Chapitre 7 Leschangementsde référentiels



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Chapitre 7 Leschangementsde référentiels 59 7.1. Introduction 7.1.1. Position du problème L étude des trajectoires di ère selon le référentiel dans lequel on se place. Par exemple, observons la valve d une roue d un vélo en mouvement en se plaçant au bord de la roue : la trajectoire est une cycloïde. En e ectuant la même observation assis sur le vélo en mouvement, on ne verra qu unetrajectoire circulaire. Dans lesdeux référentiels, la trajectoire du point sur la roue est donc di érent; il en est de même pour la vitesse, mais également à priori de l accélération. Cela pose également le problème de l application du principe fondamental de la dynamique. Commenousl avonsvu précédemment, celui-cis appliquedanstout référentielgaliléen. Comment alors e ectuer une étude dynamique en référentiel non Galiléen? Les forces sont a priori les mêmes, alors que l accélération du point étudié est di érent. Peut-on tout de même généraliser le principe fondamental de la dynamique? On verra dans ce chapitre que le PFD peut e ectivement se généraliser dans les référentiels non Galiléens mais à condition d ajouter des forces que l on appellera forces d inertie. 7.1.2. Dé nitions Avant d aborder l étude proprement ditedu changement deréférentiel, ilest nécessairede poser un certain nombre de dé nitions. Dé nition du point coïncident Soit un référentiel R supposé xe. Soit un autre référentiel R0 mobile par rapport à R. L étude a pour objet un point M qui se déplace. On appelle point coïncident P, le point xe de R0 qui a l instant t coïncide avec le point M. Pour imager ce qu est le point coïncidant, imaginons un voyageur M marchant dans un train lui même en mouvement. Le référentiel xe R est lié à l extérieur du train (le paysage). Le référentiel en mouvement R0 est celui qui est lié au train et avance avec le train. A un instant t, la chaussure de la personne laisse une marque sur le plancher. Le point coïncidant à cet instant t est la marque P laissée par la personne. Remarque 7.1 A un instant t0 ultérieur, le point P est di érent du point M (la personne a continué sa marche dans le train). On peut alors dé nir unnouveau point coïncident P0 qui sera la nouvelle marque laissée par sa chaussure à t0. Remarque 7.2 Si à l instant t on a P M, on a toutefois à priori! v (P) 6! v (M). La vitesse de la marque laissée par la chaussure est di érente de la vitesse du voyageur (sauf évidemment si ce dernier reste immobile dans le train!) L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans 16 janvier 2004

60 Chapitre 7 Les changements de référentiels Autres dé nitions On appelle vitesse absolue (respectivement accélération absolue) la vitesse du point M (respectivement l accélération de M) dans le référentiel xe R. On appelle vitesse relative (respectivement accélération relative) la vitesse du point M (respectivement l accélération de M) dans le référentiel mobile R0. On appelle vitesse d entraînement (respectivement accélération d entraînement) la vitesse du point P coïncident (respectivement l accélération de P) dans le référentiel xe R. Dans l exemple du voyageur, la vitesse absolue est la vitesse du voyageur par rapport à l extérieur; la vitesse relative est la vitesse du voyageur par rapport au train, et la vitesse d entraînement est la vitesse de la marque de la chaussure sur le plancher (laquelle se trouve entraînée par le train). Mathématiquement, la vitesse relative est donc, en appelant O l origine du référentiel cartésien lié à R et O0 celui lié à R0 :! d!! vr et la vitesse absolue :! d!! OM va Pour déterminer unerelation entre lesvitessesabsolueset relatives, ilest nécessaire desavoir dériver des vecteurs dans di érents référentiels : le vecteur position! OM pour la vitesse relative, et le vecteur position O! 0 M pour la vitesse absolue. C est l objet du paragraphe qui suit. Remarque 7.3 Les vecteurs position! OM et! du même point M (respectivement dans R et dans R0) sont di érents, car O0 6 O. 0 7.2. Dérivation d un vecteur par rapport au temps Soit R un référentiel (associé au repère cartésien de centre O et d axes Ox, Oy, Oz) supposé xe, et R0 un référentiel en mouvement par rapport à R, associé à un repère cartésien de centreo0 et d axes O0x0, O0y0, O0z0. Le mouvement de R0 peut se décomposer de la manière suivante : - une translation du centre O0 (dans le référentiel R); - une rotation des axes O0x0, O0y0, O0z0 (par rapport aux axes Ox, Oy, Oz). Remarque 7.4 Il ne faut pas confondre translation et mouvement rectiligne. La translation de R0 par rapport à R est le mouvement du point O ; ce mouvement peut être quelconque (éventuellement suivre un cercle!). La rotation de R0 par rapport à R est le changement de direction des seuls axes O0x0, O0y0, O0z0 par rapport aux axes Ox, Oy, Oz (sans rapport avec la trajectoire du point O0) On appelle!! R0 le vecteur rotation instantanée de R0 par rapport à R, avec!! R 0 µ! k : 16 janvier 2004 L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans

