actifs faisant partie de BNP Paribas Investment Partners et éventuellement citées dans le présent document le sont uniquement à titre d information et n exercent pas nécessairement d activités dans votre pays. Pour tout complément d information, veuillez contacter votre Partenaire local agréé.

La lettre du Cercle Bergère I Septembre 2011 I 20 www.bnpparibas-ip.com Une présence globale Allemagne Autriche Belgique Espagne France Grèce Italie Luxembourg Pays Bas Portugal Royaume-Uni Suisse Une équipe locale Mario Petrachi Directeur Distribution Partenariats France mario.petrachi@bnpparibas.com +33 1 58 97 78 50 Diane Chemla diane.chemla@bnpparibas.com +33 1 58 97 70 77 Amérique du Nord Canada Etats-Unis Amérique Latine Argentine Brésil Chili Colombie Mexique Uruguay Asie-Pacifique Australie Bruneï Chine Corée du Sud Hong Kong Inde Indonésie Japon Malaisie Singapour Taïwan Pays nordiques Danemark Finlande Norvège Suède EERMEAT Arabie Saoudite Bahreïn Hongrie Koweït Maroc Pologne République Tchèque Russie Turquie Philippe Joly philippe.a.joly@bnpparibas.com +33 1 58 97 28 00 Guillaume Personne guillaume.personne@bnpparibas.com +33 1 58 97 21 00 Marie-Valérie Texier marie-valerie.texier@bnpparibas.com +33 1 58 97 77 23 Nadège Defever nadege.defever@bnpparibas.com +33 1 58 97 20 68 Lysiane Oustalet lysiane.oustalet@bnpparibas.com +33 1 58 97 22 09 Toutes nos adresses sur www.bnpparibas-ip.com dans la rubrique «Qui sommes-nous?» BNP Paribas Asset Management - Société par actions simplifiée au capital de 64 931 168 euros - Siège social : 1, Boulevard Haussmann 75009 Paris - RCS Paris 319 378 832 Graphisme : Studio BNPP IP - P1109033