Introduction. Jean-Marc FIGUET



Documents pareils
Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Monnaie, banques, assurances

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

À quoi sert une banque?

Edition Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.

Thème 7 LA GLOBALISATION

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

De l économie d endettement à l économie de marchés financiers

Nature et risques des instruments financiers

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Les caractéristiques du secteur bancaire français

Veuillez trouver ci-joint la communication de Monsieur le Gouverneur à l occasion du forum international des finances et des affaires tenu à

Réforme du Code des assurances :

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Mise en œuvre des IFRS dans la banque

Une gamme complète de solutions d investissement et de services à destination des investisseurs

Quels enseignements de l expérience française ( )

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

2 - Le financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre «Mondialisation des marchés financiers»

Options en matière de réforme des systèmes financiers

Macroéconomie. Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

Comment mieux comprendre la communication financière?

Compte d exploitation Assurance vie collective.

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE)

QU EST-CE QUE LE FOREX?

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

et Financier International

L Europe bancaire et financière M2 Politiques européennes

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ L/Bleue ÉTUDE D IMPACT

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne

L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE

L histoire de l assurance en Algérie

NOMENCLATURE COMPTABLE POUR LE PARTICULIER

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

Esarc - Pôle formations à distance

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

system et la crise Le shadow banking financière Les acteurs du système bancaire parallèle

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE

RAPPORT DE GESTION AU

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

Le point sur... La réglementation des marchés. 3 ème. Informations fournies par le ministère fédéral des Finances

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

WS32 Institutions du secteur financier

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

FCPE AG2R LA MONDIALE ES CARMIGNAC INVESTISSEMENT. Notice d Information

FCPE EP ECHIQUIER PATRIMOINE. Notice d Information

L activité financière des sociétes d assurances

l intermédiation actions les dérivés actions l asset management

Royaume du Maroc. Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation. L'épargne intérieure au Maroc

Une information plus détaillée sur ce document est disponible sur demande écrite.

Ask : Back office : Bar-chart : Bear : Bid : Blue chip : Bond/Junk Bond : Bull : Call : Call warrant/put warrant :

Les évolutions de la régulation et de la supervision bancaires. Rappel historique et problématiques post crise

INFORMATIONS CLES POUR L INVESTISSEUR

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques

DORVAL FLEXIBLE MONDE

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME

Subprime : topographie

Note de présentation de la circulaire du CDVM n relative aux opérations de placement en devises réalisées par les OPCVM à l étranger

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE

Commission de Surveillance du Secteur Financier

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

SCIAN Canada Cliquez ici pour retourner à indexf.pdf Descriptions

Comptes de tiers (Classe 4)

SOLIRA Solaire investissement local Rhône Alpes. Solaire investissement local Rhône Alpes

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011

FCPR Mandarine Capital Solidaire

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

Ne pas distribuer directement ou indirectement aux Etats-Unis, au Canada ou au Japon. Legrand lance son introduction en bourse

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

Introduction au droit Fiche bancaire

Lancement de l Appel à Projets

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

Gérer la trésorerie et la relation bancaire

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

B - La lecture du bilan

Et maintenant, on fait quoi? On improvise!

Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes

Transcription:

Introduction Jean-Marc FIGUET

Introduction Les effets dévastateurs de la crise des subprimes sur : le système financier : Assèchement de la liquidité sur le marché monétaire (manque de confiance), Forte réduction des émissions d obligations et Effondrement des marchés d actions (forte incertitude) Effets négatifs sur l économie (croissance, emplois )

Le financement de l économie américaine (en milliards d USD)

Le système bancaire : *Pertes colossales > 500 milliards d USD? > 1000? *Recapitalisations privées et/ou publiques avec une forte décote (autour de 300 milliards d USD) *Nationalisations *Contraction de l activité de crédit Mouvement de défiance envers les banques, effets très négatifs sur leur réputation et sur leur valeur boursière.

Les sauvetages publics (en milliards d USD)

L exception française? Alors que les banques britanniques et suisses annoncent des pertes abyssales pour 2008, BNP Paribas, Crédit Agricole SA, Crédit Mutuel et La Banque Postale seront bénéficiaires sur l'année. Natixis, les Caisses d'epargne et les Banques Populaires devraient en revanche être dans le rouge.

L exception durable? Les banques qui dès leur création ont opté pour une stratégie durable semble épargnées par la crise et attirent des clients. Bq de taille modeste (ASN, Triodos )

L exception islamique? La finance islamique prohibe l intérêt et repose sur le partage des gains et des pertes entre le prêteur et l emprunteur. Les banques islamiques ont été épargnées car elles sont absences sur le marché des produits structurés.

