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Transcription:

Conseil général de Loire-Atlantique Archives départementales Fonds du Bureau des brancardiers de la Croix-Rouge Bureau des brancardiers (1914-1920) par Maud Giraudet sous la direction de Philippe Charon Nantes - 2014

Introduction Contexte Modalités d entrée Versement du 31 janvier 1922 Nom du producteur Société de secours aux blessés militaires de Loire-Inférieure. Bureau des brancardiers Présentation du producteur Le 24 juin 1859, lors de la bataille de Solferino opposant, en Lombardie, l armée napoléonienne aux forces autrichiennes, la Croix-Rouge est créée par cinq Suisses : les docteurs Maunoir et Appia, le général Dufour, le juriste Moynier et l homme d affaires Henri Dunant. Témoins de la bataille, ils improvisent des secours avec l aide des populations civiles locales. Cette aide bénévole et neutre est l élément fondateur de la Croix-Rouge. En 1863, le Comité international de la Croix-Rouge est fondé, réunissant seize états qui signent la première convention de Genève (22 août 1864). Cette même année, Henri Dunant obtient de Napoléon III l autorisation de créer à Paris un comité de la Croix-Rouge qui prend le nom de Société de secours aux blessés militaires. Sa vocation principale est de prendre en charge les militaires mis hors de combat lors de conflits. Elle œuvre véritablement pour la première fois lors de la guerre de 1870 en portant secours aux blessés et mutilés de guerre, mais aussi aux veuves et orphelins de soldats. À la suite de divergences, deux sociétés nationales humanitaires voient le jour en France, l Association des dames françaises (1879) qui a pour but premier le secours aux militaires en cas de guerre et aux civils lors de calamités publiques, et l Union des femmes de France (1881) dont la mission est la préparation et l organisation des moyens de secours à mettre à disposition des blessés et malades de l Armée et la participation aux secours en cas de désastres publics. Elles sont notamment intervenues lors de l épidémie de choléra à Toulon (Var) en 1884 et lors de la catastrophe minière de Courrières (Pas-de-Calais) en 1906. Elles sont reconnues par le Comité international comme faisant partie du " Mouvement Croix- Rouge ". À partir de 1907, les actions des trois sociétés sont coordonnées par un Comité central de la Croix-Rouge, interlocuteur privilégié lors des échanges internationaux. Elles fusionnent pour fonder la Croix-Rouge française en 1940 (décret du 7 août). À Nantes, le comité de la Société de secours aux blessés militaires de Loire-Inférieure est fondé le 13 septembre 1870, sur l initiative de M. Eugène Larray, négociant et juge au tribunal de commerce. Il a pour vocation de recevoir les blessés lors de leur rapatriement à Nantes, et de les répartir entre les " maisons et établissements généreusement offerts " dits " ambulances fixes " et pourvoir à leurs besoins. Le comité est structuré par arrondissement et couvre ainsi tout le département, où d autres ambulances fixes sont créées. Fin octobre 1870, un comité médical est créé pour agir en complément du comité local de secours. Son but est la création d ambulances volantes destinées à accompagner les bataillons de Loire-Inférieure sur le front. Finalement, dès novembre 1870, ces deux entités s unissent afin de mutualiser leurs forces et leurs moyens. Initialement installé au 5 rue de Gorges à Nantes, le siège social du comité de la Société de secours aux blessés militaires de Loire-Inférieure est transféré, en 1902, au 11 rue du Chapeau-Rouge, dans les locaux du Cercle catholique nantais. Dès 1912, le comité local de la Société de secours aux blessés militaires crée le corps des brancardiers, qui, jusqu au 1er août 1914, a une activité " à peu près nulle " (281 J 2). Le 3-2 -

août 1914, Gustave Renou de La Bourdonnerie, avocat à Nantes, est confirmé sur son poste de brancardier principal. Il est alors chargé de mettre en place, au sein de trois hôpitaux de la Croix-Rouge de Nantes (hôpital de la rue de Bel-Air, hôpital de l internat des Enfants nantais rue Colbert, hôpital du commandant Pierre Levesque rue des Dervallières), ainsi qu à la gare, un service de brancardiers ; un cinquième poste, appelé la permanence, est également créé. Installé près du bureau de la direction des brancardiers au 11 rue du Chapeau-Rouge, il s agit en réalité d un organe de recrutement des bénévoles et d un poste de réserve dans lequel les brancardiers-chefs peuvent puiser le personnel dont ils ont besoin. Le corps des brancardiers a pour vocation principale le transport des blessés et assister les autorités médicales dans leurs missions. Le poste de la gare est plus particulièrement chargé de l accueil et du transport des blessés vers les différents hôpitaux de la ville. Ce service est effectif durant quelques semaines : les brancardiers de la gare cessent leur activité dès le 21 août 1914, l Armée ayant mis en place les transports sanitaires. Au fil du temps, les hôpitaux gérés par la Croix-Rouge voient leur activité décroitre progressivement au profit des hôpitaux municipaux et militaires : le 29 septembre 1916, l hôpital de l internat des Enfants nantais est fermé, suivi, un an plus tard, par celui du commandant Levesque. L hôpital de Bel-Air est le dernier hôpital de la Croix-Rouge à fermer ses portes, en mars 1919 ; mais, les brancardiers y ont cessé leurs activités depuis janvier 1915, suite à des différends au sein de l établissement. Rue du Chapeau-Rouge, dès le début du conflit, les brancardiers reçoivent des personnes en quête d informations sur leurs soldats disparus. La Croix-Rouge est perçue par le public comme une institution d aide charitable, " susceptible de le sortir de toutes ses inquiétudes et de tous ses embarras " (Société de secours aux blessés militaires, Les brancardiers de la Croix- Rouge pendant la guerre, août 1914 à mars 1919, Nantes, 1919, 281 J 1). Dans le même temps, à Genève, le comité international de la Croix-Rouge crée l Agence internationale des prisonniers de guerre, rapidement relayée au niveau national et local. C est ainsi que le bureau de la direction des brancardiers se transforme en agence de renseignements sur les soldats disparus. Dès septembre 1914, il paraît nécessaire de donner à cette agence une raison sociale : " Pour rester fidèle au corps [des brancardiers] ou elle avait pris naissance, ses fondateurs (...) l appelèrent Bureau des Brancardiers ", Agence des prisonniers de guerre de Loire-Inférieure (281 J 2). Pendant plusieurs mois, elle coexiste avec le poste n 5 dit la permanence, qu elle absorbe, aux environs de Pâques 1915, en raison de son activité croissante. Pendant la guerre 1914-1918, les services de la Croix-Rouge multiplient les actions : mise en place " d ambulances chirurgicales " sur le front, et organisation d hôpitaux (environ 1 400 à la fin du conflit), formation et encadrement de près de 70 000 infirmières, mais aussi création de sanatoriums, de cantines de gares, aide aux soldats (colis), ouverture d agences des prisonniers de guerre... Historique de la conservation Le fonds entré aux Archives départementales est lacunaire si on en croit les indications portées sur les chemises d origine de quelques liasses concernant les lettres échangées entre les familles des prisonniers et les comités suisse et allemand de la Croix-Rouge : "près de 100 kilos de lettres ont été brûlés avant de jour où M. Gabory l archiviste, a manifesté son désir de les avoir" et "plus des 3/4 des feuilles ont été remises aux familles, c est le motif de leur petit nombre". Contenu et structure - 3 -

