Protégeons le tissu social québécois Et agissons!



Documents pareils
Les entreprises de distribution de radiodiffusion

POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?

CENTRE DE LA FAMILLE VALCARTIER CHECK LIST. Pour mieux vous préparer lors d une ABSENCE PROLONGÉE. La famille, la force conjointe

L INSPECTION PRÉACHAT DANS LE DOMAINE IMMOBILIER ÀSSOIÀTION PES CONSOMMATEURS POUR LA QUALITÉ PANS LÀ CONSTRUCTION POUR UNE MEILLEURE PROTECTION

Les médias en quelques statistiques

Plateforme électorale Candidature à la présidence du Conseil national des cycles supérieurs Fédération étudiante universitaire du Québec

Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

Gardez plus d argent dans vos poches grâce à votre. compte d épargne libre d impôt collectif

Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales

Le 8 mai Bonjour,

Comment adresser une plainte

Obtenir le titre de prêteur. agréé. La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION

Le Privilège du secret professionnel des conseillers juridiques en entreprise

Nous sommes avec vous, au décès d un proche

Barème de frais des produits et services

HISTORIQUE DE LA POSITION FNEEQ SUR LES ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS

Concours RÈGLEMENT DE PARTICIPATION

Recherche et relations internationales (RRI) Elisa Pylkkanen Directrice adjointe, partenariats internationaux

Les stratégies. et les étapes de développement d entreprises. Une stratégie... COMPLICES POUR RÉUSSIR L ENTREPRISE

À propos de Co operators

Loi électorale du Canada : Questions fréquemment posées par les organisations de travailleurs et travailleuses

Assurance collective sans compromis

TABLE RONDE DE LA COMMUNAUTÉ

Charte du Bureau de l ombudsman des clients de la Banque Nationale

L informateur. financier. Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie. mai Les choses changent. Vous devez savoir.

La situation financière des Canadiens

Le Québec, terre de traduction

Cessation d emploi et protection d assurance collective

L Industrielle Alliance en un coup d œil Bref historique Envergure de l Industrielle Alliance aujourd hui Notre offre de produits et de services

Questionnaire à transmettre aux employés de la commune. Communication interne. I ) Relations interservices.

Régime québécois d assurance parentale

Veuillez lire les présentes modalités et conditions du service (les «CONDITIONS») avant d utiliser le présent site.

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE

Tarification. Guide de tarification des Services bancaires aux entreprises

FAQ LES ÉTUDIANTS INTERNATIONAUX ET L IMPÔT SERVICE DE SOUTIEN À LA DÉCLARATION DE REVENUS 2012

Réseau Liberté-Québec. Sondage auprès des adhérents Printemps 2012

Le traitement des questions économiques dans les médias. Le point de vue de Marie-Agnès Thellier, MBA Directrice Affaires Le Journal de Montréal

DEMANDE D AGRÉMENT DU RÉGIME DE RETRAITE

Concours national 2015 Appelez, cliquez ou passez nous voir de Co-operators - Prix de $

Guide des solutions bancaires personnelles. En vigueur à compter du 12 janvier 2015

RÈGLEMENT RÉGISSANT LE COMPTE CLIENT

conception de site web production vidéo stratégie internet catalogue de services

Nous sommes avec vous, au moment où vous en avez le plus besoin. Au décès d un proche.

LA CAISSE DESJARDINS DE QUÉBEC

DRT 3805g. L usage du standard de «haute qualité» par le CRTC. Le standard de qualité. Le standard de haute qualité

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Avis de consultation de télécom CRTC

Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada

Préparation d un Plan de mesures d urgence

Qui présente le formulaire?

BRANCHEZ-VOUS! QU ON VOUS TROUVE

L ORGANISATION DES VALEURS MOBILIÈRES AU SEIN DES AGENCES BANCAIRES

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture

«Prenez vos finances. «Comment vais-je arriver. en main.» à payer mes comptes?» Prendre soin de soi. À quoi s attendre. Que faire

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite

Quand arrive la retraite

Mémoire pour les consultations de la Communauté métropolitaine de transport sur le financement du transport collectif

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires

Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment

NE/NCF Secteur d activité. Titre de la personne-ressource. Titre Nom Prénom. Envoyez le courrier à l adresse légale

Réponse du parti Libéral au questionnaire du Syndicat canadien des communications, de l énergie et du papier

Fonctionnement et procédure Prêt REER-RAP La Capitale

Aspirations et valeurs

AFFAIRES ÉLECTRONIQUES Crédit d impôt remboursable pour les activités d affaires électroniques

QUESTIONNAIRE SUR L ADMISSIBILITÉ AU SARPA

Intérêt des membres de la GMMQ, l APASQ, l ARRQ et la SPACQ à adhérer aux projets de régime de retraite et d assurance collective

Collaboration à cette conférence

«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif»

Comment offrir un EMBA à l étranger?

