Les entreprises en région ALSACE

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Tendances régionales Les entreprises en région ALSACE Contexte conjoncturel Indicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation.100 = moyenne de longue période 120 Industrie 120 Services marchands 110 100 90 80 70 60 50 110 100 90 80 70 60 50 ICA FRANCE ICA ALSACE ICA FRANCE ICA ALSACE Contexte national Après le ralentissement de 2012, le climat des affaires s est redressé en avril 2013 dans l industrie, alors que, dans les services, il ne s est légèrement amélioré qu à partir du second semestre. En global, il n a pas retrouvé à fin 2013 son niveau moyen de longue période. La situation conjoncturelle reflète la sortie de la récession en France comme en Zone Euro, avec toutefois une visibilité encore faible. En 2013, le PIB progresserait très légèrement (+0,3 % ; acquis au 3 ème trimestre 2013 +0,1 %), après une croissance nulle en 2012. Les rebonds des deuxième et quatrième trimestres ont fait contrecoup au recul des deux autres trimestres ; ces à-coups se sont accompagnés d une stagnation de la demande de crédit de la part des entreprises et d une légère progression de celle des particuliers, en l absence d un durcissement des conditions d octroi. La contribution de la demande intérieure hors stocks à la croissance du PIB atteindrait 0,1 point en 2013 après -0,1 en 2012. Les dépenses de consommation des ménages se sont raffermies (+0,3 point), rattrapant le recul de 2012 (-0,4 point), du fait de la légère progression du pouvoir d achat disponible brut de 0,4 point (après -0,9 en 2012), liée au ralentissement de la hausse des prix de consommation. L investissement des entreprises a reculé de 1,9 point en 2013, après -1,9 % en 2012. Les investissements des ménages se sont dégradés (-3,8 %), après une année 2012 déjà en baisse (-0,4 %). La variation des stocks a eu une contribution positive de 0,2 point à la croissance du PIB en 2013, compensant la contribution négative des échanges extérieurs (- 0,2 point), après une contribution d un point en 2012. En 2013, le solde des échanges extérieurs de marchandises s est redressé (-61,2 milliards contre -67,2 en 2012), en raison d un recul des importations supérieur à celui des exportations. La baisse de l emploi s est atténuée par rapport à 2012, avec un recours accru à l intérim ; le taux de chômage s est inscrit à 10,9 % en fin d année 2013. Les prix à la consommation ont progressé de +0,8 % à fin décembre 2013 (indice des prix harmonisés), après +2,0 % fin décembre 2012 : la décélération des prix tient au repli observé dans les produits manufacturés et au ralentissement dans l énergie, et, dans une moindre mesure, dans les produits alimentaires. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

Les entreprises en région ALSACE SYNTHÈSE 2013-2014 INDUSTRIE 2 1-1 13,2% 3,7% -0,6% -1,6% -1,7% -6,3% CA total Effectifs Invest. 2013/2012 Prévisions 2014 Après le creux observé en 2012, la situation est restée compliquée pour l industrie alsacienne, l espoir d un début de redressement lié au développement des exportations ayant été contrarié par des marchés attentistes et volatiles. L activité a fléchi de 0,6 %. Un tel contexte a pesé sur l emploi, qui a poursuivi sa baisse, le recours à l intérim ayant diminué de 9,5 %. L investissement a marqué un repli modéré, traduisant les incertitudes et le manque de visibilité des marchés. Les prévisions de chiffre d affaires tablent sur une légère hausse de l activité en 2014, sans pour autant s accompagner d un impact positif sur l emploi, alors que les investissements, notamment dans les grands groupes, pourraient se redresser pour contrer le vieillissement des équipements et accompagner l amélioration du climat des affaires dans les économies avancées. CONSTRUCTION 1-1 -2 1,8% -2,2% -0,6% -1,5% -6,3% -13,9% CA total Effectifs Invest. 2013/2012 Prévisions 2014 Le BTP a connu une année meilleure que prévu, l activité globale affichant une hausse de 1,8 % ; elle résulte d une stabilisation du gros œuvre, d une faible croissance du second œuvre et d un rebond ponctuel des travaux publics. Dans un contexte de demande atone et de perspectives encore difficiles pour 2014, l emploi a continué de se contracter, le recours aux intérimaires ayant été réduit de 8,5 %. Les dépenses d investissement se sont à nouveau repliées. Les chefs d entreprise n entrevoient pas de reprise avant 2015. Les prévisions sont orientées à la baisse pour l activité, l emploi et pour l investissement, avec un recul marqué dans le gros œuvre et les travaux publics. SERVICES MARCHANDS 6% 3% -3% 3,3% 3,4% 0,8% 1,4% -0,2% -2,2% CA total Effectifs Invest. 2013/2012 Prévisions 2014 Les services ont souffert de la faiblesse de l activité dans l industrie et le bâtiment, les prestations s inscrivant en baisse de 2,2 %. Si les transports routiers ont progressé de 2,5 %, les services informatiques n affichent qu une faible croissance de 1,9 %. Les activités spécialisées, techniques et les services administratifs de soutien aux entreprises ont vu leur chiffre d affaires baisser globalement de 5,5 %, compte tenu du recul important de la demande adressée aux agences de travail temporaire. Les effectifs sont quasi stables, le recul observé dans le transport étant à peine compensé dans les autres secteurs. Les prévisions tablent sur un retour de la croissance en 2014, de l ordre de 3 %, le transport routier de marchandises anticipant pour sa part une stabilité. Banque de France Les entreprises en Alsace Page 2 sur 14