Présentation du contenu Du transport des blessés aux aides diverses Les premiers blessés arrivent à Nantes vers la mi-août 1914. Les cinq postes de brancardiers (gare, hôpital de la rue de Bel-Air, hôpital de l internat des Enfants nantais rue Colbert, hôpital du commandant Pierre Levesque rue des Dervallières, permanence de la rue du Chapeau-Rouge) sont organisés et prêts à les recevoir. Ils adressent quotidiennement à la direction des brancardiers de la rue du Chapeau-Rouge des rapports d activité (281 J 3). Grâce au volontariat de propriétaires de voitures et d automobiles, ainsi qu aux voituriers de la ville, qui mettent à disposition leurs véhicules, les brancardiers de la gare sont en mesure d assurer le transport des blessés jour et nuit, aussi bien vers les hôpitaux de la Croix-Rouge, que vers les hôpitaux municipaux et militaires. Ils tiennent à jour un registre chronologique des arrivées des soldats blessés. Y sont indiqués leurs nom et adresse, la nature des blessures (éclats d obus, blessures par balle, brûlures, fractures...) ou des maladies (hypothermie, dysenterie, fièvre, anémie, vérole...), les informations militaires les concernant... Les blessés arrivant à Nantes ne sont pas tous originaires du département : ils viennent de toute la France et six viennent même de l étranger (Canada, Suisse, Angleterre, États-Unis, Empire Ottoman). Sur la courte période couverte par le registre (tenu par les brancardiers de la gare puis par le service de santé de l Armée qui prend le relais), 12 août 1914 au 3 janvier 1915, 1 105 soldats blessés ont été accueillis à la gare, soit une moyenne de 10 à 11 blessés par jour (281 J 22). Dans le même temps, les brancardiers organisent des quêtes alimentaires sur les marchés de Nantes au profit des hôpitaux de la Croix-Rouge et des hôpitaux temporaires municipaux. Ces opérations sont annoncées dans les journaux (281 J 19) ; les donateurs (producteurs, mais également les volontaires mettant à leur disposition des véhicules pour le transport des denrées collectées) y sont remerciés (281 J 20). Les dons sont évalués à 1 000 francs par mois. Le Bureau des brancardiers s emploie également à rendre des menus services aux familles de soldats (rédiger des lettres pour ceux qui ne savent pas écrire, prise en charge de l expédition des courriers...) et joue ainsi un rôle de réconfort moral. Collecter des informations sur les soldats disparus Suite à la recrudescence des demandes spontanées des familles à la recherche de soldats disparus, le bureau des brancardiers s organise. Il est en relation quasi-journalière avec les comités de la Croix-Rouge de Genève, de Francfort et de Berlin. Les brancardiers leur adressent les demandes de recherche sous forme de fiches individuelles nominatives dont ils gardent un double (281 J 24-28) : état civil du soldat, renseignements militaires le concernant (incorporation, recrutement), date de sa disparition, recherches déjà effectuées auprès d autres œuvres, identité et adresse de la personne demandeuse, ainsi que son degré de parenté avec le disparu sont autant d informations reportées sur les fiches envoyées qui concernent toutes les prisonniers signalés disparus, y compris ceux qui ne sont pas originaires de la Loire-Inférieure. En retour, ils reçoivent des cartes-réponses types (281 J 42-45) indiquant (ou pas) l état du soldat (prisonnier, décédé, pas trouvé). D autres œuvres, telles que le Bureau international de la paix à Berne, la Mission catholique suisse, le Croissant-Rouge, mais aussi des services publics comme le ministère de la Guerre, le ministère des Affaires étrangères, l ambassade d Espagne à Berlin (281 J 30-32) apportent des informations. Au fur et à mesure que les informations sont collectées, le bureau des brancardiers met en place des outils de recensement des renseignements, et particulièrement ceux qui intéressent les soldats disparus faits prisonniers de guerre. Des répertoires et des listes alphabétiques selon divers critères (commune d origine du soldat, par camp d internement) sont ainsi dressés (281 J - 4 -

