EN COULISSE GESTION DE PORTEFEUILLES RBC ÉTÉ 20 90581 (07/20) CHRONIQUES 1 2 PERSPECTIVES DE PLACEMENT La croissance économique mondiale a ralenti au cours des derniers mois, principalement parce que les deux économies les plus importantes au monde, les États-Unis et la Chine, ont trébuché 3 4 RENSEIGNEMENTS À L INTENTION DES INVESTISSEURS La chute des prix du pétrole brut au cours de la dernière année en a pris plusieurs par surprise, investisseurs, décideurs et consommateurs confondus. Or, la volatilité du marché du pétrole n a rien de nouveau 5 APERÇU DU TRIMESTRE Aperçu des événements survenus sur les marchés mondiaux au dernier trimestre 6 FAITS ET CHIFFRES Coup d œil sur le bulletin électronique vert@rbc PERSPECTIVES DE PLACEMENT La croissance économique mondiale a ralenti au cours des derniers mois, principalement parce que les deux économies les plus importantes au monde, les États-Unis et la Chine, ont trébuché. Par chance, la croissance de la zone euro et, dans une moindre mesure, celle du Japon, semblent maintenant être réellement en voie d accélérer au moment où les États-Unis entrent dans une phase de plus grande maturité. Tandis que l appétit pour le risque semble se stabiliser après avoir subi un recul temporaire, d importants risques de baisse perdurent. Il est possible qu il y ait une crise majeure liée à la réduction des mesures de relance dans le marché des obligations quand la Réserve fédérale américaine (la Fed) commencera finalement à relever ses taux, ce qui pourrait avoir des implications sur pratiquement tous les éléments du système financier mondial. Les conséquences des variations brusques du prix du pétrole continuent de se faire sentir, tant sur les États que sur les sociétés. La politique européenne demeure complexe, surtout que la Grèce poursuit des négociations aux enjeux élevés avec ses créditeurs. En raison de l évolution des tendances, risques et opinions, nous avons légèrement abaissé notre pondération en actions pour profiter de la flexibilité offerte par les liquidités. Essoufflement des vents arrière, modestes ajustements à nos prévisions économiques Trois puissants vents arrière, soit les rendements modestes des obligations, la baisse des prix du pétrole et la dépréciation des taux de change, ont soutenu la croissance d une grande partie de l économie mondiale au cours des derniers trimestres. Ces vents soufflent encore, mais se sont affaiblis. Les incitatifs financiers ont été en partie éliminés et bien que les rendements des obligations soient toujours très stimulants, ils ont augmenté de manière significative au cours du dernier mois. Les prix du pétrole demeurent quelque peu affaiblis, mais ils sont maintenant bien supérieurs aux creux atteints. Le dollar américain conserve sa place de géant incontesté dans le monde du change, mais il a perdu un peu de terrain. Chacun de ces faits nouveaux se traduit par un léger recul du soutien économique au cours des trimestres à venir. Dans le contexte de diminution des impulsions financières, nous avons abaissé nos prévisions de croissance des pays développés pour 20, alors que celles de 2016 demeurent essentiellement inchangées. Nous nous retrouvons donc avec des perspectives légèrement sous les prévisions générales pour 20 et plus ou moins égales à celles-ci pour 2016 pour l ensemble des pays développés. Pour ce qui est des marchés émergents, nous maintenons nos perspectives inférieures aux prévisions générales, la croissance de 20 étant en bonne voie d être bien inférieure à celle de 2014. Heureusement, l année 2016 devrait être relativement meilleure. Le dollar américain est en baisse, mais pas complètement hors circuit La force du dollar américain s est atténuée depuis que le billet vert a atteint des sommets en mars. Une correction de la tendance haussière du dollar n est pas inhabituelle, et une analyse de la manière dont les derniers marchés haussiers se sont conclus nous porte à croire que celui-ci devrait se poursuivre. Une fois que la tendance à la hausse du dollar américain reprendra, elle devrait perdurer pendant au moins plusieurs années. Elle s essoufflera probablement d elle-même, mais uniquement lorsque la Fed aura bien amorcé la normalisation des taux d intérêt à court terme.
