CONSORTIUM ET UNIVERSITÉS FRANCOPHONES: PARTAGE D EXPÉRIENCE DE L UNIVERSITÉ LAVAL UQAM, 25 FÉVRIER 2016 Prof. Nicole Lacasse Vice-rectrice associée aux études et aux activités internationales Université Laval
CONSORTIUM Association multilatérale (+ de 2 partenaires) Alliance stratégique (partage des risques) Objectif spécifique, limité et commun Durée dans le temps 2
CONSORTIUM: pourquoi? Valeur ajoutée Mieux faire ensemble Positionnement stratégique pour progresser Stratégie imposée par le marché Plus grande taille Plus grande offre Acceptation par les gouvernements, les agences subventionnaires, etc. 3
Choix des partenaires Complémentarité Compatibilité Taille Ressources Co-notoriété Motivations - «Prétention» - Exclusivité - Partenaires supplémentaires
Structure Gouvernance : Comité exécutif formel ou informel Processus décisionnel Niveau de délégation Gestion orientée résultats Définition du rôle et des responsabilités de chacun Évaluation en continue de l avancement
Difficultés Financement Communication Concurrence/collaboration Absence de modèle Différence de culture de gestion Évolution et réorientation dans la durée Roulement des dirigeants et responsables
EXEMPLES U-15 LOMS - CIRSEH CALDO PEE: échange étudiant BCI (ex-crépuq) Réseau d excellence Dg 2 7
U-15 Homogénéité des membres: 15 universités canadiennes leaders en recherche selon $ Objectifs: Benchmarking: partage de données confidentielles (ex. durée des études, taille des unités, salaires, etc.) Lobbying: position/intérêts communs (toutes des universités de recherche) Structure légère, qui évolue vers + d infrastructure Fonctionne par consensus Site web: http://u15.ca/fr 8
LOMS pour Haïti LOMS R.I.P. Partenaires de LOMS 4 Universités (Laval, Ottawa, Moncton, Sherbrooke) Motivations communes Réalisations actives de chacune des universités membres en Haïti Motivation à s engager à la suite du tremblement de terre Faire mieux ensemble et plus qu individuellement Expertise complémentaire, ressources, réseau des universités LOMS 9
LOMS Objectif commun Appuyer la réforme de l enseignement supérieur en Haïti dans 4 secteurs: 1. Éducation: enseignement primaire et secondaire 2. Agriculture 3. Administration publique (Gouvernance) 4. Santé (Nursing) Accord de consortium signé par les 4 recteurs Gouvernance -Comité exécutif informel (vice-recteur ou vice-rectrice aux relations internationales de chaque université) -Décisions prises par consensus - Définition du rôle et des responsabilités : chaque partenaire prend le leadership d un projet commun, dans un secteur défini 10
LOMS Positionnement stratégique pour financement: différenciation Offre coordonnée: 4 universités complètes de 3 provinces canadiennes Ensemble, représentent la moitié de tout l enseignement universitaire en français au Canada 11
LOMS - Résultats BCEI - Bourse de projets académiques Canada-Haïti pour un projet conjoint en formation de formateurs d enseignants ACDI - Subvention (5 millions $, 5 ans) pour un projet conjoint en agriculture + 30 bourses pour des étudiants haïtiens en fin de formation Formation en gouvernance auprès des hauts fonctionnaires (HEI-Laval) MBA à distance (Laval) pour 60 jeunes professionnels Haïtiens (financement-organisation des États Américains) Projets avec des fondations privées Etc.
De LOMS à CIRSEH CIRSEH: une alliance élargie «imposée» But: joindre 2 groupements (consortium) et ainsi étendre la concertation et la coordination pour les projets en Haïti Grand nombre d universités membres canadiennes et haïtiennes Manque d homogénéité entre le profil des membres Instances lourdes et peu fonctionnelles Poids important du plolitique Un seul projet concret réalisé avec difficulté Démotivation des membres
Consortium CALDO Une alliance stratégique pour pour le recrutement d étudiants boursiers étrangers aux cycle supérieurs (stage de recherche, Ph. D. et postdoctoral) Membership: À l origine: 4 universités canadiennes (Alberta, Laval, Dalhousie, Ottawa) Aujourd hui: 9 universités membres, toutes des universités de recherche membres du U15 Participants motivés Respect institutionnel mutuel Vision de management compatible
CALDO Structure de gouvernance : - Comité exécutif (formé de v-p) - Un directeur général et du personnel à temps co plet - Autofinancé en grande partie - Rôle et responsabilités bien définis Comités : relation publique, recrutement, admission, colloques de recherche, etc.
CALDO Stratégies dictées par le marché : - Crédible face aux gouvernement étrangers - Taille et variété de l offre - Accord difficile à conclure seul - - Orienté vers l Amérique Latine - Développement de nouveaux services consolidés pour les étudiants boursiers (ex. : conseil, admission, intégration, etc.) - Un «branding» CALDO
CALDO exemples de résultats Accords au Brésil, en Colombie, au Chili, etc Brésil Programme Science without Borders Engagement à recevoir 2900 étudiants (premier cycle, cycles supérieurs et postdoctoral) Appel de candidature CALDO-Science without Borders pour la mobilité premier cycle
2 autres exemples de consortium PEE: Échange étudiant CREPUQ BCI Objectif: consortium pour mobilité internationale étudiante Existe depuis plusieurs décennies Membres: 11 universités québécoises Autour de 500 ententes de mobilité avec des établissements d une trentaine de pays http://echanges-etudiants.bci-qc.ca/ Réseau d excellence Dg 2 Objectif: partage de bonnes pratiques en gestion et gouvernance universitaire Membres: 10 universités de 8 pays 18
Clés de succès d un consortium Choix des partenaires Trouver les bons partenaires institutionnels, avec les bonnes personnes (motivation, investissement personnel et relation de confiance) Tous les membres ont leur place: différences possibles, bien les définir Clarté et concision des objectifs communs, avec des délais réalistes Défi: garder le focus Nombre de partenaires adapté aux objectifs Souvent «small is beautiful» Vision partagée des investissements requis en ressources et en temps Écueil: manque de budget et de temps
Clés de succès d un consortium Structure de gouvernance et de gestion simple et agile Engagement de la haute direction et du personnel spécialisé: défi de préserver cet engagement dans la durée Capacité de saisir de nouvelles opportunités Efficacité du processus décisionnel Mandat clair du consortium et délégation de pouvoirs (ex. signature) Gestion: mettre en place les ressources communes nécessaires pour réaliser les objectifs communs
Clés de succès d un consortium Qualité de la communication interne et externe Rencontres régulières des instances et communications informelles entre les réunions officielles Outils de communications appropriés (ex. intranet pour les membres, dépliants, logo, site web, etc. pour l externe) Indicateurs de performance et suivi des résultats Outil de suivi Analyse régulière et ajustement/ réorientation de la stratégie et des plans d actions
Consortium: un outil utile de collaboration et d internationalisation à maîtriser 22