La politique de capitalisation. du régime de santé et de sécurité du travail JUILLET csst.qc.ca

Documents pareils
Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR

Le 15 décembre 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ FINANCIÈRE ET LA SUIVEZ RETRAITESAI SUR. Numéro 14-22

MÉMOIRE DE LA SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE MONTRÉAL

Rapport financier du premier trimestre de

QUÉBEC PUBLIE UN NOUVEAU PROJET DE RÈGLEMENT SUR DES MESURES D ALLÉGEMENT DE LA CAPITALISATION DES RÉGIMES DE RETRAITE

La conversion et la consolidation des états financiers des filiales étrangères

Les mutuelles de prévention Comment réduire sa cotisation annuelle à la CSST?

La CSST Qui sommes nous? Charles Taschereau, conseiller DPI Olivier Lesquir, inspecteur

CFP 059M C.P. Rapport D Amours

POUR UN ENCADREMENT DES PÉNALITÉS HYPOTHÉCAIRES AU CANADA. Richard Beaumier, FCA, CFA, MBA VICE-PRÉSIDENT, COMITÉ RELATIONS GOUVERNEMENTALES

Demande R RÉGIME DE RETRAITE. Original : HQT-7, Document 2.1 Page 1 de 7

Où investir en 2014? Grand colloque sur la gestion des actifs des caisses de retraite

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

LES CRÉANCES ET LES DETTES

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC.

Parlons assurance. Taux de prime

Loi modifiant la Loi sur les régimes complémentaires de retraite, la Loi sur le régime de rentes du Québec et d autres dispositions législatives

Du résultat social au résultat consolidé Novembre 2011

Mémoire. Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ) concernant le projet de règlement. portant sur le financement des régimes de retraite

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia

PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

FINANCIERS CONSOLIDÉS

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Société Financière Manuvie

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

Parlons assurance. Taux de prime

Intervenant. Patrick MORGENSTERN. Expert-comptable, Chargé d enseignement fiscal à l Université de Bourgogne

États financiers consolidés. Aux 31 octobre 2011 et 2010

Revue financière. 2 e trimestre Le 5 août 2015

FICHE TECHNIQUE #36 LÉGISLATION ET INTERVENANTS EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

évaluations avec date de calcul à compter du 31 décembre 2014 (mais au plus tard le 30 décembre 2015).

Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation

Les mutuelles de prévention

Ce que vous devez savoir...

Ce que vous devez savoir...

GAIN Capital FOREX.com UK Ltd. POLITIQUE D EXÉCUTION pour la suite de plateformes Dealbook

Régime de retraite de l Université du Québec. Sommaire des dispositions & description des droits et obligations des membres

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la

Chapitre 1 : Notions. Partie 9 - Rente viagère. Qu est-ce q u u n e «r e n t e v i a g è r e»?

L activité financière des sociétes d assurances

Vérification des procédures en fin d exercice

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE DES RÉSULTATS

Communiqué fiscal NOUVELLE OPTION DE REPORTER LA RECEPTION DE LA PENSION DE LA SECURITE DE LA VIEILLESSE ENTRE 65 ET 70 ANS

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

Nouvelles et opinions

Pour un régime durable et équitable

Note de service À : De :

L activité financière des sociétes d assurances

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Barèmes des commissions et frais généraux

Fonds d assurance responsabilité professionnelle de l Association des courtiers et agents immobiliers du Québec RAPPORT ANNUEL 2006

Régime de retraite de la Corporation de l École Polytechnique ASSEMBLÉE ANNUELLE 14 JUIN 2010

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

CHAPITRE 5 Le passif

Norme comptable internationale 19 Avantages du personnel

Ouvrage collectif d un groupe de travail de l Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion.

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

BANQUE LAURENTIENNE DU CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Liste des recommandations

RAPPORT ACTUARIEL 2016

LE SYSTÈME DE RETRAITE

RÈGLEMENT CA CONCERNANT LE RÉGIME DE RETRAITE DES POLICIERS DE LA VILLE DE LONGUEUIL LE CONSEIL D'AGGLOMÉRATION DÉCRÈTE CE QUI SUIT :

Préambule. Claude Sicard Vice-président au partenariat et à l expertise-conseil 2 LE CADRE D INTERVENTION EN PRÉVENTION-INSPECTION

ÉTATS FINANCIERS AU X 3 1 M A I E T

Caisse de retraite du Régime de retraite du personnel des CPE et des garderies privées conventionnées du Québec

