7 SUR 10 EN CONSOMMENT ET ELLE A UNE EXCELLENTE IMAGE À LEURS YEUX

Documents pareils
RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation

Pour une meilleure santé

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française

Autodiagnostic d'exploitation préalable aux demandes d'aides aux investissements

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

Moyens de production. Engrais

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

PLAN BIO MIDI-PYRENEES , UN PLAN SANS AMBITION

N abandonnons pas notre héritage commun.

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

PAC. ce qui change. vraiment

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

Granulés anti-limaces : pas sans risques!

PROCESSUS DE CERTIFICATION Agriculture Biologique

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité.

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

Définition des variables présentées dans le RICA

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Ordonnance sur le commerce itinérant

Consommer en 2010 : pas moins, mais mieux!

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

MegaStore Manager ... Simulation de gestion d un hypermarché. Manuel du Participant

Produits laitiers de ferme

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

Étiquettes approuvées pour les bisons

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire

Statistique Agricole. Mémento. L essentiel sur : le territoire. le contexte européen. le contexte européen. les structures. les productions animales

L agriculture luxembourgeoise en chiffres 2013

L Assurance agricole au Sénégal

Encaissement moyen du distributeur sur une entrée en salle de cinéma ( )

Services Observatoire 2010 de l opinion sur l image des banques

réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé

Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

D après le décret n 93/086 du 29 janvier 1993 n 1 p ortant organisation administrative et académique de l Université de Yaoundé I,

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église COULON cregene@gmail.

Les internautes et les comparateurs de prix

Observatoire du fait religieux en entreprise Synthèse des résultats de l étude 2014

Les stratégies commerciales et marketing de l entreprise bio BIOCONSEIL

Les principaux thèmes liés à cette cause sont :

Les Points de vente collectifs de PACA Etat des lieux et dynamiques

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

«Agir rend heureux» POUR DES ACHATS RESPECTUEUX DE L ENVIRONNEMENT, DES FEMMES ET DES HOMMES, GOODPLANET VOUS INFORME ET CASINO VOUS DONNE LE CHOIX!

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

Les Exploitants et Entrepreneurs agricoles en 2012

La lettre électronique du service économie agricole de l'essonne n 3 juillet 2012

Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011

Bibliothèque Royale Albert 1er

La filière de l élevage du cheval de trait dans son. contexte français et européen. Evolution et attentes

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

REGLEMENT RELATIF AUX AIDES AUX INVESTISSEMENTS DU PROJET GLOBAL «PROJET GLOBAL INVESTISSEMENT»

Compte rendu de la réunion du 13 novembre 2014 Restauration scolaire et hygiène buccodentaire.

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

- Deuxième vague - 7 juin 2011

Cadeaux d affaires, cadeaux d entreprises, objets publicitaires - services@france-cadeaux.fr

NetObserver Europe. Parmi les principaux enseignements, nous retiendrons notamment que :

Conjoncture Filière cheval N 17 Novembre 2014

MON LAIT ISSU DE VACHES NOURRIES AUX OGM?

Les dirigeants face à l innovation

Bien-être des animaux. Recueil des actions des partenaires agricoles

Les formations agroalimentaires dans la Loire

Dossier d information

PRESTATIONS de SERVICES en ASSURANCES. Lot N 2 Responsabilité Civile et Risques ann exes

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

LES e-donateurs en france

Sommaire La méthodologie Les principaux enseignements de l étude... 4

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region

Conjoncture Filière cheval N 15 Juin 2014

Des changements dans les habitudes mais des investissements coûteux

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

PROTECTION DE PRODUITS EN IG

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

Treize mesures pour une agriculture écologique. Document de position des Verts suisses

La Banque Populaire des Alpes : une Banque utile & innovante toujours plus engagée pour ses territoires! Résultats 2014 & perspectives

Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding

Présentation du logiciel Amapy

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE

LE BUDGET DES VENTES

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Présentation du logiciel Amapy

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Transcription:

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - AVRIL 2017 - SONDAGE IFOP 7 SUR 10 EN CONSOMMENT ET ELLE A UNE EXCELLENTE IMAGE À LEURS YEUX Les Français et leur modèle alimentaire : une belle histoire, dans laquelle la viande a toute sa part. Et, comme de nombreux autres produits, on l apprécie de plus en plus dans sa version bio. Aussi, pour mieux cerner la perception des consommateurs et leurs attentes dans ce domaine, la Commission Bio d INTERBEV, l interprofession de l Élevage et des Viandes, réalise chaque année depuis 2015 une enquête nationale avec le soutien de l Ifop 1. Les résultats de la troisième vague font ressortir l image particulièrement positive de la viande bio, qui continue de progresser dans la lignée de 2016. Concernant la consommation, on observe une stabilisation, ce qui confirme les excellents chiffres de la deuxième vague, d autant que les intentions d achat sont en hausse. Ainsi, comme ces deux dernières années, l environnement reste très favorable à la viande bio en 2017. 1 Troisième vague de l enquête «Les Français et la consommation de viande bio», administrée en ligne du 3 au 6 avril 2017, auprès d un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, suivant la méthode des quotas. La première vague a été réalisée en mars 2015 et la deuxième en mars 2016.

