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Transcription:

Baromètre Ipsos / Europ Assistance Intentions et Préoccupations des Européens pour les Vacances Synthèse Ipsos pour le Groupe Europ Assistance 24 Mai 2012 Contacts Ipsos Public Affairs : Fabienne SIMON 01 41 98 92 15 fabienne.simon@ipsos.com Austragésila EVORA 01 41 98 93 51 austragesila.evora@ipsos.com

Présentation technique du Baromètre Ipsos / Europ Assistance «Intentions et Préoccupations des Européens pour les Vacances» Ipsos a réalisé, pour le compte d Europ Assistance, une enquête auprès d un échantillon de 3.523 Européens âgés de 18 ans et plus (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens), du 13 février au 26 mars 2012. Cette enquête a été conduite par téléphone, au domicile des personnes interrogées et selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) après stratification par région et par taille d agglomération. A la veille des vacances d été 2012, cette étude a pour objectif d évaluer les intentions de départ des ressortissants des pays concernés, leurs motivations, ainsi que les destinations et les types de séjours privilégiés. Le Baromètre Ipsos / Europ Assistance «Intentions et Préoccupations des Européens pour les Vacances» s est également fixé pour but d évaluer les risques perçus par les touristes, et d apprécier leur sentiment de couverture par rapport à ces risques. Cette année, compte tenu du contexte économique et financier lié à la crise européenne le groupe a souhaité explorer les arbitrages entre les différents postes de dépense budgétaire : habillement, transport, alimentation, loisirs, technologies et bien entendu les vacances. 2

I. I. Partir ou ne pas partir en vacances d été, un clivage de plus en plus marqué En 2012, les intentions de départ des Européens enregistrent des records à la baisse : la diminution significative des départs multiples n est pas compensée par les départs uniques Cette année, moins de 3 Européens sur 5 (58%) ont l intention de partir au moins une fois en vacances cet été (entre juin et septembre inclus). Les effets de la crise se font «enfin» sentir sur les intentions de départ puisque ce score représente 8 points de moins par rapport à l an dernier (66%) et se trouve être le plus bas jamais atteint dans le baromètre (le record était de 60% en 2006). Si les Européens sont tous impactés, ce changement de comportement est plus marqué dans les pays où la situation économique et sociale est plus incertaine : c est notamment le cas pour les Italiens (63% d intention de départ contre 78% l an dernier, soit 15 points de moins), les Espagnols (51% contre 65%, soit 14 points de moins) et les Britanniques (51% contre 61%, soit 10 points de moins). Ce sont les intentions de départ «multiples» qui pâtissent le plus du mauvais contexte économique et social actuel. Le privilège des départs multiples est désormais réservé à 17% des Européens (-8 points par rapport à 2011). C est particulièrement vrai pour les Italiens et les Espagnols qui sont respectivement 18% et 10% à avoir l intention de partir plusieurs fois cet été, contre 37% et 26% l an dernier. En revanche, les Français semblent être plus optimistes. Même si une proportion plus faible qu en 2011 envisage les départs multiples (15% contre 20% en 2011), leur intention de partir au moins une fois cet été ne fléchit pas cette année (70% contre 68%). Au final, les intentions de départ uniques ne sont pas touchés, stables par rapport à l an dernier (41%) mais également sur l ensemble de la période. Intentions de départ par pays pour la période juin à septembre 2012 inclus Oui, plusieurs fois Oui, une fois S/T Oui Evolution par rapport à 2011 Ensemble 17% 41% 58% -8 points France 15% 54% 70% +2 points Italie 18% 45% 63% -15 points Autriche 18% 40% 59% -5 points Belgique 16% 44% 59% -2 points Allemagne 15% 39% 55% -5 points Royaume-Uni 26% 25% 51% -10 points Espagne 10% 41% 51% -14 points 3