La force du billet vert est aussi attribuable aux difficultés rencontrées par d autres grandes devises. Les banques centrales de la zone euro et du Japon harmonisent leurs efforts pour faire diminuer la valeur de l euro et du yen par rapport au dollar américain. Les banques centrales maintiennent leur politique accommodante Au début de 20, un certain nombre de banques centrales se sont jointes aux efforts pour offrir davantage de détente monétaire à la suite de la chute rapide de l inflation. Bien que celle-ci demeure très faible, elle semble avoir atteint un creux et devrait suivre la hausse des prix du pétrole au cours des trimestres à venir. Ainsi, il s agit probablement de la fin du dernier effort de stimulation monétaire mondiale, sauf pour une poignée de grands joueurs, comme la zone euro, le Japon et la Chine. Néanmoins, nous nous attendons à une hausse graduelle des rendements quand la politique monétaire finira par commencer à se durcir plus tard cette année. Nous sommes d avis que les perspectives de modeste croissance mondiale et d inflation jugulée devraient donner aux banques centrales l occasion d être patientes et transparentes, ce qui limitera la menace de déstabilisation des marchés et de l économie mondiale que pose la normalisation des conditions monétaires. Inquiétudes de crise majeure liée à la réduction des mesures de relance Même si, selon les prévisions générales, le nouveau cycle de resserrement aux États-Unis devrait commencer plus tardivement, nous croyons que la hausse initiale des taux surviendra en 20. Une telle crise majeure liée à la réduction des mesures de relance dans le marché des obligations (c est-à-dire une forte augmentation des rendements) pourrait se produire lorsque la Fed commencera finalement à relever ses taux. Même si nous estimons qu il est probable qu il y ait une certaine volatilité, les conséquences pourraient s avérer plus faciles à gérer que nous le craignions, étant donné que les marchés financiers ont déjà pris en compte une bonne partie du durcissement monétaire attendu sans trop de dommages. De plus, la crise majeure liée à la réduction des mesures de relance de 2013, bien que déplaisante, n a pas entraîné de conséquences réellement désastreuses. Les rendements des obligations se relèvent après avoir atteint un creux, mais demeurent faibles Les rendements des obligations ont maintenant rebondi après le creux extrême enregistré au début de 20, mais ils demeurent à un niveau historiquement faible. Qu il s agisse ou non de la dernière vague de taux extrêmement bas, il est juste de dire que la plus récente vente massive est très appropriée étant donné que la première hausse de la Fed apparaît sur les radars et que le taux inflation atteint un creux. La croissance léthargique de l économie, la demande élevée de valeurs sûres et la stimulation monétaire dans d autres régions du monde réduiront la portée d une hausse marquée des rendements, mais même une baisse graduelle des positions en obligations se traduira vraisemblablement par des pertes en capital qui ramèneront les rendements globaux des titres d État à revenu fixe près de zéro. Nous continuons à préférer les obligations de sociétés. Comme la qualité des portefeuilles de crédit demeure solide et que les profits des sociétés sont à la hausse, nous nous attendons à ce que les obligations de sociétés dégagent des rendements supérieurs à ceux des titres du Trésor. Le marché boursier haussier persiste, mais les attentes relatives au rendement sont modérées Le marché boursier haussier a grandement profité d une solide reprise des profits des sociétés et d une augmentation des valorisations découlant de la faiblesse des taux d intérêt, de l inflation jugulée et de l amélioration de la confiance. Ainsi, les actions mondiales se sont rapprochées de leur juste valeur et les valorisations sont maintenant à leur plus haut niveau depuis le début de la crise financière. Les excellents rendements et les valorisations se rapprochant de leur pleine