Une image toujours plus positive Comme l enquête le souligne cette année encore, la viande bio bénéficie d une excellente réputation auprès des consommateurs français. Non seulement ils reconnaissent LA LÉGITIMITÉ D UNE TELLE OFFRE, MAIS ILS PLÉBISCITENT SES QUALITÉS, et ce, sur tous les plans. D ailleurs, les items du sondage relatifs à son image sont quasiment tous en progression. Ainsi, pour près de 4 personnes interrogées sur 5 (79%), la viande bio est issue d élevages respectueux du bien-être animal, question sur laquelle on gagne donc 1 point par rapport à 2016. Par ailleurs, plus des 3/4 (77%) l estiment bénéfique pour la santé comme pour l environnement, soit 2 points de plus pour chacun de ces deux items. Enfin, en acheter contribue également à mieux rémunérer les producteurs selon 7 sondés sur 10 exactement et ils sont même plus de 6 sur 10 (62%) à y voir un acte citoyen, proportions demeurant identiques à l an passé. Des chiffres qui soulignent bien l intérêt des consommateurs pour la viande bio, laquelle, loin d être perçue comme un phénomène de mode, S INSTALLE DANS LEUR QUOTIDIEN. De plus, elle semble répondre à leurs aspirations, s inscrivant dans la tendance du «manger moins, mais mieux». D ailleurs, on observe un véritable recul de la défiance à son égard : à peine plus d un sondé sur 10 (13%) déclare ne pas lui trouver d intérêt, ce qui représente une très nette diminution par rapport à 2016, de l ordre de 14 points.

Vers une consommation qui se stabilise et s inscrit dans la durée Les aliments bio ont la cote, puisque très précisément 9 sondés sur 10 en consomment : un vrai plébiscite, toutes générations et catégories socioprofessionnelles confondues. Parmi les personnes interrogées, la quasi-totalité mange de la viande (96%), et elles sont : 7 FRANÇAIS SUR 10 (71%) à l apprécier en version bio. Une proportion en hausse d un point par rapport à 2016, année qui avait enregistré un bond de 11 points, ce qui confirme cette tendance de fond. Sur ces 71% de personnes convaincues, 2% ne mangent que de la viande bio, comme en 2016, tandis que 48% en consomment plus rarement, soit une progression de 4 points. Enfin, ceux qui en achètent dès qu ils en trouvent passent à 21% : une légère diminution de 3 points, sans doute liée à une offre encore insuffisamment présente en rayons. Quant aux plus grands fans de la viande bio, ce sont pour les 3/4 les 35 ans et plus (73%), ainsi que les habitants de la région parisienne (78%). Et, côté distribution, la boucherie artisanale est déclarée comme le point de vente privilégié (76%).

UN PRIX PLUS ÉLÉVÉ, PERÇU COMME LÉGITIME 6 PERSONNES SUR 10 (59%) trouvent légitime de payer la viande bio plus cher, item qui gagne donc 1 point et souligne l attrait pour une consommation plus responsable. Certes, le prix reste un frein pour certains, notamment les moins de 35 ans, dont le pouvoir d achat est généralement plus faible que celui de leurs aînés. Mais ce n est probablement pas la seule raison, puisque l on constate que leur consommation de viande en général tend à diminuer (26% en mangent tous les jours et 44% plusieurs fois par semaine contre 31% et 48% en 2016). Quoi qu il en soit, les amateurs de viande bio confirment leurs choix de consommation. 70 % n envisagent pas de changer leurs habitudes de consommateurs fidèles à la viande bio, qui se dans ce domaine, ce qui représente 3 points de plus qu en 2016. Ils constituent ainsi une base renforce année après année comme l illustre l enquête

Les Français et la viande bio en 2017 La viande bio est perçue comme UN ACTE CITOYEN BÉNÉFIQUE POUR LA SANTÉ BÉNÉFIQUE POUR L ENVIRONNEMENT RÉMUNÉRATION DES PRODUCTEURS 79% ISSUE D ÉLEVAGES RESPECTUEUX DU BIEN-ÊTRE ANIMAL 77% 77% 70% 62% 71% des Français consomment de la viande bio, dont : Ses plus grands fans sont les 35 ANS et plus 2% QUI NE MANGENT 21% QUI EN ACHÈTENT 48% QUI EN CONSOMMENT, 73% QUE DE LA VIANDE BIO DÈS QU ILS EN TROUVENT MAIS PLUS RAREMENT Carte des consommateurs de viande bio 65% 78% 67% 6 FRANÇAIS SUR 10 trouvent légitime de payer la viande bio plus cher 71% 74%