Les vacances, un poste budgétaire - également - soumis à des réductions Près d 1 Européen sur 7 (13%) cite les vacances comme étant un poste budgétaire sur lequel ils font déjà ou ont l intention de faire des économies. Les vacances sont moins impactées que l habillement, qui arrive en tête des citations des Européens (17%) mais tout autant que les dépenses en jeux, produits technologiques ou culturels (14%). Mais la réduction des dépenses liées aux vacances touche inégalement les Européens. La proportion de ceux qui veulent limiter ce poste budgétaire est plus forte pour les Espagnols et les Italiens (respectivement 20% et 17%) tandis que pour les Allemands, elle reste plus marginale (8%). Pour les Britanniques en revanche, les vacances sont le premier poste à subir (aujourd hui ou à l avenir) des arbitrages (14%) devant l habillement (12%) et les dépenses de transport (10%). Au final, seules l alimentation et la santé semblent incompressibles pour tous les Européens. Lorsque les vacances ne sont pas mises en concurrence, la majeure partie des Européens (45%) déclarent que les vacances d été sont un poste sur lequel ils veulent faire des économies, aussi bien limitées que significatives. Dans la même proportion, les Européens sont partagés entre y renoncer (20%) ou bien ne pas y toucher (24%). Auprès des futurs vacanciers (les personnes qui déclarent avoir l intention de partir au moins une fois en vacances cet été), la tendance à l économie devient majoritaire (53%) mais la part des répondants ayant un comportement plus conservateur est plus élevée qu auprès de l ensemble de la population européenne; 32% déclarent qu en période de crise, les vacances d été sont un poste auquel ils ne veulent pas toucher. Les Espagnols, les Britanniques et les Italiens sont en revanche moins optimistes que la moyenne ; respectivement 31%, 23% et 18%. 4

II. Dans ce contexte, les Européens adoptent des comportements différents quant au budget-vacances 2012 Les Européens anticipent des niveaux de dépenses comparables à l an dernier Si une majorité d Européens ayant l intention de partir en vacances cet été, déclarent que les vacances sont un poste sur lequel ils veulent faire des économies (53%), ils sont tout aussi nombreux à dire qu ils comptent dépenser autant qu en 2011 (50%) ; les autres étant plutôt partagés entre dépenser plus (24%) ou dépenser moins (22%). Les tensions inflationnistes observées dans l ensemble des pays depuis 2011 permettent toutefois de nuancer ces dernières déclarations. Selon les pays l orientation est plus ou moins pessimiste. En effet, une part plus importante des Italiens et des Espagnols estime qu elle dépensera moins qu en 2011 ; respectivement 32% et 37%. Alors que les Allemands sont plus nombreux que la moyenne à vouloir dépenser plus (28% contre seulement 12% qui compte dépenser moins). La santé économique et financière de chacun de ces pays joue logiquement un rôle dans ces différences de perception. Le budget-vacances 2012 des Européens se maintient à un niveau équivalent à 2011 Si les intentions de départ au niveau européen sont fortement orientées à la baisse, pour les futurs vacanciers le budget consacré aux vacances (cumul le transport, l hébergement, la nourriture, les activités de loisirs, etc.) est stable : 2 125 euros, soit 20 de moins qu en 2011. Cette situation recouvre pourtant des situations contrastées selon les pays. S il est en hausse dans certains pays - il continue sa croissance en Allemagne (+229 ), remonte sensiblement en France (+164 ) et se redresse en Espagne (+74 ) - il affiche au contraire une baisse en Autriche (-165 ), en Belgique (-198 ) et en Italie (-554 ). Au Royaume-Uni (+8 ) il reste comparable à l an dernier. L Italie rejoint à présent l Espagne sous la barre des 2 000. Pour les Européens, en 2012, la question est donc bien «partir ou ne pas partir» avec une contraction record des intentions de départ. Pour les futurs vacanciers en revanche, l essentiel et notamment le budget provisionné semble globalement préservé. 5