valeur ont évidemment amené les investisseurs à se demander combien de temps durera la reprise. Les valorisations semblent toujours raisonnables dans la plupart des régions et il serait possible de trouver des arguments convaincants appuyant une augmentation additionnelle. Les bénéfices devront toutefois contribuer davantage à la prochaine phase de la reprise. La croissance des profits s est avérée lente au cours des derniers mois, minée par une reprise mondiale chancelante et l incertitude relative aux risques extrêmes. Cependant, une grande part de pessimisme pourrait avoir été prise en compte et les perspectives de croissance mondiale demeurent positives. Bien qu il y ait toujours des risques d événements asymptotiques menaçant les marchés, nous prévoyons qu une croissance mondiale lente, mais constante, et une inflation modérée se poursuivront au cours des prochaines années. Dans un tel contexte, les profits des sociétés devraient continuer à progresser et permettre aux actions d offrir des rendements globaux modérés. Il est de plus en plus certain que la reprise amorcée depuis la crise financière est plus qu une reprise cyclique faisant suite à l effondrement. Les actions ont tendance à évoluer en suivant de très longues phases, la plus récente étant un long marché baissier qui a commencé lors de l éclatement de la bulle technologique en 2. En 2013, les actions ont finalement dépassé cette fourchette de négociation et la probabilité croissante du passage d un long marché baissier à un long marché haussier pourrait avoir des répercussions importantes pour les investisseurs. Les longues phases haussières sont marquées par de fortes reprises et de brèves périodes de correction modérée. Nous continuons de préférer les actions aux obligations Nous maintenons notre position selon laquelle les actions dégageront des rendements plus élevés que les obligations, et ce, probablement pour une très longue période. Nous avons revu à la baisse nos prévisions pour le rendement total des actions afin de tenir compte de la hausse des valorisations et de la diminution des bénéfices projetés. Par contre, les obligations d État devraient produire des rendements totaux bas ou négatifs durant les périodes de placement considérées. C est pourquoi nous avons conservé la surpondération en actions et la sous-pondération en titres à revenu fixe. Profitant de la vigueur du marché, nous avons réduit notre pondération en actions de un point de pourcentage et avons accru notre pondération en liquidités. Celles-ci pourront être utilisées plus tard si nous voyons de bonnes occasions d acheter des actions, ou même des obligations si une correction des prix permet aux coupons de remonter à des niveaux plus attrayants. Pour un portefeuille mondial équilibré, nous recommandons la répartition de l actif suivante : 60 % en actions (position neutre stratégique : 55 %), 38 % en titres à revenu fixe (position neutre stratégique : 40 %) et le reste en liquidités. Toutes les opinions exprimées dans les Perspectives de placement sont en date du 16 juin 20. Elles peuvent être modifiées sans préavis et sont fournies de bonne foi, sans engager la responsabilité de leurs auteurs. 2 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC ÉTÉ 20
RENSEIGNEMENTS À L INTENTION DES INVESTISSEURS DUR LENDEMAIN La chute des prix du pétrole brut au cours de la dernière année en a pris plusieurs par surprise, investisseurs, décideurs et consommateurs confondus. Or, la volatilité du marché du pétrole n a rien de nouveau. Au cours des 30 dernières années, il y a eu pas moins de six grandes baisses des prix, celle-ci étant l une des plus marquées. Les prix ont certes remonté un peu en 20, mais reste à savoir l incidence qu aura la dernière chute sur l économie mondiale. Lors des trois années précédant cet effondrement, les prix du pétrole ont été relativement stables et la volatilité s est atténuée de façon constante ; voilà pourquoi cette chute vertigineuse de plus de 100 $ le baril à moins de 50 $ le baril en a étonné plus d un. En fait, la chute des prix du pétrole a été provoquée par une offre supérieure à