Les entreprises en région ALSACE BILAN 2013 INDUSTRIE Rappel du contexte conjoncturel régional 2013 Production passée et prévisions (soldes d opinion CVS) 30 20 10 0-10 -20-30 -40-50 -60 janv.-10 janv.-11 janv.-12 janv.-13 janv.-14 Variation sur m-1 Prod prev Tendance Après une année 2012 marquée par une nette contraction de l activité, 2013 a été caractérisé par une timide reprise, plus sensible à compter du mois de juin, avant un nouveau ralentissement en fin d année. L amélioration de climat des affaires s est en effet interrompue en décembre, l atonie de la demande européenne freinant la reconstitution des carnets. La dégradation importante qui avait affecté le matériel de transports en 2012 s est atténuée au cours de l année sous revue, les plans de charge s étant légèrement renforcés à compter de l été. Le rythme de la production a également progressé dans les biens d équipements entre juin et octobre, avant de ralentir en fin d année. Dans les autres biens industriels, l hésitation de la demande n a pas permis de redresser significativement le taux d utilisation des capacités de production. Situation des carnets et des stocks de produits finis (soldes d opinion CVS) 40 30 20 10 0-10 -20-30 -40-50 Les carnets ont pu être partiellement regarnis au fil des mois, grâce à une meilleure orientation des marchés américains et asiatiques, la demande intérieure restant déprimée. En fin d année, les carnets étaient jugés insuffisants dans l agroalimentaire et les autres produits industriels. Ils se sont légèrement confortés dans les équipements électriques et mécaniques, ainsi que dans le matériel de transport. niv stocks niv carnets Taux d utilisation des capacités de production (soldes d opinion CVS) 90 88 86 84 82 80 78 76 74 72 70 68 66 64 62 60 janv.-10 janv.-11 janv.-12 janv.-13 janv.-14 T.U.C. Moyenne linéaire depuis janvier 1996 Le taux d utilisation des capacités de production s est progressivement renforcé, passant de 70 % fin 2012 à 75 % fin 2013. Il est resté sensiblement inférieur à sa moyenne de longue période. Les taux les plus élevés sont observés dans la fabrication de denrées alimentaires et de boissons, ainsi que dans les équipements électriques et autres machines. Banque de France Les entreprises en Alsace Page 3 sur 14