34-36, 40-41). Ces listes sont communiquées aux journaux locaux pour publication. Chaque nouvelle information (lieux d internement, transferts, maladies, blessures...) est reportée sur les cartes-réponses classées dans l ordre alphabétique et servant de fichier de travail (281 J 42-45), ainsi que dans des cahiers d enregistrement des renseignements collectés (281 J 46-48) ; ces documents permettent de retracer le parcours d un soldat prisonnier. Le Bureau des brancardiers s adresse parfois directement aux comités de la Croix-Rouge présents au sein des camps de prisonniers, voire aux militaires allemands qui les gardent, afin d obtenir des informations. Pour ce faire, des répertoires alphabétiques des lieux d internement sont établis (281 J 49-52). Au total, environ 10 000 soldats ont fait l objet d une demande de recherche par les familles. La correspondance échangée à ce sujet avec les familles et avec les comités de la Croix-Rouge suisse et allemand est lacunaire dans le fonds : en effet, sur les chemises d origine de la correspondance conservée (281 J 30-32), il est indiqué : "plus des 3/4 des feuilles ont été remises aux familles, c est le motif de leur petit nombre " et " près de 100 kilos de lettres ont été brûlés avant le jour où M. Gabory l archiviste, a manifesté son désir de les avoir ". Envoyer des colis aux prisonniers de guerre Dès le début de la guerre, les familles nantaises et de Loire-Inférieure demandent au Bureau des brancardiers de l aide pour envoyer des colis à leurs soldats prisonniers. Cette aide, purement matérielle, consiste à emballer les colis, remplir les formalités nécessaires aux envois... Les brancardiers établissent une liste des familles leur demandant de l aide, avec indication des adresses en France et du prisonnier en Allemagne (281 J 68-69). Rapidement, les brancardiers s entendent avec les autres œuvres de secours aux prisonniers, notamment la Ligue patriotique des françaises, la Commission départementale de centralisation des secours aux blessés militaires, combattants et prisonniers et gèrent en leur nom l expédition des colis qu elles financent, la Ligue patriotique des françaises se chargeant de l empaquetage. En septembre 1915, ils ont expédié plus de 10 000 colis. En août 1915, l État charge les préfets de créer des organismes départementaux d aide aux prisonniers de guerre. C est ainsi qu à Nantes, le 4 septembre, la Fédération départementale de secours aux prisonniers est fondée pour servir de lien officiel entre les groupements qui s entendaient déjà pour secourir les prisonniers. Elle est installée au 11 rue du Chapeau-Rouge, dans les mêmes locaux que les brancardiers. Le brancardier principal, Gustave Renou de La Bourdonnerie, en est le secrétaire. Elle fédère l Oeuvre des prisonniers de la ville de Nantes, la Commission départementale de centralisation des secours aux blessés militaires, combattants et prisonniers, le Bureau des brancardiers et la Ligue patriotique des françaises. Le Bureau des brancardiers est chargé de l expédition des colis financés à la fois par la fédération et par les œuvres membres de la fédération ; la Ligue patriotique des françaises s occupe plus particulièrement de l empaquetage. La Fédération départementale, qui réceptionne les subventions de l État (mais aussi du conseil général) ainsi que le pain et les vêtements donnés par l Intendance militaire, tient à jour la liste des prisonniers secourus afin de coordonner les actions, ce qui explique la présence dans le fonds de la fédération des fichiers de prisonniers de guerre provenant à la fois des brancardiers (10 R 4 / 19-32) et de la commission de secours (10 R 4 / 33-40). Rapidement, la fédération se trouve dans une situation inquiétante : le nombre de prisonniers ne cesse de croître et le versement de subvention de l État est incertain. En octobre 1916, la fédération secoure environ 5 500 prisonniers dont 4 000 nécessiteux. Le préfet s étonne que la proportion de nécessiteux soit aussi considérable ; pourtant, des enquêtes sont régulièrement menées par la Commission départementale de centralisation des secours aux blessés militaires, mais aussi par le Bureau des brancardiers auprès des familles, des maires ou des curés, mais aussi dans les camps, afin de recenser les prisonniers nécessiteux (281 J - 5 -

63-64). En mars et avril 1917, une liste complète des prisonniers de guerre nécessiteux de Loire-Inférieure est ainsi établie, par camp (281 J 65), ce qui facilite les envois de colis adressés, non plus aux soldats individuellement, mais aux comités de la Croix-Rouge installés dans les camps qui les réceptionnent et les distribuent. Parmi les prisonniers les plus nécessiteux, les brancardiers en sélectionnent quelques uns, appelés " pupilles des brancardiers ", et leur apportent une aide supplémentaire : des colis et mandats, entièrement financés par le Bureau des brancardiers, leur sont envoyés. Leur nombre augmente au fil du temps, ils passent de 4 au début du conflit à 12 en 1916 (281 J 66). L organisation matérielle de l envoi des colis aux prisonniers entraîne un surcroît de travail pour les bénévoles : en effet, le Bureau des brancardiers reste un service d aide aux familles de prisonniers pour l envoi des colis qu elles confectionnent elles-mêmes et qui, en été 1915, sont au nombre de 600 à 700 par semaine. Le Bureau des brancardiers tient à jour une liste de ces envois (281 J 68-69). Entre août 1914 et novembre 1918, 260 000 colis partent de la rue du Chapeau-Rouge : 140 000 sont confectionnés et envoyés gratuitement aux prisonniers de Loire-Inférieure par les œuvres de secours tandis que 120 000 provenant des familles transitent par le Bureau des brancardiers. Rapprocher les prisonniers de leurs familles Lorsque deux frères sont détenus dans deux camps différents, ils peuvent faire l objet d un rapprochement, à leur demande ou à celle de leur famille. Dans ce cas, le Bureau des brancardiers est sollicité, notamment pour faire le lien avec l Agence des prisonniers de guerre de Genève qui instruit les dossiers. Sur les 150 démarches entreprises par le Bureau des brancardiers entre 1914 et 1918, environ 60 ont abouti (281 J 53). Les prisonniers malades ou blessés peuvent être transférés en Suisse afin d y être soignés. Ces transferts se font à la demande des familles ou des soldats eux-mêmes. Les dossiers sont instruits par le Bureau des brancardiers puis transmises au comité de la Croix-Rouge de Berne pour décision. Sur la durée totale de la guerre, 450 requêtes ont été instruites ; la moitié a eu une issue favorable (281 J 54). Grâce à l Œuvre de la colonie suisse en faveur des militaires français internés en Suisse créée à Paris, les familles nécessiteuses peuvent rendre visite gratuitement à leurs malades. Le Bureau des brancardiers met en relation l œuvre et les familles concernées pour organiser le voyage (281 J 55). Rapatrier les prisonniers Le 24 février 1918, la Fédération de l ouest pour les prisonniers de guerre est créée dans le but de " mettre en œuvre les différents moyens susceptibles de contribuer à leur rapatriement " (courrier de la Fédération de l ouest daté du 6 mai 1918, 281 J 58). Elle a pour ressort géographique les départements de la Charente, la Charente-Inférieure, des Côtes-du-Nord, du Finistère, de l Ille-et-Vilaine, de l Indre-et-Loire, de la Loire-Inférieure, du Maine-et-Loire, de la Mayenne, du Morbihan, de la Sarthe, de la Vendée, de la Vienne et des Deux-Sèvres. Gustave Renou de la Bourdonnerie en est le secrétaire-adjoint. Suite aux accords négociés depuis le début de l année 1918, l échange ou le rapatriement de prisonniers est possible. Une note de la Fédération de l ouest datée du 11 mai 1918 informe que " les prisonniers captifs depuis dix-huit mois seront rapatriés et échangés [...]. Les sous-officiers, caporaux et soldats âgés de quarante-cinq ans et plus, ainsi que ceux âgés de quarante ans et ayant trois enfants " sont également concernés (281 J 58). Ayant collecté des renseignements tout au long de la guerre sur les prisonniers de guerre, le Bureau des brancardiers est naturellement à même de recenser les prisonniers susceptibles de remplir les conditions de rapatriement et d instruire les demandes pour le compte de la Fédération.. Pour ce faire, il dispose d une masse d information importante qu il complète par une enquête près des maires de chaque commune (227 sur 232 maires ont renvoyé le questionnaire, dont il n y a aucune trace dans le fonds), ce qui permet de constituer - 6 -