Quelle organisation bancaire? Les grandes banques d investissement américaines (spécialisées) ont disparu : Bear Stearns et Merill Lynch ont été rachetées Lehman Brothers a fait faillite Goldman Sachs et Morgan Stanley ont changé de statut pour devenir des banques commerciales

Les banques universelles ont été plébiscitées car devant bénéficier de subventions croisées entre les différentes activités, mais : Citigroup, 1 ère banque universelle mondiale, a bénéficié de 20 milliards de garantie en novembre 2008. En cours de démantèlement. ABN Amro et Fortis ont sombré. Les synergies entre les activités de banque commerciale et les activités de marché n ont jamais été prouvées

Pourtant, les banques sont un rouage essentiel, d où la difficulté de les fermer purement et simplement : Financement de l économie Vecteur de la PM Fourniture de services indispensables (MP) ou secondaires (assurances ) et de conseils Fourniture de prix (market makers) : taux de change, AF

La cohérence structurelle d un SF peut être caractérisée dans 3 dimensions : l importance des MF le degré de séparation des banques et des autres catégories d institutions financières dans l offre de services financiers et le degré de concentration bancaire.

Ce référentiel permet d illustrer le dilemme entre efficacité et sécurité qui est le lot de tous les SF. Les combinaisons de ces 3 critères font apparaître 2 positions polaires :

l une est la position de moindre efficacité et de plus grande sécurité. Elle se caractérise par : des MF sans influence significative sur les déséquilibres macro, des bq complètement isolées de la concurrence des autres catégories d intermédiaires financiers et un système bancaire très concentré.

l autre est la position opposée de plus grande efficacité et de moindre sécurité. Elle combine : une très grande importance des MF avec de grandes fluctuations de prix d actifs, une concurrence forcenée entre bq et non-bq, une faible concentration du système bancaire propice aux paniques des déposants.

Jusqu à la fin des années 60, les SF européens penchaient du côté de la sécurité : Dans de nbx pays (hormis les EU et la GB), les MF jouaient un rôle négligeable dans le financement de l économie et dans le placement de l épargne des ménages. Les bq commerciales étaient séparées des bq d affaires (hormis, en Allemagne avec les banques universelles).

Depuis le début des 70 s, l inclinaison vers la sécurité recule. 3 facteurs : la montée du rôle des MF et de leur instabilité, la déréglementation, l'accroissement de la concurrence. Sur les marchés des changes, par exemple, l'instauration d'un régime de changes flottants a accru la volatilité.

La globalisation financière prit son essor dans les années 80 lorsque les pays financièrement importants, comme l Angleterre et le Japon, levèrent les obstacles aux mouvements internationaux de capitaux : lutte contre l inflation, financement des dettes au moindre coût, couverture des risques de marché

L importance des MF s accroit sous l effet de la recherche des rendements par les épargnants. Le développement de l épargne contractuelle aux dépens des dépôts bancaires établit la concurrence entre bq et non-bq. Les SF évoluent donc vers plus d efficacité microéconomique (perte de la rente de monopole des banques) et vers plus d instabilité macroéconomique.

Parallèlement, le mouvement de déréglementation s'est amplifié, car les règles anciennes deviennent incompatibles avec la concurrence. Par exemple, la distinction traditionnelle entre banques commerciales et banques d'affaires s est progressivement affaiblie.

En France, les 80 s ont été marquées par une accélération des mutations qui ont bouleversé l environnement financier avec l objectif ultime d améliorer l allocation des ressources dans l économie (stimulation de la croissance) en brisant la rente de monopole dont disposait le SB sur le financement de l économie.

En France, ces mutations se sont réalisées à l instigation des pouvoirs publics qui ont mené des réformes visant à une libéralisation financière radicale : loi bancaire de 1984, réduction progressive de la part des crédits à taux administrés (1985), privatisations (à partir de 1987), levée du contrôle des changes (1989), création d un marché unifié des capitaux (TCN en 1985, MATIF et MONEP en 1987).

Ce triple phénomène de déreglementation, de décloisonnement et de désintermédiation a conduit à une évolution de l activité bancaire. La modification de l environnement financier a exercé un impact puissant sur les banques. On constate un déclin de l intermédiation bancaire traditionnelle accompagné de l émergence de nouvelles formes d intermédiation (intermédiation de marché).

La déréglementation a permis aux banques d'offrir plus de services, de participer à davantage de marchés, de diversifier le champ de leurs activités : Les banques à vocation commerciale ont développé leurs activités de marché, les établissements opérant sur les marchés ont développé de nouveaux produits - les produits dérivés, les instruments à terme ou futures, les produits optionnels, etc..

Cette recherche active de nouveaux marchés a conduit au dvpt de nouveaux domaines d'activités : le conseil en ingénierie financière, la titrisation, les instruments dérivés, le hors-bilan Les bq y étaient d'autant plus incitées que leurs parts de marché se sont réduites dans les activités d'intermédiation avec le dvpt des marchés et de la concurrence des opérateurs financiers non bancaires (les caisses d'épargne) ou non financiers.