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible

Liste des sujets de mémoire CSA

Tarification. Compte de transaction GÉRER. Compte Travailleurs autonomes ($ CA) Guide des Solutions bancaires aux travailleurs autonomes

RÈGLEMENT DU CONCOURS. MES RECETTES, MON PAYS! («Concours») du 9 février minuit au 28 février 2015 à 23 h 59 («Durée du Concours»)

Bienvenue chez Banque Nationale Réseau des correspondants

Carmen Rousseau MBSI Bibliothécaire

MICHEL LANDRY. Baccalauréat en administration, option développement des ressources humaines, mineur en marketing

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée

LE CIRQUE DU SOLEIL EN BREF

La réalisation des garanties et les fiducies présumées

ŒUVRE D ART INTERACTIVE POUR UN MUR VIDÉO AU 150, RUE ELGIN, OTTAWA (ONTARIO) DEMANDE DE PROPOSITIONS

GÉRER SON ENTREPRISE EN RESPECTANT LA LOI SUR LA CONCURRENCE

(613) (819) x 3421 Lucie.malette@groupeinvestors.com

COMMISSION DES NORMES DU TRAVAIL. Votre employeur a fait faillite?

Assemblée publique annuelle novembre 2011 Trois-Rivières, QC. allocutions de

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

POLITIQUE DE COMMUNICATION CDC MRC DE L ASSOMPTION

LE MARKETING SOCIAL ET

Comment faire face à une bataille juridique tout à fait légitime. Vue d ensemble. Martin Shain, S.J.D.

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale

Institutions de dépôts - Recueil d'instructions Bureau du surintendant des institutions financières

La fraude par complaisance et la justice alternative chez les mineurs

Pour les Canadiens atteints d un handicap

Northern Trust Company, Canada

La performance économique du secteur de l assurance à Québec et au Québec. Québec, 29 avril 2015

C EST TOUTE UNE ÉQUIPE D EXPERTS QUI APPUIE VOTRE ENTREPRISE.

Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec

La protection de vos données médicales chez l assureur

Transcription:

Rendez-vous d échange et d information du mouvement communautaire lanaudois Le 28 octobre 2010 Décodons les médias, pour ne pas se faire manipuler! Santé Gratuité Universa ersalité Services sociaux Éducation Démocratie Action Communautaire Pratiques citoyennes Environn onnement Protégeons le tissu social québécois Et agissons!

Décodons les médias, pour ne pas se faire manipuler! La TROCL tient à remercier le Regroupement d éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et de Chaudières-Appalaches qui nous a généreusement offert un modèle d animation d atelier sur les médias, ainsi qu une grille d analyse d un article de journal. MISE EN CONTEXTE Le discours dominant est porté par les médias qui influencent l opinion publique selon leur allégeance. La mission première des médias étant d informer, comment s y retrouver lorsque l objectivité n est pas au rendez-vous? Et, comment se fait-il que les médias puissent nous sembler avoir un parti pris? Ceci s explique par le phénomène de la concentration et de la convergence des médias, et le Québec n y a pas échappé. Ceci s explique aussi par l évolution des technologies de l information et des communications, qui placent le citoyen devant une multitude d informations pas toujours si «formelles», relevant souvent plus de l opinion personnelle que de l analyse objective des faits. Développer notre esprit critique face à ce que nous recevons comme informations, au jour le jour, devient alors primordial. VOUS AVEZ DIT CONCENTRATION ET CONVERGENCE DES MÉDIAS? La concentration des médias, cela veut dire : la tendance de concentration verticale et horizontale des entreprises de presse (journaux, magazines, télévisions, radios, etc.). La concentration verticale est le fait, pour une entreprise, de contrôler toute la chaîne de production d'un produit, de l'envoi des journalistes sur le terrain, jusqu à l impression d un journal, par exemple. La concentration horizontale désigne le contrôle d'un groupe sur tout un secteur d'activité. Des conglomérats de presse, possédant plusieurs types de médias à la fois (télévision, radio, journaux...) sont ainsi formés. La convergence des médias, cela veut dire : la coordination des idées, qui peut correspondre à la possession de plusieurs types de médias par des conglomérats médiatiques dans un même marché. Au Québec, la concentration de la presse est bel et bien présente et peut expliquer le phénomène de la convergence qui y a aussi sa place. Power Corporation et Quebecor contrôlent tous les quotidiens sauf «Le Devoir», qui détient une mince part du marché, soit 2,5 % du tirage total. Un troisième groupe, Transcontinental, se partage avec Quebecor la majorité des hebdomadaires régionaux. À peu près toutes les imprimeries du Québec sont la propriété du Groupe Transcontinental et de Quebecor. Transcontinental imprime les journaux de Power Corporation, groupe avec lequel il est également en partenariat pour la production du journal Métro à Montréal. Quebecor, quant à lui, produit et imprime le journal 24H Montréal et imprime aussi Le Devoir. À cette concentration horizontale s ajoute celle avec les médias électroniques 1. 1 Pierre Dubuc, La presse libre et indépendante, L aut journal, le 13 mars 2008. 2

