Lycée Bertran de Born. Pourquoi faire du sport? Sport et Santé. Blessures musculaires et dopage. Mai 2015

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Transcription:

Mai 2015 Lycée Bertran de Born Pourquoi faire du sport? Sport et Santé Blessures musculaires et dopage 1

Les journalistes scientifiques d un jour 2

T out au long de la vie, le corps humain doit être approvisionné en énergie afin de faire fonctionner les muscles utiles à nos déplacements. Elle est fournie par la respiration qui utilise le dioxygène (O 2 ), l'eau (H 2 O) et les nutriments, comme le glucose (=sucre). Comment les besoins croissants des muscles sont-ils couverts pendant un effort physique? Pendant la respiration, il s'opère plusieurs échanges d'énergie. D'abord, l inspiration (faire entrer de l'air dans les poumons) amène la contraction du diaphragme et des muscles intercostaux (situés au niveau des côtes) ainsi que l'élévation des côtes, augmentant donc le volume de la cage thoracique. L air est renouvelé ce qui va permettre de recharger le sang arrivant en dioxygène et en nutriments puis de le débarrasser du dioxyde de carbone, lors de l'expiration (rejeter l'air contenu dans les poumons). Equation de la respiration : C 6 H 12 O 6 + 6H 2 O énergie + 6CO 2 + 12H 2 O glucose/dioxygène + eau mécanique/chaleur + dioxyde de carbone + eau Une grande partie de l énergie produite est perdue sous forme de chaleur et de transpiration (eau). L absence d activité physique diminue les capacités respiratoires, l endurance et fait apparaître un essoufflement. Plus l'exercice physique est intense, plus l'organisme consomme d'énergie, c'est pourquoi le mouvement respiratoire et le rythme cardiaque s'accélèrent, afin de transmettre plus rapidement et en plus grande quantité de nutriments, de dioxygène ainsi que d'eau aux muscles. Lorsque l'on est au repos, le corps consomme, en moyenne, 1.5Lmin-1 de dioxygène ; pour un effort plus intense, la consommation peut atteindre les 3.5L.min-1. En ce qui concerne le glucose, environ 200mg.min-1 est consommé au repos, et jusqu'à 750mg.min-1 pour un effort intense. Les nutriments sont dégradés dans les muscles en présence de dioxygène pour fournir l énergie nécessaire à la contraction musculaire, par la respiration. 3

Le dioxygène est apporté par la ventilation qui augmente (fréquence et intensité) au cours de l effort : on respire plus fort et plus vite. Il existe une limite de puissance de l'effort pour chaque individu, nommée la «VO2 max» qui correspond aussi à la consommation maximale de dioxygène en Litre par minute. Cette limite varie selon les individus et dépend de l'âge, du sexe, de l'état physique ainsi que de l'entraînement de la personne. Par Océane, Margaux et Alice. 4

D ans un premier temps, nous savons que notre organisme a besoin d énergie. Cette énergie est alors fournie par la respiration qui utilise du dioxygène lors de l inspiration mais des nutriments dont le glucose, dans le but d approvisionner l ensemble de l organisme. Cet approvisionnement est assuré par le sang qui circule dans tout l organisme et grâce à un muscle, le cœur qui fait office de pompe. Lors d un effort physique intense, les besoins en dioxygène et en nutriments vont alors augmenter. Le corps va alors subir des modifications physiologiques pour assurer son fonctionnement. Une des premières modifications va être l augmentation du débit ventilatoire c està-dire le volume d air échangé par l organisme en une minute et qui se calcul en multipliant le volume courant ce qui correspond au volume d air circulant dans l appareil respiratoire en L.min -1 par la fréquence respiratoire qui est le nombre de cycles inspiration-expiration par minute. Ainsi, l accélération de cette fréquence et l augmentation du volume courant vont donc faire augmenter le débit ventilatoire lors d un effort physique. Prenons pour exemple : La courbe ci-dessus, nous pouvons remarquer sur ce document que le débit ventilatoire au cours du temps augmente progressivement jusqu au à la récupération puis il diminue nettement, il peut alors passer de 10L.min -1 au repos à environ 58L.min -1 au maximum lors d un effort intense et enfin, il chute à environ 37L.min -1 pendant la récupération. Nous remarquons également que la VO 2 max c est-à-dire le volume maximal d O 2 consommé par minute, est d environ 58L.min -1, cette valeur s exprime alors selon l âge de l individu, de son sexe et de son entraînement. Nous pouvons donc constater que plus l effort physique donné est intense, plus la consommation de dioxygène augmente et deviendra vite croissante tandis que quand l effort est léger, la consommation augmente peu. Fig. Courbe représentant l évolution du débit ventilatoire au cours d un effort physique, en fonction du temps. La seconde modification est appelée : débit cardiaque qui correspond au volume de sang éjecté par le cœur par minute. La fréquence cardiaque, soit le nombre de battements par minute, ainsi que le volume d éjection systolique c est-à-dire le volume de sang propulsé à chaque contraction, servent alors à calculer ce débit cardiaque. De plus, durant un effort notre débit cardiaque fait une forte augmentation, il peut même parfois doubler. Cette 5

