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Promoteurs Société Française de Mycologie Médicale Société Française d Hygiène Hospitalière Partenaires SociétéFrançaise d Hématologie SociétéFrançaise de Greffe de Moelle Sociétéde Pathologie Infectieuse de Langue Française Association Française des infirmières de Thérapie Cellulaire Association pour la Prévention de l Etude de la Contamination Association des ingénieurs hospitaliers Haute Autorité de Santé

Calendrier Juin 2008 : première réunion du Comité d organisation Novembre 2008 Décembre 2009 : rédaction du guide technique par les experts Janvier 2010 Octobre 2010 : Phase de relecture Phase de validation Mars 2011 Diffusion (Hygiènes, Revue de Mycologie, Sites Internet des sociétés partenaires, )

1. Caractérisation du risque 2. Gestion du RIF lors de travaux 3. Evaluation des mesures mises en place 4. Domaines de responsabilités/ CAT en cas de survenue d IFI

A. Définir les risques B. Identification du risque environnemental fongique en fonction du type de travaux C. Identification et classification des champignons libérés par les travaux en fonction de leur pathogénicité D. Ciblage et quantification des populations àrisque d infection fongique invasive E. Ciblage et quantification des services ou unités d hospitalisation à risque d infection fongique invasive

1.A. Définir les risques Risque environnemental fongique = biocontamination environnementale à champignons filamenteux Risque infectieux = Inoculum x virulence du micro-organisme résistance de l hôte Risque infectieux fongique (RIF) nosocomial = combinaison du risque environnemental et du risque infectieux => Probabilitéde survenue d une infection fongique acquise au cours de l hospitalisation

1.B. Risque environnemental/type de travaux

1.C. Champignons/IFI/liés aux travaux Champignons souvent responsables d IFI lors de travaux : Aspergillus fumigatus A. non fumigatus (A. flavus, A. niger, A. terreus, A. nidulans, )

1.C. Champignons/IFI/liés aux travaux Espèces plus rarement responsables IFI lors de travaux : Fusarium sp. (F. solani, F. oxysporum, F. moniliforme) Zygomycètes (Rhizopus sp., Mucor sp., Absidia sp., Cunninghamella sp...) Scedosporium (S. apiopermum, S prolificans) Dematiées (Alternaria sp.,exophiala sp.,ulocladium sp.,scopulariopsis sp. Curvularia,sp) Acremonium sp. Paecilomyces sp. Trichoderma sp.

1.D. Populations à risque Populations à très haut risque Allogreffe de cellule souches hématopoïétiques, Autogreffe de cellules souches hématopoïétiques d origine médullaire Déficits immunitaires combinés sévères Neutropénie (PNN<500/mm 3 ) post-chimiothérapie de durée supérieure à14 jours Neutropénie (PNN<100/mm 3 ) quelle qu en soit la durée, Aplasie médullaire sévère Population à haut risque Corticothérapie haute dose dans le cadre du traitement d une leucémie aigue lymphoblastique Neutropénie (PNN<500/mm 3 ) post-chimiothérapie, durée inférieure 14 jours Transplantation d organe solide: poumon, foie, rein, cœur, pancréas, intestin Maladies pulmonaires chroniques: mucoviscidose, bronchopneumopathie obstructive, emphysème, dilatation des bronches, asthme Granulomatose septique chronique (enfants et adultes) Nouveau-nés en réanimation néonatale Leucémie aigue myéloblastique en rechute ou réfractaire

1.D. Populations à risque Populations à risque moindre Corticothérapie haute dose répétée et/ou prolongée ; patients positifs pour le VIH au stade sida avec lymphocytes T CD4 + < 50/mm3 ; patients sous ventilation mécanique ; patients dialyses ; patients sous chimiothérapie anticancéreuse ; acidocétose diabétique ; brûlés (> 50 % de la surface corporelle) ; maladies systémiques Autres (à évaluer) Traitement par anti-tnf et autres anticorps monoclonaux ou biothérapies.

1.E. Classification des services à risque Groupe de services Secteurs ou services concernés APIC 2005, HAIDUVEN 2009 Zone 1 RIF faible Zone 2 RIF moyen Zone 3 RIF élevé Zone 4 RIF très élevé Bureaux Salles inoccupées Cardiologie Echo cardiologie Médecine nucléaire Endoscopie Salle d urgence Salles de travail et d accouchement Nurseries Laboratoires Unités de soins intensifs Salles d opération chambres d isolement à pression positive Services de médecine Unités d oncologie et consultations externes pour cancéreux Aires publiques Radiologie Pneumologie Rééducation fonctionnelle Chirurgie ambulatoire Pédiatrie Pharmacie Salles de réveil (SSPI) Services de chirurgie Unités de transplantation et consultations externes pour patients ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques ou d organe solide Unitédes brûlés Stérilisation centrale

A. Etude d impact d un chantier sur le RIF Étude d Impact sur l Environnement (EIE) en cas de travaux en établissement de santé Caractéristiques de l étude d impact Application en établissement de soins Etude d impact d un chantier en établissement de santé B. Propositions de mesures de gestion du risque infectieux fongique (RIF) Préambule, méthode de travail Détermination des mesures nécessaires