Les entreprises en région ALSACE BILAN 2013 INDUSTRIE Évolution de l activité par secteur 15% 5% -5% -15% -25% -0,6% 0,9% Ensemble de l'industrie -2,3% -19,3% -5,3% -7,5% -0,9% 0,6% 1,6% 4,9% Ind. Alim Mat. Transport Équip. Électr Autres produits ind. CA CA export Le début de reprise observé en 2013 ne s est pas concrétisé dans les facturations, les chiffres d affaires accusant un repli de 0,6 %. Les exportations ont été décevantes et n ont pas apporté le soutien espéré, faute de dynamisme de la demande européenne. La pression sur les prix a également pesé sur l évolution de cet indicateur. Les industries agro-alimentaires ont vu leur chiffre d affaires reculer de 2,3 %, en raison d une moindre consommation de viande et d un recul des exportations dans le travail du grain. La fabrication de matériels de transport a subi une nouvelle diminution des facturations, de 7,5 %, observé tant chez les constructeurs que chez les équipementiers. Les biens d équipements ont éprouvé des difficultés à préserver leur volume d affaires en 2013. Contrairement aux prévisions, l activité a fléchi de 0,9 %, en l absence de rebond des exportations. Si les équipements électriques ont stabilisé leur chiffre d affaires, les équipements mécaniques et électroniques ont reculé respectivement de 1,5 % et 1,1 %. Évolution de l activité dans la fabrication des autres produits industriels 1-1 -1,9% -7,5% -0,2% 3,6% -2,6% -7,7% Bois-Pap-imprim Chimie Caoutchouc, plastiques CA CA export -4,8% -8, Métallurgie et prod métalliques Les autres produits industriels ont bénéficié d une légère hausse d activité, largement imputable au secteur pharmaceutique. Une quasi stabilité a prévalu dans la chimie. Le travail du bois-papier-imprimerie a subi un léger recul, alors que les fabricants de produits en caoutchouc et matières plastiques, de produits minéraux et des produits métallurgiques ou métalliques ont accusé des baisses de l ordre de 2 à 5 %, accentuées par de moindres débouchés sur les marchés extérieurs. Évolution des effectifs par secteur ) 1% 0,1% -1% -1% -2% -2% -1,6% -1,2% -1,6% L emploi a diminué de 1,6 %, le plus fort recul étant observé dans les autres produits industriels. Toutes branches confondues, le recul de l emploi intérimaire a atteint 9,5 %. -3% -2,2% Ensemble de l'industrie Ind. Alim Mat. Transport Équip. Électr Autres produits ind. Banque de France Les entreprises en Alsace Page 4 sur 14

Les entreprises en région ALSACE BILAN 2013 INDUSTRIE Évolution des investissements par secteur -5% -1-15% -2-25% -6,3% -6,7% Ensemble de l'industrie Mat. Transport -2,2% -9,2% -19,9% Ind. Alim Équip. Électr Les investissements réalisés par les entreprises interrogées ont diminué de 6,3 %. Concentrés sur la modernisation et la mise aux normes de l outil de travail pour 82 % des entreprises, quelques programmes ont également concerné des extensions de capacités ou des installations destinées à la fabrication de nouveaux produits. Les industries agro-alimentaires ont réduit leurs dépenses de 6,7 %. Dans la fabrication de matériels de transport, les investissements ont reculé de 9,2 %. Les biens d équipement électriques et les fabricants de machines ont une nouvelle fois fortement restreint leurs dépenses : -19,9 % après - 22 % en 2012. Autres produits ind. Évolution des investissements dans la fabrication des autres produits industriels 4 29,5% -9,2% -0,3% Les autres produits industriels ont limité leurs investissements, en baisse de 2,2 %. Deux branches d activité ont augmenté leurs dépenses : la chimie et la pharmacie. -4-56,2% -8 Bois-Pap- Imprimerie Chimie Dans l industrie du bois-papier-imprimerie, le recul important provient de la fin de programmes pluriannuels. Les investissements ont également diminué dans les produits en caoutchouc et matières plastiques. Caoutchouc, plastiques Métallurgie et prod métalliques Évolution de la rentabilité par secteur 10 8 6 4 2 45,2% 34,1% 35,4% 46,6% 20,8% 18, Ensemble de l'industrie Ind Alim 87,3% 37,6% 32,5% 45,3% 33,4% 34,2% 12,1% 17,2% 0,7% Mat Transp Équip élect Autres prod ind Dans un contexte de diminution des chiffres d affaires et de pression sur les prix, la dégradation de la rentabilité s est poursuivie en 2013. L agro-alimentaire a bénéficié d un recul des prix des matières premières, ce qui a permis de limiter la dégradation des marges sur une bonne partie de l année. Les fabricants de matériels de transport subissent la plus forte dégradation : 87 % des entreprises ont accusé une baisse de leurs marges et de leur rentabilité. Les biens d équipement ont un peu mieux résisté que l an dernier, mais 38 % des entreprises ont encore subi une baisse de leur rentabilité. Dans les autres biens industriels, les deux tiers des entreprises ont pu stabiliser ou redresser leur rentabilité. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Alsace Page 5 sur 14

