La démarche de certification. La certification des organismes communautaires partenaires du ministère de l Immigration et des Communautés culturelles

Documents pareils
La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale

Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

Intervenir à l étranger Une revue des règlements canadiens ayant trait aux activités à l étranger

Guide sur les mutuelles de formation. Règlement sur les mutuelles de formation

Conseil régional. Plan d action régional Outaouais

GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION. Règlement sur les mutuelles de formation

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août code NSF 312

L INSPECTION PRÉACHAT DANS LE DOMAINE IMMOBILIER ÀSSOIÀTION PES CONSOMMATEURS POUR LA QUALITÉ PANS LÀ CONSTRUCTION POUR UNE MEILLEURE PROTECTION

Modernisation des programmes d aides techniques du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

Règles concernant les avantages accessoires du secteur parapublic

L outil ou le processus?

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

CA Mainframe Chorus for Security and Compliance Management version 2.0

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Planification stratégique

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS

Le projet Chorus a été conçu pour doter. Chorus : résultats et perspectives

Base d argumentaire experts-comptables

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL

Préparation d un Plan de mesures d urgence

Services en ligne : Leader du conseil SICAV & FCP sur internet, Compte-titres, Assurance-vie

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Étude sur les efforts requis pour gérer les offices d habitation de moins de 100 logements Société d habitation du Québec

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

L'offre organisée de jeux de hasard et d'argent aux aînés : responsabilité sociale, gouvernance et prévention

CERTIFICATION DES INSTITUTIONS APPLIQUANT LE CASE MANAGEMENT CRITÈRES DE QUALITÉ ET INDICATEURS DE CONTRÔLE

La mission et les résultats en chiffres pour

Orientations pour la gestion documentaire des courriels au gouvernement du Québec

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

la Direction des ressources humaines et des relations de travail (langue du travail ; maîtrise du français par les employé(e)s)

L actualité de la fonction publique. SDRH/ RH1/ Ecole de la GRH Novembre 2012

Fonds de capital-risque étranger ou de capital-investissement important Formulaire de demande pour investisseur admissible

Une école adaptée à tous ses élèves

PASSEPORT INNOVATION Guide de présentation des demandes Mai 2015

Liste des recommandations

Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION

RÈGLEMENT NO AUX FINS DE DOTER LA MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DU-PORTAGE D UNE POLITIQUE DE GESTION DES RELATIONS AVEC SES CITOYENS

Objectif de cette note d orientation Références légales Contexte Ministère Emploi et Développement social Canada (EDSC)...

Une mutuelle de formation est un regroupement

Table des matières Mise en contexte...3 Historique Lettre d entente no Diagnostic du plan Imbeault, le plan qui est

SECTION : Politique NUMÉRO : P201 PAGES : 6 SERVICE ÉMETTEUR : Direction des Services aux étudiants

POLITIQUE DE COMMUNICATION

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

SERVICES DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL POLITIQUE RELATIVE À LA GESTION DE DOCUMENTS

COLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL BEAUCE-APPALACHES POLITIQUE RELATIVE À LA FORMATION GÉNÉRALE COMPLÉMENTAIRE

La coopérative de solidarité

CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

Vérification des procédures en fin d exercice

RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle

BULLETIN OFFICIEL DES ARMEES. Edition Chronologique n 20 du 3 mai 2013 TEXTE SIGNALE

Vers une nouvelle génération de programmes d assurance médicaments. Présenté par Pierre Marion

NORME 5 NORMES ET PROCÉDURE D AUTO-ACCRÉDITATION

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le MH/JC/LC A V I S. sur

Le technicien porte un regard de spécialiste sur l instrument. De par sa formation et, à l inverse du musicien son approche n est pas subjective.

Maintenance/évolution d'un système d'information

Politique des stages. Direction des études

Evaluation de l organisation interne

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Questionnaire Entreprises et droits humains

La Régie des rentes du Québec

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

IAFACTORY. sommaire MATERIALIZE YOUR NEXT SUCCESS. étude marketing, expérience utilisateur, ergonomie audit statistique des performances.

