ISCHÉMIE-INFARCTUS ISCHÉMIE

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ISCHÉMIE-INFARCTUS ISCHÉMIE 1- DÉFINITION : 2- ISCHÉMIE RELATIVE 2.1 ÉTIOLOGIE 2.2 CONSÉQUENCES DE L ISCHÉMIE RELATIVE 3- ISCHÉMIE COMPLÈTE 3.1 ÉTIOLOGIE 3.2 CONSÉQUENCES DE L ISCHÉMIE COMPLÈTE 1. DÉFINITION 2. MECANISMES 3. CAUSES 4. ASPECTS ÉVOLUTIFS 4.1. Première phase : 0 à 8 Heures 4.2. Deuxième phase : 8 à 48 H. 4.2.a.Macroscopie 4.2.b.Microscopie 4.3. Troisième phase : 1 semaine 4.3.a.Macroscopie 4.3.b.Microscopie 4.4. Quatrième phase : jusqu'au troisième mois 4.4.a.Macroscopie 4.4.b.Microscopie 5. PRINCIPALES LOCALISATIONS 5.1. Infarctus du rein 5.2. Infarctus du myocarde 5.3. Infarctus pulmonaire 5.4. Infarctus cérébral 6. INFARCISSEMENT HÉMORRAGIQUE INFARCTUS 0

ISCHÉMIE OBJECTIFS : Connaitre l'étiopathogénie et les conséquences de l ischémie. Connaitre les différents aspects macroscopiques, microscopiques et évolutifs de l infarctus. Connaitre les différentes anatomocliniques de l infarctus. 1- DÉFINITION : C est la diminution ou l abolition de l apport du sang artériel dans un territoire limité de l organisme. Elle provoque une anoxie par diminution de l oxygène délivré aux tissus L ischémie est incomplète ou relative lorsque l apport sanguin n est que diminué. Elle est complète lorsque l apport sanguin est aboli. 2- ISCHÉMIE RELATIVE 2.1 ÉTIOLOGIE La cause essentielle est l athérosclérose. L épaississement de l intima par les dépôts lipidiques et la sclérose rétrécit la lumière du vaisseau, cette sténose peut être la cause d un thrombus, le plus souvent mural. 2.2 CONSÉQUENCES DE L ISCHÉMIE RELATIVE Ces conséquences varient selon les territoires. L expression habituelle est une souffrance tissulaire sans nécrose qui apparaît essentiellement à l effort. Cette souffrance se traduit cliniquement par une douleur. Exemples: claudication intermittente de l athérosclérose du membre inférieur, angine de poitrine de l athérosclérose coronarienne. L ischémie relative a pour conséquence anatomique la constitution d une circulation collatérale de suppléance, celle-ci se forme par le développement et la dilation des systèmes collatéraux préexistants. Cette circulation collatérale n empêche pas toujours l apparition d une atrophie et d une sclérose progressive des territoires ischémiques. 3- ISCHÉMIE COMPLÈTE 3.1 ÉTIOLOGIE Elle résulte d une obstruction brutale de la lumière artérielle, elle-même due: -à une embolie artérielle, -à une thrombose: survient le plus souvent sur une lésion d athérome. Dans ce cas, l ischémie complète succède généralement à une ischémie incomplète déjà chronique. Il peut y avoir plusieurs épisodes de thrombose murale avant qu il n y ait une thrombose oblitérante. -Exceptionnellement, l ischémie complète est due à la compression d une artère (garrot, hématome). 3.2 CONSÉQUENCES DE L ISCHÉMIE COMPLÈTE La conséquence habituelle est une nécrose ischémique du territoire qui n est plus irrigué: -La nécrose d un segment de membre, le plus souvent du membre inférieur, s appelle gangrène ischémique. -La nécrose d une portion d un viscère s appelle infarctus. 1