une liste et un fichier nominatifs (281 J 57, 59-61). Conclusion Le fonds du Bureau des brancardiers est riche en informations sur les soldats du département, disparus ou faits prisonniers. Il est également révélateur d un formidable réseau de solidarité dont il fait partie. Si les missions de transports de blessés, de recherche des soldats disparus, d expédition de colis aux prisonniers... sont bien représentées dans le fonds, certaines de ces actions le sont beaucoup moins, voire pas du tout ; sans doute moins importantes en terme de gestion, elles sont néanmoins essentielles pour la population qui trouve chez les brancardiers un vrai service de renseignements divers, d aide gratuite et un réconfort moral. De même, les interventions des brancardiers pour le rapatriement du personnel sanitaire originaire du département, tout comme le rôle qu il joue dans le rapprochement de membres d une même famille habitant dans la zone occupée et en Loire-Inférieure n ont laissé aucune trace archivistique. Métrage linéaire 4,55 Conditions d accès et d utilisation Archives privées Communicable Sources complémentaires Sources complémentaires internes au service Archives publiques Sous-série 3 R Anciens combattants et victimes de guerre Fonds préfecture (voir notamment 3 R 83-89 sur les appels à la générosité publique et 3 R 73-82 sur les oeuvres de guerre). Fonds de l Office national des anciens combattants Sous-série 10 R 3 Fonds de la Commission départementale de centralisation des secours aux blessés militaires, combattants et prisonniers Sous-série 10 R 4 Fonds de la Fédération des oeuvres de secours aux soldats de la Loire-Inférieure Voir notamment le fichiers des prisonniers de guerre provenant des brancardiers (10 R 4 / 19-32) Archives privées Livre d or de la guerre 1914-1918 d Émile Gabory (237 J) et notamment 237 J 11 : correspondance concernant les oeuvres, notamment la Croix-Rouge américaine, le comité nantais de la Croix-Rouge française, l Union des femmes de France (1914-1919). Contient une notice historique sur le rôle du Comité de Nantes de la Société de secours aux blessés militaires pendant la Première Guerre mondiale. - 7 -

Sources complémentaires externes Archives municipales de Nantes Voir la série H Affaires militaires et plus particulièrement la sous-série 4 H Mesures d exception et faits de guerre : on y trouve notamment des listes alphabétiques des soldats hospitalisés dans les hôpitaux temporaires, des listes des soldats disparus, blessés et décédés. Service historique de la Défense Voir notamment les documents conservés dans la série N concernant les prisonniers de guerre Service des archives de la Croix-Rouge française à Paris Bibliographie Les oeuvres de secours aux soldats de la Loire-Inférieure, prisonniers de guerre (1914-1919), Nantes, 1919. Dans un camp de prisonniers français en Allemagne - simples récits par une infirmière française, Paris, [1919]. Agence des prisonniers de guerre de la Croix-rouge française, Mémento à l usage des œuvres de secours aux prisonniers de guerre,, Paris, 1916 Agence des prisonniers de guerre de la Croix-rouge française, Accords franco-allemands des 15 mars et 15 mai 1918 concernant les prisonniers de guerre et les civils (texte officiel et annexes), Paris, 1918. Agence des prisonniers de guerre de la Croix-rouge française, Les secours aux prisonniers de guerre : organisation des secours, création, fédération, fonctionnement des oeuvres, statistiques à fin 1916, Paris, 1917. Agence des prisonniers de guerre de la Croix-rouge française, Les secours aux prisonniers de guerre : organisation des secours, création, fédération, fonctionnement des oeuvres, statistiques à fin 1917, Paris, 1918. Becker (Annette), Oubliés de la grande guerre. Humanitaires et culture de guerre. Populations occupées, déportés civils, prisonniers de guerre, Saint-Amand (Cher), 1998. Bousseau (Catherine), La Croix-Rouge, histoire de la délégation d Ancenis, 1914-1918, 2009. Fédération de l Ouest pour les prisonniers de guerre, Fédération de l Ouest pour les prisonniers de guerre, procès-verbal de la réunion constitutive du 24 février 1918, Nantes, 1918. Gayme (Evelyne), Les prisonniers de guerre français : enjeux militaires et stratégiques, 1914-1918 et 1940-1945, Paris, 2010. Hennebois (Ch.), Aux mains de l Allemagne, journal d un grand blessé, Paris [1916]. Larcan (Alain) et Ferrandis (Jean-François), Le service de santé aux armées pendant la Première Guerre mondiale, Paris, 2008. Le Naour (Jean-Yves), Dictionnaire de la Grande Guerre, Paris, 2008. Office d information des oeuvres de secours aux prisonniers de guerre, Bulletins de l Office d information, Nantes, 1915-1919. - 8 -

Résultat obtenu au moyen d une feuille de transformation développée par la société IRIUS - 9 -