OUTILS DE GESTION ET D EVALUATION AU POSTE : Collecte/réparation/vente d électroménager. Assistant(e) secrétaire commercial(e)

Programme d assurance de la qualité

PROTÉGER ET CONSOLIDER LA RÉPUTATION DE LA SOCIÉTÉ

TABLE DE MATIERES. Pourquoi les Organisations doivent-elles être accréditées?...

Programme de certification d aliments transformés avec contrôle optimal d allergènes

PASSEPORT INNOVATION Guide de présentation des demandes Janvier 2015

DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES HOTELS D ENTREPRISES

Famille de métiers. achats. // Acheteur international. // Agent acheteur (market representative)

LE MARCHÉ DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

Avis du Comité consultatif du secteur financier. sur l équivalence du niveau de garantie en assurance emprunteur

La feuille de route du Gouvernement en matière d ouverture et de partage des données publiques

Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y

Partenaires en protection Aller de l avant

Community Legal Information Association of PEI, Inc. Prince Edward Island, Inc. Vivre à deux

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

Archivage de documents électroniques dans le réseau des Archives de France

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, ISBN (version imprimée) ISBN

Responsable d agence

Politique de gestion documentaire

Ensemble vers de saines habitudes de vie!

C11 : Principes et pratique de l assurance

Projet de loi n o 30 (2003, chapitre 25)

Politique de reconnaissance. et de soutien pour les organismes communautaires de Chelsea. Octobre

Un régime d assurance? Si oui, lequel?

LES PRESTATIONS D ASSURANCE TRAITEMENT (Pour une invalidité de 104 semaines et moins)

POLITIQUE SUR LES FRAIS DE FONCTION ET DE CIVILITÉS. Modification :

École de la fonction publique du Canada Rapport sur les plans et les priorités

Transcription:

La démarche de certification La certification des organismes communautaires partenaires du ministère de l Immigration et des Communautés culturelles

Table des matières Introduction... 4 Historique... 4 Principes fondateurs de la certification... 5 Composantes de la certification... 6 À qui s adresse la certification?... 7 Processus de certification (annexe 1)... 7 Quel est le cheminement d une demande de certification?... 7 Comment se fait l étude d un dossier de certification?... 7 La certification remplace-t-elle les exigences des ententes?... 8 La certification vise-t-elle uniquement les activités réalisées dans le cadre de ses programmes?... 8 L organisme peut-il contester le résultat de sa certification?... 8 Conclusion... 9 Annexe 1: Processus de certification... 10 Page 3

Introduction Dans le cadre d une démarche visant l uniformisation des pratiques de gestion des ententes au Ministère et la reconnaissance des pratiques de gouvernance, de gestion et de planification organisationnelle des organismes qu il subventionne, le ministère de l Immigration et des Communautés culturelles (MICC) met en place un processus de certification des organismes financés sur une base récurrente en vertu des programmes suivants : Réussir l intégration Soutien à la mission Ce document présente l historique, les principes fondateurs qui guident cette démarche, les composantes de la certification, à qui s adresse la certification et le processus de certification. Il s adresse aux gestionnaires, conseillers et conseillères du MICC, à la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) et à tous les organismes visés par la certification. Historique Pourquoi une certification des organismes? En 2008, la Direction de la vérification interne du Ministère procédait à une vérification de l optimisation des ressources (VOR) des directions régionales en lien avec la gestion des programmes. Les principaux constats de cet exercice étaient que la gestion des ententes différait beaucoup d une direction régionale à l autre et que certaines normes ou exigences n étaient pas appliquées. Afin de corriger cette situation, la Direction de la vérification interne recommanda de concevoir un processus de certification afin d uniformiser les pratiques et d assurer une application rigoureuse des normes et des exigences des programmes. Comment assurer une plus grande uniformité? Pour mettre en place le processus de certification, le Ministère s est d abord questionné sur la capacité d appliquer de façon uniforme les normes et exigences des programmes. Cette analyse a démontré que certaines d entre elles étaient difficiles à mesurer. La certification a permis d élaborer des indicateurs objectifs quant à la présence d outils, mécanismes et processus de gouvernance, gestion et planification organisationnelle. Page 4