Le mouvement de mise en place de nouvelles règles, parfois qualifié de «re-réglementation», est d'inspiration essentiellement «prudentielle» : garantir une sécurité minimale tout en harmonisant les règles de concurrence (auto-régulation). Il s'agit de l'ensemble des règles progressivement instaurées par les autorités de Bâle et relayées par les autorités de tutelle nationales.

La «montée» des risques dans le monde bancaire est une résultante de ces mouvements de déréglementation, de re-réglementation et d'ouverture de la concurrence. Quelle solution pour demain? Elaborer une loi des faillites spécifiques au secteur bancaire dans laquelle les actionnaires peuvent être expropriés et les dirigeants révoqués avant que la bq soit techniquement en faillite? Mettre en place un superviseur totalement indépendant, mais responsable devant le pouvoir législatif? Interdire l usage de fonds publics?

Quelque soit la solution, les risques sont inhérents à l activité bancaire : Le rôle des bq est de prendre des risques = source de rémunérations. Cpdt, ces risques doivent rester acceptables car la majorité des R vient de bailleurs extérieurs qu il faudra rembourser. Par ailleurs, l objectif des actionnaires est (généralement) de bénéficier d une rentabilité > 0.

Diversité des risques : Risques politiques : management, stratégie, éthique Risques bancaires et financiers : liquidité, crédit, taux, marché Risques opérationnels : risques non spécifiques,

3. Les stratégies bancaires Les ruptures Thème 1: Les stratégies de métiers Thème 2: Les sources de l avantage concurrentiel Thème 3: Le défi organisationnel

Les ruptures Les 3 D et la mondialisation des activités L introduction de l Le progrès technologique L intensification de la concurrence La pression des fournisseurs La mutation de la demande.

1. Les stratégies de métiers Objectif : améliorer la relation client sur les métiers de la banque commerciale et de la banque d investissement Pour aboutir à cet objectif, les stratégies sont différentes

1.1. La banque commerciale Retail banking : La banque des particuliers La banque des PME et des professionnels La distribution de produits d assurance Les financements spécialisés.

La banque des particuliers : 2 facteurs essentiels de succès : Le rapport qualité /prix Et le contenu de la relation

Le rapport qualité-prix : Commodité de la relation Proximité et disponibilité physique Informations fournies au client sur sa situation Traitement des litiges et des erreurs Facturation des services

Personnalisation des produits et services : fabrication possible de produits «sur mesure» dans certains cas Établissement d une relation de confiance Proximité psychologique lors du face à face

Les compétences à mobiliser : Constitution de bases de données clients Mise en œuvre de techniques fines de segmentation : approche traditionnelle ou datamining La distribution et la technologie La relation client

Concernant la relation client : Capacité à s engager sur des promesses clients (contractualisation) Maintenir des possibilités de renégociation Proximité avec ses clients et suivi de la relation

LA COLLECTE

LE CREDIT

LES SERVICES

Les produits d assurance : les attentes Clarté et transparence des conditions: devoirs des assurés, qualité des devis Gestion des sinistres et qualité du SAV Justesse de la facturation: évaluation correcte des risques Maîtrise du risque : réassurance et coassurance du portefeuille, gestion actif/passif, maîtrise de l actuariat Placement et gestion des primes collectées: obtenir les rendements maximum dans la gestion de fonds: arbitrages, maîtrise des risques financiers

L ASSURANCE -VIE

LA PREVOYANCE

L ASSURANCE DOMMAGE

La banque des PME et des professionnels Les facteurs de succès : Informations correctes et rapides fournies aux clients; Rapidité et aptitude de l interlocuteur à prendre des décisions: niveau de délégation Proximité physique avec le chef d entreprise Traitement des litiges et des erreurs

Les domaines de compétences : La connaissance de l entreprise et de son environnement L analyse des risques Les systèmes de surveillance et d alerte

Les produits : Les crédits : investissement, exploitation La gestion de trésorerie Les services spécialisés, notamment à l international

Les moyens de paiement : Développement d un réseau électronique de transfert de fond national et international : dimension technologique essentielle, banque à distance, intégration des réseaux informatiques Disposer d un réseau de correspondants à l étranger pour traiter les transactions internationales

La Gestion de trésorerie : Être référencé auprès des trésoriers d entreprises ou directeurs financiers Proposer des solutions technologiques avancées pour optimiser cette gestion Rapidité et sécurité des transactions

L affacturage : Capacité à évaluer le risque global d un portefeuille de créances Présentation de devis détaillés (taux pratiqués et procédure de recouvrement utilisés) Automatisation des opérations à faible VA Capacité à proposer ces services à l international