Sommaire Administration générale............................................... 281 J 1-18 Affaires générales........................................................ 281 J 1-8 Relations avec les différents services de la Croix-Rouge................. 281 J 9-13 Relations avec les œuvres de secours aux prisonniers de guerre.........281 J 14-18 Missions et activités...................................................281 J 19-72 Blessés................................................................ 281 J 19-22 Dons de produits alimentaires aux hôpitaux..................... 281 J 19-20 Transport de blessés.............................................281 J 21-22 Soldats disparus et prisonniers de guerre.............................. 281 J 23-72 Collecte d informations.......................................... 281 J 23-52 Recherches concernant les soldats disparus.................281 J 23-33 Recensement des informations concernant les prisonniers de guerre. 281 J 34-52 Intervention en faveur des prisonniers de guerre..................281 J 53-61 Envoi de colis aux prisonniers................................... 281 J 62-72 - 10 -

Administration générale Affaires générales 281 J 1 Fonctionnement. - Rapports d activités, notes de présentation et brochures d information, coupures de presse relatives aux actions menées, correspondance (contient une liste des brancardiers décorés pour leurs services). 1914-1919 281 J 2 " Album " intitulé Vue d ensemble sur les travaux du corps des brancardiers de la Société de secours aux blessés militaires, Croix-Rouge française retraçant les actions menées tout au long de la guerre par le bureau des brancardiers (comprend des rapports journaliers et hebdomadaires d activité, des circulaires, des instructions, de la correspondance, des lettres de soldats et de leurs familles, des coupures de presse, des cartes de recherche de prisonniers, des listes de prisonniers, etc.). [vers 1919] 281 J 3 Postes de secours du bureau des brancardiers. - Rapports journaliers, inventaires du matériel, listes des effectifs et de leur moyen de transport. 1 1914-1916 281 J 4-5 Financement 1915-1920 4 Aide financière des communes : délibérations des conseils municipaux, correspondance. (1920) 5 Aide apportée par la caisse de secours des ouvriers prisonniers de guerre de la Société des ateliers et chantiers de Bretagne : listes nominatives des prisonniers, correspondance relative aux dons faits au bureau des brancardiers, aux colis et aux mandats envoyés. (1915-1918) 281 J 6 Personnel de la Croix-Rouge de Loire-Inférieure fait prisonnier. - Demandes de rapatriement : liste, correspondance. 1915-1918 281 J 7 Conférence donnée à Nantes par le baron d Authouard (ministre plénipotentiaire accrédité par le ministre de la Guerre comme représentant de la Croix-rouge française auprès des camps de prisonniers de guerre) le 20 mars 1915 intitulée Les secours matériels et moraux aux prisonniers et la recherche de disparus. - Organisation : liste des invités, cartons publicitaires. Bilan : comptes rendus de la presse, correspondance relative aux dons faits par les participants au profit de la Croix-Rouge. 1. Le Bureau des brancardiers de Nantes, dont le siège est au 11 rue du Chapeau-Rouge, gère cinq postes de secours : la gare, trois hôpitaux (l hôpital du commandant Pierre Levesque, rue des Dervallières ; l hôpital de l internat, rue Colbert ; l hôpital de la rue de Bel-Air) et le poste n 5, dit la permanence, installé dans les mêmes locaux que la direction des brancardiers. - 11 -

281 J 8 Relations avec les journaux locaux. - Listes des journaux avec date de parution des articles publiés par le bureau des brancardiers, correspondance. 1917 Relations avec les différents services de la Croix-Rouge 281 J 9-10 Comité international de la Croix-Rouge 1915-1918 9 Enquêtes menées dans les camps suite aux difficultés rencontrées dans les recherches de prisonniers : correspondance. 10 Recherche de familles disparues demeurant en zone frontalière occupée : correspondance, liste des demandes de rapatriement, instructions. (1916-1918) 281 J 11 Société française de secours aux blessés militaires. - Brochure d information sur les actions menées par les œuvres de secours en Loire-Inférieure, en Vendée, dans le Morbihan et dans le Finistère. 1918 281 J 12 Agence des prisonniers de guerre. - Fonctionnement : correspondance. 1915-1918 281 J 13 Office d information des œuvres de secours aux prisonniers de guerre (rattachée à l Agence des prisonniers de guerre de la Croix-Rouge française). - Bulletins d information, correspondance. 1915-1917 Relations avec les œuvres de secours aux prisonniers de guerre 281 J 14 Fédération nationale d assistance aux prisonniers de guerre militaires et civils. - Fonctionnement : comptes rendus de réunions, correspondance. 1916 281 J 15 Fédération de l ouest pour les prisonniers de guerre. - Création et fonctionnement : procès-verbal de la réunion constitutive, discours d inauguration, correspondance entre les différents départements et associations membres, liste des membres. 1918 281 J 16 Commission départementale de centralisation des secours aux blessés militaires, combattants et prisonniers. - Fonctionnement : comptes rendus de réunions, - 12 -

correspondance, arrêtés préfectoraux d autorisation pour l organisation du "Réveillon du soldat". 1914-1917 281 J 17 Fédération départementale des œuvres de secours aux soldats de la Loire- Inférieure prisonniers de guerre en Allemagne. - Fonctionnement : comptes rendus de réunions, rapports d activité, états financiers, coupures de presse relatives à l organisation d une quête au profit des prisonniers, liste des prisonniers nécessiteux établie par les autorités allemandes sur demande de la Fédération. 1915-1917 281 J 18 Documentation. - Monographie sur l histoire des œuvres et de leurs actions tout au long de la guerre intitulée Les œuvres de secours aux soldats de la Loire-Inférieure prisonniers de guerre (auteur inconnu). 1919 Missions et activités Blessés Dons de produits alimentaires aux hôpitaux 281 J 19 Collecte de denrées alimentaires sur les marchés. - Organisation : correspondance. 1915-1917 281 J 20 Dons aux hôpitaux temporaires. - Lettres de remerciements des hôpitaux. 1915-1917 Transport de blessés 281 J 21 Organisation. - Listes des brancardiers, coupures de presse (notamment appels à volontaires), notes internes. 1914 281 J 22 Malades et blessés. - Prise en charge : registre d entrée au poste du bureau des brancardiers de la Gare (12 août 1914-3 janvier 1915). 1914-1915 - 13 -