III. En revanche, le comportement des vacanciers ne subit pas de changement fondamental par rapport aux années précédentes Des destinations et des critères de choix fortement liés à l actualité mais également aux habitudes solidement ancrées des Européens Les Européens qui ont l intention de partir en vacances cet été montrent une préférence légèrement plus forte pour les «courts» séjours (une semaine et moins) : 37% (+2 points) pensent partir une semaine et moins. Ainsi, l écart avec les intentions de «moyens» séjours (deux semaines) est donc nul cette année puisque 37% (-1 point) des Européens pensent partir deux semaines. On retrouve des niveaux similaires à l avant crise (2007) où 39% des Européens pensaient partir pour deux semaines et 38% pour un séjour d une semaine et moins. Cette tendance est présente dans l ensemble des pays mais surtout en Belgique, en France et au Royaume-Uni. En effet, une plus forte proportion de Belges se dit prêt à opter pour des «courts» séjours - 32% (+9 points) pensent partir une semaine ou moins - au détriment des longs séjours (18%, -10 points). Les Français et les Britanniques font quant à eux plus le choix de séjours d une semaine au détriment de séjours de deux semaines : 24% (contre 20% en 2011) des Français et 32% (contre 26% en 2011) des Britanniques partiront une semaine alors qu ils sont respectivement 29% (-8 points) et 38% (-4 points) à partir deux semaines. Durée totale des séjours d été Moins d une semaine 1 semaine 2 semaines 3 semaines 4 semaines et plus Ensemble 7% 30% 37% 14% 12% France 5% 24% 29% 20% 22% Allemagne 8% 26% 42% 15% 7% Royaume-Uni 5% 32% 38% 13% 12% Espagne 6% 31% 35% 10% 17% Italie 7% 40% 33% 9% 10% Belgique 6% 26% 48% 12% 6% Autriche 11% 35% 37% 12% 4% Les facteurs de choix de la destination restent quant à eux similaires à l an dernier, le budget dédié aux vacances et le climat étant les plus importants pour les Européens. Cependant, la crispation des ménages ces derniers mois remet au premier plan le budget comme facteur de choix de la destination : pour 44% (+4 points) des Européens c est un facteur «essentiel», devant le climat (42%, +1 point) et les risques d attentat (42%, stable). Mise à part l évolution observée sur le budget, ce sont l ensemble des facteurs de choix qui restent comparables à l an dernier. La sensibilité aux risques d attentat, de troubles sociaux et aux risques sanitaires, en forte hausse l an dernier, se maintient donc à un niveau élevé. 6

Cette tendance évolue en sens inverse au Royaume-Uni où les risques d attentat et de troubles sociaux sont en baisse : ils jouent respectivement un rôle essentiel pour 34% (-10 points) et 25% (-16 points) des Britanniques. Dans le détail, le budget vacances revient au premier plan au détriment du climat pour les Français et les Italiens. Il regagne en importance pour les Autrichiens et les Belges, même s il n est pas le facteur le plus important pour ces ressortissants : il joue un rôle essentiel pour 47% des Autrichiens (+10 points), derrière les risques de troubles sociaux (48%), et pour 34% des Belges (+10 points), derrière les risques sanitaires (39%). Hiérarchie des facteurs de choix en fonction des pays (réponses «essentiel») % «Essentiel» 1 er facteur 2 ème facteur 3 ème facteur Ensemble Le climat France Le climat Allemagne Les risques de troubles sociaux Royaume-Uni Le climat Espagne Les risques sanitaires Italie Le climat Belgique Le climat Les risques sanitaires Autriche Le climat Les possibilités d activités de loisirs ou culturelles L Europe est toujours majoritairement pressentie comme destination pour les vacances d été : 79% (stable) des Européens ont l intention de rester sur le continent pour les vacances d été 2012. La France redevient cette année la destination touristique la plus envisagée par les Européens (20% contre 17% l an dernier), devant l Italie (18% contre 21%) et l Espagne (14% contre 16%). De plus, près de la moitié des Européens (48%, +1 point) privilégient le tourisme national cette année, tendance à la hausse auprès des Français et des Autrichiens : 67% (+7 points) des Français passeront les vacances dans leur pays et 26% (+6 points) des Autrichiens. En Autriche, ce repli sur soi se fait au détriment des départs vers les pays du Sud (48% contre 52% en 2011). Les destinations hors Europe demeurent marginales : 4% des Européens ont l intention de partir en Amérique du Nord, 3% en Afrique, 2% an Asie ou dans les pays du Pacifique et seulement 1% an Amérique Latine ou aux Caraïbes. 7