Principes fondateurs de la certification Le Ministère s est doté de cinq principes fondateurs qui ont été appliqués tout au long de l élaboration du processus de certification. Uniformisation des processus La certification vise à harmoniser et à standardiser le suivi du partenariat avec les organismes. En ayant recours à une grille d analyse qui précise clairement les objectifs et les attentes en matière de gouvernance, gestion et planification organisationnelle, les organismes partenaires sont assurés d un traitement uniforme. De plus, les conseillers et conseillères disposent d un outil commun qui définit clairement les balises à utiliser pour mesurer la satisfaction aux exigences des indicateurs. Amélioration continue La certification s inscrit dans un processus d amélioration continue autant pour les organismes partenaires que pour le MICC. Pour ces organismes, la certification représente une appréciation sur laquelle ils peuvent s appuyer afin de renforcer et développer des pratiques efficaces et efficientes en matière de gouvernance, de gestion et de planification organisationnelle. Pour le MICC, la certification représente un outil de suivi systématisé qui lui permettra de mieux connaître ses partenaires. Transparence Le MICC souhaite que la certification des organismes partenaires se fasse dans un contexte de transparence. Depuis le début du processus, le MICC travaille de concert avec les organismes afin que ces derniers soient bien informés de la démarche et qu ils puissent faire entendre leur voix. Ce principe est à la base de la réussite de la certification et de son amélioration dans le temps. Respect Le Ministère souhaite que la certification se fasse dans le respect de l autonomie des organismes partenaires, en considérant leur mission, leurs orientations, leurs modes de fonctionnement et leurs approches d intervention. Le processus permet de prendre en compte la spécificité des organismes et de maintenir des relations d affaires harmonieuses entre l organisme et son conseiller ou sa conseillère en partenariat. Reconnaissance des organismes certifiés L obtention de la certification par un organisme partenaire permettra au MICC et aux acteurs du milieu d apprécier ses qualités en matière de gouvernance, de gestion et de planification organisationnelle. Le Ministère souhaite faire connaître son processus de certification aux autres ministères ou institutions afin que l obtention de la certification du MICC soit reconnue comme une preuve de pratiques exemplaires. Ainsi, la certification contribuera à augmenter la visibilité des organismes auprès des partenaires du milieu (institutions, entreprises, etc.). Aussi, Page 5

l obtention de la certification constituera un atout pour l organisme qui souhaite faire une demande de soutien financier en vertu d un autre programme récurrent que celui pour lequel il est déjà financé. Composantes de la certification Les composantes de la certification sont présentées sommairement dans le tableau ci-dessous. Ces composantes découlent de la nature même des organismes à but non lucratif et des caractéristiques des organismes communautaires au sens du Cadre de référence en matière d action communautaire 1. Les composantes de la certification ne visent pas à évaluer la mission de l organisme ni ses modèles d intervention. Elles visent deux objectifs, soit reconnaître les pratiques de gouvernance spécifiques aux OBNL (ce qui lui permet de réaliser sa mission) et reconnaître la présence d outils de gestion et de planification organisationnelle en lien avec les besoins de la clientèle 2. Critères Indicateurs Objectif 1 Reconnaître les pratiques de gouvernance spécifiques aux OBNL A -Mettre en œuvre de bonnes pratiques de gouvernance 1) Présence d un conseil d administration actif 2) Tenue d une assemblée générale annuelle démocratique 3) Présence de règles écrites de gouvernance 4) Maintien d un membership ouvert et participation des membres à l assemblée générale annuelle 5) Présence d outils de communication à l intention des membres et/ou des bénévoles de l organisme et de mesures favorisant leur implication Objectif 2 Reconnaître la présence d outils de gestion et de planification organisationnelle en lien avec les besoins de la clientèle B - Être doté d une structure administrative fiable et efficace C - Répondre aux besoins de la clientèle 6) Description de la structure organisationnelle 7) Présence d un plan d action et de son suivi 8) Présence de formations pour le personnel 9) État de la gestion financière 10) Connaissance de la population cible sur le territoire couvert par l organisme 11) Maintien d une offre de service adaptée à la clientèle 12) Concertation et collaboration avec les acteurs du milieu 1 http://www.mess.gouv.qc.ca/sacais/action-communautaire/cadre-reference.asp 2 Certains organismes utilisent le terme usager et d autres, le terme participant. Dans le présent document, le terme clientèle est utilisé pour alléger le texte puisqu il est épicène. Page 6