augmentation résulte de la fréquence cardiaque qui s accélère et du volume d éjection systolique qui augmente. Tableau représentant la fréquence cardiaque chez deux élèves de 15 et 16 ans. Le tableau ci-dessus nous montre que la fréquence des deux filles varie bien en fonction de l intensité de l effort. En effet, au repos le pou de Caroline est de 52 bat/min, il passe alors à 64 bat/min lors d un échauffement puis il passe à 102 bat/min lors d une course et diminue à la récupération, passant alors de 102 bat/min pendant l effort à 70 bat/min à la récupération. Nous pouvons donc faire une brève comparaison avec la fréquence cardiaque de Mathilde. Sa fréquence augmente au cours d un effort physique passant alors de 66 bat/min au repos à 112 durant un effort. Nous pouvons donc observer que la fréquence cardiaque augmente vite pendant un effort et qu elle varie selon la morphologie de l individu ainsi que de son entrainement. Enfin, si la fréquence cardiaque s accélère, le volume d éjection systolique augmente ce qui crée l augmentation du débit cardiaque. Donc pendant un effort, le débit cardiaque augmente au sein de l organisme pour pouvoir assurer une distribution rapide et en plus grande quantité de dioxygène et de nutriments aux muscles et organes. Pour finir voici un schéma bilan qui nous montre la circulation du sang à travers notre organisme. En effet, on peut voir qu au niveau des poumons, le sang est oxygéné lors de l inspiration puis il part vers le ventricule gauche en passant par l aorte et l oreillette gauche puis il va circuler par la veine pulmonaire et distribuer son dioxygène et ses nutriments aux muscles et organes. On peut également remarquer que le sang ne circule qu en sens unique dans notre corps, ce sont les quatre valvules soit la valvule tricuspide, mitrale, sigmoïde pulmonaire et sigmoïde aortique qui permettent un sens unique du sang. Schéma bilan correspondant au sens de circulation du sang dans l organisme. 6

REMERCIEMENTS Nous souhaitons remercier notre professeur, Madame Garrigue qui nous a fait d excellent cours avec de bonnes explications tout au long de l année. De plus, nous souhaitons la remercier pour l aide qu elle a fournis pour réaliser notre article. BIBLIOGRAPHIE Les cours de SVT Le manuel d SVT Google image Padlet Le professeur Par Mathilde et Caroline 7

A u cours de l effort, le muscle en fonctionnement consomme davantage de dioxygène et de glucose (il doit fabriquer plu d énergie). L organisme doit alors s adapter pour fournir davantage d énergie aux cellules actives (cellules musculaires) : il doit modifier son fonctionnement pour fournir davantage d O2 et de glucose. Pour cela l activité cardiaque et respiratoire change : L activité respiratoire change surtout selon 2 paramètres : La fréquence respiratoire (nbre de cycle respiratoire / min) augmente Le volume inspiratoire augmente (L d air inspiré à chaque cycle respiratoire) Fig. Variation de l activité respiratoire selon l effort physique L activité cardiaque change selon quelques paramètres pour augmenter le débit cardiaque: 8

