! 7 élevages BIO suivis + 14 BTE Lozère Conv. 1 fromager 5 laitiers spécialisés 1 OV / OL en phase de démarrage 4 bilans technicoéconomiques (BTE) + 36 BTE Aveyronnais
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>* $ E $ Taux de mises des AB 48 TMB Adultes / Antenaises 100 80 60 40 20 98 95 87 91 90 80 88 83 88 84 75 43 95 89 74 100 80 60 40 20 TMB Troupeau 0 1 2 3 5 6 Elevages Adultes Antenaises Troupeau 0
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!5< * Charges d'alimentation directes par brebis présente Euros 150 100 50 75 26 131 72 93 33 Les achats de fourrages = 55% de la charge totale d alimentation 0 Conv. AB 48 AB 12 Totale Fourrage
(5< MCA Conv. 48 en fonction de la productivité par brebis MCA par brebis présente ( ) 210 190 185 170 171 150 147 141 130 133 121 126 110 114 111 98 102 102 90 70 7174 50 150 170 190 210 230 250 270 290 Lait produit par brebis présente (L)
!5< MCA AB 48 en fonction du lait produit / brebis présente 310 MCA / brebis présente ( ) 290 270 250 230 210 190 170 150 166 186 188 286 220 230 240 250 260 270 280 290 300 310 Lait produit / brebis présente (L)
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Ovin lait en AB Résultats de contrôle laitier, campagne 2012 En 2012, la Chambre d'agriculture de la Lozère a suivi 7 élevages en AB, au travers de la prestation contrôle laitier simplifié (78 en conventionnel, dont 9 en contrôle laitier officiel). Ces 7 élevages valorisent leur lait en AB : - 1 fromager - 5 laitiers spécialisés, livrant à la Bergerie de Lozère - 1 Ovin viande / Ovin lait, livrant à la Bergerie de Lozère Ces exploitations, toutes situées en zone de causse, sont des structures de taille importante : En moyenne, la SAU est de 119 Ha et 571 brebis sont présentes à la mise bas (en conventionnel : 90Ha de SAU pour 416 brebis présentes à la mise bas). Six exploitations sur sept sont de forme sociétaire, composées d'au moins 2 associés. De plus, elles ont fréquemment recours à du salariat (permanent pour 2 exploitations sur 7). Les résultats de reproduction (en monte naturelle obligatoirement) des brebis adultes correspondent aux résultats observés généralement en monte naturelle (taux mise bas=91 % et prolificité =1,44 agneaux nés par brebis). Par contre, sur les agnelles les résultats sont faibles (taux de mise bas = 73%). En effet, on observe de mauvais résultats sur les luttes précoces (avant le 15 août). Les niveaux de production laitières sont supérieurs à ceux observés an conventionnel (300L par brebis traite contre 256 L en conventionnel) avec des durées de traite nettement plus élevées (257 jours en AB, contre 214 en conventionnel). Le prix moyen du lait est de 1249 /1000L avec des variations liées à la qualité du lait suivant les points de livraison. Ce prix, couplé aux bons niveaux de production laitière permettent de dégager un produit lait par brebis de 338 en moyenne, alors qu'en conventionnel il n'est que de 196. La campagne 2012 a été réalisée en grande partie (surtout pour les élevages précoces) avec les fourrages récoltés en 2011. On observe donc des achats de fourrages importants liés à la sécheresse. Les quantités de fourrages récoltés sont inférieures au conventionnel avec 297 Kg de MS récoltées par brebis contre 314 Kg de MS. Pour compenser ce déficit fourrager, les éleveurs ont recours, tous les ans à des achats de luzerne déshydratée et/ou de foins. Pour 2012, on observe des quantités d'achats plus importantes, ainsi que de l'achat d'enrubannage de maïs. Par contre, malgré la sécheresse, le prix d'achat du grossier en AB n'est que légèrement supérieur au conventionnel. Ces achats de grossiers étant de bonne qualité, et au vu du prix des concentrés en Bio, les éleveurs utilisent une quantité plus faible de concentré qu'en conventionnel avec une part importante de céréales auto-consommées. Pour 2012, 131 d'alimentation auront été nécessaires en moyenne pour nourrir les troupeaux. Les achats de grossiers ont représentés 55 % des charges totales d'alimentation et 40 % du produit lait a servi au paiement des charges d'alimentation. La marge sur coût alimentaire se situe en moyenne à 207 par brebis présente, variant de 166 à 286 en fonction des élevages (121 en conventionnel).