2.A. Etude d impact chantier/rif 1 -Mise en contexte du chantier Partenaires: CLIN-EOH-Cellule aspergillose- cliniciensmycologues - Maître d ouvrage ou son représentant 2- Description du projet Localisation Description technique Conséquences sur: Air : contamination particulaire Réseau d eau chaude et/ou froide Début/Durée des travaux 3 - Description du milieu récepteur Détermination de la zone à risque Description des composantes pertinentes Patients à risque Services à risque Zone de travail àrisque (bloc, ) 4 -Analyse des impacts du projet Détermination et quantification de l impact des travaux - Air : évaluation de la contamination particulaire et fongique Détermination et quantification des impacts au sein de l établissement de santé Quantification globale du risque 6- Surveillance et suivi Programmation d un suivi des mesures préconisées Proposition d une surveillance : des patients de l environnement 5 Proposition de mesures de prévention Recommandations auprès des entreprises et/ou la maintenance Recommandations auprès des services de soins concernés

2.A. Analyse des impacts travaux en ES

Evaluation du risque de contamination particulaire Outil qualitatif Outil quantitatif

Evaluation du risque lié aux patients et à la localisation des travaux

Qualification globale du risque Matrice d évaluation qualitative Matrice d évaluation quantitative

2.B. Mesures de gestion du RIF 1. Réductionde l émission et confinement des poussières dans la zone des travaux 2. Protection des patients àrif visant àles soustraire au risque d exposition aux bioaérosols 3. Information, sensibilisation et éducation

1 facile 2 3 4 5 difficile

Mesures de protection des patients à RIF (extrait tableau) Mesure Indication Faisabi lité Niveau de preuve Importance et/ou utilité Commentaires Calfeutrer toutes les issues donnant sur le secteur àrif àprotéger Protéger les patients àrif hébergés dans une zone contiguëàla zone en travaux Risque faible, moyen, élevé 3 IB A Maintenir les portes et fenêtres fermées. Calfeutrer fenêtres, portes non utilisées pour accès au chantier, trous autour des canalisations d eau, des conduits d aération. Assurer une qualité suffisante et contrôlée de l air dans les chambres d hospitalisation Le cas échéant, délocaliser les salles de consultation Protéger les patients à RIF des bioaerosols Risque moyen, élevé 3 IB A Assurer un traitement d air avec une filtration d air a l aide de filtres HEPA et un taux de renouvellement horaire suffisant qui garantisse une consommation d énergie Eco compatible APPLICATION PRATIQUE Utiliser du ruban adhésif orange ou gris d une largeur de 3 cm (àvérifier visuellement chaque jour) Complément a faire autour des conduits de fluides et le plafond (ventilation/électricité/fluides médicaux) par du polyane 80 microns pour finaliser l étanchéité entre la zone en activité et le chantier Bouchage des passages des tuyauteries et fluides médicaux par du silicone

Mesures d information et de protection aux personnes (extrait tableau) Mesures Indication Faisabilité Patient àrif Définir des trajets hors zones de travaux Précautions en cas de déplacements et isolement protecteur visiteurs patient à RIF personnels soignants personnels du chantier Niveau de preuve Importance et/ou utilité Commentaires Former, sensibiliser et éduquer le patient et sa famille pour éviter ou limiter l exposition du patient à RIF aux spores de champignons filamenteux Assurer des déplacements sans Mettre en place une exposition au RIF 2 IB A signalisation et bien baliser Risque faible, les circuits moyen, élevé Risque moyen, élevé 1 IB A Limiter les déplacements faire porter un équipement de protection respiratoire filtrant type FFP2, une charlotte, une sur-blouse si le patient est habituellement en isolement protecteur Réduire le transfert de spores entre la zone de travaux et la zone protégée hébergeant le patient à RIF Former, sensibiliser et éduquer personnels soignants, médicaux et paramédicaux, permanents et temporaires Former, sensibiliser et informer personnels du chantier au respect des mesures mises en place pour prévenir le RIF

3.A. surveillance environnementale Les contrôles doivent prendre en compte les zones àrisque, les patients et les moyens de l établissement. Contrôles visuels: Il s agit de vérifier par exemple: - le caractère hermétique du confinement des portes, - la fermeture des fenêtres, - le dispositif au sol de captage de la poussière et son changement, - la présence évidente de poussière (nuage, traces de pas, ). Contrôles de la dépression de la zone de travaux: -Si un système de dépression a étéinstallé - Traçabilité des contrôles Contrôles particulaires et de biocontamination: -Ne sont àfaire que dans les zones àenvironnement maîtrisé,

3.A. Proposition de fiche d audit rapide

Proposition de fréquence des contrôles environnementaux à mettre en place et responsabilité *Service technique ou service Biomédical (Direction des travaux) **A titre indicatif et selon la durée du chantier, 1 à2 fois par mois

4.B.Domaines de responsabilités en période de travaux

4. B. Impact de cas groupés ou d une épidémie sur la conduite du chantier a) Définition de l aspergillose invasive et plus généralement des IFI b) Définition du caractère nosocomial de l IFI délai d'incubation mal connu et variable, quelques jours àtrois mois.

CAT lors de la survenue d un cas IFI lors de travaux

Guide technique pratique Fruit de la confrontation des données de la littérature et de l avis de professionnels. Les recommandations reposent en majorité sur l expérience pratique des auteurs. L empirisme de certaines mesures traduit la nécessitéde mener des recherches sur la prévention et la gestion des risques environnementaux en milieu hospitalier.