ET, DANS LE DÉTAIL, LA VIANDE BIO REPRÉSENTAIT : COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2017 L agriculture et l élevage bio ont le vent en poupe CÔTÉ PRODUCTION, EN 2016, L AGRICULTURE BIO REPRÉSENTAIT 2 : 1,5 million d hectares, SOIT 5,7% DU TERRITOIRE AGRICOLE ET + 16% PAR RAPPORT À 2015 32 326 fermes SOIT 7,3% DES EXPLOITATIONS FRANÇAISES ET + 12% PAR RAPPORT À 2015 CÔTÉ MARCHÉ, POUR 2016, L ALIMENTATION DEVRAIT ATTEINDRE 7 MILLIARDS D EUROS TTC. EN 2015, CE CHIFFRE S ÉLEVAIT À 5,76 MILLIARDS D EUROS TTC 3 DONT : 5,53 milliards d euros TTC 225 millions d euros HT DE PRODUITS BIO POUR LA CONSOMMATION À DOMICILE (+15 %) DE PRODUITS BIO ACHETÉS EN RESTAURATION COLLECTIVE (+18 %) 231 MILLIONS D EUROS TTC pour la viande bovine (+12,9 %) 101 MILLIONS D EUROS TTC pour la charcuterie salaison (+5,3 %) 69 MILLIONS D EUROS TTC pour la viande porcine (+3,9 %) 42 MILLIONS D EUROS TTC pour la viande ovine (=) 2 Source : Agence Bio - SAU France Métropolitaine + DOM SAA - Agreste. 3 Source : Agence Bio - ANDi. 4 Source : Commission Bio d INTERBEV et Observatoire des abattages, chiffres 2015, toutes espèces confondues en pourcentage du tonnage et tous réseaux, incluant la RHD (9%).

Jouant la carte de la praticité via une offre alimentaire complète, les grandes et moyennes surfaces sont passées à la viande bio. Ainsi, en 2015, elles totalisaient 51% du volume des ventes. Les boucheries artisanales, qui favorisent la proximité avec la clientèle, tout en faisant profiter cette dernière de conseils de professionnels, représentaient 15% des volumes. Les magasins spécialisés, incontournables et bénéficiant du militantisme des réseaux bio, affichaient 16% des volumes. Enfin, la RHD engrangeait 9% des volumes et les autres circuits 10%, parmi lesquels la vente directe. 4 Source : Commission Bio d INTERBEV et Observatoire des abattages, chiffres 2015, toutes espèces confondues en pourcentage du tonnage et tous réseaux, incluant la RHD (9%).

L élevage bio en un clin d œil Produire et vendre de la viande bio, c est appréhender son métier comme un tout. En effet, l éleveur, qui est aussi un agriculteur bio, envisage sa ferme comme un écosystème. Pour préserver l équilibre entre sols, végétaux et animaux, il s appuie sur plusieurs principes : autonomie alimentaire, rotation des cultures, recyclage des matières organiques et méthodes de défense naturelles. L éleveur bio est avant tout guidé par l anticipation et la prévention. Il s engage ainsi à préserver l environnement, afin de transmettre aux générations futures un patrimoine naturel riche et protégé. Résultat pour le consommateur : c est la garantie d une viande de qualité, produite sans utiliser d OGM, de pesticides, ni d engrais chimiques de synthèse. Autrement dit : ce qui est bon pour la nature est bon pour nous! ÉLEVAGE BIO : CE QUI FAIT LA DIFFÉRENCE... LES PLANTES NOURRISSENT L HOMME ET L ANIMAL L ANIMAL NOURRIT L HOMME AVEC SA VIANDE ET SON LAIT, ET LES PLANTES AVEC SES DÉJECTIONS L HOMME S OCCUPE DES PLANTES ET DES ANIMAUX

L ABÉCÉDAIRE DE LA VIANDE BIO : POUR TOUT SAVOIR DE A À Z! : http://www.vfcrp.fr/interbev/viande-bio-a-z/ Relations Médias - VFC Relations Publics Elodie Lambert - elambert@vfcrp.fr - 01 47 57 05 74 Caroline de Saint Albin - cdesaintalbin@vfcrp.fr - 01 47 57 05 71 A PROPOS D INTERBEV ET DE SA COMMISSION BIO INTERBEV est l Association Nationale Interprofessionnelle de l Élevage et des Viandes, fondée en 1979 par des organisations représentatives des secteurs bovin (veau compris), ovin, équin et caprin. Elle reflète leur volonté de proposer aux consommateurs des produits sains, de qualité et identifiés par toute la filière. La Commission Bio d INTERBEV, en partenariat avec INAPORC, rassemble les professionnels de l agriculture biologique. Elle a donc à cœur de représenter ces filières et d accompagner leur développement.