la demande, qui se traduit par des réserves de pétrole excédentaires dans le monde. Pourquoi le pétrole s est-il effondré? Une question d offre et de demande Trois facteurs expliquent l offre excédentaire de pétrole. D abord, la production de pétrole de schiste a augmenté de 25 % en 2014 et de 300 % depuis 2011 aux États-Unis. À l heure actuelle, la production américaine totale de pétrole et de carburants liquides dépasse celle de la Russie et de l Arabie saoudite, et elle continue d augmenter à un rythme même supérieur aux estimations les plus optimistes. Ensuite, une hausse de 200 % de la production de la Libye par rapport à son creux au printemps 2014 a exacerbé encore davantage la croissance de l offre. Finalement, le facteur peut-être le plus important est que l Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui produit environ un tiers du pétrole mondial, a annoncé en novembre 2014 qu elle maintiendrait ses niveaux de production. Cette décision est contraire à celles ayant marqué les épisodes d offres excédentaires précédents, lors desquels l OPEP réduisait sa production, ce qui améliorait la stabilité des prix. Dans ce contexte, l Agence internationale de l énergie a, à maintes reprises, réduit ses prévisions de consommation mondiale de pétrole, compte tenu du ralentissement de la croissance en Chine, de la stagnation en Europe et de la récente faiblesse de la demande de la Russie. Incidence de l offre et de la demande sur les prix du pétrole Prix au comptant (WTI) $ US 120 $ 100 $ 80 $ 60 $ 40 $ 20 $ 0 $ 88 $ 89 $ 95 $ 92 $ 2012 T3 2012 T4 2013 T1 2013 T2 Écart entre la production et la consommation mondiale de pétrole 105 $ 101 $ 95 $ 102 $ 104 $ Offre élevée Demande élevée 2013 T3 2013 T4 2014 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 84 $ 47 $ 54 $ 20 T1 20 T2 Prix au comptant du pétrole (WTI) $ US 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0-0,5-1,0 Sources : RBC Gestion mondiale d actifs, U.S. Energy Information Administration (millions de barils par jour) Obligations à rendement élevé Occasion à saisir ou à éviter? Peu de catégories de titres n ont été aussi directement touchées par la volatilité des cours du pétrole que celle des obligations à rendement élevé. Comme certains analystes estiment que les sociétés du secteur de l énergie représentent environ 16,5 %* du marché des obligations américaines à rendement élevé, la perspective d une hausse des défaillances suscite des craintes. À mesure que les prix du pétrole ont baissé, les tensions qui ne se sont exercées au départ que sur les émetteurs liés à l énergie se sont généralisées, ce qui a entraîné une aversion pour le risque à l égard de l ensemble de la catégorie des titres à rendement élevé et un recul des prix de ceux-ci au second semestre de 2014. Bien que les titres de cette catégorie comportent certainement des risques, les ventes massives attribuables à la chute des cours du pétrole ont aussi créé des occasions. Les obligations à rendement élevé peuvent être avantageuses à plusieurs égards. En plus d augmenter le revenu, elles permettent, lorsqu elles sont combinées à des obligations de catégorie investissement, d accroître les rendements totaux à long terme, de réduire la volatilité globale du portefeuille et d atténuer les risques liés aux hausses des taux d intérêt. * Indice d obligations américaines à rendement élevé JP Morgan (USD) 3 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC ÉTÉ 20
Une impression de déjà vu L ampleur de ce repli, quoiqu inhabituelle, n est pas sans précédent. Au cours des six épisodes de repli susmentionnés, le recul cumulatif des prix a été de plus de 50 %. Cependant, ils ont été pour la plupart provoqués par une demande mondiale chancelante. L effondrement des prix au milieu des années 1980 et lors de la crise financière de 2008 et 2009 a été suivi par de vifs rebonds, tant des prix du pétrole que de la croissance économique mondiale. Les six plus fortes baisses des prix du pétrole au cours des 30 dernières années Canada Si l on examine de plus près notre économie, l impact de la chute des prix du pétrole est plus complexe. Cette chute a un effet négatif direct, mais elle procure aussi des avantages indirects comme la hausse des échanges commerciaux transfrontières en raison de la dépréciation du dollar canadien et de la hausse de la demande des États-Unis. Les Américains consomment environ 75 % de nos exportations ; donc, nos biens leur sont plus abordables lorsque le huard faiblit. Compte tenu Les forces opposées à l œuvre au Canada s annulent 0 % Janv. 85 avr. 85 Oct. 90 févr. 91 Oct. 97 déc. 98 Sept. 00 nov. 01 Juill. 