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada

Drug Mart/Pharmaprix. de 28. décembre 2013). Les Compagnies Loblaw. bonne position. Faits saillants du $ Produits Produits, compte

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite

La consolidation à une date ultérieure à la date d acquisition

Politique de services en matière de sécurité sociale

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

Paris, le 8 juillet 2010 N 20/02-10

SOMMAIRE DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010

États financiers consolidés du GROUPE CGI INC. Pour les exercices clos les 30 septembre 2013 et 2012

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Référence : Règlement modifiant le Règlement sur les prestations de pension 205/2011, article

Rapport de la direction. Rapport des vérificateurs

SYNTHÈSE HISTORIQUE VÉCU DE L'AAR PARTIE 2

Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

OPÉRATIONS DE CESSION

Donnéesfinancières. sur l assurance-vie avec participation. Responsabilité Solidité Rendement

ENTENTE À INTERVENIR. entre d une part : LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. et d autre part :

afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DE PAGES JAUNES LIMITÉE (auparavant «Yellow Média Limitée»)

Surveillance de la réglementation en matière d assurance automobile

Norme internationale d information financière 4 Contrats d assurance

Conversion des devises

éq studio srl Gestion des informations pour un choix- consommation raisonnée - GUIDE EXPLICATIVE

Fonds d investissement Tangerine

Rapport de la direction

CONSOLIDATION : IFRS 10, IFRS 11, IFRS 12, IAS 27, IAS 28

Transcription:

La politique de capitalisation du régime de santé et de sécurité du travail JUILLET 2015 csst.qc.ca 1

TABLE DES MATIÈRES Préambule et dispositions légales... 3 1 Objectifs de la politique de capitalisation... 5 2 Modalités d application... 7 3 Responsabilités, examen et entrée en vigueur... 10 LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 2

PRÉAMBULE ET DISPOSITIONS LÉGALES La CSST est l organisme auquel le gouvernement du Québec a confié l administration du régime de santé et de sécurité du travail. À cette fin, elle voit notamment à l application de deux lois : la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST), qui vise l élimination à la source des dangers pour la santé, la sécurité et l intégrité physique des travailleurs ; la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LAT- MP), qui a pour objet la réparation des lésions professionnelles et des conséquences qui en découlent pour les travailleurs et la perception, auprès des employeurs, des sommes nécessaires au financement du régime. La CSST est fiduciaire du Fonds de la santé et de la sécurité du travail (FSST) et, à ce titre, elle en a la gestion et la pleine administration. Dans le cadre de ses attributions, le conseil d administration de la CSST adopte la politique de capitalisation du FSST, qui a pour objet d établir le cadre général de financement du régime. Les principales dispositions de la LATMP qui guident l établissement de la politique de capitalisation sont contenues dans les articles suivants : 281. La Commission perçoit des employeurs les sommes requises pour l application de la présente loi. 284. La Commission choisit son mode de financement d après la méthode qu elle estime appropriée pour lui permettre de faire face à ses dépenses au fur et à mesure de leur échéance et d éviter que les employeurs soient injustement obérés par la suite à cause des paiements à faire pour des lésions professionnelles survenues auparavant. 285. La Commission évalue à la fin de chaque année le montant de la réserve actuarielle requise compte tenu du mode de financement qu elle a choisi. 286. L évaluation de la réserve actuarielle et les expertises actuarielles visées aux articles 304, 314 et 454 sont faites par un actuaire membre de l Institut canadien des actuaires qui a le titre de «fellow» ou un statut que cet organisme reconnaît comme équivalent. LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 3

Outre le pouvoir de cotiser, la LATMP reconnaît donc à la CSST la latitude de choisir le mode de financement qu elle estime approprié à son contexte et, de plus, elle reconnaît l interdépendance du mode de financement retenu et de l évaluation du passif actuariel. C est en 1990 que la CSST adoptait formellement une politique de capitalisation dont l objectif premier, la pleine capitalisation des engagements du régime, vise à assurer la sécurité du fonds des travailleurs accidentés. Depuis 1990, diverses modifications ont été apportées aux modalités d application de la politique de capitalisation, mais le cap vers la cible de pleine capitalisation a toujours été maintenu. De fait, ce sont à plusieurs reprises les mouvements des marchés financiers qui ont obligé la CSST à revoir certaines modalités d application de la politique de capitalisation, et ce, de façon temporaire ou permanente. LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 4