Soldats disparus et prisonniers de guerre Collecte d informations Recherches concernant les soldats disparus 281 J 23 Liste des soldats ne donnant plus de nouvelles. 1914-1915 281 J 24-28 Fiches individuelles 2 1914-1918 24 Ab - Chat. 25 Chau - Glo. 26 Go - Lh. 27 Li - Qui. 28 Ra - Ze. 281 J 29-33 Demandes de renseignements adressées aux comités allemand et suisse de la Croix-Rouge 1914-1919 29 Listes d envoi des fiches individuelles de recherche. 30-32 Correspondance échangée entre les familles, le bureau des brancardiers et les comités (classement alphabétique par nom de soldats) 30 A - F. 31 G - L. 32 M - Y (contient les courriers concernant plusieurs soldats). 33 Correspondance concernant les soldats disparus non originaires de la Loire-Inférieure. (1915-1916) Recensement des informations concernant les prisonniers de guerre 281 J 34 Répertoire alphabétique. 1915 281 J 35 Listes établies par commune d origine du soldat. 1914-1918 281 J 36 Liste des soldats faits prisonniers depuis le 15 mars 1918 originaires de Loire- Inférieure. 281 J 37 Listes des prisonniers publiées dans la presse locale par le bureau des brancardiers. 2. Une fiche individuelle est établie à chaque signalisation de soldat disparu. - 14 -

1915 281 J 38 Liste extraite d un journal imprimé par les autorités allemandes (intitulé La Gazette des Ardennes) lâché d un avion militaire (concerne aussi les prisonniers non originaires de la Loire-Inférieure). 1914-1915 281 J 39 Décès. - Avis émanant de l Agence internationale des prisonniers de guerre (Genève). 1915-1918 281 J 40-41 Informations communiquées par l ambassade d Espagne à Berlin 1915-1918 40 Répertoire alphabétique (concerne aussi les prisonniers non originaires de la Loire-Inférieure). 41 Listes (concerne aussi les prisonniers non originaires de la Loire- Inférieure). 281 J 42-45 Informations communiquées par les comités allemand et suisse de la Croix- Rouge. - Cartes réponses par prisonnier 1914-1918 42 Ab - Cor. 43 Cos - K. 44 L - Pu. 45 Q - Z. 281 J 46-48 Enregistrement des renseignements collectés 1914-1919 46 Répertoire alphabétique des prisonniers de guerre (donne un numéro de cahier et de notice qui renvoie aux cotes 47 et 48). 47 Cahiers n 1 à 15 (octobre 1914 - novembre 1915). 3 48 Cahiers n 16 à 28 (novembre 1915 - mai 1919). 4 281 J 49-52 Camps de prisonniers 1915-1918 49 Répertoire alphabétique des camps (contient seulement les noms des camps, sans localisation, [vers 1915]). 50 Répertoire alphabétique des camps (contient les adresses en Allemagne, Roumanie et Bulgarie). (1916-1918) 51 Carte (avec liste des camps en Allemagne, Pologne, Hongrie et Russie). (1915) 3. Les numéros d ordre attribués aux notices des soldats sont répartis comme suit : - Cahier n 1 : notices 1 à 99 et 400 à 524. - Cahier n 2 : notices 100 à 199 et 600 à 661. - Cahier n 3 : notices 200 à 299 et 662 à 689. - Cahier n 4 : notices 300 à 399 et 690 à 719. - Cahier n 5 : notices 525 à 599 et 720 à 781. Pour les cahiers suivants, l ordre est respecté. 4. Les cahiers n 26 à 28 ont des tables nominatives des prisonniers qui renvoient aux fiches cotées 10 R 972 à 990. - 15 -

52 Camp de Stendal (province de Saxe, Allemagne). - Album photographique imprimé. (1916) Intervention en faveur des prisonniers de guerre 281 J 53 Fratries. - Réunion dans le même camp : réglementation, listes des demandes et des rapprochements réalisés, correspondance avec l Agence de la Croix-Rouge à Genève sur les soldats concernés. 1918 281 J 54 Transfert de prisonniers de guerre français en Suisse. - Liste des demandes effectuées par le bureau des brancardiers, bordereaux de réponses. 1916-1918 281 J 55 Visite des prisonniers internés en Suisse par leurs familles. - Demandes pour bénéficier de la gratuité du voyage : correspondance, bordereaux de transmission des demandes à l Œuvre de la colonie suisse en France, listes des demandes. 1916-1918 281 J 56 Lettres de remerciements adressée au bureau des brancardiers par les familles. 1915-1918 281 J 57-61 Rapatriements des prisonniers de guerre organisés par le bureau des brancardiers au nom de la Fédération de l ouest 5 1918 57 Liste des soldats par commune d origine (1 cahier). 58 Courriers individuels, fiches de renseignements sur les prisonniers, notes internes. 59-61 Fiches individuelles de demandes 59 A - Du. 60 E - Mah. 61 ai - Yv. Envoi de colis aux prisonniers 281 J 62 Confection des colis. - Correspondance (avec notamment les fournisseurs de produits), état des contenus des colis (contient une liste des colis envoyés par la ville de Nantes). 1914-1918 281 J 63-66 Recensement des prisonniers nécessiteux 1915-1917 5. Le bureau des brancardiers centralise les informations concernant les prisonniers captifs depuis plus de 18 mois et instruit les demandes de rapatriement. Les informations sont ensuite transférées à la Fédération de l ouest pour le suivi du dossier. - 16 -