Selon une enquête du Devoir menée en 2007 auprès de 385 journalistes travaillant principalement pour Radio-Canada, Gesca (filiale de la Power Corporation) et Quebecor, la grande majorité de ceux-ci sont d avis que la concentration et la convergence des médias nuisent à la qualité, à la diversité et, surtout, à l intégrité de l information, qui serait détournée du service public afin de satisfaire des intérêts particuliers. Les journalistes témoignent de leur incapacité de critiquer leur propre média, même lorsque celui-ci a manqué de rigueur dans son traitement de l information. Ils affirment, en majorité, ne pouvoir diffuser des informations qui nuisent aux intérêts de leur employeur 2. Les journalistes du Québec seraient-ils des «demijournalistes» à la merci d employeurs qui décident quel événement ou non-événement sera couvert et jusqu à la manière dont il le sera ou ne le sera pas? Poser la question, c est presque y répondre Mais qui sont ces conglomérats, ces employeurs? La Société Radio-Canada (SRC) est une société d'état canadienne. En tant que société d'état, la SRC fonctionne de façon autonome par rapport au gouvernement. Le mandat de la Société Radio-Canada est fixé par la Loi sur la Radiodiffusion adoptée en 1991. Le fait d être une société d État ne met pas la SRC à l abri des critiques et des soupçons de partialité. Au sein des médias privés, on l accuse parfois de véhiculer un message élitiste et de gauche. Dans les milieux intellectuels et dans les médias de gauche, certains accusent la SRC de servir, par la propagande, les fins politiques du parti au pouvoir à Ottawa 3. Gesca Limitée est une filiale de la Power Corporation du Canada. Elle est responsable de la publication de sept journaux québécois et ontariens, dont les pages et la politique éditoriale sont ouvertement en faveur du fédéralisme canadien. Les publications de Gesca au Québec sont : La Presse, Le Soleil, La Voix de l'est, La Tribune, Le Nouvelliste et Le Droit (un quotidien d'ottawa publié en Ontario et au Québec) 4. Quebecor Media, filiale de Quebecor, est une entreprise québécoise spécialisée dans le domaine des communications de masse. Elle est constituée d'un ensemble d'entreprises : journaux, livres, magazines, télévision par câble, télévision, radio, Internet, etc. Quebecor Media appartient conjointement à la Caisse de dépôt et placement du Québec (45%) et à Quebecor (55%). Une des filiales de Quebecor, Sun Media Corporation, est le propriétaire de plusieurs quotidiens tabloïds canadiens à haute circulation. Les publications de Sun Media Corporation au Québec sont principalement le Journal de Montréal, le Journal de Québec, le Journal de Sherbrooke, 24H Montréal et plusieurs hebdomadaires régionaux 5. Média Transcontinental est un chef de file canadien en média et marketing. Il est numéro un au Québec, et deuxième au Canada, dans l'édition de journaux locaux et régionaux. Le problème souvent vécu par un journaliste, c est qu il n est pas légalement reconnu comme un professionnel, comme un médecin par exemple. Son statut d emploi est celui «d employé». Ceci le prive, en partie, de son autonomie à servir avant tout l intérêt public, puisqu il doit être loyal envers son employeur. Parfois, le droit du public à une information de qualité est biaisé par ce rapport de force inégal qui pose, aussi, des problèmes d ordre éthique. Ceci peut aussi provoquer une baisse de la crédibilité des informations transmises et des journalistes qui acceptent de les transmettre. 2 Marc-François Bernier, Le Devoir.com, 6 décembre 2008. 3 Wikipédia, L encyclopédie libre, http://fr.wikipedia.org/wiki/soci%c3%a9t%c3%a9_radio-canada 4 Ibid 5 Ibid 3