1 OBJECTIFS DE LA POLITIQUE DE CAPITALISATION La capitalisation est le ratio de la valeur de l actif sur celle du passif. Il s agit d une mesure de la situation financière globale d une institution, qui informe sur la proportion des engagements pour lesquels des actifs sont détenus. En juin 1989, le conseil d administration de la CSST a adopté le principe de la pleine capitalisation, ce qui signifie que l actif du FSST doit être égal à son passif, sans viser à maintenir un surplus. En mai 2015, le conseil d administration de la CSST a renforcé le principe de la pleine capitalisation en permettant l accumulation d un surplus de 10 % du passif actuariel lors de la matérialisation de gains sur les marchés financiers. Ce surplus permettra d atténuer des hausses de taux de cotisation attribuables à des rendements défavorables du fonds. En contrepartie, aucune mesure corrective n est prise lorsque des pertes sur les marchés financiers entraînent un déficit de 5 % du passif actuariel ou moins. Grâce à l adoption de ces principes, les variations du taux de cotisation seront davantage liées aux opérations du régime. Le passif retenu pour établir la cible de capitalisation exclut les obligations au titre des maladies professionnelles non encore déclarées. Ces obligations seront considérées au fur et à mesure qu elles seront portées à la connaissance de la CSST. La capitalisation des engagements du FSST permet de mettre en œuvre plusieurs principes fondamentaux, soit : la sécurité du fonds des travailleurs ; l équité entre les générations d employeurs ; la stabilité des taux de cotisation (par rapport à un régime par répartition) ; l incitation à la prévention (la capitalisation permet de définir différents modes de tarification pour lesquels les taux reflètent les résultats des mesures préventives des entreprises). LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 5

Contrairement aux régimes d assurance privée, la CSST n est pas tenue, étant donné le pouvoir de cotiser que lui confère la loi, d avoir pour objectif que le ratio de l actif sur le passif se maintienne toujours au-dessus de 100 %, ni de rechercher que la probabilité de réalisation de surplus soit toujours supérieure à 50 %. Les hypothèses actuarielles utilisées pour évaluer les engagements du régime sont en conséquence établies selon une approche de meilleure estimation. Cette approche implique l absence de marges, tant pour des variations statistiques défavorables que pour une évolution défavorable de l expérience. L objectif de pleine capitalisation vise également à favoriser une plus grande stabilité des taux de cotisation et des résultats financiers. Dans l établissement de l hypothèse actuarielle relative au taux de rendement réel, l approche retenue se distingue donc en ce qu elle considère davantage les tendances à long terme et qu elle fixe ce taux de telle sorte qu il puisse demeurer adéquat, et être ainsi maintenu, pendant de nombreuses années. L approche de pleine capitalisation du FSST est déterminante dans l établissement de la tarification des employeurs. Elle est à la base de l élaboration annuelle du taux moyen de cotisation et elle permet la mise en œuvre de modes de tarification réactifs à l expérience. En cas de déséquilibre, on doit par ailleurs définir les modalités qui permettront le retour à la pleine capitalisation sur un horizon raisonnable tout en favorisant l équité entre les catégories et les générations d employeurs. De façon générale, on vise également à ce qu un surplus à l état des résultats se traduise par une baisse du taux moyen de cotisation et qu un déficit se traduise par une hausse du taux. Les modalités d application de la politique sont présentées dans la section qui suit. LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 6

2 MODALITÉS D APPLICATION La politique de capitalisation définit cinq catégories d écarts. Les surplus et les déficits relatifs aux besoins financiers de l année courante concernent les écarts entre les coûts observés dans les états financiers et ceux estimés au moment de la tarification. Les écarts relatifs aux besoins financiers des années antérieures se rapportent aux développements survenus en cours d année relativement à des années antérieures. Les écarts de nature exceptionnelle se rapportent à des événements particuliers tels des changements législatifs ayant un impact important. Les écarts relatifs au taux de rendement réel découlent de l écart entre le taux de rendement réel observé dans les états financiers et celui anticipé selon les hypothèses actuarielles. La dernière catégorie concerne les engagements relatifs aux expositions survenues en milieu de travail pour des maladies professionnelles à longue période de latence non encore déclarées. Les mécanismes d amortissement prévoient un montant annuel constant comprenant le capital et les intérêts. Un taux nominal d intérêt de 6,0 % est utilisé dans les calculs, sauf en ce qui concerne les écarts relatifs aux besoins financiers de l année courante. Pour ces derniers, on utilise les taux d intérêt applicables à l ajustement rétrospectif de la cotisation pour les trimestres où ces taux sont connus. Pour les autres trimestres, on utilise un taux de 6,0 %. Les surplus et les déficits sont amortis auprès des mêmes groupes d employeurs et selon les mêmes critères de répartition selon le risque et à taux fixe uniforme que ce qui avait prévalu pour financer les éléments sous-jacents lors des tarifications. Les écarts relatifs au taux de rendement réel sont amortis selon le risque auprès de l ensemble des employeurs. SURPLUS ET DÉFICITS RELATIFS AUX BESOINS FINANCIERS DE L ANNÉE COURANTE Les surplus et les déficits provenant des écarts entre la tarification et les états financiers relativement aux besoins financiers de l année courante, à l exclusion de ceux relatifs au taux de rendement réel, sont amortis de la façon suivante : d une part, la portion des écarts qui a trait aux employeurs LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 7