Les entreprises en région Alsace BILAN 2013 CONSTRUCTION Évolution de l activité et des effectifs par secteur 9% 6% 3% -3% -6% 1,8% -0,6% 0,2% -4,8% 5,8% 0,9% 0,3% 0,6% Construction Gros Œuvre Second Œuvre Travaux publics CA Effectif La situation du BTP est restée difficile en 2013, mais l activité a été meilleure que prévu, le chiffre d affaires progressant de 1,8 %. Dans le gros œuvre, l activité a été proche de 2012. Le manque de dynamisme dans le logement neuf et le retard dans la commercialisation des programmes ont limité la hausse à 0,2 %, dans un contexte de prix récessif. Le second œuvre a souffert d une demande atone, la croissance ne dépassant pas 1 %. Une demande irrégulière portant sur des travaux de taille réduite, à des prix sous pression, a pesé sur les résultats. Les travaux publics ont, par contre, bénéficié d un volume de travaux supérieur aux prévisions, en hausse de 5,8 %. Les effectifs ont été ajustés à la baisse, par moindre recours aux intérimaires. Évolution des investissements par secteur 1-1 -2-3 -4-13,9% 0, -11,2% -23, En l absence de perspectives de redressement significatif de l activité, les entreprises ont une nouvelle fois limité leurs investissements, qui reculent de 13,9 %, après une contraction de 30,8 % en 2012. Le gros œuvre a procédé comme en 2012 au renouvellement indispensable de ses équipements, sans plus. La baisse est plus prononcée dans le second œuvre et les travaux publics où les dépenses diminuent respectivement de 11 % et 23 %. Le renouvellement des matériels est retardé et le recours à la location de matériel privilégié, dans un contexte de faible visibilité. Construction Gros Œuvre Second Œuvre Travaux publics Évolution de la rentabilité BTP 47,2% 29,2% L arrêt de la dégradation des volumes d activité et une gestion serrée tant des effectifs que des charges ont permis de limiter la part des entreprises ayant accusé une nouvelle détérioration de leur rentabilité. 23,6% Un petit quart des entreprises a réussi à améliorer la rentabilité d exploitation. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Alsace Page 6 sur 14

Les entreprises en région Alsace BILAN 2013 SERVICES Évolution de l activité et des effectifs par secteur 3% -3% -6% -2.2% -0.2% Ensemble des services 2.5% -1.2% Transports et entreposage CA 1.9% -2.7% Information et communication Effectifs -5.5% 0.5% Activités spécialisées Les services aux entreprises ont subi un ralentissement de la demande, et une pression sur les prix conduisant à un recul des facturations de 2,2 %. Les effectifs sont restés globalement stables. Le transport routier et les services auxiliaires de transport ont bénéficié d une légère croissance, respectivement 2 et 3 %, alors que les effectifs ont été ajustés à la baisse. Les services informatiques ont vu leur développement freiné en fin d année, la hausse des chiffres d affaires a été inférieure à 2 %. Dans les services spécialisés, techniques et les services administratifs de soutien aux entreprises, l activité s est contractée de 5,5 %, par suite d une détérioration de la demande dans l ingénierie technique et le travail temporaire. A l inverse, les activités juridiques et comptables, la publicité et l entretien des bâtiments ont enregistré une faible croissance, proche de 1 %. L emploi a légèrement progressé. Évolution des investissements par secteur 4 3 28, Les dépenses d investissement ont progressé de 3,4 %, après une contraction de 4,4 % en 2012. 2 1-1 3,4% 4,7% -7,5% Une hausse de 3,3 % est observée dans les transports routiers de marchandises, après deux années prudentes dans le renouvellement des flottes. L entreposage et les services auxiliaires de transport ont augmenté leurs dépenses d investissement d environ 11 %, poursuivant leur stratégie de développement des services à la clientèle. Les services informatiques ont accru leurs investissements de 28 %, contrairement aux activités spécialisées, techniques et liées à l emploi où les dépenses ont été contraintes, affichant une baisse de 7,5 %. Ensemble des services Information et communication Transports et entreposage Activités spécialiséees Évolution de la rentabilité Services 40,4% 33,3% Un tiers des entreprises ont vu leur rentabilité se détériorer en 2013, particulièrement dans le transport où plus de la moitié des entreprises ont été confrontées à un recul des marges et à une situation de trésorerie difficile. 26,3% La rentabilité est restée stable dans les activités spécialisées, techniques et de soutien, alors qu elle s est plutôt améliorée dans les services informatiques. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Alsace Page 7 sur 14

