Approche diagnostique et thérapeutique de l encéphalite herpétique

Documents pareils
Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

7- Les Antiépileptiques

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Carte de soins et d urgence

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

Recommandation Pour La Pratique Clinique

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

admission aux urgences

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION

Définition de l Infectiologie

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

Migraine et Abus de Médicaments

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Docteur, j ai pris froid!

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Accidents des anticoagulants

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale septembre 2009

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Orientation et prise en charge d une céphalée. Dr Valérie Domigo Service de Neurologie Unité Neuro-vasculaire Hôpital Sainte Anne

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Christian TREPO, MD, PhD

Prise en charge de l embolie pulmonaire

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

Vertiges et étourdissements :

Virus de l hépatite B

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

admission directe du patient en UNV ou en USINV

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Traitement de l hépatite C: données récentes


Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

Syndromes méningés de l'adulte

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

Programme DPC des infirmiers

Les céphalées J.Sommer N.Vokatch

Le problème de la première ou nouvelle. céphalée. Il faudra avant tout :

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Incontinence anale du post-partum

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Migraines, céphalées et statut hormonal

Classification internationale des céphalées, 2 édition (d après l Internationial Headache Society,

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

Lymphome non hodgkinien

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Item 182 : Accidents des anticoagulants

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

Revue de la littérature

Indications de la césarienne programmée à terme

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009

Transcription:

Approche diagnostique et thérapeutique de l encéphalite herpétique Y.Yazdanpanah, MD, PhD INSERM, Atip/avenir U738, Univ Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, France Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat Claude Bernard, Paris 1

Jérémy 31 ans HTA, sinusite chronique, hypercholestérolémie Consulte aux urgences pour Céphalées intenses Nausées Discrète raideur méningée Fébrile à 39 C sans signe de focalisation PL 22 L, 45 H (traumatique) Protéinoglycorrachie normale Biologie normale

Maurice 78 ans HTA, hypercholestérolémie, adénome de prostate Fébrile à 39 C depuis le matin Confus, troubles du comportement Absence de signe de focalisation PL: 3 leuco, protéinoglycorrachie normale 8100 GB/mm3; CRP=4,5mg/L

Agnès 62 ans HTA, hypercholestérolémie, lithiase Notion de crise convulsive généralisée avec PDC Fébrile à 39 C sans signe de focalisation PL 40 leuco/mm3, prédominance de L, 300 hématies/mm3, glycorrachie normale, protéinorrachie à 0,78 g/l Biologie normale

Introduction Méningo-encéphalite herpétique Rare : E.U. : 1.0 cas/ 250 000 personnes/an Suede : 2.5 cas/1 000 000 personnes/an 5

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% HSV VZV M tuberculosis L monocytogenes Autres agents Pas de cause identifiée D après Mailles A et al. CID 2009

7

Introduction Méningo-encéphalite herpétique Rare Grave (mortalité, séquelles) malgré le traitement antiviral 22% de décès à 6 mois Blas et col. JNI Strasbourg 2004 15% de décès à 6 mois Raschilas et col. Clin Infect Dis 2002 8

Introduction 9

Méningo-encéphalite herpétique de l adulte dans la région Nord Pas-de- Calais (n=94) 01/01/1992 à 31/12/2002 Mortalité 100% 80% 60% 40% 20% 0% 1992 à 1995 1996 à 1999 2000 à 2003 10

J Clin Virol 2014 11

Facteurs prédictifs de décès : Âge Délai de la mise en route d aciclovir +++ Odds Ratio IC95% P Blas et col. JNI Strasbourg 2004 < 2 j 1 > = 2 j 3.9 1.2 12.0 0.02 > = 4 j 10.7 2.5 45.9 0.0014 Raschilas et col. Clin Infect Dis 2002 > = 2 j 3.1 1.1 9.1 0.037 12

J Clin Virol 2014 13

Délai admission/aciclovir (j) (Ile-de- France + Nord - Pas-de-Calais) (n=184) Médiane : 1 j (0-23) IQ25-75 : 0-2.5 j Décès si acyclovir > 1 j après l admission : 30.9% Décès si acyclovir < 1 j après l admission : 12.9% Poissy et col. Clin Microbiol Infect 2009 14