non assujettis au mode rétrospectif est ajoutée au solde cumulé de ces écarts. Ce nouveau solde cumulé est amorti dans les trois prochaines tarifications en tenant compte de tout amortissement déjà prévu. D autre part, la portion des écarts qui a trait aux employeurs assujettis au mode rétrospectif est amortie par l ajustement rétrospectif de leur cotisation. SURPLUS ET DÉFICITS RELATIFS AUX BESOINS FINANCIERS DES ANNÉES ANTÉRIEURES Ces surplus et déficits, à l exclusion de ceux relatifs au taux de rendement réel, sont ajoutés au solde cumulé de ces écarts. Ce nouveau solde cumulé est amorti dans les dix prochaines tarifications en tenant compte de tout amortissement déjà prévu. SURPLUS ET DÉFICITS DE NATURE EXCEPTIONNELLE Les surplus et les déficits de nature exceptionnelle sont ajoutés au solde cumulé des écarts ayant trait aux besoins financiers des années antérieures et amortis selon les modalités s appliquant à cette catégorie, à défaut d une autre modalité prescrite de façon ad hoc par le conseil d administration. SURPLUS ET DÉFICITS RELATIFS AU TAUX DE RENDEMENT RÉEL Les surplus et les déficits relatifs au taux de rendement réel sont ajoutés au solde cumulé de ces écarts. Les surplus cumulés supérieurs à 10 % du passif actuariel sont amortis dans les cinq prochaines tarifications en tenant compte de tout amortissement déjà prévu. Les déficits cumulés supérieurs à 5 % du passif actuariel sont amortis dans les dix prochaines tarifications en tenant compte de tout amortissement déjà prévu. Le passif actuariel considéré exclut les obligations relatives aux maladies professionnelles latentes non encore déclarées. VARIATIONS DES ENGAGEMENTS RELATIFS AUX EXPOSITIONS EN MILIEU DE TRAVAIL POUR DES MALADIES PROFESSIONNELLES À LONGUE PÉRIODE DE LATENCE NON ENCORE DÉCLARÉES Ces variations sont identifiées de façon distincte et ne font pas l objet d amortissement dans les tarifications subséquentes. LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 8

PROVISION POUR ÉVÉNEMENTS PRÉVISIBLES EN COURS D ANNÉE D ici la fin de 2016, la matérialisation de certains événements prévisibles pourrait entraîner une hausse du coût du régime. Pour limiter la probabilité de devoir hausser le taux de cotisation en 2017 en lien avec ces éventualités, une provision de 0,02 $ est introduite dans la tarification de 2016. Cette provision sera affectée au solde des écarts cumulés au 31 décembre 2016 et sera amortie selon le risque auprès de l ensemble des employeurs. LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 9

3 RESPONSABILITÉS, EXAMEN ET ENTRÉE EN VIGUEUR Le conseil d administration de la CSST adopte la politique de capitalisation sur recommandation de son comité de capitalisation. Le comité de capitalisation se réunit au moins une fois par année, soit après le dépôt des états financiers, pour faire le point sur la situation financière du régime et examiner la performance de la politique de capitalisation. Il convient, le cas échéant, des modifications à apporter à la politique. La responsabilité administrative de l élaboration, de l application et du suivi de la politique de capitalisation relève du vice-président aux finances. La politique de capitalisation entre en vigueur à compter de son adoption par le conseil d administration. La présente version a été adoptée le 29 mai 2015 par la résolution A-37-15 et remplace toute version antérieure. DC1000-153-1 (2015-07) LA POLITIQUE DE CAPITALISATION 10