Les entreprises en région Alsace PRÉVISIONS 2014 INDUSTRIE Évolution de l activité par secteur 3 1-1 3,7% 1,1% Ensemble de l'industrie 4,9% CA 16,5% 23,5% -2,2% 4,9% 4,9% 1, -1,4% Ind. Alim Mat. Transport Équip. Électr Autres produits ind. CA EXPORT L amélioration du climat des affaires sur le deuxième semestre 2013 s accompagne de perspectives un peu plus favorables pour 2014. Les chefs d entreprise espèrent une légère reprise de leur activité : les chiffres d affaires pourraient progresser de 3,7 %. Les plus fortes augmentations sont attendues l agroalimentaire, la fabrication de machines et équipements, ainsi que le matériel de transport. Les prévisions apparaissent prudentes pour les exportations, qui ne constitueraient un soutien significatif que pour les industries agroalimentaires, les équipements mécaniques et la métallurgie. Évolution des effectifs et des investissements par secteur 6 4 2-2 13,2% 8,1% 39,3% -1,7% -2,1% -2,2% -2,5% -1, -3,4% Ensemble de l'industrie 11,1% Ind. Alim Mat. Transport Équip. Électr Autres produits ind. L emploi ne connaîtra pas de répit en 2014 ; les effectifs industriels pourraient baisser de 1,7 %. Le repli le plus important se concentrerait dans les équipements électroniques et mécaniques. En matière d investissements, après le recul des trois dernières années, les entreprises ont budgété des dépenses à la hausse pour 2014. Les biens d équipements électriques et mécaniques ont annoncé des plans d investissements de plus grande ampleur. Effectifs Investissements Évolution de la rentabilité par secteur 10 8 6 4 2 14, 12,9% 60,5% 25,5% Ensemble de l'industrie 52,2% 35, Ind Alim 7,4% 10,1% 73,6% 19, 62,8% 20,2% 54,9% 27,2% 24,9% Mat Transp Équip élect Autres prod ind Si près de 60 % des entreprises prévoient de stabiliser leur rentabilité, elles sont 25 % à espérer une amélioration de leur résultat d exploitation. Les perspectives de redressement les plus tangibles concernent certaines branches de l agro-alimentaire et des équipements électriques ou mécaniques. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Alsace Page 8 sur 14

Les entreprises en région Alsace PRÉVISIONS 2014 CONSTRUCTION Évolution de l activité et des effectifs par secteur -2% -4% -6% -0,5% -0,9% -1,5% -2,2% -2,3% -3,4% -4,1% -5, Construction Gros Œuvre Second Œuvre Travaux publics CA Effectif La visibilité restant dégradée, les chefs d entreprise s attendent à une contraction de leur activité en 2014, notamment dans le gros œuvre et les travaux publics. Les contraintes budgétaires pourraient peser sur les commandes publiques. Les effets du plan d investissement en faveur du logement et les mesures fiscales pour les travaux d économies d énergie devraient avoir un effet positif, mais pas avant 2015. L évolution prévisible des carnets est orientée à la baisse, plus sensiblement dans les travaux publics que dans le bâtiment. Les effectifs employés dans le BTP continueront de décroître tant que le volume d activité ne se redressera pas. Évolution des investissements par secteur -6,3% -0,6% -4,6% -2-28,9% Les dépenses d investissement resteront limitées en 2014, en particulier dans le gros œuvre et les travaux publics, secteurs où les prévisions affichent les plus forts reculs. -4 Construction Gros Œuvre Second Œuvre Travaux publics Évolution de la rentabilité BTP 73,5% 18,7% Une large majorité de chefs d entreprise s accorde sur une stabilisation de la rentabilité d exploitation, malgré des marges étroites, mais près de 19 % des entreprises pourraient encore accuser une détérioration de leur rentabilité. 7,7% La part des entreprises envisageant une amélioration de leur rentabilité n a jamais été aussi faible, notamment dans les travaux publics. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Alsace Page 9 sur 14