À qui s adresse la certification? La certification s adresse aux organismes financés en vertu des programmes Réussir l intégration et Soutien à la mission. Tous les organismes qui offrent des services ou activités aux personnes immigrantes et qui reçoivent 40 000 $ et plus de financement sur une base récurrente en vertu de ces programmes doivent être certifiés. Les organismes qui sont financés par contrat pour des cours de français ne sont pas visés par le processus de certification. Toutefois, le Ministère tiendra compte de leur certification s ils sont aussi financés en vertu des programmes Réussir l'intégration ou Soutien à la mission. S ils échouent la certification en ne répondant pas à au moins 2 des 5 indicateurs de l'objectif 1 lié à la gouvernance, le Ministère prendra les mêmes dispositions pour les ententes en francisation que pour les ententes en vertu des programmes Réussir l'intégration et Soutien à la mission. Processus de certification (annexe 1) Quel est le cheminement d une demande de certification? Lors du dépôt d une demande de subvention, le conseiller ou la conseillère évalue l admissibilité de l organisme au programme et s assure de l existence d un besoin dans le milieu. Comme chaque programme comporte des spécificités quant aux critères d admissibilité, cette étape n est pas incluse dans la certification. Si l organisme est admissible, le conseiller ou la conseillère vérifie alors si l organisme est certifié ou non. S il est certifié, il ou elle peut poursuivre et faire une recommandation favorable. Cependant, si l organisme n est pas certifié, le conseiller ou la conseillère invite ce dernier à déposer une demande de certification. Une fois l étude du dossier terminée, le conseiller ou la conseillère contacte l organisme afin de lui présenter le résultat de son analyse. Par la suite, le conseiller ou la conseillère rédige sa recommandation finale qui sera validée par son ou sa gestionnaire. Si l organisme ne réussit pas la certification et conteste la recommandation, il peut faire appel devant un comité de révision. Ce comité a pour objectif de s assurer que l analyse s est effectuée de façon rigoureuse et objective. Bien que la certification soit indépendante des programmes, un organisme peut uniquement être certifié au moment d une demande de financement. La certification est valide pour une période de trois ans et est nécessaire pour obtenir du soutien financier dans le cadre d un programme de financement récurrent. Comment se fait l étude d un dossier de certification? Un cahier de certification a été élaboré pour permettre au conseiller ou à la conseillère de mesurer la capacité d un organisme partenaire de satisfaire aux exigences des indicateurs. Le Page 7

cahier de certification comprend les directives à suivre, identifie des principes éthiques à respecter lors de l évaluation et comprend la liste des documents qui doivent être soumis par l organisme et qui sont nécessaires à l évaluation. Le cahier contient aussi la grille d analyse au moyen de laquelle le conseiller ou la conseillère mesure chacun des indicateurs et dans laquelle il ou elle inscrit ses commentaires et recommandations. Le cahier de certification est transmis aux organismes afin de leur permettre de savoir sur quels critères et de quelle façon ils sont évalués. La grille d analyse permet de mesurer la satisfaction aux exigences des indicateurs. Pour chacun, le conseiller ou la conseillère indiquera si l organisme obtient le résultat «satisfait» ou «non satisfait». On estime qu un organisme peut obtenir la certification s il satisfait aux exigences d au moins 9 des 12 indicateurs et s il satisfait aux exigences d au moins deux indicateurs par critère. Une fois l analyse du dossier complétée, le conseiller ou la conseillère rencontre la direction de l organisme et un membre du conseil d administration, présente le cahier et propose des pistes d amélioration, le cas échéant. La certification remplace-t-elle les exigences des ententes? La certification ne se substitue pas aux exigences des ententes signées entre le MICC et les organismes. Les exigences et les normes des programmes s appliquent sur une base annuelle, alors que la certification est pluriannuelle. La certification vérifie la présence de bonnes pratiques de gouvernance, de gestion et de planification organisationnelle dans les organismes partenaires actuels ou futurs, peu importe en vertu de quel programme l organisme est ou sera financé. La certification vise-t-elle uniquement les activités réalisées dans le cadre de ses programmes? La certification se situe en amont des ententes en vertu des programmes. Elle s applique de la même façon pour les organismes déjà partenaires ou pour les nouveaux. L objectif visé par le Ministère est de s assurer que ses partenaires actuels ou futurs ont des outils, mécanismes et processus permettant de bonnes pratiques de gouvernance, de gestion et de planification organisationnelle. Ces outils, mécanismes et processus peuvent être en lien avec d autres services que ceux financés par le Ministère puisqu ils démontrent aussi le souci de l organisme de se doter de bonnes pratiques. L organisme peut-il contester le résultat de sa certification? Un comité de révision analysera les demandes des organismes qui n auront pas réussi la certification et qui seront en désaccord avec l analyse de leur dossier. Une directive est prévue pour les demandes de révision. Page 8