Section 7.3 Loi de composition des vitesses 61 µ est la vitesse angulaire de rotation. Soit! A un vecteur mobile. Il est possible de montrer : d!! A d!! A +!! R0 ^! A: (1) 0 La démonstration est e ectuée en classe. Cetterelation (1) va permettre dedonner desrelations entreles vitessesrelatives et absolues en remplaçant! A par le vecteur position, puis dans un second temps entre les accélérations en remplaçant! A par les vecteurs vitesses. 7.3. Loide composition des vitesses Soient R et R0 les deux référentiels précédemment dé nis. On note!! R0 le vecteur rotation instantanée de R0 par rapport à R. Soit M un point de masse m en déplacement par rapport aux référentiels R et R0. Par dé nition des vitesses, on peut écrire la vitesse absolue :!!! d OM v (M) et la vitesse relative! d!! v (M) 0 La loi de composition des vitesses s obtient alors en décomposant le vecteur! OM en passant par le point O 0 et en utilisant la relation (1) :! d!! 0 ³! OM v (M) @ d OO 0 +! 1 A soit!! d OO 0! v (O 0 ) + 0 :!! d + d!! +!! R 0 ^! 0! v (M)! v (M) 0 +! v (O 0 ) +!! R0 ^! (2) que l on appelle loi de composition des vitesses. Cette loi peut s écrire également en fonction de la vitesse d entraînement du point M notée! v e (M) qui est la vitesse du point P coïncident au point M à l instant t mais restant immobile dans R0. En utilisant la relation (2), il vient :! v e (M)! v (P)! v (P) 0 +! v (O 0 ) +!! R0 ^! O 0 P! v (O 0 ) +!! R 0 ^ O! 0 M: L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans 16 janvier 2004

62 Chapitre 7 Les changements de référentiels En conclusion, la loi de composition des vitesses (2) peut s écrire de la manière suivante : avec! v (M)! v (M) 0 +! v e (M) (3)! v e (M)! v (O 0 ) +!! R 0 ^! ; (4) valable quel que soit le type de mouvement de R0 et de M. Remarque 7.5 La relation (3) est assez intuitive : la vitesse du voyageur par rapport à l extérieur est sa vitesse parrapport au train (relative) additionnée à la vitesse qu ilaurait s il s arrêtait de marcher et se laissait entraîner par le train (vitesse d entraînement) Remarque 7.6 La vitesse d entraînement (4) comporte deux termes :! v (O 0 ) est l entraînement lié à la translation de R0 par rapport à R;!! R0 ^! est l entraînement lié à la rotation (par exemple sur un manège tournant). Cas particulier : si le référentiel R0 est en mouvement de translation (pas nécessairement rectiligne!) :!! R 0! 0, on a alors tout simplement! v (M)! v (M) 0 +! v (O 0 ) : 7.4. Loide composition des accélérations et Soient R et R0 les deux référentiels précédemment dé nis. Soit M un point de masse m en déplacement par rapport aux référentiels R et R0. Par dé nition des accélérations, on peut écrire :! a (M) µ d! v (M) µ! d! v (M) 0 a (M) 0 La loi de composition desaccélérationss obtient en dérivant la loi decomposition des vitesses (2) : µ! d! v (M) a (M) d ³!v (M) 0 +! v (O 0 ) +!! R 0 ^! : 0 : Le premier terme peut s écrire, en utilisant la relation (1) : µ d! µ v (M) 0 d! v (M) 0 +!! R0 ^! v (M) 0 0! a (M) 0 +!! R 0 ^! v (M) 0: Le deuxième terme est : d!v! (O 0 )! a (O 0 ) : 16 janvier 2004 L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans

Section 7.4 Loi de composition des accélérations 63 Le troisième terme devient : 0 ³ @ d!! R0 ^! 1 A µ d!! R0 ^! d +!!!! R0 ^ µ d!! R0 ^! 0 +!! R0 ^ @ d!! 1 +!! R0 ^! A µ 0 d!! R0 ^! +!! R0 ^! v (M) 0 +! ³! R0 ^!! R0 ^! : Finalement en regroupant tous les termes :! a (M)! a (M) 0 (5) +! a (O 0 ) +! ³! R 0 ^!! R 0 ^! µ d!! O 0 R M + 0 ^! +2!! R 0 ^! v (M) 0: appelée loi de composition des accélérations. Cette loi peut s écrire également en fonction de l accélération d entraînement du point M notée! a e (M) qui est l accélération du point P coïncident au point M à l instant t mais restant immobile dans R0. En utilisant la relation (5), il vient donc :! a e (M)! a (P)! a (O 0 ) +! ³! R 0 ^!! R 0 ^! + µ d!! R 0 ^! car! v (P) 0! 0 et! a (P) 0! 0. Le troisième terme de la loi (5) est appelé l accélération de Coriolis et noté! a c (M). En conclusion, la loi de composition des accélérations (2) peut s écrire de la manière suivante :! a (M)! a (M) 0 +! a e (M) +! a c (M) (6) avec et! a e (M)! a (O 0 ) +! ³! R 0 ^!! R 0 ^! + µ d!! R 0 ^!! a c (M) +2!! R0 ^! v (M) 0: La loide composition des accélérations (6) est valablequel quesoit le typede mouvement de R0 et de M. Cas particuliers : - Si le référentiel R0 est en mouvement de translation (pas nécessairement rectiligne!) par rapport à R :!! R 0! 0, on a alors tout simplement! a (M)! a (M) 0 +! a (O 0 ) : L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans 16 janvier 2004

64 Chapitre 7 Les changements de référentiels - Si le référentiel R0 est en mouvement de translation rectiligne uniforme par rapport à R (c est à dire qu en plus, le point O0 n a pas d accélération) :! a (M)! a (M) 0; les accélérations du point M sont les mêmes dans les deux référentiels. Remarque 7.7 Soient R1 et R2, deux référentiels Galiléens; plaçons y une masse pseudoisolée en M. Le principe d inertie s y applique : une masse pseudo-isolée suit un mouvement rectiligne uniforme, donc! a (M) 1! a (M) 2! 0. Ce principe reste valable quelle que soit la vitesse du point M, donc quelle que soit! v (M) 2. On peut donc en conclure que! a c (M) +2!! R21 ^! v (M) 2! 0 ; (7)! a e (M)! a (O 0 ) 1 +! ³! R21 ^!! R21 ^! (8) µ d!! R21 + ^!! 0 : La relation (7) est véri ée quelle que soit la vitesse, donc!! R0! 0 ; la relation (8), sachant que!! R21! 0 donne alors :! a (O 0 ) 1! 0. Conclusion; si R1 et R2 sont Galiléens :!! R12! 0 ;! a (O 0 ) 1! 0 : Deux référentiels Galiléens sont en translation rectiligne uniforme entre eux. Il est alors possible d écrire que pour tout point M0 en mouvement quelconque dans R1 et R2 :! a (M 0 ) 1! a (M 0 ) 2 : 16 janvier 2004 L. Menguy, Lycée Montesquieu, Le Mans