Les entreprises en région Alsace PRÉVISIONS 2014 SERVICES Évolution de l activité et des effectifs par secteur 6% 4% 2% 3,3% 0,8% Ensemble des services 0,8% Transports et entreposage CA 1,7% 0,3% 0,4% Information et communication Effectifs 5,2% 1, Activités spécialisées Les prestations de services devraient renouer avec la croissance en 2014. Une hausse de 3 % est attendue, modeste dans les services informatiques mais plus accentuée dans les activités spécialisées. Les faibles perspectives de croissance dans l industrie et le recul prévisible du BTP pèsent sur les perspectives du transport routier. Les services informatiques tablent sur un développement modeste en 2014, de l ordre de 1,7 %. Parmi les autres services, les perspectives sont positives dans les activités liées à l emploi et à l entretien des bâtiments. Les contraintes de budget et de maîtrise des coûts pourraient peser sur la demande adressée aux activités juridiques et comptables ainsi qu aux bureaux d ingénierie technique. Les prévisions d effectifs sont prudentes, une hausse de 0,8 % est envisagée. Évolution des investissements par secteur 8 6 61, 4 2-2 -4 1,4% -9,4% -15,3% Les prévisions d investissement sont contrastées selon les services : baisse dans le transport routier et les services informatiques, rattrapage dans les autres activités. Ensemble des services Information et communication Transports et entreposage Activités spécialisées Évolution de la rentabilité Services 38,1% 31,6% 30,3% Si les entreprises de transport pourraient subir une nouvelle dégradation de la rentabilité, une tendance positive l emporte dans les autres prestations de service. Augmentation Stabilité Diminution Banque de France Les entreprises en Alsace Page 10 sur 14

Les entreprises en région Alsace INDUSTRIE Tableaux synthétiques sectoriels Bilan 2013 CA total Exportation Effectifs Intérimaires Investissements Ensemble de l Industrie -0,6 +0,9-1,6-9,5-6,3 Industries agricoles et alimentaires -2,3-19,3 +0,1-0,2-6,7 Industrie de la viande -0,6 +4,4-2,5-14,0-38,0 Autres produits alimentaires +2,4-8,5 +0,8 +0,4-8,2 Équipements élect. et électroniques -0,9 +0,6-1,6-7,5-19,9 Équipements électriques +0,4 +1,0 +0,9 +7,5-5,4 Machines et équipements -1,5 +0,0-3,7-23,7-35,8 Fab. matériels de transport -7,5-5,3-1,2-1,6-9,2 Fabrication d autres produits industriels +1,6 +4,9-2,2-16,4-2,2 Travail du bois, industrie du papier -1,9-7,5-0,6-11,8-56,2 Produits en caoutchouc -2,6-7,7-2,8-22,4-9,2 Métallurgie et autres -4,8-8,0-4,7-25,2-0,3 Prévisions 2014 CA total Exportation Effectifs Intérimaires Investissements Ensemble de l Industrie +3,7 +1,1-1,7-12,1 +13,2 Industries agricoles et alimentaires +4,9 +16,5-2,1-6,6-3,4 Industrie de la viande +2,9 +5,7 +1,3 +1,9 +58,8 Autres produits alimentaires +2,2 +3,0-5,4 +0,0 +29,6 Équipements élect. et électroniques +4,9 +4,9-2,5-16,6 +39,3 Équipements électriques +3,4 +1,1 +0,7-6,5 +38,3 Machines et équipements +6,0 +8,1-5,5-22,3 +41,3 Fab. matériels de transport +23,5-2,2-2,2-6,1 +8,1 Fabrication d autres produits industriels +1,0-1,4-1,0-13,7 +11,1 Travail du bois, industrie du papier +3,6-2,6-0,7-6,7-1,0 Produits en caoutchouc +2,2 +2,4-0,5-21,3-5,1 Métallurgie et autres +2,6 +6,7-1,8-26,4 +35,1 Banque de France Les entreprises en Alsace Page 11 sur 14