08 déc. 09 Juin 14 aujourd hui -20 % -40 % -60 % Offre de pétrole Baisse du huard Augmentation de la demande des É.-U. -80 % -67 % -58 % -53 % -53 % -79 % -60 % Choc causé par l offre Choc causé par la demande Sources : RBC Gestion mondiale d actifs, U.S. Energy Information Administration Source : RBC Gestion mondiale d actifs La chute du pétrole : les avantages l emportent sur les inconvénients Tous les secteurs de l économie mondiale ont subi les répercussions de la chute des prix du pétrole, mais l issue à long terme est en grande partie positive : Consommateurs L énergie est l une des plus grandes sources de dépense pour les consommateurs et les entreprises. Une baisse des prix du pétrole peut agir comme une réduction d impôt, puisqu elle tend à augmenter le revenu disponible pour les dépenses discrétionnaires, la réduction de l endettement et l investissement. Pays Même si les récents événements ont porté un dur coup aux exportateurs de pétrole comme le Canada, ils ont stimulé l économie des importateurs de cette marchandise et la consommation d énergie à l échelle mondiale. Quelquesunes des grandes économies au monde en profitent, comme la zone euro, le Japon, la Chine, l Inde et les États-Unis (qui produisent une quantité importante de pétrole, mais qui en consomment encore davantage). de ces incidences indirectes, l impact net total à long terme sur la croissance de l économie canadienne devrait être minime. Points à retenir pour les investisseurs canadiens Les investisseurs doivent se rappeler que la chute des prix du pétrole n est qu un seul facteur influant sur les marchés mondiaux. La gestion du programme Gestion de portefeuilles RBC commence par une évaluation descendante effectuée par le Comité des stratégies de placement RBC, une équipe d experts chevronnés qui procède à une analyse approfondie des nombreux facteurs déterminants de la scène mondiale des placements. La fluctuation des prix du pétrole n est qu un des nombreux facteurs utilisés pour définir la composition de chacun des portefeuilles. Les gestionnaires de placements des fonds sous-jacents des portefeuilles ont recours à des analyses fondamentales et quantitatives rigoureuses de nombreuses actions et obligations de sociétés dans le but d évaluer la possibilité de les inclure dans ces fonds. La méthode rigoureuse de constitution des portefeuilles et de gestion des fonds sousjacents combine une répartition adéquate de l actif à une solide sélection de titres afin de saisir les occasions à court terme sur le marché comme la chute des prix du pétrole tout en mettant chaque portefeuille sur la voie de la réussite à long terme. GESTION DE PORTEFEUILLES RBC ÉTÉ 20 4
APERÇU DU TRIMESTRE RÉSUMÉ DES TROIS DERNIERS MOIS Titres à revenu fixe Les taux obligataires mondiaux ont dégringolé vers la fin du trimestre, les marchés à revenu fixe réagissant aux négociations entre la Grèce et ses créanciers. Les investisseurs s attendent de plus en plus à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à élever ses taux d intérêt dès septembre. Malgré des pressions à la hausse sur les taux obligataires des pays les plus risqués de la zone euro, la lenteur persistante de la croissance mondiale et la faiblesse de l inflation ont continué d exercer des pressions baissières sur les taux obligataires de la majorité des pays développés refuges. Les taux devraient tout de même monter, si ce n est que graduellement, en 20 et après. Actions canadiennes L indice composé S&P/TSX a cédé 1,6 %. Les craintes de l incidence économique persistante de la faiblesse des prix du pétrole, les contrecoups d un