INFARCTUS 1. Définition L infarctus est un foyer de nécrose circonscrit, secondaire à l arrêt brutal de l irrigation sanguine artérielle dans un organe. 2. Causes : Une occlusion artérielle organique est de loin la plus fréquente. Peuvent en être responsables : - une thrombose développée sur une plaque athéromateuse ou une autre lésion artérielle (artérite inflammatoire par exemple) -une embolie, une sténose athéroscléreuse progressive, une compression ou une ligature artérielle Une occlusion artérielle fonctionnelle est plus rare. Elle peut être due à : - un spasme (coronaire, cérébral de l'hémorragie méningée, de l'héroïne) - un bas débit circulatoire (rénal, cérébral) 3. Mécanisme L'ischémie entraîne une anoxie et l'établissement d'une glycolyse anaérobie entraînant l'épuisement des réserves en glycogène. La phosphorylation oxydative s'arrête. La formation d'atp et des ATPases membranaires s'interrompt les canaux calciques s'ouvrent. Le Ca entre dans la cellule, le K en sort. L'activité des phospholipases augmente. Les lésions membranaires conduisent à l'entrée d'eau dans la cellule. Ces lésions entraînent la libération des enzymes lysosomales, la nécrose des cellules épithéliales, puis conjonctives avec respect des substances intercellulaires. Des morts cellulaires mettant en jeu des mécanismes d'apoptose sont aussi observées dans certains infarctus. 4. Aspects évolutifs 4.1. Première phase : de 0 à 8 heures Le diagnostic est ultrastructurale sans signes histologiques ni macroscopiques. 4.2. Deuxième phase : de 8 à 48 heures. 4.2.a Les lésions histologiques apparaissent en premier qui correspondent à l association de deux types lésionnels : la nécrose de coagulation et la réaction inflammatoire aigue. Ces modifications inflammatoires aiguës correspondent à l oedème, la congestion et l afflux des leucocytes par diapédèse. Les modifications inflammatoires cernent le foyer nécrotique et par conséquent prédominent à la jonction tissu sain - tissu nécrotique. 4.2.b Macroscopie: l infarctus est une lésion généralement bien circonscrite de forme pyramidale, conique à base tournée vers la périphérie de l organe. On reconnaît deux types macroscopiques d infarctus : L infarctus blanc intéressant les organes à circulation terminale (myocarde, reins, rate, encéphale). Il tranche sur le tissu de voisinage par sa couleur blanc jaunâtre et est cerné par un liseré conjonctif correspondant à la réaction inflammatoire. L infarctus rouge ou hémorragique s observe dans les organes à double circulation artérielle lorsqu il existe un obstacle à la circulation veineuse de retour. Le territoire ischémique est rouge, à bords nets et le liseré congestif inflammatoire périphérique est beaucoup plus difficile à observer. 2