Les entreprises en région Alsace CONSTRUCTION Tableaux synthétiques sectoriels Bilan 2013 CA total Effectifs Intérimaires Investissements Construction +1,8-0,6-8,5-13,9 Gros Œuvre +0,2-4,8-21,2 0,0 Second Œuvre +0,9 +0,3-5,8-11,2 Travaux Publics +5,8 +0,6 +0,3-23,0 Prévisions 2014 CA total Effectifs Intérimaires Investissements Construction -2,2-1,5-8,9-6,3 Gros Œuvre -3,4-4,1-9,8-28,9 Second Œuvre -0,9-0,5-8,5-0,6 Travaux Publics -5,0-2,3-9,0-4,6 Banque de France Les entreprises en Alsace Page 12 sur 14

Les entreprises en région Alsace SERVICES Tableaux synthétiques sectoriels Bilan 2013 CA total Export Effectifs Intérimaires Investissements Services Marchands -2,1-1,9-0,2-15,7 +3,4 Transports +2,5 +2,9-1,2-10,6 +4,6 Informatique +1,9-3,8-2,7 19,0 +28,0 Autres services -5,6-18,2 +0,5-24,8-7,5 Prévisions 2014 CA total Export Effectifs Intérimaires Investissements Services Marchands +3,3 4,0 +0,8 +3,1 +1,4 Transports +0,8 +2,4 +0,3 +3,7-9,4 Informatique +1,7 +3,0 +0,4 +0,0-15,3 Autres services +5,2 +11,1 +1,0 +2,0 +61,0 Banque de France Les entreprises en Alsace Page 13 sur 14

Les entreprises en Alsace Méthodologie Pour cette édition 2014, la Banque de France a reconduit pour la région Alsace l analyse des trois compartiments économiques retenus l an dernier. Les secteurs de l industrie (hors boulangeries-pâtisseries, charcuteries), de la construction, des services marchands emploient près de 209 000 personnes (source Acoss Urssaf au 31 décembre 2012). Les résultats présentés résultent de l exploitation des réponses obtenues auprès de 548 entreprises employant plus 96 047 salariés et intérimaires. Ind Alim Mat Transp Équip Élect Autres prod ind : Industries Alimentaires : Matériel de transport TERMINOLOGIE : Équipement électrique, électronique, autres machines : Autres produits industriels 1. Textile-habillement chaussures 2. Bois-papier imprimerie 3. Industrie chimique 4. Industrie pharmaceutique 5. Caoutchouc, plastiques, autres produits minéraux non métalliques 6. Métallurgie et fabrication produits métalliques 7. Autres industries manufacturières, réparation, installation PRÉSENTATION DE L ÉCHANTILLON ALSACE Taux de couverture par rapport aux données PÔLE EMPLOI Effectifs Secteurs d'activité Nombre d entreprises Appréhendés dans l enquête au 31/12/2013 Recensés par Acoss-Urssaf au 31/12/2012 Taux de couverture en % Fabrication de denrées alimentaires, de boissons 32 7 856 14 710 53,4 Fabrication d équipements électriques, électroniques, informatiques, autres machines 65 19 599 29 907 65,5 Fabrication de matériels de transports 12 13 331 15 744 84,7 Fabrication d autres produits industriels 134 26 797 54 785 48,9 INDUSTRIE 243 67 583 115 146 58,7 CONTRUCTION 150 15 732 42 895 36,7 SERVICES MARCHANDS ÉTUDIÉS (1) 155 12 732 50 585 25,2 TOTAL 548 96 047 209 546 45,8 (1) transports et entreposage, information et communication, activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien (données Pôle Emploi hors activités des agences de travail temporaire). La Banque de France remercie pour leur précieux concours les entreprises ou établissements qui ont accepté de participer à cette enquête. Retrouvez LA CONJONCTURE EN RÉGION, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France www.banque-france.fr - Rubrique "Économie et statistiques" Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : 0806-sar-ut@banque-france.fr en précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L. 122-5 2 et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L. 122-10 dudit code». Banque de France Les entreprises en Alsace Page 14 sur 14