Conclusion La certification offre des avantages pour les organismes partenaires ainsi que pour le MICC. Pour un organisme partenaire, la certification permet de : Faire reconnaître l excellence de ses pratiques à sa communauté, à ses partenaires, à ses membres et à ses bailleurs de fonds. Par exemple, grâce à cette reconnaissance, l organisme pourra appuyer ses demandes de subvention ou attirer de nouveaux partenaires; Avoir des critères et des indicateurs objectifs, connus et clairs; Améliorer ses pratiques de gestion et son rayonnement dans un contexte d amélioration continue; Bénéficier de mesures d accompagnement pour améliorer ses pratiques de gestion; Bénéficier d une pratique uniforme et transparente, peu importe le programme du MICC; Bénéficier d un atout par rapport à un organisme non certifié lors d une demande de soutien financier dans le cadre d autres programmes. Du côté du MICC, la certification permet de : Prendre des décisions éclairées sur la collaboration qu il entend mener avec les organismes partenaires; Favoriser une relation transparente avec ses partenaires; Développer des arguments supplémentaires pour défendre le financement des organismes partenaires auprès des autorités du Ministère et auprès du Conseil du Trésor; Avoir des dossiers bien documentés pour faciliter le transfert de dossiers entre employés; Assurer des critères et des indicateurs objectifs, connus et clairs. Le Ministère travaille présentement à faire connaître le processus de certification à ses partenaires ministériels dans le but d intéresser les instances gouvernementales à cette pratique afin que la certification du MICC soit reconnue, partagée et fasse partie d un processus interministériel. Page 9

Annexe 1: Processus de certification Vérification de l admissibilité et évaluation des besoins du milieu Notes : Cette étape n est pas incluse dans la certification. Cependant, elle est essentielle et constitue un préalable à l évaluation du dossier de certification par le conseiller ou la conseillère. Que ce soit lors d une nouvelle demande ou d une demande de renouvellement, l étape «Vérification de l admissibilité et évaluation des besoins du milieu» doit d abord être franchie avant d aller à l étape de la certification. L organisme fait une demande (nouvelle ou renouvellement) dans le cadre de Réussir l intégration ou Soutien à la mission La conseillère ou le conseiller vérifie l admissibilité au programme Avis à l organisme de la nonadmissibilité au programme non Admissible? oui Le conseiller ou la conseillère vérifie les besoins du milieu et les disponibilités budgétaires Y a-t-il d autres organismes qui offrent déjà le service dans le secteur? Y a-t-il un bassin de clientèle potentielle suffisant? Y a-t-il un budget disponible? Y a-t-il une demande similaire présentée par un organisme certifié? Avis à l organisme qu il n y a pas d adéquation entre la demande et les besoins du milieu non Le besoin existe-t-il? oui L organisme est-il certifié? oui Recommandation positive non L organisme dépose une demande de certification et fournit les documents requis Le conseiller ou la conseillère procède à la certification à l aide du cahier de certification Page 10

Début du processus de certification (printemps 2014) Le conseiller ou la conseillère procède à la recommandation après consultation de sa ou son gestionnaire Rencontre ou échange entre le conseiller ou la conseillère et l organisme afin de présenter le résultat de l évaluation Validation de la recommandation par le ou la gestionnaire Recommandation positive Recommandation négative L organisme en appelle de la recommandation auprès du comité de révision L organisme accepte la recommandation Révision de la recommandation par le comité Confirmation par le comité de la recommandation négative Obtention de la certification Certification refusée Identification avec l organisme des ajustements à apporter avant le 31 décembre 2014. Page 11