4.3. Troisième phase qui correspond à la première semaine 4.3.a Macroscopie: le tissu nécrotique tend à s isoler du tissu sain de voisinage formant un séquestre. 4.3.b Microscopie: l évolution est dominée par la détersion, les macrophages remplacent les polynucléaires. Grâce à leur fonction de phagocytose, ces cellules vont résorber l ensemble du matériel nécrotique. 4.4. Quatrième phase : jusqu au 3ème mois 4.4.a Macroscopie: le foyer infarci est remplacé par du tissu conjonctif dense, fibreux, blanchâtre. 4.4.b Microscopie: après la détersion, il y a une formation d une cicatrice constituée d un tissu conjonctif lâche, mou, puis progressivement, il devient dure, fibreux et rétractile. Dans cette cicatrice, la présence de nombreux sidérophages, macrophages riches en pigments ferriques est le témoin d un infarctus rouge antérieur. 5. Principales localisations 5.1 Infarctus du rein 5.1a Macroscopie Il est triangulaire à base corticale (artères lobaires) ou quadrangulaire (artères arquées) bien limité, pâle à liseré rougeâtre. D'abord mou et saillant, il est ensuite blanc, dur et déprimé. 5.1b Microscopie La nécrose de coagulation des tubes et des glomérules est rapidement limitée par une réaction inflammatoire : une congestion vasculaire et un liseré de polynucléaires entoure le tissu nécrotique. La nécrose est progressivement détergée par des macrophages. Des néo-vaisseaux apparaissent, puis une fibrose collagène. 5.1c Evolution En règle vers une cicatrice fibreuse avasculaire avec résorption d'hémosidérine (sidérophages) en périphérie. L'enkystement de la nécrose est rare. La suppuration conduisant à l'abcédation est très rare. 5.2 Infarctus du myocarde 5.2a Macroscopie Il atteint habituellement le ventricule gauche (sièges : sous-endocardique, sous-épicardique ou transmural). D'abord mal limité, rouge et mou, il devient jaune, translucide en quelques jours, enfin blanc et dur en quelques semaines. 5.2b Microscopie La région de nécrose constituée (en 48 heures), mal limitée, comporte des fibres très acidophiles («nécrose de coagulation») ou pâles, vacuolisées («nécrose de liquéfaction») et une réaction inflammatoire interstitielle faite de polynucléaires et de macrophages. L'organisation conjonctive de l'infarctus, autour du 10ème jour, se traduit par la présence d'un granulome de réparation, puis d'une fibrose mutilante pauvre en cellules 5.2c Complications Troubles du rythme (fibrillation ventriculaire, bloc atrio-ventriculaire ) Défaillance cardiaque (aiguë ou plus chronique) Rupture du coeur et hémopéricarde aigu, rupture septale, de pilier Thrombus mural et embolies, thrombose veineuse périphérique et embolie pulmonaire Anévrisme cardiaque, angor, syndrome de Dressler, récidive, mort subite. 3

5.3Infarctus pulmonaire 5.3a Macroscopie Foyer rouge puis noir, bien limité en 48 h, ferme, triangulaire à base pleurale. 5.3b Microscopie Après un stade initial de congestion capillaire intense l'ouverture des shunts artério-veineux en 48 heures conduit à une infiltration hémorragique massive des cavités alvéolaires qui s'associe à la nécrose des parois alvéolaires. Une réaction inflammatoire précède l'organisation conjonctive de l'infarctus dont la séquelle est une cicatrice fibreuse collagène 5.4 Infarctus cérébral : On utilise le terme de ramollissement cérébral pour désigner un infarctus cérébral. 5.4a Macroscopie : Avant la 6ème heure, aucune lésion n est retrouvée. Les lésions sont nettes à la 24ème heure : Elles apparaissent comme une zone pâle, dans le cadre d un ramollissement blanc ou rouge vif dans le cas d un ramollissement hémorragique Au-delà de la première semaine : Le tissu nécrosé se liquéfie et son élimination va laisser une cavité vide. Au-delà de quelques semaines, cette cavité est traversée de cloisons fibreuses traduisant un processus cicatriciel. S il s agissait d un infarctus rouge. 5.4b Microscopie Dès la 8ème heure, on pourra retrouver de manière focale des nécroses de liquéfaction de quelques neurones A la 24ème heure, il s agit d un ramollissement constitué. Toutes les lésions histologiques sont présentes : nécrose de liquéfaction complète du foyer ischémique et réaction inflammatoire à polynucléaires neutrophiles. 6. INFARCISSEMENT HÉMORRAGIQUE 6.1 Définition: "Foyer de nécrose ischémique tissulaire, en rapport avec l'obstruction de la veine de drainage". 6.2 Siege C est une lésion relativement rare qui survient soit dans le poumon, soit plus souvent dans le cerveau on parle alors de ramollissement hémorragique. 6.3 Étiologie C est habituellement une thrombose veineuse, plus rarement une compression veineuse. 6.4 Microscopie Il est semblable à celui de l infarctus rouge avec quelques différences, en particulier la limitation moins nette de la lésion avec des contours plus flous. 4