défaut de paiement de la dette de la Grèce et la probabilité d une hausse des taux aux États-Unis cet automne ont exercé des pressions à la baisse sur les prix des actions. Toutefois, l accélération de la croissance de l économie américaine, la dépréciation du dollar canadien et la réduction des coûts de l énergie devraient soutenir de façon continue les marchés boursiers. Actions américaines L indice S&P 500 a cédé 1,2 % et la volatilité s est accrue alors que les craintes liées à la situation en Grèce ont attiré l attention des investisseurs et que les prévisions de croissance de l économie américaine ont été revues à la baisse à cause de la publication d un rapport terne sur le PIB du premier trimestre. La volatilité a aussi augmenté en raison de la hausse probable du taux directeur de la Fed en septembre. Malgré les résultats économiques mitigés, les États-Unis ont continué de générer de solides résultats sur les plans de l emploi et du logement ; les salaires ont aussi commencé à monter. Actions internationales La crise de la dette en Grèce et la possibilité que le pays quitte la zone euro ont miné les actions européennes. Le programme d assouplissement quantitatif (AQ) de la Banque centrale européenne a soutenu les actions de la région, tout comme des signes indiquant finalement l élimination probable des obstacles à la croissance de l Europe continentale. La baisse de l euro, conjuguée à l accroissement de la demande et de la confiance du secteur privé, a stimulé les résultats économiques de la région. Ces facteurs susciteront l optimisme des investisseurs une fois la crise réglée en Grèce. Les marchés chinois se sont embrasés ; les restrictions à la négociation ont été levées et un nombre croissant d investisseurs du secteur détail du continent ont accédé aux marchés boursiers volatils du pays. Les actions japonaises ont réalisé de bons rendements grâce au programme d assouplissement quantitatif de la banque centrale et à la diminution des prix du pétrole, qui ont stimulé l activité économique et l emploi. Les actions des marchés émergents (ME) ont perdu du terrain, la baisse des prix du pétrole ne stimulant pas la plupart des économies des ME. Les perspectives économiques optimistes pour les pays développés ont favorisé les rendements, qui ont cependant été limités par la probabilité d une hausse des taux d intérêt de la Fed en septembre ainsi que par le ralentissement de la croissance en Chine. L indice MSCI EAEO a cédé 1,8 %, alors que l indice MSCI Marchés émergents a cédé 1,7 %. Tous les rendements sont des rendements globaux en $ CA. Les rendements des indices canadien et américain correspondent aux rendements globaux, et ceux des indices MSCI EAEO et MSCI Marchés émergents, à l appréciation des titres. Graphiques intéressants Taux d intérêt au Canada (En %) Actions canadiennes (Indice composé S&P/TSX) Actions américaines (Indice S&P 500) Actions internationales (Indice MSCI EAEO) 6,0 6,0 Obligations à long à long terme (10 (10 ans ans et et et plus) Bons du du Trésor à 91 à 91 jours 4,5 4,5 3,0 3,0 1,5 1,5 0,0 0,0 Juin Juin 10 10 Juin Juin 11 11 Juin Juin 12 12 Juin Juin 13 13 Juin Juin 14 14 Juin Juin 18 18 16 16 2 2002 200 2 2 1 800 1 800 2 500 2 500 2 2 14 14 1 600 1 600 12 12 1 400 1 400 1 500 1 500 10 10 1 200 1 200 1 1 1 1 8 8 800 800 500 500 Juin Juin 10 10 Juin Juin 11 11 Juin Juin 12 12 Juin Juin 13 13 Juin Juin 14 14 Juin Juin Juin Juin 10 10 Juin Juin 11 11 Juin Juin 12 12 Juin Juin 13 13 Juin Juin 14 14 Juin Juin Juin Juin 10 10 Juin Juin 11 11 Juin Juin 12 12 Juin Juin 13 13 Juin Juin 14 14 Juin Juin Source : Banque du Canada Source : Bourse de Toronto Source : Standard & Poor s Source : MSCI Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs. 5 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC ÉTÉ 20