Facteurs prédictifs de mise en route tardive d aciclovir (>1 j) (n=184) Variable Odds Ratio IC95% P Knaus (3 vs. 1,2)* 4,1 1,5-11,7 0.007 Alcool 3,4 1,3-8,9 0.02 *Antécédents d une maladie chronique à l origine d une restriction modérée ou sévère de l activité Poissy et col. Clin Microbiol Infect 2009 15

Comment optimiser la prise en charge d une méningo-encéphalite herpétique suspicion traitement bilan 16

Suspicion Début brutal +++ Fièvre Troubles de conscience Troubles du comportement Convulsions Signes déficitaires bilan traitement 17

Signes cliniques d appel (Nord - Pas-de-Calais, n = 93) Hyperthermie 94% 100% 80% 82% 60% 40% 28% 34% 47% 29% 37% 28% 20% 17% 9% 13% 0% signes méningés troubles de vigilance DTS Confusion Convulsions Hallucinations Troubles du comportement Troubles mnésiques Troubles phasiques Focalisation 18 Blas et col. JNI Strasbourg 2004

Formes cliniques Domingues et col. Clin Infect Dis 1997 Facteurs associés à des formes cliniques modérées : Immunodépression (Immunosupresseurs, VIH) HSV2 vs. HSV1 Fodor et col. Neurology 1998 19

Am J Gatsronetrol 2010 20

21

22

Comment optimiser la prise en charge d une méningo-encéphalite herpétique suspicion traitement Bilan PL/PCR Imagerie cérébrale EEG 23

Anomalies PL à l admission* Délai admission/pl 1 j (0-22) Hématies 10 (0-6000) Leucocytes 44 (0-1050) [19% < 10; 9% < 4] Lymphocytes (%) 83 (0-100) [18% < 50; 9% < 15] Protéinorachie 0.64 (0.15-3.38) Glycorachie/Glycémie 0.55 (0.19-1.74) *médiane (extrêmes) Blas et col. JNI Strasbourg 2004 24

Facteurs prédictifs de mise en route tardive d aciclovir : analyse univariée Variable <1 j > 1 j P N = 116 N = 68 Leuco-LCR* 89 64 0.12 Leuco-LCR (<10) 10.7% 22.1% 0.05 Lymph-LCR** 0.81 0.85 0.47 Prot-LCR 0.67 0.69 0.78 L absence de méningite n élimine pas formellement le diagnostic de MEH Poissy et col. Clin Microbiol Infect 2009 25

26

Rapport Glycorachie/Glycémie < 0,40 = 7/67 (10%) Blas et col. JNI Strasbourg 2004 Rapport Glycorachie/Glycémie < 0,50 = 14/34 (41%) Tayloe et al. Clin Infect Dis 2004 27

PCR dans le LCR : Tebas et al. Am J Med 1998 28

PCR dans le LCR : Peut être faussement négative : Si présence d inhibiteurs de PCR dans le LCR : PL hémorragiques Prélèvement trop précoce (< 72h après le début de la symptomatologie) +++ Réalisé après plusieurs jours de traitement par antiviral (5 à 7 jours de Trt) 29

EEG Ondes lentes et décharges périodiques Classiquement en temporal Unilatérale, bilatéralisation secondaire Se=84%; Sp=33% Pathologique 7 à 10 jours Permettait de cibler la biopsie En désuétude depuis la PCR

Imagerie cérébrale IRMN +++ Rapporté normal dans 10% des cas (F. Raschilas et col. Clin Infect Dis 2002; 35:253-60) 31

TDM cérébrale Anormale dans 79% des cas si précoce Unilatéral: 57% Temporal: 53% Fronto-temporal: 36% Pathologique dans 100% des cas à J7 IRM: plus sensible plus précoce 2% de normalité (IRM+TDM) Raschilas et col. Clin Infect Dis 2002 PET scan: hyperperfusion corrélée à une évolution défavorable

Comment optimiser la prise en charge d une méningo-encéphalite herpétique suspicion Traitement Acyclovir IV 10-15 mg/kg/8h Pdt 14 21 j bilan 33

Traitement Acyclovir 10 à 15 mg/kg/8 heures A passer sur au moins 1 heure Hydratation parallèle +++

35

Trt : Acyclovir IV 10-15 mg/kg/8h Association entre la charge virale HSV et l évolution clinique? Acyclovir à des posologies plus élevées si charge virale HSV élevée? 36

Charge virale et posologie Données discordantes sur relation entre charge virale et pronostic