Dans le détail, les derniers événements au Maghreb et au Moyen-Orient semblent affecter de manière variable le comportement des Européens. Pour ceux s étant déjà rendus dans ces régions ou ayant l intention d y aller (35% des Européens), on observe des opinions assez partagées : moins d un tiers (31%) a l intention de se rendre au Maghreb et au Moyen-Orient pour les vacances d été, compte tenu des événements récents. Et si les deux tiers ne pensent pas aller dans ces pays, seule la moitié d entre eux met en avant les événements en cours. C est particulièrement le cas des Allemands et des Autrichiens qui sont plus sensibles que les autres à l actualité dans ces régions: respectivement 47% et 40% déclarent ne pas avoir l intention d y aller en raison des événements en cours. La finalité des vacances et leur organisation ne sont pas modifiées : les Européens se préparent à l avance pour trouver des destinations reposantes et à la mer L organisation générale des vacances est également similaire à l an dernier. Les Européens conservent une certaine autonomie dans l organisation de leurs vacances puisque 71% (stable) déclarent qu ils commenceront à préparer leurs vacances à l avance contre 27% (-1 point) qu ils décideront à la dernière minute. Une proportion plus importante de Britanniques anticipe sur leur organisation cette année (75%, +6 points) toutefois les Allemands restent en tête du classement : 81% (+4 points) d entre eux préfèrent anticiper sur l organisation de leurs vacances d été. En revanche, au vue d un environnement incertain dans les pays du Sud, les Italiens sont plus enclins cette année à vouloir décider de leur destination à la dernière minute (41% contre 31% en 2011). Les Européens sont également plus disposés à organiser leur voyage eux-mêmes, en achetant des prestations séparées (69%, -2 points) par opposition à l achat de forfait tout compris (26%, -1 point). C est notamment vrai pour les Français (74%) et les Autrichiens (72%). La stabilité est également de vigueur en ce qui concerne les modes d hébergement choisis, les Européens préférant les locations - chambres d hôtels, chambres d hôtes et appartement (69%, -2 points) aux séjours en résidence secondaire (21%, -2 points) ou au camping caravaning (1%, -1 point). Le repos reste recherché pour la majorité des Européens. En effet, les vacances idéales sont avant tout des vacances tranquilles et reposantes - 61% (stable) font du «repos» leur principale source de désir pour ces vacances d été - avant d être des vacances de «découverte» (36%, -2 points), et ceci quelque soit le pays d origine. Cependant, les Français ont une propension plus forte que la moyenne à avoir envie, en priorité, de «découverte» : ils sont 43% à le déclarer. Cette tendance est surtout portée par un désir de dépaysement total (36%). Les vacances restent autant motivées par l envie de repos que par la préférence pour la mer. En effet, 62% (-3 points) des Européens ont l intention de partir principalement à la mer en 2012. Ce choix se fait aux dépens des voyages itinérants (18%, stable), des séjours à la montagne (16%, -1 point) ou à la campagne (15%, -1 point), toujours faiblement cités. Malgré une légère érosion cette année en France, en Belgique et au Royaume-Uni, les ressortissants de ces pays envisage tout de même la mer comme destination principale pour leurs vacances : c est 8

le cas de 56% (-7 points) des Français, 54% (-7 points) des Belges et 45% (-8 points) des Britanniques. IV. Les risques et la couverture des risques Les Européens semblent de moins en moins préoccupés par les risques Les Européens, très inquiets en ce qui concerne le pouvoir d achat, le chômage, la croissance, etc., semblent de moins en moins préoccupés par des problèmes échappant à cette sphère économique et financière ; l ensemble des risques enregistre des scores à la baisse cette année. Les principales craintes des Européens restent cependant très centrées sur l individu, et plus particulièrement sur les problèmes de santé : 46% (-1 point) sont très préoccupés par un problème de santé les concernant ou une personne qui les accompagne et 44% (-2 points) sont très préoccupés par un problème de santé concernant un de leurs proches qui ne les accompagne pas. Seuls les Britanniques ont d autres préoccupations prioritaires : 35% (+8 points) d entre eux sont très préoccupés par la perte de leurs effets personnels. Cette crainte prend également de l importance auprès des Belges (33% contre 26% en 2011). En revanche, les Français ont des niveaux de craintes plus élevés sur l ensemble des critères, notamment les risques d attentat (33%, +5 points par rapport à 2011). Des Européens, moins préoccupés, et légèrement moins couverts La baisse des préoccupations des Européens se reflète sur la couverture des risques. En effet, les Européens sont globalement moins couverts qu en 2011, les baisses les plus fortes étant enregistrées sur un problème concernant le domicile (60%, -5 points) et une panne du véhicule (59%, -5 points). Dans ce contexte à tendance baissière, les Français sont plus couverts pour les risques d attentat (35%, +9 points par rapport à 2011), car plus préoccupés, et une grève ou un retard des transports (31%, +8 points). Le décalage entre le niveau de préoccupation et le niveau de couverture subsiste, et ce pour la plupart des risques. Ipsos Public Affairs 9