L international : Maîtrise des techniques de financement international Fournir des informations détaillées sur le pays et les clients potentiels: accompagner le développement de l entreprise Équipes spécialisées par pays ou implantation d un réseau local

Thème 1: Les stratégies de métiers I- Les métiers de la banque commerciale Les financements spécialisés Crédits à la consommation Leasing Location longue durée

- Parler le même langage technique avec le financeur - Alléger sa structure financière - Rapidité de décision - suivi des contrats - Barèmes de remboursements adaptés à la nature des matériels et à la capacité financière de l entreprise - Spécialisation par secteur d activité - Spécialisation de la force de vente ayant la connaissance du métier et du matériel - Connaissances juridiques et fiscales des avantages de ces opérations - Combinaison d un score client et d un score matériel - Combinaison du contrat avec des services

Thème 1: Les stratégies de métiers Les métiers de la banque d investissement La banque de financement L ingénierie financière, financement structurés Les interventions en fonds propres La banque financière Gestion de valeurs mobilières Interventions sur les marchés Conservation de titres Wholesale banking : opérations de gros montant pour clients importants

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement: ingénierie Les attentes en ingénierie financière besoin de conseil et proposition de solutions sur mesure intégrant considérations techniques, juridiques, fiscales et des solutions de financement direct ou indirect Connaître et évaluer les projets nécessitant un financement par emprunt ou par recours au marché des capitaux Rapidité de réponse aux problèmes posés Qualité du suivi des montages Confidentialité

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement: ingénierie Les hommes dans la banque Expertise des équipes en matière juridique et fiscale et dans la connaissance des marchés financiers: recrutement, formation Compétences juridiques, comptables et fiscales spécialisées selon le type de marché visé et organiser les croisements de compétences suivant les domaines Diagnostic économique et financier des firmes Capacité de négociation

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement: ingénierie Les moyens Avoir un fond de commerce de souscripteurs de capitaux (zinzins, OPCVM, particuliers,...): carnet d adresses Connaissances des acteurs clés de la vie économique Susciter l innovation Outils de back office spécialisé dans le suivi des montages et service global

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement: ingénierie Montage d émissions Capacité à émettre toute sorte de produits: actions, obligations, valeurs convertibles et mobilisation d un large réseau pour placer les titres Connaissance des coûts liés aux opérations de placement Capacité à s engager auprès des émetteurs

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement: ingénierie Fusions et Acquisitions Connaissance de la structure du capital des sociétés, de la situation économique et financière des firmes en question: Anticipation de la stratégie des entreprises en fonction des informations que l on peut recueillir: Détecter les firmes susceptibles d être vendues ou achetées. Détecter les firmes désirant réaliser des opération de croissance externe ou de cession d activités

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement interventions en fonds propres Les prises de participations Compétences traditionnelles d un gestionnaire de portefeuille Assurer la cohérence entre la logique de la prise de participation et la réaction face au risque Puissance financière

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement interventions en fonds propres Le capital-investissement connaissance et évaluation technique et stratégique pour juger de la viabilité du projet: relation avec un réseau de spécialistes Justesse de l évaluation du risque d un projet selon le type d investissement (risque, développement ou transmission) Valorisation correcte d entrée dans les participations

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement La banque financière Gestion de valeurs mobilières Équipes d experts spécialisés par marchés et par produits (actions, obligations, produits de taux, futures,...) Innovation nourrie par la théorie financière et sur la base de concepts nouveaux (fonds de future, Hedge fund) et constitution d équipes de recherche Efficacité des gestionnaires: Maîtrise de la volatilité des portefeuilles

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement La banque financière Gestion de valeurs mobilières Capacité à communiquer sur les produits financiers et mise en oeuvre d un véritable marketing financier Efficacité du back office, reporting: lien gérant, comptabilité, back office, trading: intégration de l outil informatique (gain de temps, sécurité)

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement La banque financière Interventions sur les marchés financiers Présence sur les places financières internationales Capacité à saisir les opportunités sur les marchés internationaux des capitaux Rapidité dans la levée de fonds peu cher pour son propre compte ou pour des tiers Professionnalisme des courtiers: Équipes spécialisées par marchés et par produits

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement La banque financière Interventions sur les marchés financiers Mise en oeuvre efficace de méthodes d analyse boursière: évaluation des risques liés aux produits (change, taux,...) et couverture de ces risques Rapidité dans le traitement des opérations et des ordres: efficacité des salles de marché (contenu technologique) Orienter les marchés: : teneur de marché sur

Thème 1: Les stratégies de métiers II- La banque d investissement La banque financière La conservation des titres Sécurité et rapidité des transactions Qualité du dénouement des opérations sur la place Services annexes en prêt-emprunt de titres Gestion du cash associé aux mouvements de titres Rémunération du compte créditeur, possibilité offerte de solde débiteur Traitement fiscal