38

Trt : Acyclovir IV pdt 14 à 21 j Proportion des patients avec une PCR HSV + sous Trt antiviral PL entre J10 et J14 PCR HSV +, prolonger le traitement au-delà de 14 jours Tyler, Herpes 2004 Cinque et col. J Neurol Neurosurg Psych 1996 Whitely, J Infect Dis 1995 39

MEH Grave (mortalité, séquelles) malgré le traitement antiviral Aucune séquelle 15 (19%) Séquelles minimes 13 (16%) Séquelles modérées 19 (24%) Incapacité avec perte d autonomie 12 (15%) Décès 21 (22%) Mettre en route plus rapidement le traitement Nouvelles stratégies thérapeutiques 40

Nouvelles stratégies thérapeutiques Hypothèse : réplication virale cérébrale à minima après la phase aiguë de la maladie à l origine des séquelles? Intervention : Valacyclovir au long cours? 41

Long-term valacyclovir suppressive treatment after HSV2 meningitis Essai clinique randomisé : n =101 Trt Valacyclovir 0.5g*2 pdt 1 an Placebo Suivie = 2 ans (33% des patients une recurrence) Année 1 : pas de différence entre les 2 bras Année 2 : plus de récidive dans le bras Valacyclovir (x3.29) Aurelius, Clin Infect Dis 2012 42

TLR3 deficiency in herpes simplex encephalitis: high allelic heterogeneity and recurrence risk. Childhood-onset HSE is due to TLR3 deficiency in a traceable fraction of patients, in particular the ones with HSE recurrence. Neurology. 2014 Nov 18;83(21):1888-97 43

Nouvelles stratégies thérapeutiques Hypothèse : l atteinte du SNC n est pas seulement liée à l activité cytopathogène du HSV mais également à la réponse immune de l hôte (cytokines) 1,2 Intervention : corticothérapie associée à l acyclovir? 1- Kurt-Jones et al. Proc Natl Acad Sci USA 2004 2- Oshima et al. Je Med Virol 2001 44

Schéma d étude : Cohorte d observation N = 45 22 avec corticoïdes (durée médiane = 6 j) Nécessité d un essai 23 sans corticoïdes clinique randomisé Critère de jugement : séquelles modérées ou incapacité avec perte d autonomie ou décès Acyclovir + corticoïdes facteurs prédictifs d une évolution favorable : OR = 8,9 (IC95% 1,1 71.0) 45

372 patients nécessaires Martinez-Torres F et al. BMC neurology. 2008

Nouvelles stratégies thérapeutiques Hypothèse : intervention plus précoce au niveau du cycle de réplication virale Intervention : complex helicase primase virale 1 Catalyse la séparation progressive de la double hélice de l'adn 1- Crumpacker et col, Nat Med 2002 47

Conclusion L élément de décision thérapeutique primordial est le diagnostic d encéphalite Tout trouble du comportement fébrile d installation brutale doit faire réaliser une ponction lombaire Tout trouble du comportement fébrile avec une méningite est une MEH jusqu à preuve du contraire L absence de méningite n élimine pas le diagnostic de MEH Une méningite sans composante encéphalitique n évoque pas la MEH 48

Jérémy 31 ans HTA, sinusite chronique, hypercholestérolémie Consulte aux urgences pour Céphalées intenses Nausées Discrète raideur méningée PCR enterovirus + Fébrile à 39 C sans signe de focalisation PL 22 L, 45 H (traumatique) Protéinoglycorrachie normale Biologie normale

Maurice 78 ans HTA, hypercholestérolémie, adénome de prostate Fébrile à 39 C depuis le matin Confus, troubles BU pos: du comportement prostatite Absence de signe de focalisation PL: 3 leuco, protéinoglycorrachie normale 8100 GB/mm3; CRP=4,5mg/L

Agnès 62 ans HTA, hypercholestérolémie, lithiase Notion de crise convulsive généralisée avec PDC Fébrile à 39 C sans signe de focalisation PL 40 leuco/mm3, prédominance de L, 300 hématies/mm3, glycorrachie normale, protéinorrachie à 0,78 g/l Biologie normale

Agnès 62 ans HTA, hypercholestérolémie, lithiase Notion de crise convulsive généralisée avec PDC Fébrile à 39 C PCR sans HSV signe pos: de focalisation PL 40 leuco/mm3, prédominance de L, 300 hématies/mm3, glycorrachie normale, protéinorrachie à 0,78 g/l Biologie normale MEH