63 Enquête auprès des communes : bulletins individuels, listes récapitulatives des courriers envoyés aux communes, correspondance. 64 Listes nominatives dressées par le Conseil général. (1915-1916) 65 Listes nominatives et numériques par camp (établies par le bureau des brancardiers). (1916-1917) 66 Dossiers individuels des pupilles des brancardiers (prisonniers nécessiteux pour lesquels le bureau des brancardiers finance les colis) : fiches de renseignements, correspondance (contient aussi une liste de colis reçus par chacun). 281 J 67 Listes des prisonniers bénéficiaires établies par camp d internement (mentionne les donateurs des colis). 1915-1918 281 J 68-69 Colis confectionnés par les familles des prisonniers. - Listes nominatives des familles par ordre chronologique de dépôt des colis à envoyer 1917 68 4 janvier - 10 février 1917. 69 10 février - 17 avril 1917. 281 J 70 Acheminement. - Correspondance, notamment avec les sociétés de chemin de fer et la Poste. 1915-1918 281 J 71-72 Réception des colis par les prisonniers 1915-1918 71 Incidents dans les camps allemands (vols de colis, dégradations) : correspondance avec les comités de la Croix-rouge suisse et allemand. (1916-1918) 72 Remerciements adressés par les soldats au bureau des brancardiers : correspondance sur carte postale. - 17 -

Index Les noms de personnes sont en petites capitales romaines. Les mots matières, les noms d institutions et de sociétés sont en romain ordinaire. Les noms géographiques sont en italiques. - A - Abbaretz : 281 J 35 action humanitaire : 281 J 19-72 Aigrefeuille-sur-Maine : 281 J 35 alimentation : 281 J 19-20 Allemagne : 281 J 50-52 Ancenis : 281 J 35 Anetz : 281 J 35 Arthon-en-Retz : 281 J 35 Assérac : 281 J 35 Ateliers et chantiers de Bretagne : 281 J 5 Avessac : 281 J 35 - B - Barbechat : 281 J 35 Basse-Goulaine : 281 J 35 Batz-sur-Mer : 281 J 35 Baule-Escoublac, La : 281 J 35 Belligné : 281 J 35 Bernerie-en-Retz, La : 281 J 35 Besné : 281 J 35 Bignon, Le : 281 J 35 Blain : 281 J 35 Boissière-du-Doré, La : 281 J 35 Bonnoeuvre : 281 J 35 Bouaye : 281 J 35 Bouée : 281 J 35 Bouguenais : 281 J 35 Bourgneuf-en-Retz : 281 J 35 Boussay : 281 J 35 Bouvron : 281 J 35 Brains : 281 J 35 Bulgarie : 281 J 50 - C - Cellier, Le : 281 J 35 Chapelle-Basse-Mer, La : 281 J 35 Chapelle-des-Marais, La : 281 J 35 Chapelle-Glain, La : 281 J 35 Chapelle-Heulin, La : 281 J 35 Chapelle-Launay, La : 281 J 35 Chapelle-Saint-Sauveur, La : 281 J 35 Chapelle-sur-Erdre, La : 281 J 35 Château-Thébaud : 281 J 35 Châteaubriant : 281 J 35 Chauvé : 281 J 35 Cheix-en-Retz : 281 J 35 Chéméré : 281 J 35 Chevrolière, La : 281 J 35 Clisson : 281 J 35 Commission départementale de centralisation des secours aux blessés militaires, combattants et prisonniers : 281 J 16 Conquereuil : 281 J 35 conscription : 281 J 7, 281 J 19-22, 281 J 22, 281 J 23-33 Corcoué-sur-Logne : 281 J 35 Cordemais : 281 J 35 Corsept : 281 J 35 Couëron : 281 J 35 Couffé : 281 J 35 Croisic, Le : 281 J 35 Crossac : 281 J 35 - D - décès : 281 J 39 Derval : 281 J 35 distinction honorifique : 281 J 1 Donges : 281 J 35 Drefféac : 281 J 35 - E - camp d internement : 281 J 49-52 Campbon : 281 J 35 Carquefou : 281 J 35 Casson : 281 J 35 Erbray : 281 J 35 - F - - 18 -

Fay-de-Bretagne : 281 J 35 Fédération de l ouest pour les prisonniers de guerre : 281 J 15 Fédération départementale des œuvres de secours aux soldats de la Loire-Inférieure prisonniers de guerre en Allemagne : 281 J 17 Fédération nationale d assistance aux prisonniers de guerre militaires et civils : 281 J 14 Fégréac : 281 J 35 Fercé : 281 J 35 Finistère : 281 J 11 Fresnay-en-Retz : 281 J 35 Fresne-sur-Loire, Le : 281 J 35 Frossay : 281 J 35 - G - Gâvre, Le : 281 J 35 Geneston : 281 J 35 Gétigné : 281 J 35 Gorges : 281 J 35 Grand-Auverné : 281 J 35 Grandchamp-des-Fontaines : 281 J 35 Grigonnais, La : 281 J 35 Guémené-Penfao : 281 J 35 Guenrouet : 281 J 35 Guérande : 281 J 35 - H - Haie-Fouassière, La : 281 J 35 Haute-Goulaine : 281 J 35 Herbignac : 281 J 35 Héric : 281 J 35 Hongrie : 281 J 51 - I - Indre : 281 J 35 invalide de guerre : 281 J 19-22, 281 J 22 Issé : 281 J 35 - J - Jans : 281 J 35 Joué-sur-Erdre : 281 J 35 Juigné-des-Moutiers : 281 J 35 - L - Landreau, Le : 281 J 35 Lavau-sur-Loire : 281 J 35 Legé : 281 J 35 Ligné : 281 J 35 Limouzinière, La : 281 J 35 liste : 281 J 29 Loroux-Bottereau, Le : 281 J 35 Louisfert : 281 J 35 Lusanger : 281 J 35 - M - Machecoul : 281 J 35 Maisdon-sur-Sèvre : 281 J 35 Malville : 281 J 35 Marne, La : 281 J 35 Marsac-sur-Don : 281 J 35 Massérac : 281 J 35 Maumusson : 281 J 35 Mauves-sur-Loire : 281 J 35 Meilleraye-de-Bretagne, La : 281 J 35 Mésanger : 281 J 35 Mesquer : 281 J 35 Missillac : 281 J 35 Moisdon-la-Rivière : 281 J 35 Monnières : 281 J 35 monographie : 281 J 18 Montagne, La : 281 J 35 Montbert : 281 J 35 Montoir-de-Bretagne : 281 J 35 Montrelais : 281 J 35 Morbihan : 281 J 11 Mouais : 281 J 35 Moutiers-en-Retz, Les : 281 J 35 Mouzeil : 281 J 35 Mouzillon : 281 J 35 - N - Nantes : 281 J 2, 281 J 35, 281 J 62 Nort-sur-Erdre : 281 J 35 Notre-Dame-des-Landes : 281 J 35 Noyal-sur-Brutz : 281 J 35 Nozay : 281 J 35-19 -