Fig. La variation du débit cardiaque en fonction de la puissance de contraction Le débit cardiaque (Le débit cardiaque est le volume de sang fourni par le cœur par unité de temps) augmente grâce au changement de quelques paramètres : La puissance de contraction du cœur (voir graphique) La fréquence cardiaque (nbre de batt./min) augmente Le volume systolique (L de sang propulsé à chaque contraction du cœur) Le débit cardiaque = volume systolique X fréquence cardiaque Bilan I : Pour fournir plus d énergie aux muscles en fonctionnement, l organisme modifie son fonctionnement : il augmente l apport d O2 et de glucose à ses cellules en modifiant ses activités cardiaque et respiratoire Pour faire circuler le sang dans tout le corps, le cœur est indispensable. En se contractant, Il sert de pompe pour faire circuler le sang. Il est cloisonné en 2 parties qui ne communiquent pas : La partie gauche fait circuler le sang riche en O2 (partie plus musclée et plus puissante). Le sang arrive au cœur en venant des poumons (veines pulmonaires) ; il en repart vers les organes (artère aorte) La partie droite contient du sang pauvre en O2. Le sang qui revient des organes arrive par la veine cave; il repart vers les poumons par l artère pulmonaire. La cloison du cœur (cloison cardiaque) empêche que le sang riche en O2 9

(rouge) et le sang pauvre en O2 (bleu) ne se mélange. Ainsi les organes reçoivent en permanence du sang riche en O2. Les poumons ne reçoivent que du sang pauvre en O2 pour qu il se recharge en O2. Les valvules cardiaques permettent une circulation du sang à sens unique (elles évitent le refoulement du sang) : la circulation est donc plus facile dans les vaisseaux sanguins La circulation est disposée en série par rapport au cœur : Fig. Schéma de la disposition en série de la circulation général par rapport au coeur Cette organisation permet qu à chaque fois que le cœur se contracte, il envoie le sang vers les organes (pour distribuer l O2) et les poumons (pour recharger le sang en O2). La grande circulation est disposée en parallèle par rapport au cœur (schéma de droite) : Fig. Schéma de la grande circulation disposée en parallèle (droite) (comparaison avec une circulation en série) Avec cette organisation, il suffit de faire varier le diamètre des artères pour apporter plus ou moins de sang vers les organes : Lorsque les muscles fonctionnent, le diamètre des artères qui les irriguent augmente pour que le débit sanguin dans ces muscles augmente Le diamètre des artères qui irriguent les organes au repos diminue (ces organes ont besoin de moins d O2 et de glucose car ils ont besoin de moins d énergie). Bilan II : La cloison du cœur, les valvules cardiaques, l organisation des vaisseaux par rapport au cœur facilitent l apport en O2 et glucose aux muscles en activité. 10

BIBLIOGRAPHIES : Wikipedia Site : https://sites.google.com/site/svtcrozetiere/chapitre-2-lapprovisionnement-en-dioxygene-des-muscles-en-fonctionnement http://www.intellego.fr/soutien-scolaire--/aide-scolaire-svt/schemassur-la-circulation-du-sang-dans-le-corps/37542 http://svtcamout.free.fr/5e/partie1/chap1/act2.htm https://svt5eviora.wordpress.com/fonctionnement-de-lorganisme-etbesoins-en-energie-documents/seance-02/ grenoble.fr/disciplines/svt/file/ancien_site/log/5eme/52/mvhtm lexport/activit 15 La_circulation_sanguine_au_niveau.htm Par Roxane et Coline 11