FAITS ET CHIFFRES C EST FACILE D ÊTRE ÉCOLOGIQUE À RBC Tous les trimestres, Faits et chiffres vous renseigne sur les récents projets de RBC relatifs aux collectivités et à la durabilité. Parmi ceuxci figure le bulletin électronique bimestriel intitulé vert@rbc, qui présente de récents projets verts et recherches environnementales de la Banque. Le numéro courant du bulletin souligne le premier anniversaire d un projet écologique important, à savoir la nouvelle Stratégie RBC en matière d environnement, qui définit la démarche de RBC concernant la durabilité de l environnement jusqu à la fin de 2018. À titre de plus grande banque au pays, RBC reconnaît qu elle a des incidences sur les collectivités dans lesquelles elle exerce ses activités et s emploie à réduire son empreinte écologique. À cette fin, la stratégie contient des engagements précis à long terme visant à réduire l empreinte écologique à l égard de l énergie, des émissions de gaz à effet de serre (GES), du papier, des déplacements, de l eau et des déchets. Les efforts de RBC portent-ils des fruits? Voici quelques réalisations récentes de la Banque en matière d environnement et de durabilité : réduction de 21 % du volume des émissions de GES des établissements depuis 2012 ; réduction de 20 % de la consommation de papier depuis 2012 ; proportion de 96 % du papier utilisé certifiée par le Forest Stewardship Council ; hausse de 30 % de la superficie des locaux conformes à la norme LEED depuis 2012. De plus, RBC figure au palmarès des employeurs les plus respectueux de l environnement au Canada pour la septième année d affilée. Cette distinction reconnaît les employeurs qui se démarquent à l échelle nationale par l intégration des valeurs environnementales à leur culture d entreprise. 21 % 20 % GES 96 % 30 % Réduction de 21 % du volume des émissions de GES des établissements depuis 2012 Réduction de 20 % de la consommation de papier depuis 2012 Proportion de 96 % du papier utilisé certifiée par le Forest Stewardship Council Hausse de 30 % de la superficie des locaux conformes à la norme LEED depuis 2012 Pour en savoir plus sur les initiatives écologiques à RBC, abonnez-vous dès aujourd hui au bulletin électronique gratuit vert@rbc en envoyant un courriel à sub-green@ecommunication.rbc.com. Vous pouvez consulter les anciens numéros à rbc.com/environnement. Le bulletin En coulisse est un service exclusif destiné aux clients de la Gestion de portefeuilles RBC. Les renseignements fournis par RBC Gestion mondiale d actifs Inc. (RBC GMA) ont été tirés de sources qui semblent fiables, mais ni RBC GMA ni ses sociétés affiliées, ni aucune autre personne n en garantissent explicitement ou implicitement l exactitude, l intégralité ou la pertinence. Les opinions exprimées représentent celles de RBC GMA en date du 30 juin 20, sont sujettes à changement sans avis et sont fournies de bonne foi, mais n impliquent aucune responsabilité légale quant aux erreurs ou aux omissions qu elles pourraient contenir. Le programme Gestion de portefeuilles RBC est géré par RBC GMA et vendu par Fonds d investissement Royal Inc. Les investisseurs versent des frais mensuels à Fonds d investissement Royal Inc. en fonction de la valeur liquidative de leur compte. RBC GMA reçoit une partie des frais mensuels. RBC GMA n impute aucuns frais de gestion aux portefeuilles privés RBC ni aux fonds RBC pour le programme, et les investisseurs ne paient pas de frais de souscription ou de suivi pour les achats, rachats ou échanges de parts faits dans le cadre du programme. Veuillez lire la convention de compte et les documents qui s y rattachent, ainsi que le prospectus ou le document Aperçu du fonds des portefeuilles privés RBC et des fonds RBC, avant d investir dans le programme Gestion de portefeuilles RBC. La Gestion de portefeuilles RBC, les fonds RBC et les portefeuilles privés RBC ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leurs rendements antérieurs ne se répètent pas nécessairement. Les planificateurs en placements et retraite et les planificateurs financiers sont des employés de Fonds d investissement Royal Inc. (FIRI). FIRI, RBC GMA et la Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. FIRI est inscrit au Québec en tant que cabinet de services financiers. / MC Marque(s) de commerce de la Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence. RBC Gestion mondiale d actifs Inc. 20 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC ÉTÉ 20 6