Un autre problème qui se pose est celui de la compétition. Dans notre monde actuel, n importe qui peut jouer au journaliste, particulièrement grâce aux nombreuses plateformes accessibles sur Internet. Les «vrais» journalistes n ont pas encore à leur portée, un outil essentiel qui favoriserait la diffusion d une information juste, servant avant tout l intérêt public, c'est-à-dire, des règles déontologiques défendues par un ordre professionnel. DE LA CONCENTRATION AU CONFLIT D INTÉRÊT, IL N Y A QU UN PETIT PAS La santé figure en première place des préoccupations des québécoises et les grands médias y ont accordé des milliers de pages ces dernières années. Actuellement, la privatisation est la solution la plus souvent nommée, dans ces grands médias, pour régler les problématiques spécifiques au réseau public de la santé du Québec. Par contre, ces mêmes médias ne mentionnent pas qui seraient les principaux bénéficiaires de cette privatisation. De nombreuses études sur la question en viennent à la conclusion que les principaux bénéficiaires d une telle privatisation sont les compagnies d assurances. Aux États-Unis, il est admis, par tous les observateurs de la scène politique, que c est le lobby des compagnies d assurances qui s oppose farouchement au projet d instaurer un système public de santé plus accessible et généreux. Au Canada, ce lobby ne semble pas exister Du moins, les grands médias n en parlent jamais. Serait-ce parce que Power Corporation, le propriétaire par l entremise de Gesca de nombreux quotidiens du Québec, est également le propriétaire des deux plus importantes compagnies d assurances au Canada : la Great-West et la London Life? EN CONCLUSION Il existe des publications accessibles qui valent la peine que l on s y attarde pour avoir une autre vision que celle du discours dominant. Hormis Le Devoir, d autres publications indépendantes survivent dont : L Aut Journal, Le Voir, L Itinéraire, L Écrivain public, À Bâbord, Le Couac, Le Mouton noir, Rue Frontenac, Le Journal des Alternatives, etc. Par contre, depuis 2003, la suppression de la presque totalité des subventions gouvernementales (provinciales et fédérales) à de petites publications indépendantes ou distribuées gratuitement (pendant que les publications commerciales importantes continuaient d être subventionnées) a provoqué la fermeture de certains magazines dont, Recto Verso et À Cause. Nos gouvernements seraient-ils complices de la concentration des médias? Comme québécoises, nous pouvons, bien entendu, affûter notre esprit critique, mais nous avons aussi une responsabilité : celle d exiger notre droit à une information de qualité, libre objective et indépendante. Aussi, même si la presse indépendante n est pas forte au Québec, elle n est pas morte pour autant, à nous de la soutenir, entre autres, par l abonnement ou, pourquoi pas, par la gratuité de notre plume. 4

Notes complémentaires : 5

EXERCICE D ANALYSE D UN ARTICLE DE JOURNAL Nous vous invitons à passer à l analyse, partielle, d un article de journal. La grille proposée est considérablement réduite (temps d atelier oblige). Par contre, vous avez la version intégrale de la grille d analyse dans vos outils ainsi qu une proposition d animation à faire avec vos membres. Nous vous encourageons fortement à tenir ce type d activité dans votre organisme! Information de base 1 Quel est le titre de l article? 2 Qui est l auteur? 3 De quel média s agit-il et à qui appartient-il? 4 De quoi est-il question dans cet article? Quel en est le sujet? Le contenu 5 Quels arguments sont invoqués? Sont-ils contradictoires? 6 Quelles valeurs semblent être adoptées? 7 Avez-vous l impression d avoir les informations nécessaires pour vous faire une idée juste sur le sujet de l article? L analyse 8 D après vous le média (ou son propriétaire) a-t-il des intérêts politiques ou économiques par rapport au sujet traité? 9 La présentation des faits semble-t-elle biaisée? Avez-vous l impression qu on fait un traitement sensationnaliste de l information? 10 Quelle est l intention de communication de l auteur? (informer, convaincre, distraire, etc.)