L a pression artérielle correspond à la pression du sang dans les artères. On l'appelle aussi la tension ou tension artérielle. Elle dépend en grande partie de la fréquence cardiaque, c'est un pompage exercé par le cœur. La pression artérielle se mesure grâce à un tensiomètre constitué d'un brassard gonflable, d'un nanomètre et d'un stéthoscope qui permet de repérer des bruits dus à l'écoulement du sang dans l'artère. L'unité internationale de la pression artérielle est le pascal (Pa) mais elle est plus souvent exprimée en centimètre de mercure (cmhg). Les médecins enregistrent deux valeurs la pression maximum ou systolique et la pression minimum ou diastolique ; chez un adulte la pression systolique est de 11 à 14 cmhg et la pression diastolique est de 6 à 8 cmhg, cela peut changer au cour d'un effort physique, la pression systolique est de 19-20 cmhg mais la pression diastolique reste la même. La moyenne de la pression artérielle est de 12/8 qui signifie 12 cmhg et 8 cmhg. La moyenne (PAM) est calculée en faisant : PAM= PAS+2 PAD/3. La pression artérielle doit être régulée pour maintenir un bon vasculaire et cardiaque. Mais l'hypertension (HTA) est l'une des maladies les plus répandues dans le monde et elle constitue l'un des trois facteurs majeurs des risques cardio-vasculaire, elle est supérieure à 14/9 cmhg. L'hypotension contrairement à l'hypertension n'est pas une maladie, c'est le symptôme d'autres troubles comme les problèmes neurologiques ou à cause d'un effet secondaire d'un médicament ou de drogue. Elle peut intervenir également lors d'un changement de position (hypotension orthostatique) ou lors de la digestion (hypotension postprandiale). La régulation de la pression artérielle dépend des récepteurs sensoriels, d'une voix afférente, du centre nerveux, d'une voix efférente puis enfin des effecteurs. Merci à Faustine pour avoir participé à notre expérience. 12

BIBLIOGRAPHIE : Le manuel d'svt seconde. Lien : svt.gheridi.com/bac-sciences/10/neurophysiologie/21/regulationpression-arterielle.htlm Par Mélissa et Marie 13

L es 600 muscles squelettiques que comprend le corps humain sont à l origine de tous nos mouvements. Le raccourcissement de chaque fibre musculaire conduit au raccourcissement des muscles et donc, à l expression d une force sur des tendons qui eux-mêmes, tirent sur les os. L ensemble constitue une mécanique complexe, à l oeuvre dans tous nos actes du quotidien, sans qu on en ait la moindre conscience. Les muscles du corps humain sont à l origine de tous nos mouvements. Le système nerveux commande le fonctionnement des muscles. Les informations sont reçues par les organes des sens (yeux, oreilles par exemple). Les messages sont ensuite transmis aux centres nerveux puis aux muscles par les nerfs. Leur insertion sur les os détermine le mouvement. Les muscles sont des organes actifs. Ils provoquent un déplacement passif des os sur lesquels ils sont solidement fixés par des tendons mais ils sont aussi contractiles et élastiques : ils se raccourcissent ou s allongent. Lorsqu ils se contractent, c est toujours pour répondre à des messages nerveux. En se contractant, le muscle diminue de longueur et tire sur les os du squelette qu il fait bouger, donc lorsqu il se relâche, sa longueur augmente. Des accidents musculaires peuvent arriver : les claquages ou des élongations. Un mouvement est le résultat d une contraction musculaire. La contraction est commandée par des messages : ces messages sont construits par les centres nerveux et transmis aux muscles par les nerfs. Par Sylla et Ruben 14

L a pratique d une activité physique est essentielle pour éviter la prise de poids. Durant la première partie d un exercice physique, ce sont les glucides qui vont être consommés car ils contiennent une valeur énergétique importante et sont facilement disponibles. Les glucides représentent donc en quelque sorte le «carburant» de la dépense énergétique. Puis, les graisses (donc les lipides) vont être consommées dans un deuxième temps, après au moins 30 minutes de marche rapide par exemple. De ce fait, nous comprenons facilement qu il est plus intéressant de réaliser un effort plutôt modeste durant longtemps plutôt qu un effort intense durant un temps relativement court. De plus, la pratique régulière du sport entraîne, pour un même niveau d exercice, une dépense de plus en plus importante de graisses dans le temps. Ainsi, nous comprenons aisément qu une trop faible activité physique soit responsable d un surpoids, lui-même responsable d une baisse de l activité physique... Il s agit donc d un véritable cercle vicieux! Les risques du surpoids et de l'obésité Lors d'un effort, l'organisme dépense des calories, cela équilibre les apports caloriques. Remerciements à : Baptiste ; au Manuel de SVT ; Entrainement-sportif ; Inserm Par Loan et Yanis 15