Orvault : 281 J 35 Oudon : 281 J 35 - O - - P - Paimboeuf : 281 J 35 Pallet, Le : 281 J 35 Pannecé : 281 J 35 Paulx : 281 J 35 Pellerin, Le : 281 J 35 personnel : 281 J 6 Petit-Auverné : 281 J 35 Petit-Mars : 281 J 35 Pierric : 281 J 35 Pin, Le : 281 J 35 Piriac-sur-Mer : 281 J 35 Plaine-sur-Mer, La : 281 J 35 Planche, La : 281 J 35 Plessé : 281 J 35 Pologne : 281 J 51 Pont-Saint-Martin : 281 J 35 Pontchâteau : 281 J 35 Pornic : 281 J 35 Pornichet : 281 J 35 Port-Saint-Père : 281 J 35 Pouillé-les-Côteaux : 281 J 35 Pouliguen, Le : 281 J 35 Préfailles : 281 J 35 presse : 281 J 8, 281 J 37 Prinquiau : 281 J 35 prisonnier de guerre : 281 J 4-7, 281 J 9, 281 J 17, 281 J 34-52, 281 J 53-61, 281 J 62-72 Puceul : 281 J 35 pupille : 281 J 66 Quilly : 281 J 35 - Q - - R - rapatrié : 281 J 10 Regrippière, La : 281 J 35 Remaudière, La : 281 J 35 Remouillé : 281 J 35 Rezé : 281 J 35 Riaillé : 281 J 35 Rouans : 281 J 35 Rougé : 281 J 35 Roumanie : 281 J 50 Rouxière, La : 281 J 35 Ruffigné : 281 J 35 Russie : 281 J 51 - S - Saffré : 281 J 35 Saint-Aignan-Grandlieu : 281 J 35 Saint-André-des-Eaux : 281 J 35 Saint-Aubin-des-Châteaux : 281 J 35 Saint-Brevin-les-Pins : 281 J 35 Saint-Colomban : 281 J 35 Saint-Etienne-de-Mer-Morte : 281 J 35 Saint-Etienne-de-Montluc : 281 J 35 Saint-Fiacre-sur-Maine : 281 J 35 Saint-Géréon : 281 J 35 Saint-Gildas-des-Bois : 281 J 35 Saint-Herblain : 281 J 35 Saint-Herblon : 281 J 35 Saint-Hilaire-de-Chaléons : 281 J 35 Saint-Hilaire-de-Clisson : 281 J 35 Saint-Jean-de-Boiseau : 281 J 35 Saint-Joachim : 281 J 35 Saint-Julien-de-Concelles : 281 J 35 Saint-Julien-de-Vouvantes : 281 J 35 Saint-Léger-les-Vignes : 281 J 35 Saint-Lumine-de-Clisson : 281 J 35 Saint-Lumine-de-Coutais : 281 J 35 Saint-Lyphard : 281 J 35 Saint-Mars-de-Coutais : 281 J 35 Saint-Mars-du-Désert : 281 J 35 Saint-Mars-la-Jaille : 281 J 35 Saint-Même-le-Tenu : 281 J 35 Saint-Michel-Chef-Chef : 281 J 35 Saint-Molf : 281 J 35 Saint-Nazaire : 281 J 35 Saint-Nicolas-de-Redon : 281 J 35 Saint-Père-en-Retz : 281 J 35 Saint-Philbert-de-Grand-Lieu : 281 J 35 Saint-Sébastien-sur-Loire : 281 J 35 Saint-Sulpice-des-Landes : 281 J 35 Saint-Viaud : 281 J 35 Saint-Vincent-des-Landes : 281 J 35 Sainte-Luce-sur-Loire : 281 J 35 Sainte-Pazanne : 281 J 35 Sainte-Reine-de-Bretagne : 281 J 35 Sautron : 281 J 35-20 -

Savenay : 281 J 35 service sanitaire militaire : 281 J 19-20 Sévérac : 281 J 35 Sion-les-Mines : 281 J 35 Sorinières, Les : 281 J 35 Soudan : 281 J 35 Soulvache : 281 J 35 Stendal, camp de : 281 J 52 Sucé-sur-Erdre : 281 J 35 Suisse : 281 J 54-55 - T - Teillé : 281 J 35 Temple-de-Bretagne, Le : 281 J 35 Thouaré-sur-Loire : 281 J 35 Touches, Les : 281 J 35 Touvois : 281 J 35 Trans-sur-Erdre : 281 J 35 transport sanitaire : 281 J 21-22 Treffieux : 281 J 35 Treillières : 281 J 35 Trignac : 281 J 35 Turballe, La : 281 J 35 - V - Vallet : 281 J 35 Varades : 281 J 35 Vay : 281 J 35 Vendée : 281 J 11 Vertou : 281 J 35 Vieillevigne : 281 J 35 Vigneux-de-Bretagne : 281 J 35 Villepot : 281 J 35 Vritz : 281 J 35 Vue : 281 J 35 - œ - œuvre de guerre : 281 J 18-21 -

Table des matières Introduction............................................................... p. 2 Sommaire du répertoire.................................................... p. 10 Répertoire................................................................. p. 11 Administration générale.............................................. p. 11 Affaires générales..................................................... p. 11 Relations avec les différents services de la Croix-Rouge................ p. 12 Relations avec les œuvres de secours aux prisonniers de guerre........ p. 12 Missions et activités.................................................. p. 13 Blessés............................................................... p. 13 Dons de produits alimentaires aux hôpitaux......................... p... 13 Transport de blessés................................................ p... 13 Soldats disparus et prisonniers de guerre.............................. p. 14 Collecte d informations............................................. p... 14 Intervention en faveur des prisonniers de guerre..................... p... 16 Envoi de colis aux prisonniers....................................... p... 16 Index...................................................................... p. 18 Table des matières......................................................... p. 22-22 -